mercredi 30 septembre 2009

Le rapport du Député "Poignant"

Le rapport d'information du Député Serge Poignant traite de manière abordable le thème des cellules Photovoltaïque et conclut sur neuf lignes directrices pour un programme de développement de la filière photovoltaïque en France.
Il a auditionné des experts manifestement européens (français, Allemands et Espagnols). Un benchmark à la Silicon Valley aurait certainement apporté un éclairage intéressant et complémentaire, notamment sur des technologies de rupture.

Le rapport est complet (lourd). Aussi vous proposons-nous le sommaire du rapport (téléchargeable via le lien du titre de cet article).

CHAPITRE I: PRINCIPE ET INDUSTRIE DE L’ÉNERGIE
PHOTOVOLTAÏQUE .
I.— LE POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE DU SOLEIL, UNE RICHESSE INÉPUISABLE.
I.1.— LA MAITRISE DE LA SOURCE SOLAIRE, UN DEFI A RELEVER
I.2.— UNE ENERGIE PARTOUT PRESENTE MAIS INEGALEMENT REPARTIE
I.3.— UNE ENERGIE PAR NATURE INTERMITTENTE QUI NECESSITE DES CAPACITES DE STOCKAGE
II.— L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE, UNE TECHNOLOGIE EN EVOLUTION
II.1.— LA THEORIE DE LA CONVERSION PHOTOVOLTAIQUE
II.2.— LES MATERIAUX DE LA CONVERSION PHOTOVOLTAIQUE
A. La filière historique : le silicium cristallin.
a) Le silicium : usage, avantages et inconvénients
b) Le silicium monocristallin
c) Le silicium multicristallin
B. La filière innovante : les couches minces
a) Les couches minces de silicium
b) Le tellurure de cadmium (CdTe)
c) Le di-séléniure de cuivre-indium (CIS)
C. Les filières de demain : polymères et concentrateurs
D. Un positionnement à déterminer
II.3.— UN PARC MONDIAL EN CROISSANCE EXPONENTIELLE
II.4.— UNE ENERGIE BIENTOT ECONOMIQUEMENT RENTABLE : LA MARCHE VERS LA PARITE RESEAU
III.— LE PHOTOVOLTAÏQUE, UNE SOURCE D’ÉNERGIE MULTIFORME
III.1.— LES FERMES SOLAIRES, DES CENTRALES ELECTRIQUES D’UN TYPE NOUVEAU
A. Des avantages incontournable
B. La problématique foncière
III.2.— LES GRANDES TOITURES, UNE PRODUCTION CONSEQUENTE DECENTRALISEE
III.3.— LE PHOTOVOLTAIQUE CHEZ LES PARTICULIERS
A. Un marché classique : l’habitat isolé
B. Un marché en plein développement : l’habitat connecté au réseau
CHAPITRE II : L’ACTION PUBLIQUE AU SOUTIEN DU DÉVELOPPEMENT DE L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE
I.— DES SYSTÈMES PUBLICS DE SOUTIEN DANS LA PLUPART DES PAYS DÉVELOPPÉS
I.1.— APERCU GENERAL DE L’ENSEMBLE DES SYSTEMES EUROPEENS DE PROMOTION DU PHOTOVOLTAIQUE
I.2.— LE MIRACLE DU PHOTOVOLTAIQUE ALLEMAND
A. L’Allemagne, place forte du photovoltaïque
B. Pourquoi le photovoltaïque en Allemagne
C. Un engagement législatif pour un tarif adapté au marché
D. Des choix stratégiques : le surimposé au bâti
I.3.— DES CHATEAUX PHOTOVOLTAIQUES EN ESPAGNE
A. Un succès inattendu en 2008
B. Une catastrophe économique en 2009
C. Les leçons d’un échec
II.— ÉTAT DES LIEUX DE LA RÈGLEMENTATION FRANÇAISE
II.1.—LE TARIF D’ACHAT, UN ELEMENT CLASSIQUE DE SOUTIEN A LA FILIERE
A. La distinction entre équipement intégré et non intégré
B. Repenser le tarif d’achat
a) Instituer une catégorie intermédiaire
b) Poser une règle de dégressivité
c) Régionaliser le tarif
C.Les moyens d’une ambition: la contribution au service public de l’électricité
II.2.— UN DISPOSITIF FISCAL INCITATIF ET EN COURS DE CONSOLIDATION
A. Le crédit d’impôt, un élément majeur pour les particuliers
B. Des avantages dans les autres formes de prélèvement fiscal
C. Un flou persistant sur le régime des fermes solaires
II.3.— UN CADRE ADMINISTRATIF INSUFFISAMMENT PERFORMANT
A. Un manque d’unité dans la doctrine administrative
a) Les fermes solaires nécessitent-elles un permis de construire
b) Comment juger l’intégration au bâti
B. La nécessaire réduction des délais de raccordement
III.— UN CHOIX STRATÉGIQUE POUR LA FRANCE : L’INTÉGRATION AU BÂTI ET LA PRODUCTION RÉPARTIE
III.1.— UN CHOIX ECONOMIQUE COHERENT
III.2.— PREVENIR LES CONFLITS D’USAGE ET LA SPECULATION FONCIERE
III.3.— REPENSER LE RESEAU
III.4.— FAVORISER LA COOPERATION INTERNATIONALE TOUT EN VEILLANT
A LA SECURITE ENERGETIQUE NATIONALE
CHAPITRE III : STRUCTURER UNE FILIÈRE FRANÇAISE PHOTOVOLTAÏQUE
I.— UNE RECHERCHE FRANÇAISE PERFORMANTE
I.1.— DES CENTRES DE RECHERCHES RENOMMES AUX BUDGETS ET AUX TRAVAUX CONVAINCANTS
A. L’INES et la filière silicium
B. L’IRDEP de Chatou et les couches minces CIS
C. Les petites équipes
I.2.— UN ENGAGEMENT IMPORTANT DE L’ANR
I.3.— DE LA RECHERCHE A L’APPLICATION
A. Solar Nano Crystal, du laboratoire à la chaîne de montage
B. Le PASS Innovation du CSTB
II.— DES CAPACITÉS INDUSTRIELLES ENCORE LIMITÉES
II.1.— LE GLORIEUX PASSE FRANCAIS
II.2.—UN RETARD DESORMAIS PATENT DANS LES CAPACITES DE PRODUCTION
II.3.— LES ACTEURS FRANÇAIS DU SECTEUR ET LEURS LACUNES
A. La production de silicium et le projet SILPRO
B. La production de plaquettes
II.4.— LA MOBILISATION ATTENDUE DES CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION ET DE L’ENERGIE
III.— UNE PÉDAGOGIE DE LA CONFIANCE ENVERS LE GRAND PUBLIC
III.1.— INFORMER LA POPULATION
III.2.— AMELIORER LA FORMATION DES PROFESSIONNELS DU SECTEUR
III.3.— DEVELOPPER DES GARANTIES ASSURANTIELLES ET NORMATIVES CONTRE LES MALFACONS
NEUF LIGNES DIRECTRICES POUR UN PROGRAMME NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE PHOTOVOLTAÏQUE
EXAMEN EN COMMISSION
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES

