vendredi 23 décembre 2011

Chinese letters routed via spacecraft and postmarked from space

The Chinese Post Office have launched a service for letters to be postmarked from space.

alttextEarlier this year we featured a service launched by Beijing Post that delivers love letters seven years after the date of posting, to help married couples through the “seven year itch”. Now the latest initiative to encourage more use of paper mail from China Post enables letters to be routed via a spacecraft and postmarked from space.
As reported by PHYSORG.COM, in order for a letter to be delivered with a “Space City 1” postmark, an email version is sent to a computer on the Tiangong-1 spacecraft currently orbiting Earth. The email is re-routed to the China Space Post Office located in Beijing to be printed and inserted into a space-themed envelope. Envelopes are marked with the special space stamp before being sent on in the mail. According to smartplanet, the China Space Post Office also sells a range of stamps, postcards and envelopes commemorating previous Chinese space missions, and is said to be headed by China’s first astronaut, Yang Liwei.

As more people choose to communicate online, so post offices around the world are searching for innovations to keep physical mail an attractive option. One of many ideas that can help to get consumers offline and into the real world!
Website: www.chinapost.com.cn

Source: Springwise

iPhone app works with docking monitors to visualize users’ health

VitaDock is a free iPhone app that works with docking monitors to help users visualize and manage their overall health.

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The brainchild of German Medisana, the basic VitaDock app can be downloaded for free from Apple’s App Store, where versions are available in German, English, French, Italian, Spanish, and Dutch. Then, depending on the user’s needs, connecting modules can be purchased for monitoring blood sugar, blood pressure, body temperature and weight. Priced at EUR 99.99, for example, GlucoDock is a blood sugar monitor that plugs into the iPhone, iPod or iPad for quick and easy diabetes management. The EUR 79.99 ThermoDock module, meanwhile, offers contactless readings of body temperature. For EUR 129.99, CardioDock targets blood pressure, while the EUR 149.99 TargetScale connects with VitaDock to help users visualize and achieve personal weight targets. Health reports are generated every month, and data can be emailed to physicians or family members at any time. VitaDock can support up to four users on one device.

Of all the myriad applications of mobile technologies, health care is certainly among one of those with the greatest potential. How could your brand tap consumers’ phones to help them stay healthy and fit?
Website: www.vitadock.com/vitadock.html

Source: Springwise

En 2011, ca déprime sur Twitter



Une étude de l’Université du Vermont démontre que pendant l’année 2011, le moral des troupes a été au plus bas sur Twitter. Et si l’on se fie au réseau de microblogging on n’est peut être pas si loin de la vérité puisque déjà l’humeur générale avait été capable de prédire les directions des indices boursiers.

Cette fois les chercheurs ont utilisé rien de moins que 46 milliards de mots tweetés pendant une durée de 3 ans. A chaque nom, verbe ou adjectif était associé une valeur positive (exemple : amour = bonheur) ou négative (exemple: licenciement = déprime). Ensuite il s’agissait de faire des moyennes et d’illustrer le tout dans un graphique tel que celui ci-dessous.
Comme on peut le voir, 2008 était une année heureuse sur Twitter, tandis que 2009 et 2010 étaient relativement stables au niveau des émotions. Fin 2010 et durant toute l’année 2011, on peut voir une courbe descendante régulière. Ce qui laisse place à l’interprétation que sur Twitter, l’ambiance était plutôt déprimante cette année.
deprime twitterReste à savoir si la conclusion de cette morosité générale est aussi applicable en dehors du réseau social…

Source: Vincent Abry

mercredi 21 décembre 2011

IBM dévoile 5 innovations qui changeront nos vies dans les cinq ans



IBM dévoile 5 innovations changeront nos vies dans les cinq ansIBM a révélé mardi et pour la sixième année consécutive, la liste des 5 innovations susceptibles de transformer nos façons de travailler, de vivre et de nous divertir dans les cinq prochaines années : les « IBM Five in Five »L'une de ces idées innovantes fait la part belle aux énergies renouvelables.

Ainsi, d'après le géant américain de l'informatique, nous pourrons bientôt alimenter nos maisons avec de l'énergie que nous produirons nous-mêmes via la marche, le jogging, le cyclisme, ou encore grâce à la chaleur dégagée par nos ordinateurs, voire même à partir du mouvement de l'eau dans nos canalisations !

Selon IBM, les progrès réalisés dans les technologies liées aux énergies renouvelables permettront aux particuliers de collecter l'énergie cinétique, jusqu'à présent gaspillée inutilement, afin d'alimenter en électricité les structures urbaines.

"Imaginez de petits dispositifs attachés aux rayons des roues de votre vélo, rechargeant les batteries pendant que vous pédalez. Vous aurez non seulement la satisfaction de vous rendre là où vous le désirez, mais dans le même temps, cela alimentera certains dispositifs de votre maison!"

La 'création' de l'énergie arrivera sous différentes formes à partir de notre environnement immédiat. Les scientifiques d'IBM en Irlande par exemple cherchent le moyen de comprendre et de minimiser l'impact environnemental, en convertissant l'énergie des vagues océaniques en électricité.
IBM dévoile 5 innovations changeront nos vies dans les cinq ans

Voici en résumé les autres innovations sorties tout droit des cerveaux des ingénieurs de Big Blue :

Nous n’aurons plus besoin de mots de passe : nos caractéristiques biologiques nous serviront bientôt de clés grâce à la reconnaissance vocale, rétinienne et plus généralement, aux données biométriques.

La télépathie sortira du domaine de la science-fiction
 : nous pourrons contrôler nos terminaux par la pensée grâce aux progrès de la « bio-informatique ».

La fracture numérique ne sera plus d'actualité : dans 5 ans, 80% de la population mondiale actuelle possédera un terminal mobile. Le développement de cette technologie permettra d’atténuer les inégalités en termes d’accès à l’information.

Les courriers indésirables deviendront des courriers prioritaires : IBM développe déjà des solutions analytiques permettant d’intégrer en temps réel l’ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer et de lui recommander les informations qui lui seront les plus utiles. Dans 5 ans, les publicités non sollicités seront si pertinentes que la notion même de spam pourrait disparaitre.


