Selon la dernière étude Ifop réalisée pour Qualit’EnR, les Français sont très préoccupés par la hausse de leur facture énergétique. Dans ce contexte, quel moyen prévoient-ils d’utiliser pour la réduire ? Où se situe l’utilisation des énergies renouvelables ? Quels sont les freins ? Réponses.
Face à l’augmentation des prix du pétrole, du gaz et de l’électricité, les Français placent les dépenses énergétiques au cœur de leur préoccupation. Selon la dernière étude Ifop réalisée pour l’association pour la qualité d’installation des systèmes énergies renouvelables, Qualit’EnR, 88% des personnes interrogées estiment que leur facture est élevé et parmi elles, 32% l’évaluent même «très élevée».
Dans ce contexte, l’objectif principal est de diminuer ce poste de dépense et, pour y parvenir, ils sont environ 72% à s’être équipé ou pensé s’équiper en énergies renouvelables. Et preuve que ce secteur détient la confiance des Français, 84% des personnes dont la résidence principale est équipée en énergies renouvelables confirment que ces équipements permettent de faire de réelles économies financières.
Si la raison principale s’organise autour de questions de budget, l’installation d’équipements «verts» permet de disposer d’une énergie propre et écologique pour 43% des personnes interrogées. Parmi les solutions les plus sollicitées dans les résidences principales, la palme revient à «l’insert bois» avec 18%, suivies par le poêle à bois (11%), puis la pompe à chaleur (8%). Plus loin derrière, on trouve les panneaux photovoltaïques, le chauffe-eau solaire, le système solaire combiné chauffage/eau chaude et la chaudière à bois, tous à 3%.
Le prix, toujours un frein
Si les Français sont séduits par les énergies renouvelables et sont convaincus de leurs bienfaits, le prix de ces équipements est toujours cité comme un frein à 39%. Autres principales raisons empêchant l’installation d’équipements utilisant les énergies renouvelables : le statut d’occupation du logement – non propriétaire - (24%), le manque de rentabilité de l’investissement (21%), l’inadaptation du logement (18%) et le manque de place (17%). Malgré ces réticences, André Joffre, président de Qualit’EnR, se montre plutôt optimiste : «Cette étude révèle parfaitement la maturité de nos concitoyens quant à l’évolution de la facture de leur poste énergétique. Alors qu’il y a quelques années, le confort était l’argument de passage aux énergies renouvelables, les Français ont désormais compris qu’elles leur permettaient surtout de réduire leur facture énergétique, à condition d’être bien installées par des professionnels compétents, et ils sont près de 13.000 en France. Ainsi avec ou sans le soutien des pouvoirs publics, les énergies renouvelables s’inscriront dans le sens de l’histoire énergétique de notre pays ».
* Echantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing) du 01 au 03 février 2011.
SOURCE : Biactu
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