Smartgrid - smart sèche-linge

En attendant que nos compteurs électriques deviennent intelligents et pilotent toute la maison, grâce à un réseau électrique intelligent (smartgrid), pourquoi ne pas commencer par le sèche-linge ? Le leader mondial de l’électro-ménager, le géant américain Whirlpool compte fabriquer 1 million de sèche-linge compatibles avec le smartgrid d’ici fin 2011, avec le soutien des aides américaines au smartgrid. Soit le quart de sa production mondiale de sèche-linge.

Cela signifie que ces appareils sauront réagir aux signaux envoyés par les réseaux et compteurs intelligents sans fils, en modifiant leur consommation d’électricité : par exemple, en se déclenchant de préférence aux heures creuses où les tarifs sont plus bas, ou en s’éteignant lors des pics de demande, lorsque tout le monde revient chez soi et allume ses appareils.

Selon Whirpool, ils pourront économiser à l’utilisateur 20 à 40 dollars par an. Certainement trop peu pour justifier de les vendre plus chers.

En revanche, 1 million de sèche-linge intelligents en action peuvent faire économiser l’équivalent de la production d’énergie de 10 centrales à charbon de 500 MW chacune ! – toujours selon Whirlpool.

Le groupe avait mené un test concluant il y a 2 ans avec 150 sèche-linge installés dans des foyers aux Etats-Unis. Lors des pics de demande, ils éteignaient les éléments chauffants et réduisaient leur consommation de 95%, sans gêner l’utilisateur.

Whirlpool s’est de plus engagé à ce que d’ici 2015 tous les appareils électro-ménagers qu’il fabrique dans le monde entier et comportant des contrôles électroniques puissent réagir à des signaux émis par un smartgrid.

Il y pose cependant deux conditions : la mise en place d’une norme mondiale de réception-émission de signaux pour les appareils électro-ménagers et des politiques publiques qui encouragent les consommateurs, les fabricants et les compagnies de distribution électrique à utiliser ces systèmes de gestion des pics de la demande. Mais les groupes d'électro-ménagers ont intérêt à promouvoir ces appareils, ne serait-ce que pour convaincre les consommateurs d'acheter de nouveaux appareils.

Son concurrent General Electric lui aussi a, au printemps dernier, promis de sortir dès cet automne des appareils électro-ménagers intelligents – pompes à chaleur et chauffe-eau, mais aussi sèche-linge, micro-onde, lave-linge - et lancé une expérimentation dans 15 foyers à Louisville, dans le Kentucky, pour comprendre ce qu’acceptaient ou non les consommateurs. Il a découvert, par exemple, qu’ils ne supportent pas que s’éteigne la veilleuse de leur micro-onde mais peuvent accepter que leur lave-vaisselle attende pour démarrer.

L’idée d’une norme commune pour les communications sans fil des appareils et compteurs intelligents se précise : la semaine dernière l’Institut américain de normalisation (National Institute of Standards and Technology, NIST) a publié une première proposition préliminaire pour définir et déployer une telle norme.