Source : Enerzine

mardi 20 décembre 2011

Cartographier la science autrichienne pour favoriser les coopérations

Les liens internationaux des chercheurs et des universités autrichiens vont pouvoir être consultés sur Internet, sous la forme d'une cartographie du paysage de la recherche. Les premières mises en ligne devraient intervenir en janvier 2012.

Les réseaux de la recherche au service de l'économie, de la politique et des arts

Le ministre de la recherche Karlheinz Töchterle et le secrétaire d'état Wolfgang Waldner ont présenté le 14 décembre 2011 la première partie de cet outil, qui sera rendue disponible en janvier. L'accent y sera mis sur les coopérations des institutions d'éducation supérieure autrichiennes avec leurs instituts partenaires chinois, en raison du quarantième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Autriche et la Chine. La priorité sera par la suite donnée à d'autres pays asiatiques, à la Russie et aux pays de l'espace danubien et des alentours de la Mer Noire.

Ces cartes virtuelles doivent répertorier les coopérations des scientifiques autrichiens dans des régions choisies. Le but est de permettre aux intervenants des mondes économiques, politiques et artistiques de s'accrocher à des réseaux existants. Ainsi, les parties intéressées devraient pouvoir nouer des contacts étroits et évaluer le potentiel de soutiens scientifiques à l'étranger. Mais les acteurs scientifiques - étudiants, chercheurs, universités - bénéficieront également de ce projet.

La structure qui porte le projet est le Service Autrichien des Echanges (Osterreichische Austauschdienst, OeAD), alors que l'entreprise de recherche privée Joanneum Research est responsable du développement technique de la plate-forme.

Le traitement multimédia de la recherche autrichienne a été lancé l'année dernière à la suite du forum "Austria goes international - Science, Research and Innovation hubs", organisé en octobre 2010 à l'Université de Vienne.
ORGINE : BE Autriche numéro 142 (19/12/2011) - Ambassade de France en Autriche / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68591.htm

L'outil qui propulse data.gov devient Open Source

Lancé en mai 2009 par Vivek Kundra, alors "Chief Information Officer" du gouvernement fédéral, le site "data.gov", précurseur de notre data.gouv.fr lancé il y a quelques jours [1], est le fer de lance de l'initiative "Open Government" [2] d'Obama. Le but de cette plateforme est de devenir un entrepôt de toute l'information que le gouvernement collecte. Les données qui y sont entreposées doivent être décrites (métadonnées#) et être disponibles dans un format lisible par les machines (par exemple, au format XML). Ce site "Data.gov" proposait 47 jeux de données à son ouverture, contre plus de 390.000 aujourd'hui. La directive "Open Government" [3] signée en décembre 2009 par le président Obama vise à garantir l'alimentation en données de cet outil. En plus de satisfaire la demande de transparence d'un certain nombre de citoyens américains, le gouvernement espère aussi pouvoir faire des économies en incitant des acteurs tiers à développer des applications de "valeur ajoutée" s'appuyant sur les informations publiques fournies [4]. Cette "valeur ajoutée" est indispensable pour passer du simple stade de "mise à disposition de données ouvertes", fort difficiles à exploiter, à un vrai "service de la donnée ouverte", ce que fait un site comme "Data Publica" en France [4b] et ce que les britaniques avaient été nettement mieux capables de proposer que les américains [4c], du moins à l'origine du projet.

Le 20 septembre 2011, les Etats-Unis ont lancé avec 7 autres pays [5] l' "Open Government partnership" [6] qui vise à fédérer les Etats souhaitant mettre en place une démarche de gouvernance ouverte (la France ne figure pas pour l'instant parmi la liste des 42 autres pays participants [7]). La création d'une solution technique clef en main (Data.gov-in-a-box) et basée sur du logiciel libre "Open Source" fait partie des engagements énoncés dans le plan d'action américain [8].

Le gouvernement américain vient de concrétiser cet engagement en publiant une grande partie du code source de l' "Open Government Platform" [9] sur GitHub [10] qui sera entièrement en ligne en début 2012. L'équipe de Data.gov a travaillé avec le National Informatics Centre [11], un service de la direction des systèmes d'information du gouvernement Indien. En revanche, si la mise en place de l'outil de gouvernance ouverte devient maintenant financièrement abordable pour n'importe quel gouvernement, la volonté politique de mettre en place une telle démarche reste indispensable.

Cette décision semble être gagnante pour tout le monde. En ouvrant le code source de Data.gov, cela permettra au gouvernement américain de faire évoluer l'outil à moindre coût en s'appuyant sur les développeurs de la communauté du libre. Toute économie est la bienvenue compte tenue de la de la coupe budgétaire drastique qu'a subit l' "e-Government Initiative" en avril dernier en passant de 35 à 8 Millions de dollars [12]. Et la mise à disposition gratuite de l' "Open Government Platform" pourrait aussi permettre de promouvoir la vision américaine de la gouvernance ouverte auprès des pays participants à l'Open Governement Partnership.

1- dans les métadonnées on trouve par exemple la structure (les noms des divers champs), les domaines de valeurs, la source des données, des informations sur la qualité, précision, etc.

ORGINE : BE Etats-Unis numéro 271 (16/12/2011) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68571.htm
- Présentation de l'"Open Government Initiative" du gouvernement américain :http://www.whitehouse.gov/open
- [3] Open Government Directive - Whitehouse.gov :http://www.whitehouse.gov/open/documents/open-government-directive
- [4] Catalogue des application sur Data.gov :http://explore.data.gov/catalog/apps/
- [4b] site Data Publica : http://www.data-publica.com/
- [4c] Comparaison des sites de données publiques américains et britanniques : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/1RKSh
- [5] Brésil, Indonésie, Méxique, Norvège, Philippines, Afrique du Sud, Royaume-Uni.
- [6] Site de l'Open Government Partnership :http://www.opengovpartnership.org
- [7] Liste des pays participants à l'Open Government Partnership :http://www.opengovpartnership.org/countries
- [9] Présentation de l'Open Government Platform :http://www.data.gov/opengovplatform
- [10] Code source de l'Open Government Platform :https://github.com/opengovplatform/opengovplatform
- [11] National Informatics Centre : http://www.nic.in/aboutus

dimanche 18 décembre 2011

AXA fait de ses collaborateurs des ambassadeurs sur l'e-réputation


La compagnie d'assurance publie un Guide du Bon Sens Numérique réalisé par ses salariés. Ces derniers ont pu partager leur expérience sur leur image en ligne et comment elle est liée à celle de leur entreprise.

