Research Gate est un réseau social international
gratuit disponible dans 192 pays, mais avec présence marquée en
Allemagne et aux Etats-Unis. Son coeur de travail est le regroupement
professionnel de la communauté scientifique autour du
monde. Par scientifiques et chercheurs cela englobe une vaste diversité
de spécialités comme la biologie, la chimie, l’informatique, l’économie,
les mathématiques, la médecine ou la physique.
Le site n’est pour l’instant disponible qu’en langue anglaise, mais
une responsable m’a confirmé qu’ils travaillent sur le développement
multilingue. La startup elle, est allemande : ResearchGate GmbH et
compte 70 personnes dont 37 employés à plein temps.
Cette phrase pourrait bien résumer à elle seule l’utilité d’un tel site collaboratif : « Imaginez
que Dr. Jonas Salk ait eu accès à ResearchGate en 1955; combien
d’années auparavant aurait-il découvert le vaccin contre la polio ? »
Car ResearchGate c’est aussi 45 millions d’articles(*), des
offres/demandes d’emploi, des groupes de discussion et des invitations à
des conférences. Le site précise qu’il est totalement gratuit et que
depuis sa création il y a 3 ans, il a réussi à fédérer 1,3 million de membres actifs
à l’heure actuelle. R-G a 1 million de visiteurs par mois, 6 millions
de pages vues et mentionne aussi disposer de la plus grande base de
données d’emplois scientifiques dans le monde (et du plus gros agenda).
(*) « Le moteur de recherche interne permet une recherche
simultanée parmi 7 bases de données majeures (incluant Pubmed, ArXiv,
IEEE et CiteSeer) ainsi que sur plusieurs milliers d’autres en libre
accès »
L’inscription à ce réseau social se fait par la voie classique ou via un compte Facebook.
Exemple de compte (celui du fondateur Ijad Madisch) :
Autre exemple de page profil :
L’Agenda Research Gate / Planning Conférences avec un système de Follow comme pour les membres :
Les offres d’emplois :
Le site: researchgate.net
A noter que dans le même style je vous avais aussi parlé l’an dernier du Facebook pour chercheurs Vivo.org.
Source: Vincent Abry
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