SOURCE : Greenunivers

Facebook : croissance exponentielle et domination sans partage des réseaux sociaux

Facebook ne cesse de gagner du terrain. L'audience de la plate-forme de socialisation créée par Mark Zuckerberg en 2004 progresse rapidement sur le Web, distançant toujours plus ses concurrents. Le compteur affichait 200 millions de membres en avril, 250 en juillet avant de dépasser les 300 millions en septembre. Selon les derniers chiffres de l'institut ComsCore, il capte désormais la moitié des audiences de tous les sites de socialisation réunis.

Autres chiffres impressionnants : la plate-forme accueille environ 1 million de nouveaux messages chaque jour et plus de 2 milliards de photos et 14 millions de vidéos sont téléchargées tous les mois. "C'est devenu une des toutes premières plates-formes de partage de vidéo du Web, avec YouTube", estime Jamie Gavin, consultant pour ComsCore.

Mi-septembre, sur le blog officiel de Facebook, M. Zuckerberg a annoncé que la société était parvenue à la rentabilité plus tôt que prévu. Elle a moins dépensé qu'elle n'a gagné d'argent au deuxième trimestre 2009. Un résultat obtenu en développant les recettes publicitaires, mais aussi en gérant les effectifs au plus juste. L'entreprise californienne emploie moins de 1 000 personnes. "Nous n'avons pas de données publiques concernant la société puisqu'elle n'est pas cotée en Bourse. Mais elle bénéficie certainement d'un effet "volume" : avec plus de 300 millions d'utilisateurs, elle dispose d'une base de données comportementale énorme", note Laurent Geoffroy, du cabinet Greenwich Consulting. Selon des estimations, le chiffre d'affaires aurait atteint 350 millions de dollars en 2008.

Ce chiffre est modeste comparé à sa valorisation : 10 milliards de dollars (6,8 milliards d'euros). Lors de la dernière injection de capital au printemps 2009, la société Internet russe Digital Sky Technology a acquis 2 % du capital de Facebook pour 200 millions de dollars. Tom Smith, du cabinet Trendstream reste prudent : "Facebook n'a pas encore trouvé son modèle de revenus et la taille du site est un problème."

Les raisons de son succès d'audience ? Le site fut un des premiers sur ce créneau du "Web social" ou "Web 2.0", qui désigne des sites où l'essentiel du contenu est créé par les internautes. Il a aussi su, le premier, ouvrir sa plate-forme informatique : il a permis à tous les développeurs informatiques qui le souhaitent de rendre leurs applications (partage de photos, messagerie électronique, jeux) interopérables avec Facebook. Et gratuitement pour l'internaute, ce qui a eu pour effet d'en attirer un grand nombre. Aujourd'hui, selon Facebook, plus de 350 000 applications gratuites sont disponibles sur la plate-forme.

"La traduction du site en d'autres langues que l'anglais (65 en tout) a beaucoup compté dans l'explosion du nombre de membres", ajoute M.Gavin. Enfin, et surtout, Facebook bénéficie depuis quelque temps à plein de l'effet de réseau : plus il a de membres, plus il en recrute. "C'est la loi empirique de Metcalfe, qui dit que l'utilité d'un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs", indique M. Geoffroy.

Dès lors, y a-t-il encore de la place pour d'autres réseaux sociaux ? Pour de nombreux internautes, Facebook est en effet une porte d'entrée, mais aussi la destination ultime sur le Web, puisqu'ils peuvent tout y faire : utiliser ses outils de messagerie, de partage de vidéos, de photos, jouer, etc. "Pour beaucoup, Facebook a remplacé l'e-mail traditionnel. C'est déjà devenu un Web dans le Web", constate M. Gavin. "Facebook ressemble à un Web simplifié", ajoute M. Geoffroy. De plus, le caractère chronophage de la participation aux réseaux sociaux rend difficile, pour un internaute, sa participation à plusieurs plates-formes de ce genre.

"Il y a cependant de la place pour des acteurs de niche. Facebook est devenu un outil très grand public. Il y en a toujours qui voudront se retrouver dans des cercles plus exclusifs", analyse M. Gavin. Certains jouent sur une forte spécialisation. C'est le cas du réseau pour professionnels LinkedIn, qui revendique 46 millions de membres. Son concurrent français Viadeo (9 millions) joue en plus la carte géographique et multiplie les partenariats locaux, récemment au Royaume-Uni (hôtellerie). Il utilise leur caution pour recruter leurs membres et leur propose en échange une présence sur le site et l'usage de ses outils de partage d'informations. "LinkedIn cherche à fédérer les cadres supérieurs qui travaillent dans un environnement international. Nous, nous jouons la carte locale : les cadres de PME seront plutôt chez nous", explique Dan Serfati, PDG de Viadeo. "Il existe aussi des opportunités pour des réseaux sociaux axés sur les centres d'intérêt tels que le cinéma et la musique", affirme M. Smith. Ainsi MySpace, qui s'est vu détrôné par Facebook, mise sur ses publics les plus fidèles, comme les musiciens.