L'e-réputation d'une entreprise n'est pas seulement l'affaire des départements communication ou marketing. Pour véhiculer son image de marque et soigner sa présence en ligne, la société d'assurances AXA a décidé de miser sur ses ressources humaines. La firme a enjoint ses collaborateurs à participer à l'écriture et au partage de leur expérience sur l'image numérique avec au final, la sortie d'un Guide du Bon Sens Numérique. Le but avoué est de sensibiliser les salariés à ces nouvelles thématiques qu'ils n'appréhendent pas toujours bien. En effet, seuls 4% des employés partagent quotidiennement des informations professionnelles sur leur travail ou leur entreprise, que ce soit sur les réseaux sociaux internes ou sur Internet, rappelait l'Ifop dans un sondage mené pour L'Atelier à l'occasion du Théma sur le Personal Branding.

Un guide issu d'un travail collaboratif

Pendant les mois de juillet et août 2011, AXA a recueilli les commentaires et impressions de plus de 500 employés sur la plate-forme collaborative du groupe. Ceux-ci ont été compilés en vingt conseils à destination des différents partenaires de l'entreprise et du grand public afin que chacun puisse gérer au mieux sa propre identité sur le web et développer positivement celle de son entreprise. Le guide, divisé en plusieurs parties, donne donc quelques pistes comme la nécessité de prendre conscience que ce qui est posté sur Internet y restera pour toujours et qu'il faut bien envisager les conséquences à long terme de divulgations d'informations.

Des conseils pour communiquer tout en se protégeant

Il déconseille aussi de publier des données trop personnelles comme l'adresse, le lieu et la date de naissance. Sur Internet, il s'agit aussi de bien conjuguer liberté d'expression et code de déontologie afin de ne pas compromettre la réputation de son entreprise, et s'assurer que le point de vue de chaque employé est bien considéré comme tel et non comme celui de sa société. Si AXA souhaite que ses salariés communiquent plus activement sur leurs activités, la firme leur signifie également qu'elle est à leur disposition au cas où ils seraient victimes d'attaques ou de propos diffamatoires sur le web, afin de prendre les mesures qui s'imposent pour les protéger.

Source: L'Atelier

vendredi 16 décembre 2011

Innhotep 2012


Innhotep vous souhaite une excellente année 2012 !

En 2011, nous ambitionnions :
  • de confirmer notre position de référence dans le conseil en stratégie de croissance autour des nouveaux business
  •  et de développer notre rôle d’accélérateur et « passeur d’innovations » au carrefour des start-up et des grands groupes.
2011, ce fut une année :
  • de croissance à 2 chiffres
  • et de validation de nos ambitions.
Voici d’ailleurs quelques-uns des sujets en France et à l’international, qui auront constitué pour nous des temps forts de 2011 :
  • Stratégie de croissance :
    • Nouveaux business dans l’énergie et les cleantechs :
      • Autour des grands projets d'énergies marines renouvelables, notamment l'éolien offshore : stratégie de diversification
      • Autour des Smart Grids : conférences, missions d'accompagnement, animation de séminaires stratégiques, ainsi qu'une étude à paraitre très prochainement
      • Autour de l'efficacité énergétique : rationalisation d’offres existantes, stratégie énergétique des bâtiments, smart building, smart home
    • Nouveaux business dans les technologies de l’information et les environnements numériques :
      • Autour des services financiers mobiles, notamment dans les pays émergents : identification et priorisation d’idées de nouveaux services
      • Autour de la gestion de l'information et des connaissances dans les organisations, au travers d'innovations en matière de veille stratégique, réseaux sociaux d'entreprise, outils collaboratifs, gestion des connaissances, innovation participative, etc. : état de l’art, étude d’opportunités.
  • Accélération et accompagnement de douze startups innovantes dans les domaines des cleantech et du numérique.

Nous avons aussi poursuivi notre rôle d’agitateurs d’idées avec notamment l'animation de "think tank" axés autour de l’émergence de nouveaux business.

Nous tenons ainsi à remercier toutes celles et ceux pour qui et avec qui nous avons eu la chance de travailler durant cette année 2011, et espérons que de nouvelles opportunités de collaboration se présenteront en 2012.

En cette période de crise et de mutations, nous abordons 2012 avec confiance, convaincus plus que jamais que l'innovation est et sera au centre des enjeux, une priorité stratégique.

Toute l'équipe d'Innhotep

Site web : www.innhotep.com
Twitter : www.twitter.com/innhotep
Tel. : 01.41.40.94.88
Mail : contact@innhotep.com

