Alors que la fibre optique est encore en cours de déploiement en France, des chercheurs japonais de l'université d'Osaka et le fabricant de composants électroniques Rohm sont parvenus à créer une puce capable de transférer des données sans fil à des vitesses comparables... à celles obtenues par la fibre optique.
En effet, deux de ces puces ont échangé des données sans fil à un débit de 1,5 Gb/s (un record du monde ! ) en utilisant des ondes "térahertz", ondes situées entre la lumière et les ondes radio sur le spectre électromagnétique. Ces puces ont été développé en utilisant l'effet tunnel [1], découvert par un chercheur japonais (Leo Esaki) qui a reçu le prix Nobel de physique en 1973 pour cette avancée. Les chercheurs affirment qu'il est possible, grâce à cette technologie, d'atteindre une vitesse de 30 Gb/s.
Le semiconducteur, d'une longueur de deux centimètres et d'une hauteur d'un centimètre, est attaché à une antenne de la taille d'un grain de riz. Il peut être produit pour seulement quelques centaines de yens (soit quelques euros). Cela diffère fortement des puces actuelles de 20 cm, coûtant plusieurs millions de yens (plusieurs dizaines de milliers d'euros) et n'atteignant qu'au maximum 100 Mb/s en débit de transmission.
Le processus de fabrication en série de ces puces devra être développé, afin de pouvoir équiper de futurs téléphones portables et autres équipements électroniques dans trois ou quatre années.
En effet, deux de ces puces ont échangé des données sans fil à un débit de 1,5 Gb/s (un record du monde ! ) en utilisant des ondes "térahertz", ondes situées entre la lumière et les ondes radio sur le spectre électromagnétique. Ces puces ont été développé en utilisant l'effet tunnel [1], découvert par un chercheur japonais (Leo Esaki) qui a reçu le prix Nobel de physique en 1973 pour cette avancée. Les chercheurs affirment qu'il est possible, grâce à cette technologie, d'atteindre une vitesse de 30 Gb/s.
Le semiconducteur, d'une longueur de deux centimètres et d'une hauteur d'un centimètre, est attaché à une antenne de la taille d'un grain de riz. Il peut être produit pour seulement quelques centaines de yens (soit quelques euros). Cela diffère fortement des puces actuelles de 20 cm, coûtant plusieurs millions de yens (plusieurs dizaines de milliers d'euros) et n'atteignant qu'au maximum 100 Mb/s en débit de transmission.
Le processus de fabrication en série de ces puces devra être développé, afin de pouvoir équiper de futurs téléphones portables et autres équipements électroniques dans trois ou quatre années.
ORIGINE : BE Japon numéro 595 (25/11/2011) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68321.htm
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