La vague Facebook se heurte à des acteurs locaux forts qui lui rendent l'accès à certains marchés difficiles, comme Baidu ou QQ en Chine. Et le leader doit aussi compter avec l'appétit de nouveaux venus prêts à bousculer le jeu. Twitter, également considéré comme un réseau social, a trouvé sa place, en offrant des outils inédits aux internautes : un système d'alerte et un moteur de recherche très puissant sur tout ce qui fait "buzz" sur Internet. Après un démarrage fulgurant, il affiche 50 millions de membres. L'entreprise vaudrait 1 milliard de dollars, alors qu'elle n'a toujours pas de sources de revenus.
Source : Le Monde, 30/09/09

Planet Fixers: This Month's Innovations For a Greener Future

Smoke and Mirrors Mirrors direct sunlight onto the solar plant’s tower, heating air to run a turbine that powers 70 nearby homes. Aora/Haim Fried

Flower Power

Any blossom would stand out in the desert of southern Israel, but you’d be hard-pressed to miss a 98-foot-tall one. The tulip-shaped tower is the centerpiece of the world’s first hybrid-solar power plant, opened this summer by Israeli start-up AORA Solar. An array of 30 mirrors focuses the sun’s rays on the central steel bud. Inside, the solar energy heats air to 1,800ºF, causing it to expand and spin a turbine to generate 100 kilowatts. When night falls or clouds obscure the sun, the plant helps heat the air with a standard diesel combuster running on up to eight gallons per hour to provide consistent electricity output, unlike strictly solar plants. AORA is working with Spanish, Chilean and Australian companies to export the tech, which could be reconfigured to burn biofuel, says Pinchas Doron, the company’s chief technology officer. “Soon,” he says, “it could be green energy 24/7.”

Turn, Turn, Turn: Beacon Power’s flywheels spin to 16,000 rpm and make electricity as they slow. Brian Smith

Power on Tap

Power plants often pump more electricity into the grid than consumers demand, and that unused juice fizzles away. Now Beacon Power’s energy-storage plant uses that excess to power motors that spin carbon-fiber flywheels. When customers need extra power, the motors stop driving the flywheels and, as the wheels decelerate, convert their motion into electricity. The company recently added 10 flywheels—redesigned to run continuously without overheating—to its two-megawatt facility in Massachusetts, making it the first flywheel system that can feed the grid at any time. Next, Beacon will build a 20-megawatt facility in New York State that could save 33,000 barrels of oil a year.

Up and Away: The kite generates electricity as it ascends. © 2009 KiteGen Research S.R.L. All contents copyrighted. All Rights Reserved

Yo-Yo Kites

A kite flown in a strong breeze will quickly unspool string as it climbs higher. KiteGen Research in Italy aims to turn that action into electricity. The company developed a prototype that flies 200-square-foot kites to altitudes of 2,600 feet, where wind streams are four times as strong as they are near ground-based wind turbines. As the kite’s tether unspools, it spins an alternator that generates up to 40 kilowatts. Once the kite reaches its peak altitude, it collapses, and motors quickly reel it back in to restart the cycle. This spring, KiteGen started building a machine to fly a 1,500-square-foot kite, which it plans to finish by 2011, that could generate up to three megawatts—enough to power 9,000 homes.

Source : Popular Science, 30/09/09

TravelTalk, la téléconférence "low cost" en chambre

Clasix lance un système de voix sur IP pour l'industrie hôtelière. L'application vise à réduire le coût des communications pour leur clientèle professionnelle en déplacement.

Pour les salariés nomades, réaliser des sessions de travail à distance se révèle compliqué si aucune salle dédiée n'est mise à leur disposition. Ou coûteux s'ils le font depuis leur téléphone portable. C'est pour répondre à ce problème que Clasix a mis au point une solution de téléphonie fixe sur IP destinée aux chaînes hôtelières. Baptisée TravelTalk, elle est affublée du qualificatif "low cost" par le fournisseur. Celle-ci fonctionne basée sur un réseau de fibre optique qui utilise les deux systèmes d'adressage - IPv4 et IPv6- simultanément. Elle permettra aux collaborateurs de téléphoner à l'international et sur de longues périodes à coût réduit.

Des téléconférences depuis une chambre d'hôtel

L'heure de conversation est en effet facturée moins de 6 euros. "Pour les hommes d'affaires, TravelTalk rend les téléconférences depuis leur chambre d'hôtel plus abordables", avance Michael Lacy de Clarix. Selon lui, aujourd'hui, moins de 3 % de clients utilisent les services de téléphonie proposés par ces établissements. "L'application permettra aux hôtels d'augmenter le revenu par chambre, mais aussi de faire des économies sur les appels internationaux pour le personnel", ajoute-t-il.

Des avantages aussi pour les hôtels

TravelTalk permet aussi l'utilisation d'autres services multimédias, comme Internet haut débit ou la vidéo à la demande. La solution ne nécessite pas d'installation complémentaire, fonctionnant avec les infrastructures et les services de facturation existants. TravelTalk sera installée dans une soixantaine d'hôtels d'ici à la fin 2010. À savoir : IPv6, le successeur d'IPv4, fournit une connectivité jusqu'à 100 Megaoctets, une capacité supplémentaire en cas de surcharge et une quantité illimitée d'adresses IP.

Source: L'Atelier

mardi 29 septembre 2009

Leclanché vise les batteries pour locomotives

Le groupe de piles suisse Leclanché, qui s'est reconverti dans les batteries au lithium-ion de haute capacité, lève en Bourse dix millions de francs suisses (6,6 millions d'euros) pour passer à la production de masse : son objectif est d'alimenter de futures locomotives hybrides, avant de s'attaquer au marché des voitures électriques.