jeudi 15 décembre 2011

Smart Innovators Value Smaller Teams Over Better Processes

Quiet but unsubtle innovation insurgencies are emerging in global enterprise. Instead of investing more in innovation process or cultural transformation, I'm observing more large organizations giving greater resources and responsibilities to ever-smaller teams. Innovation initiatives that were once handled by dozens a decade ago are now run by only handfuls. The median size of the core innovation group has dropped from a football/soccer eleven to a basketball five. Less apparently enables more.
This trend seems transcendent. GlaxoSmithKline CEO Andrew Witty publicly observes that the institutionalization and industrialization of the drug discovery process has hurt his industry. The pharma giant (the world's third largest) has de-scaled its research teams. "What we now have are labs with individuals in them, typically very small teams — the smallest is eight people and the biggest is 60, all in a lab, all mixed in together." GSK is betting that smaller size assures faster velocity and greater agility for innovation decision.
Facebook's Zuckerberg is a big champion of small teams. Likewise, the early Google super-charged its innovation engine by encouraging individuals and smaller groups alike to innovate hard and fast for top management review. Apple's Steve Jobs was notorious for insisting that focused innovation required focused teams. Linear Technology is also a high-impact, small niche player in a capital-intensive industry that leverages the small exceptionally well.
There's nothing novel about this "smaller is beautiful" innovation mindset. Kelly Johnson's pioneering Skunk Works at Lockheed during the 1950s offers a world-class example. "The Mythical Man-Month" — Fred Brooks' classic 1975 treatise on the pragmatics of software development — identified many of the pathologies associated with making teams larger as innovation deadlines loom. But it's also true that many organizations bidding to become more innovative have invested extraordinary time and effort in creating processes and cultures that have made teams enablers, rather than the top-management focus of their innovation investments. Because so many large organizations must coordinate so many silos — and simultaneously scale and customize their innovation offerings — team sizes relentlessly drift upward. A nucleus of seven can easily leap an order of magnitude to 70+ within six months if certain milestones are hit. That's bad.
I increasingly see resistance from team leaders and top-management alike to allow innovation teams to grow anything but incrementally. They work very hard to stay very small. Even top-tier talent is turned aside or denied. The emphasis has shifted from "how do we successfully scale the team?" to "how do we successfully scale the team's influence and deliverables?" Instead of seeing an explosion of virtual teams, what's emerged are teams cleverly using digital and social media to extend their reach both inside the enterprise and out. Key suppliers and channels are contacted on an "as needed" basis. More innovative technology minimizes the need to add more people to the main team.
These intermediated colleagues aren't seen or treated as "teammates," but as a support resource for the hard core. If this sounds a bit exploitive, perhaps it is. The organizational priority is making innovation processes and culture subservient to the small teams rather than making small teams serve the innovation process. I'm even watching innovation cultures deconstruct into innovation "cults" where the team needs to powerfully influence top management perception. Is that healthy? That depends on how well the team leaders align with C-suite innovation vision and values.
The key performance indicator here is, ironically, slow growth. A fast-growing innovation team means either the wrong people were hired or that the wrong challenge was picked. The team delivers measurably impressive results with only marginally more members. That is the success metric. Empire-building is out; remarkably "lean and mean" is in. One clearly sees principles of both the "agile" and "XP" software development sensibilities in this. Those are methodologies where principles clearly trump process as the innovation driver.
I don't know if "going small to get big" defines large enterprise innovation going forward. But tight teams are growing in innovation power and influence, if not size. Take a very, very good look at your organization's innovation teams. Would they do better with a few more folks? Or could they do much, much more with less?
Source : 

MICHAEL SCHRAGE

Michael Schrage, a research fellow at MIT Sloan School’s Center for Digital Business, is the author of Serious Play and the forthcoming Getting Beyond Ideas.

mercredi 14 décembre 2011

La bouteille solaire, un éclairage malin dans les bidonvilles


Faire de bouteilles de soda pleines d’eau des ampoules de jour, grâce à la réfraction de la lumière du soleil, c’est l’idée… lumineuse qui essaime depuis les Philippines.
Inventée par un ingénieur brésilien, Alfredo Moser, la bouteille solaire est une ampoule économe qui n’a besoin que de la lumière du soleil pour éclairer les pièces des bidonvilles de Manille, rapporte l’AFP.
Le principe est simple: une bouteille en plastique pleine d’eau, un trou dans le toit de la maison de fortune dans lequel la bouteille est nichée, et la réfraction lumineuse permet aux bouteilles de produire une intensité comparable à celle d’une ampoule de 50 watts.
Présentation par l’AFP
Aux Philippines, la fondation MyShelter (mon refuge) créée par Illac Diaz a commencé à déployer cette idée, assurément low tech mais bien vue par sa simplicité et les économies qu’elle permet à ses utilisateurs.
L’AFP précise:
« Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu’ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l’être cette semaine par une armée de bénévoles. Quelque 100.000 autres doivent aller à Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L’initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l’île de Vanuatu, dans le Pacifique. »
Vidéo officielle de « Un litre de lumière »
Le projet s’appelle, en philippin, Isang Litrong Liwanag (A Liter of Light). La fondation précise sur son site que cette technologie a été développée par des étudiants du MIT: « La bouteille ampoule solaire [Solar Bottle Bulb] est basée sur les principes des technologies appropriées [même idée que la technologie intermédiaire théorisée par l'économiste Schumacher] – un concept qui fournit des technologies simples et aisément réplicables pour répondre aux besoins élémentaires dans des communautés en développement. »
Source : SmartPlanet

Une « résidence intelligente » pour surveiller et modéliser les personnes âgées


 Des chercheurs canadiens, un hôpital d’Edmonton et IBM étudient la vie quotidienne et les soins aux personnes âgées en recueillant des données et en les modélisant.
Des chercheurs de l’université de l’Alberta au Canada sont en train d’étudier la vie de patients âgés dans une résidence pour personnes autonomes truffée de capteurs et d’autres technologies visant à suivre leurs activités quotidiennes.
L’idée est de rassembler des données qui, avec un peu de chance, les aideront à mieux comprendre les besoins de la population âgée en rapide augmentation et à mettre en œuvre des ressources et des soins de manière plus efficace.
Les chercheurs travaillent avec le Glenrose Rehabilitation Hospital d’Edmonton et IBM pour étudier les personnes âgées qui se sont portées volontaires pour rester dans cet établissement modèle. Le projet pilote s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Smart Condo » d’IBM.
Une fois que les données (depuis le rythme cardiaque jusqu’au poids, en passant par l’utilisation des poignées de porte, des interrupteurs d’éclairage et des appareils électroménagers) sont rassemblées, les seniors sont répliqués numériquement dans un monde virtuel à l’aide d’avatars pour que les chercheurs puissent observer leurs activités sans les surveiller physiquement (le monde virtuel donne également aux étudiants un environnement de simulation pour s’entraîner).
Le but est de savoir si un patient âgé peut prendre les médicaments conformément aux prescriptions et vivre de manière autonome, ainsi que de tester différents modes de dispense des soins et de surveillance médicale à domicile. Par exemple, les chercheurs ont découvert qu’il est extrêmement important de suivre l’utilisation des fauteuils roulants ou déambulateurs et l’ingestion de nourriture, deux sources de données non incluses dans le projet au départ.
« Ce projet offre une visibilité sur le monde physique comme nous n’avons jamais pu voir auparavant », a déclaré Eleni Stroulia, professeur à l’université de l’Alberta.
Source : SmartPlanet