Le groupe basé à Yverdon-les-Bains, propriété du fonds allemand GermanCapital, planche à la fois sur le développement des batteries et de l’électronique qui gère les cycles de charge et décharge. Il vient d'émettre 42.300 actions à 240 francs suisses l'unité (un peu moins que le cours actuel), ce qui lui a rapporté plus de dix millions de francs suisses, qui seront investis dans l’usine de Leclanché à Willstätt, en Allemagne.

Fin 2009, cette usine, l’une des plus grosses d'Europe dans le secteur, pourra produire chaque mois 20 kits de batteries pour voitures de sport électriques. Mais le groupe mise d'abord sur les locomotives : la société dit négocier avec un fabricant européen de locomotives diesel, qui veut les équiper de batteries pour récupérer l’énergie du freinage.

Le potentiel est très important, par exemple dans les gares de triage, où ces locomotives passent leur temps à accélérer et freiner sur de très courtes distances et brûlent beaucoup d’énergie pour rien, explique le groupe, qui veut appliquer la même technologie aux bus urbains et aux machines de chantier.

SOURCE : Greenunivers

Le solaire thermique, versus le photovoltaïque

L’énergie solaire thermique sera dans 10 ans moins chère que le solaire photovoltaïque, aussi bon marché que l’éolien et presque aussi bon marché que les centrales à charbon : c’est la prévision d'une analyse de la banque UBS, qui prévoit 20 GW de centrales solaires thermiques dans le monde en 2020. A comparer aux 121 GW d’éolien prévus à cette date.

Archimède connaissait déjà le principe : des miroirs paraboliques renvoient la chaleur solaire vers des tubes ou des réservoirs remplis de liquide, qui produisent de la vapeur et font tourner une turbine génératrice d’électricité.

Cette technologie dite du solaire thermique à concentration (CSP), grande concurrente du photovoltaïque (qui lui transforme directement la lumière en électricité), est de plus en plus prisée après des années de stagnation. C’est pourquoi fleurissent les projets géants de centrales solaires thermiques, notamment aux Etats-Unis et en Espagne, ainsi qu’en Chine.

UBS estime que la capacité de production de ce secteur va décoller et atteindra 20 GW dans le monde en 2020. Pour l’instant, seuls 500 MW de solaire à CSP étaient opérationnels dans le monde fin 2008.

A tire de comparaison, la capacité mondiale de production d’énergie était de 4.700 gigawatts en 2009, dont 280 GW d’énergies renouvelables.

Mais cela devrait changer avec les projets en cours : en 2011 devrait être installé 1 GW de solaire thermique, puis cette capacité augmentera de 35% par an jusqu’en 2020.

Pour l’instant, son coût de production, d’environ 15 à 40 US cents par kilowatt-heure, est plus cher que l’éolien (4-15 cents) mais équivalent à celui du photovoltaïque (25-80).

Mais dans 10 ans, selon UBS, le coût du CSP tombera à 4-10 cents, moins cher que le photovoltaïque et pratiquement au même coût que l’éolien et que celui des centrales à charbon (voir tableau ci-contre).

L’un des pionniers du secteur est l’allemand Solar Millennium, dont la filiale américaine va développer des centrales d’un total de 700 MW en Californie, où elle a conclu des accords de long terme avec des compagnies d’électricité. Solar Millennium compte bien dominer le solaire thermrique aux Etats-Unis.

Mais de nouveaux modèles émergent : l’américaine Ausra utilise un système de chaudière solaire qui produit de la vapeur, selon elle pour un coût de 30% moins cher qu’avec des miroirs paraboliques. Cette vapeur peut servir aux forages pétroliers ou aux centrales thermiques classiques qui veulent réduire leurs émissions.

Le plus ambitieux projet global de CSP est le projet Desertec, qui prévoit d’installer un chapelet de centrales solaires thermiques dans le Sahara pour alimenter l’Europe en énergie.

Voir notre récapitulatif : Repère : les plus grands projets solaires thermiques mondiaux. Et pour le clin d'oeil, la nouvelle futuriste de Pierre Boulle "Miroitements" (de 1984) sur les déboires d'une centrale solaire thermique en Camargue qui finit par dévaster l'environnement.

SOURCE : Greenunivers

Google Earth + NASA = une carte instantanée du CO2 sur Terre

Google Earth a maintenant une application qui montre le cycle du CO2 dans les couches de l’atmosphère. Le système est le fruit d’un concours lancé par Google pour l’utilisation de données scientifiques au format KML, qu’utilise Google Earth.

Le gagnant, Tyler Erickson, du Michigan Tech Research Institute, a créé, avec l’aide de la chercheuse de la NASA Anna Michalak, cette carte évolutive.

Des modèles informatiques complexes mesurent les émissions et l’absorbtion du carbone sur Terre. Aux Etats-Unis un réseau de tours de 300 mètres de haut mesurent le CO2 dans l’atmosphère. Les couches du gaz sont représentées avec différentes couleurs. Il aura fallu à Tyler Erickson 70 heures de programmation pour réaliser cette application.

Tous les détails sur la page de la NASA qui y est consacrée.

SOURCE : Greenunivers

La Chine et l’Inde, leader de l’innovation en 2025 ?

Les économies asiatiques pourraient dépasser l’Europe et les Etats-Unis pour devenir les leaders mondiaux dans la recherche, selon un groupe de travail européen chargé de prédire les tendances émergentes sur les deux prochaines décennies.

China and India will be global powers in R&D, accounting for around 20% of the world's research investment – more than doubling their current share, according to 'The World in 2025'.

The report , subtitled 'Rising Asia and the socio-ecological transition', was funded through the EU's 7th Framework Programme for research (FP7 ), and says Asia is set to become the main destination for the location of business R&D.

It predicts a shift away from the current debate about 'brain drain', whereby scientists tend to move to Anglo-Saxon countries, to what it calls "a more balanced brain circulation of young researchers between regions of the world".

An estimated 645,000 Chinese students and 300,000 Indian students will study abroad in 2025, but the number of EU students and researchers going to China will also increase, according to the forecasts.

The report comes at a time when the world is a crossroads. Next week (1 October) marks 60 years since the foundation of the People's Republic of China amid much debate on what kind of new world order will emerge from the global financial crisis.

The assessment makes grim reading for Europeans given the focus political leaders are placing on creating an innovative knowledge economy.

The EU will fall further behind the US in new and emerging fields such as information technology and biotechnology. The EU executive has pledged to move knowledge creation to centre stage over the next five years, with a radical streamlining of innovation policy in the offing. A new strategy aimed at prioritising !key enabling technologies! will be published by the European Commission next month. It will focus on nanotechnology, advanced materials, photonics, biotechnology, and micro- and nanoelectronics.

According to the report, dramatic population surges in Asia will sharply increase the pressure on energy, water, food and raw materials worldwide. China is likely to see serious environmental crises, as well as social problems arising from yawning social inequality.

On a global scale, rising tensions exacerbate the risk of conflict. The expert group says the danger of a major war is greatest between the years 2010 and 2020 when "strong turbulence" is foreseen.

SOURCE : Euractiv

Carmakers and Utilities Charge Ahead on Making Electric Cars "Smart"

It will take years before there are enough electric cars and gas–electric hybrids on the road to put much of a dent in the output of the electrical grid. But once they do roll out en masse, these vehicles (and their drivers) will have to be smart about when they recharge so that utilities can avoid spikes in grid demand and drivers can avoid spikes in their electric bills. This puts carmakers and utility companies on the spot to develop a uniform technology that lets cars communicate with the grid, and vice versa.

Ideally, drivers will be able to program the start time for charging, the rate they want to pay, and the time needed to complete charging, says Nancy Gioia, Ford Motor Co.'s director of Sustainable Mobility Technologies and Hybrid Vehicle Programs. "As electric vehicles hit the road, you need to predict what technology you need to have out there to be able to use the extra capacity in the system at off-peak hours," she adds.

A common scenario depicting how so-called "smart charging" will work: Electric vehicle (EV) drivers return home from work in the evening after having used some portion of the battery charge during the day. They plug into an outlet (most likely in their garage, if they have one) and use in-car controls to set a timer that dictates the period when the battery actually draws juice for its recharge. If drivers get home at 6 P.M., for example, they might want to wait until 9 P.M. to avoid overburdening the electric grid—and possibly to get a better price for the electricity.

"The reason we want to have vehicles talking to utilities is primarily so we can make sure that we don't make any peak loads worse than they are today," says Britta Gross, General Motors's manager of Hydrogen and Electrical Infrastructure Development. Utilities do not want EVs adding significantly to peak demands, she adds, because the peak defines how many more power-generation plants utilities have to build.

"Some utilities will have very advanced technology in homes, but others won't for some time to come," Gross says. "We have to make sure the vehicle works in that sort of broadly defined environment." Although GM's OnStar in-car communication service seems well suited to become a part of any smart-charging system that must connect with utility companies, Gross points out, "we haven't talked about is how this relates with OnStar."

OnStar is like a help desk for drivers, using Global Positioning System (GPS) satellite and cellular technology to connect both the vehicle and driver to accident assistance operators, driving directions and other services, wherever they are. "Everyone is in agreement with what the physical connector will look like, but until we have common standards," she says, "it doesn't make sense to go too far down the road."

Ford, on the other hand, expects its SYNC in-car communications system will play a big role in tying in with home owners' smart meters to determine how much vehicle batteries need to be charged, how long it will take, and when to charge them, Gioia says. Ford claims that more than one million of the vehicles it has sold have SYNC systems.

Whereas OnStar and SYNC may be important as stepping stones to smart charging systems, the technology will not take off until utility companies and EVs have a single, standard protocol for communicating. (Imagine the mess if different car companies each wanted to send data to and from utilities in their own way.)

"We have the technology but need to create standards to make sure it can connect with all of the smart metering technology out there," says Mark Duvall, director of Electric Transportation at the Electric Power Research Institute (EPRI), a Palo Alto, Calif.–based group of energy researchers funded primarily by the electric utility industry. "If we do these simple things there's more than enough capacity in the electrical system to charge all of these vehicles with very little additional investment in the grid."