Les techniques vibratoires en passe de révolutionner le refroidissement industriel

Article très intéressant.

lundi 12 décembre 2011

ResearchGate, le réseau social pour scientifiques et chercheurs

Research Gate est un réseau social international gratuit disponible dans 192 pays, mais avec présence marquée en Allemagne et aux Etats-Unis. Son coeur de travail est le regroupement professionnel de la communauté scientifique autour du monde. Par scientifiques et chercheurs cela englobe une vaste diversité de spécialités comme la biologie, la chimie, l’informatique, l’économie, les mathématiques, la médecine ou la physique.
Research Gate
Le site n’est pour l’instant disponible qu’en langue anglaise, mais une responsable m’a confirmé qu’ils travaillent sur le développement multilingue. La startup elle, est allemande : ResearchGate GmbH et compte 70 personnes dont 37 employés à plein temps.
Cette phrase pourrait bien résumer à elle seule l’utilité d’un tel site collaboratif : « Imaginez que Dr. Jonas Salk ait eu accès à ResearchGate en 1955; combien d’années auparavant aurait-il découvert le vaccin contre la polio ? »

Car ResearchGate c’est aussi 45 millions d’articles(*), des offres/demandes d’emploi, des groupes de discussion et des invitations à des conférences. Le site précise qu’il est totalement gratuit et que depuis sa création il y a 3 ans, il a réussi à fédérer 1,3 million de membres actifs à l’heure actuelle.  R-G a 1 million de visiteurs par mois, 6 millions de pages vues et mentionne aussi disposer de la plus grande base de données d’emplois scientifiques dans le monde (et du plus gros agenda).
(*) « Le moteur de recherche interne permet une recherche simultanée parmi 7 bases de données majeures (incluant Pubmed, ArXiv, IEEE et CiteSeer) ainsi que sur plusieurs milliers d’autres en libre accès »

L’inscription à ce réseau social se fait par la voie classique ou via un compte Facebook.
Exemple de compte (celui du fondateur Ijad Madisch) :
Compte Research Gate
Autre exemple de page profil :
Profil ResearchGate
L’Agenda Research Gate / Planning Conférences avec un système de Follow comme pour les membres :
Agenda Research Gate
Les offres d’emplois :
Emplois Research Gate
Le site: researchgate.net

A noter que dans le même style je vous avais aussi parlé l’an dernier du Facebook pour chercheurs Vivo.org.


Source: Vincent Abry

mercredi 7 décembre 2011

Karma Kingdom met à profit ses biens virtuels pour le Bien Social

Un nouveau jeu social en partenariat avec une fondation qui permet de soigner la vue de personnes démunies. Par ses achats en cours de jeu, tout joueur contribue réellement à l'amélioration de vies à travers le monde.

Nouveau venu dans le domaine des jeux sociaux, Karma Kingdom intègre une dimension caritative dans un jeu sur Facebook. Asvathaa, développeur du jeu, a conclu un partenariat avec The Sankara Eye Foundation par lequel la moitié des bénéfices générés par le jeu servent à soigner la vue de gens démunis. Karma Kingdom se base sur la mythologie de l'Inde et délivre aux joueurs des leçons positives qui, comme ils l'indiquent, leur permettent de créer un monde meilleur, aussi bien à l'intérieur du jeu que dans le monde réel.

Comment utiliser l'économie virtuelle pour le bien social
On a vu d'autres initiatives de développeurs de jeux sociaux cherchant à utiliser leur plate-forme dans des buts sociaux. Zynga a ainsi lancé quelques campagnes en faveur du bien social, comme par exemple la  campagne Pizza Hut contre la faim. Mais Karma Kingdom est le premier jeu social qui a été intégralement développé pour servir une cause sociale. Asvathaa utilise l'économie virtuelle des jeux sociaux pour servir le bien social. Le modèle du jeu est classique : les joueurs acquièrent des biens virtuels, bonus et d'autres objets nécessaires au jeu. Mais on leur rappelle à tout moment l'impact réel qu'ont leurs achats. L'une des opérations mises au point par les hôpitaux de la Sankara Eye Foundation est une opération chirurgicale pour soigner la cataracte, pour un coût de 30 dollars. Étant donné le coût si bas d'une telle opération, il est aisé pour un joueur des États-Unis ou de la dizaine d'autres pays participants, d'améliorer de manière déterminante de nombreuses vies.

Profiter des jeux sociaux et de la viralité pour développer la « responsabilité sociale personnelle»
Karma Kingdom capitalise sur les mécanismes classiques des jeux sociaux - interactivité, sociabilité et viralité - pour mobiliser l'attention et augmenter la probabilité d'encourager un jeu viral. Le jeu s'étend par l'acquisition de « voisins », ou d'autres amis qui s'inscrivent et se connectent avec le joueur, le plus souvent pour s'entraider à obtenir des objets ou à poursuivre une quête. Asvathaa espère qu'en combinant cette nouvelle démarche ludique et les valeurs inhérentes au jeu aux éléments classiques des jeux auxquels les joueurs sont familiers contribuera à un changement effectif. De nombreux intervenants ont tenté d'utiliser les mécaniques du jeu pour atteindre d'autres buts que le seul délassement, des jeux sérieux ou éducatifs par exemple. Avec Karma Kingdom, Asvathaa entend démontrer que les environnements virtuels peuvent également être des lieux où les individus (ou des entreprises) peuvent agir de manière socialement responsable : « Nous voulons offrir une plate-forme de CSR (Corporate Social Responsibility) personnelle à tout un chacun, car le désir de rendre existe en chacun d'entre nous » ajoutait Ashok Desai, fondateur et CEO d'Asvathaa .

Source: L'atelier

mardi 6 décembre 2011

Walmart utilise Facebook pour les cadeaux personnalisés

L'enseigne lance ShopyCat, une application qui analyse le profil des personnes à qui un internaute souhaite faire un cadeau, pour proposer des produits en fonction des goûts des bénéficiaires.

Walmart se sert de la possibilité, chère aux annonceurs, d'utiliser les réseaux sociaux pour cibler le profil des individus pour proposer à ses clients de faire des cadeaux personnalisés. Le groupe lance ShopyCat. Cette application Facebook conseille l'internaute qui souhaite offrir un présent en fonction des goûts de la personne bénéficiaire. Walmart est parti du constat que les individus peinent souvent à faire un cadeau en raison d'une méconnaissance de ce qui pourrait ou non faire plaisir.

Collecte et analyse des données personnelles
L'application fonctionne en deux étapes. Elle collecte d'abord l'ensemble des informations disponibles à propos des amis de l'utilisateur. Le logiciel analyse dans ce but les posts affichés sur le mur et le profil de chacun des amis en question. Une fois ces données récupérées et analysées, le logiciel propose alors un certain nombre de produits disponibles à l'achat via Walmart.com à l'utilisateur, en fonction des tendances qui ressortent de cette analyse.

Une publicité qui s'adresse aux amis, et non à l'utilisateur lui-même
Le module propose aussi des liens vers des sites partenaires comme RedEnvelope, Barnes & Noble et ThinkGeek. Par exemple, si un utilisateur a "liké" le film Super 8, le logiciel conseillera à ses amis de lui offrir le DVD. Et dans le cas où l'ami en question n'afficherait pas ses préférences via son profil, l'application réoriente  alors vers des produits plus neutres, tels des bons d'achats. A noter que les recommandations valent pour des produits culturels et électroniques.

Source: L'Atelier

Quirky : et si l'avenir de l'innovation était collaboratif ?

Pour un entrepreneur, transformer une idée de produit en objet tangible et commercialisable est un vrai parcours du combattant, tant les compétences à maîtriser sont nombreuses et complexes : marketing, design, levée de fonds, production, vente, etc.. Très peu "d'inventeurs" détiennent cet ensemble de connaissances ou prennent le risque de consacrer 100% de leur temps développé leur invention. C'est pourquoi un grand volume d'idées, même brillantes, restent souvent lettre morte.

Ben Kaufman, fondateur de Quirky, est donc parti de ce constat avant de créer son entreprise. Elle est entièrement basée sur le "développement social de produits". Par développement, Ben Kaufman entend expertise distribuée. Convaincu de la capacité des individus à transformer des idées en produits prometteurs, il a souhaité mettre au point une structure collective capable de sélectionner les meilleurs projets et de permettre à leurs inventeurs de les voir aboutir, grâce à l'expertise de Quirky en développement de produits. Le Graal de l'innovation sociale, en quelque sorte.

Chaque semaine, près d'un millier d'idées sont proposées sur la plateforme Quirky, pour un coût unitaire de 10 dollars par idée. Ces "idées" peuvent prendre des formes et niveaux de développement variables : cela va de la simple observation liée à un problème à la description précise d'un prototype. C'est alors que la communauté de conseillers, appelés "influenceurs" [1] par Quirky, entre en jeu en votant pour les meilleures idées, en les modifiant, en proposant des alternatives ou autre suggestion. Chaque semaine, les deux projets ayant obtenu le plus de votes et "d'influence" sont retenus. Ils passent alors en phase de "développement" et c'est alors qu'entrent en jeu les équipes de Quirky, qui réunit en son sein les principaux corps de métier (designers, ingénieurs et spécialistes du marketing et développement de produit). Une version "beta" du produit est développée par ces derniers puis mis en "pré vente" sur le site de Quirky afin de tester le potentiel commercial du produit. Si un certain seuil est atteint, la preuve de l'attrait du produit est alors validée et celui-ci est définitivement sélectionné pour être mis en production à grande échelle et mis en vente sur le site de Quirky ainsi que dans un ensemble de magasins partenaires de la société (plusieurs centaines sur le territoire américain).

Avec tant de personnes impliquées dans le processus de développement, la première question qui se pose est celle de la répartition des profits. Afin d'optimiser l'implication des membres de la communauté et inciter les inventeurs à déposer leurs idées, Ben Kaufman a imaginé un modèle astucieux et évolutif, qui récompense toute personne ayant apporté sa contribution au développement du produit. La plateforme est ainsi capable, selon un algorithme, de calculer un pourcentage de profit qui revient à chaque "influenceur", en fonction de son impact sur le développement du produit !

Le modèle financier est le suivant :
- Dans le cas d'une vente directe sur le site Quirky, la société garde 70% des profits, les 30% allant à l'inventeur et à la communauté des "influenceurs", qui se partagent respectivement 35% et 65% du reliquat.
- Dans le cas d'une vente indirecte (magasin, vente par correspondance), Quirky garde 90% des profits, les 10% étant répartis selon le même modèle que précédemment.

Quirky emploie donc un modèle d'affaire unique dont toutes les personnes impliquées semblent tirer parti sous forme de royautés. Le produit phare de la société est une multi-prise flexible qui s'est vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires en quelques mois. L'affaire a rapporté plus de 150.000 dollars à son inventeur en 2011 et les prévisions pour 2012 lui permettent d'espérer plus d'un million de dollars ! Plus de 700 "influenceurs" ont également participé à son développement, définissant notamment le nom du produit, sa forme ou sa couleur. Ces derniers se partageront plusieurs centaines de milliers de dollars cette année, en fonction de leur degré d'impact.

La valeur ajoutée de Quirky, c'est bien entendu de faire bénéficier les porteurs de projet d'une vaste communauté d'experts. On l'estime à quelque 100.000 membres. Combinée à la flexibilité et réactivité interne propre à l'entreprise, la formule permet de bénéficier d'une créativité élevée, et deux nouveaux produits sont mis en vente par Quirky chaque semaine. Une cadence qu'aucune grande entreprise ne pourrait imaginer !