The Society of Automotive Engineers's (SAE) Hybrid Task Force began working early last year, with input from carmakers, utilities and suppliers, to develop a standard that will connect any vehicle to one of hundreds or even thousands of different smart-metering systems or other external devices that want to communicate with plug-in vehicles, says Duvall, who is also co-chair of the SAE task force. "It's a step-by-step process," he says, "one that I hope we'll be able to finish in the next 18 months or so. I would personally like to see the things that we are working on here start to show up in new vehicles in the next few years."

Source : Scientific American, 29/09/09

L’UE peut elle ouvrir la voie aux voitures électriques ?

Une combinaison de questions énergétiques, d’inquiétudes quant à la sécurité et le besoin de réduire les émissions de gaz à effet de serre signifie que les décideurs politiques sont plus enclins que jamais à encourager l’industrie à se tourner vers des options de transport respectueuses à l’environnement.

Dans le cadre d’un plan de soutien à l’industrie, l’Union européenne a alloué 5 milliards d’euros dans son plan de relance économique à l’initiative Voiture Verte (EurActiv 27/11/08).

Le plan inclut le soutien du développement de voitures électriques et hybrides, en se focalisant sur les batteries de haute intensité, les moteurs électriques et les réseaux intelligents.

Malgré le scepticisme ambiant, le sentiment se répand dans l’industrie et aux niveaux des gouvernements pour dire que la conjoncture est favorable pour faire passer les voitures électriques du statut de concept cars à celui de voiture destinée à la production de masse. La question est de savoir ce qui peut être accompli pendant le mandat de cinq ans de la prochaine Commission européenne et si elle aura les moyens de s’attaquer à une multitude de défis d’importance qui doivent être résolus rapidement si l’industrie européenne veut tirer son épingle du jeu et devenir leader mondiale.

Christian Egenfeldt, directeur du développement commercial européen chez Better Place – un fournisseur de services pour voiture électrique – a déclaré que le développement d’une infrastructure de recharge standardisée était crucial afin d’éviter un remake du « Betamax contre VHS », une situation où des technologies incompatibles sont en concurrence.

Better Place collabore déjà avec les autorités en Israël, au Danemark et en Australie afin de construire et de gérer les infrastructures nécessaires pour adopter les véhicules électriques, et M. Egenfeldt estime que l’UE peut aider à coordonner la transition vers les voitures électriques. La standardisation est très importante. Si nous commençons à utiliser les mêmes batteries, il devient beaucoup plus facile de lancer ce commerce en Europe et il est plus facile de devenir un consommateur de ce type de véhicule, a-t-il dit.

Il a déclaré que des milliards d’euros seraient investis dans l’industrie automobile dans les prochaines années, mais ils devraient être utilisés comme des incitants pour des projets pilotes et pour des tests de la technologie des voitures électrique. Il est important que l’industrie développe des voitures pour tous les usages – voitures avec batteries fixes pour les villes et des batteries échangeables pour les transports plus longs.

M. Egenfeldt a souligné que recharger les véhicules d’une manière intelligente est très important pour s’assurer que l’infrastructure électrique ne soit pas surchargée lorsque les véhicules électriques deviendront banals.

Il a ajouté que des progrès pouvaient être réalisés pendant le mandat de cinq ans de la prochaine Commission si elle peut se concentrer sur la standardisation, le soutien aux opérateurs et également si elle parvient à trouver des moyens pour les gouvernements de collecter les mêmes revenus des voitures électriques que ceux qu’ils reçoivent du carburant traditionnel.

Beaucoup peut être fait ces cinq prochaines années. Nous n’allons pas voir une révolution, mais une évolution, a-t-il dit.

Going Electric, une association d’entreprises et d’ONG travaillant sur le transport durable, appelle à la création d’une large gamme de subventions pour soutenir les consommateurs qui veulent acheter des voitures électriques, y compris des taux de TVA réduits et des réductions des taxes d’habitation.

Les voitures électriques devraient être exemptées de péages et de frais d’embouteillages et autorisés à utiliser les voies des bus, jusqu’à ce que de tels véhicules soient disponibles sur le marché de masse, a déclaré l’organisation dans un document envoyé à la Commission dans le cadre de l’Initiative sur l’avenir du transport.

La Commission elle-même a promis dans un mémo de poursuivre l’harmonisation à tous les niveaux de l’infrastructure pour les voitures électriques. De nombreuses nouvelles technologies et pratiques de régulation se développeront dans les prochaines années pour répondre aux défis du transport. De la coordination sera nécessaire pour s’assurer de l’interopérabilité de l’équipement et éviter la prolifération de différents systèmes au niveau national, a-t-il dit, mentionnant en particulier la recherche d’un terrain d’entente sur les péages et les frais d’embouteillages.

La semaine prochaine, l’exécutif de l’UE adoptera un plan d’action sur la mobilité urbaine, comprenant un engagement à intensifier la recherche et les projets pilotes dans les transports publics à émission basse ou nulle. Le projet sera mis en place sur les quatre prochaines années, avec une révision en 2012.