Quirky est souvent présentée, à tort, comme une méthode de "crowdsourcing" de l'innovation. Le modèle d'affaires est en fait bien différent. Si l'entreprise capitalise sur les idées externes et la participation de la communauté, elle reste "maître" des décisions et du processus de développement des produits. Naturellement, ce fonctionnement doit beaucoup aux experts [2] impliqués dont Quirky maîtrise le processus de recrutement. "C'est l'association de la communauté et d'experts et l'échange qui s'ensuit qui rend le modèle de Quirky si efficace" défend Ben Kaufman. "Déléguer l'ensemble du développement et du choix à la communauté serait voué à l'échec.".

Elle est en cela très différente des méthodes de support à l'innovation que nous avons présenté dans nos précédentes éditions, que sont le "crowdfunding" [3] ou les programmes d'accompagnement pour entrepreneurs [4] . Quirky s'adresse aux milliers de personnes porteurs d'idées brillantes mais sans compétences ni temps pour les développer. C'est donc l'accès à un réservoir d'idées quasi inépuisable que s'est ouvert l'entreprise, qui en extrait la plus grande partie des bénéfices. La contrepartie de cette situation est que le degré d'innovation "technologique" des projets est souvent faible, l'accent étant plutôt porté sur le design et l'expérience utilisateur, selon des principes chers à Apple.

C'est pourquoi, en plus de bénéficier d'une grande partie des profits, Quirky devient également le seul détenteur de toute propriété industrielle liée au produit, l'inventeur et les "influenceurs" étant exclus. Certains détracteurs du système ont assimilé ce système à une extorsion de propriété intellectuelle auprès d'inventeurs. Ben Kaufman soutient naturellement un point de vue différent : "permet à des inventeurs de voir leur produit se matérialiser, chose qu'ils n'auraient jamais pu faire par eux-mêmes". En ce sens il est logique que l'entreprise en retire les bénéfices.

Plusieurs tentatives de développement de plateformes et systèmes collaboratifs avaient vu le jour avant Quirky. Mais cette dernière est, à ce jour, la seule société de ce type aux E.-U. avec un modèle d'affaires viable. Les investisseurs ne s'y sont pas trompés, Quirky ayant levé plus de 26 millions auprès de grand fonds de capital risque. En 2011, Quirky devrait générer un chiffre d'affaires de 10 millions.

Le modèle va-t-il être dupliqué par des concurrents ? Difficile de répondre mais si une idée de génie vous traverse l'esprit, vous savez maintenant où aller !

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[1] Tout le monde peut devenir "influenceur", à condition de s'inscrire sur le site.

[2] Designers, Ingénieurs, Responsables marketing, production...
[3] "Le financement des jeunes entreprises innovantes aux E.-U. : une révolution serait-elle en marche ?", BE Etats-Unis 266, 14/11/2011,http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68170.htm
[4] "Partenariats public-privé : la meilleure structure de soutien à l'innovation ?", BE Etats-Unis 265, 4/11/2011, http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68079.htm
ORIGINE : BE Etats-Unis numéro 269 (2/12/2011) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68400.htm

BIC se lance dans les piles à combustible (hydrogène) portables

BIC se lance dans les piles à combustible (hydrogène) portables Le groupe BIC a annoncé fin novembre l'acquisition pour environ 13,5 millions d'euros, via sa filiale canadienne BIC, des actifs d'Angstrom Power Incorporated, société basée à Vancouver et spécialisée dans le développement de la technologie des piles à combustible portables.
Un chargeur portable à pile à combustible est alimenté par une cartouche ; il permet de recharger les batteries des appareils électroniques tels que smart phones, tablettes PC, téléphones portables, jeux électroniques, GPS... et d’alimenter directement en électricité des appareils autonomes. En fournissant une énergie instantanée, constante et qui dure longtemps, les chargeurs portables à pile à combustible permettent d'offrir partout et à n'importe quel moment, une source d'énergie alternative à celle de l'électricité issue d'une prise murale.

C'est parce que les constructeurs d'appareils électroniques avec batterie ont manifesté un fort intérêt dans cette technologie de pile à combustible que BIC prévoit de commercialiser un chargeur de pile à combustible et une cartouche dans les 2 à 5 prochaines années.

Dans la dernière décennie, BIC a développé des cartouches à hydrogène qui se connectent à des chargeurs à pile à combustible et sont remplacées une fois le combustible épuisé. Dans le même temps, Angstrom a développé deschargeurs portables à pile à combustible. La technologie des cartouches à hydrogène de BIC et celle des chargeurs à pile à combustible d'Angstrom ont pour destin de fonctionner ensemble. Ainsi, des prototypes respectifs ont montré de hauts niveaux de performance et d’efficacité selon l'industriel français.
BIC se lance dans les piles à combustible (hydrogène) portables

"Depuis 2003, BIC travaille dans la recherche et le développement des piles à combustible, mettant à profit son expertise dans la technologie des valves de briquets afin de fabriquer des cartouches. L'acquisition d’Angstrom confirme notre volonté de participer au développement de cette industrie et d’élargir notre portefeuille de produits de grande consommation d’excellente qualité" a déclaré Bruno Bich, Président du Conseil d’Administration.

"Angstrom était arrivé à un point de développement de sa technologie de pile à combustible qui nécessitait d'investir dans de nouveaux domaines comme le marketing et la distribution. Les compétences de BIC dans ces domaines ainsi que sa technologie de pointe dans les cartouches pour pile à combustible en font l’acquéreur idéal d’Angstrom" a ajouté pour sa part Paul Zimmerman, Directeur Général d'Angstrom.

Source : Enerzine

Grid4EU : lancement d'un projet européen de Smart Grids Partager


Grid4EU : lancement d'un projet européen de Smart GridsDes opérateurs de plusieurs pays européens ont lancé la semaine dernière avec le soutien de l'Union européenne l'initiative Grid4EU avec pour objectif de mettre en commun leur savoir-faire et leurs avancées en matière de Smart Grids, les réseaux électriques intelligents.
Doté d'un budget de 54 millions d'euros, le programmeGrid4EU vise à mettre en œuvre six démonstrateurs de réseaux électriques intelligents (smart grids) dans autant de pays européens, qui en partageront les résultats.

"Il s'agit d'un des plus gros projets financés par l'Europe sur les smart grids", a affirmé Michèle Bellon, la présidente d'ERDF, qui représente la France et a été désigné pilote de ce projet. Outre ERDF, les sociétés Iberdrola (Espagne), Enel (Italie), Vattenfall (Suède), RWE (Allemagne) et CEZ Group (République Tchèque), participent également au programme.

Selon la Commission européenne, Grid4EU a trois objectifs principaux : favoriser la coopération entre les acteurs, favoriser l'innovation en testant de nouvelles technologies ou en élaborant de nouveaux modèles économiques et partager le savoir entre les acteurs en diffusant les résultats obtenus sur les démonstrateurs.

Les démonstrateurs doivent notamment permettre d'évaluer différentes technologies de smart grids permettant d'absorber les énergies intermittentes, comme l'éolien, d'intégrer aux réseaux les véhicules électriques, de tester des procédés de stockage électrique ou encore de mettre en œuvre des outils favorisant l'efficacité énergétique.

Le principe des smart grids, ces réseaux électriques du futur basés sur les ressources informatiques, consiste à permettre aux réseaux de production et de distribution d’électricité de communiquer en doublant le réseau déjà existant d’une infrastructure de télécommunication reliant le producteur au consommateur.

A terme, le réseau de distribution intelligent doit se composer : d’un compteur « intelligent » (smart meter) chez l’utilisateur, d’un logiciel de suivi et de gestion de la consommation client, d’une infrastructure de communication reliant le consommateur au producteur, et de serveurs informatiques et de logiciels de back-office permettant au producteur de stocker et d’analyser les informations.

La communication en temps réel entre l’électricien et l’utilisateur final permet un pilotage plus fin du réseau. Grâce au Smart Grid : le producteur d’énergie peut connaître la consommation en temps réel et ainsi optimiser l’allocation des sources de production, le consommateur reçoit un maximum d’informations afin d’analyser et d’éventuellement réduire sa consommation.

Source : Enerzine

vendredi 2 décembre 2011

Quand les ombres d'une ville révélent les flux d'énergie

Quand les ombres d'une ville révélent les flux d'énergie Des chercheurs de l'Université Technique de Madrid (UPM, Espagne) ont créé à la fois des « modèles d'ombre » et un logiciel spécifique qui calcule la quantité de rayonnement solaire atteignant les rues et les bâtiments en haute résolution.
Selon les résultats publiés dans le Journal de recherches "chimie et environnement", ces deux outils pourraient aider à optimiser la consommation d'énergie des villes.

"Les radiations solaires qui tombent sur certains endroits de la ville varient en fonction de la journée, des conditions météorologiques, du niveau de pollution et d'autres variables", a expliqué Roberto San José, maître de conférences à l'Université Technique de Madrid (UPM). Et d'ajouter, "ce que nous avons fait est de calculer le rayonnement en utilisant des superordinateurs qui traitent et simulent de vastes quantités de données impliquées dans le processus atmosphérique."

La méthode consiste à "lancer" jusqu'à 100.000 rayons lumineux en seulement quelques secondes sur n'importe quelle position géographique et de vérifier le point de chute sur les obstacles touchés. Les calculs sont si complexes que les chercheurs ont eu recours à la puissance des supercalculateurs (UPM-CEsViMa et Mare Nostrum Barcelone), pendant 72 heures afin de parvenir à seulement 6 secondes d'intéraction d'ombres et de lumières dans une région de Madrid.

Des données météorologiques ont été fournies par le Centre National de recherche atmosphérique des Etats-Unis. Les informations s'appliquant à l'Europe et à l'Espagne ont été prises à partir de ces données avant d'atteindre un niveau plus localisé. A noter que le point de départ de l'ensemble du processus est lié à un modèle de recherche géophysique Open Source, appelé EULAG.

Les chercheurs ont conçu deux modèles mathématiques "d'ombre" dans lesquels le premier fournit des données au second. L'un montre en images 3D, le comportement des radiations alors que l'autre révèle l'échange d'énergie qui se produit dans une zone déterminée. La structuration urbaine semble donc jouer un rôle crucial dans l'équilibre énergétique.

"Selon le tracé urbain, à une certaine heure de la journée il y aura des rayons lumineux qui entrent en collision avec le bitume, le trottoir et d'autres bâtiments. Ils sont ensuite successivement réfléchis jusqu'à ce qu'ils créent différents degrés d'ombre sur la surface" a expliqué R. San José.

L'équipe a mis en place leurs 2 modèles dans un outil informatique appelé Shamo (Shadow Model), un logiciel qui permet de quantifier les ombres et le rayonnement solaire dans n'importe quelle ville. En particulier, les surfaces d'une base de 1 km x 1 km et d'une hauteur de 400 mètres sont analysées avec une résolution de 4 mètres.

"Les résultats peuvent servir d'outil pour la durabilité et l'optimisation énergétique des villes à la fois pour l'architecture (un bâtiment ombragé nécessite plus de chauffage -interne- qu'un bâtiment exposé au soleil) et du point de vue de la planification urbaine. En ce sens, les résultats peuvent être utilisés dans la recherche de l'harmonie entre la consommation d'énergie humaine et naturelle." a précisé R. San José.

"Le chauffage est souvent allumé pendant la journée et éteint la nuit, mais dans certains cas, cela pourrait être l'inverse, par exemple, parfois, la quantité de rayonnement solaire qui atteint un bâtiment est suffisante pour conserver la chaleur accumulée par le chauffage."

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet européen BRIDGE sur le métabolisme urbain, un concept qui perçoit la ville comme un organisme vivant, à la recherche d'un équilibre énergétique durable. Le département de planification urbaine de la ville de Madrid a exprimé sont intérêt pour un tel outil.

Source : Enerzine