Cependant, le soupçon demeure sur le fait que les voitures électriques resteront un marché de niche dans le futur proche. Au cœur de l’effervescence sur les concept cars du Salon de l’automobile de Francfort, une poignée de sceptiques se sont fait connaître – dont certains issus de l’industrie elle-même.

Takeshi Uchiyamada, chef de recherche et développement pour les technologies environnementales chez Toyota, aurait qualifié cette ruée vers les voitures électriques de fièvre s’étant répandu dans l’industrie.

Mais dans les années 1990, de nombreux fabricants automobiles ont lancé des véhicules électriques, et Toyota l’a fait aussi. Et si la question est de savoir s’il y a eu des développements technologiques majeurs depuis lors, la réponse est non, a-t-il dit.

Les autorités régionales et locales sont prêtes à mettre en place des programmes de soutien aux voitures émettant peu de carbone, mais craignent de miser sur le mauvais cheval avant l’émergence d’une technologie dominante viable.

Pour la nouvelle Commission qui soutiendra le secteur automobile dans la recherche de solutions innovantes et commercialisables, le défi est de fournir un signal clair à l’industrie, aux gouvernements locaux et aux consommateurs sans consacrer les rares deniers publics à des projets pilotes sans perspectives.

SOURCE : Euroactiv

Total et le CNRS, partenaires dans le solaire

Total et le laboratoire de physique des interfaces et des couches minces (LPICM), unité mixte de recherche du CNRS et de l’École Polytechnique, annoncent la création d’une équipe de recherche commune dans le domaine des technologies de couches minces solaires photovoltaïques.

Baptisée NanoPV, cette équipe de recherche comprendra une quinzaine de chercheurs et doctorants provenant à la fois de Total et de l’Unité mixte de recherche CNRS-Ecole Polytechnique. Elle sera basée sur le campus de l’Ecole Polytechnique au cœur du plateau de Saclay, zone d'excellence française dans le domaine des nanotechnologies. L’engagement de Total représente environ 8 M€ pour la première phase de quatre ans. Le programme scientifique portera sur le développement de technologies de couches minces de silicium ainsi que sur l’exploration de nouveaux concepts utilisant des nanofils de silicium. L’objectif principal de ces recherches est de diminuer le coût de l’énergie solaire afin d’en accélérer le déploiement.

"Une nouvelle étape dans l’engagement de Total"

A l’occasion de la signature de ce partenariat, Philippe Boisseau, directeur général gaz et énergies nouvelles de Total, déclarait «la signature de cet accord avec un laboratoire reconnu internationalement marque une nouvelle étape dans l’engagement de Total dans la recherche et le développement des énergies nouvelles. Total entend également contribuer à l’opération d’intérêt national visant à créer une plateforme technologique et scientifique de rang mondial sur le plateau de Saclay. »

Pour sa part, Bernard Drévillon, directeur du LPICM, souligne que « la création de cette équipe mixte de recherche constitue l’aboutissement de vingt ans de recherche dans le domaine de la synthèse plasma et de la caractérisation de couches minces et nanomatériaux pour les cellules solaires photovoltaïques. En effet, les recherches dans le domaine photovoltaïque ont été au cœur de l’activité du laboratoire sous la direction de Pere Roca. La collaboration avec l’un des leaders mondiaux du domaine de l’énergie, Total, ouvre des débouchés très prometteurs en termes d’applications pratiques des recherches effectuées au LPICM.

SOURCE :

AUTO – Volkswagen avec Varta dans les batteries électriques


AUTO – Volkswagen avec Varta dans les batteries électriques

Le groupe allemand Volkswagen a annoncé vendredi la création d'une société commune avec l'allemand Varta dans les batteries pour voitures électriques.

Le partenariat consistera dans une "coopération dans la recherche visant à encourager une nouvelle génération de batteries" pour "contribuer à une plus grande représentation des voitures électriques sur le marché", selon le communiqué du constructeur automobile. Le projet est prévu pour une durée de quatre ans.

Pour se développer, les voitures électriques devront bénéficier rapidement de batteries au lithium-ion nettement plus performantes en terme d'autonomie. Pour rappel, le constructeur allemand BMW a annoncé récemment un autre partenariat dans ce domaine avec une coentreprise fondée par l'allemand Bosch et le coréen Samsung, ainsi que Daimler avec le groupe industriel allemand Evonik.

SOURCE : enviro2b

OpenRide, nouvelle idée de covoiturage dynamique


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En développement depuis quelques années, le covoiturage gagne en réactivité grâce au téléphone portable. En Allemagne, des chercheurs travaillent sur une application capable de satisfaire les demandes en temps réel.

L’outil nous vient tout droit des laboratoires du Fraunhofer Institute. Sans être totalement inédit - des expérimentations ont déjà été ménées en France, en Belgique et aux USA -, il est une nouvelle illustration du virage que le covoiturage est en train de prendre grâce aux nouvelles technologies. L’usage combiné du texto, du GPS, et de l’Internet mobile lui valent le nom désormais de covoiturage dynamique.

Et OpenRide fait justement partie de ces applications qui permettent de trouver un embarquement dans une voiture, en moins de temps pratiquement qu’il ne faut pour le dire. Tout se passe à partir de votre téléphone portable - type i-Phone et autre smartphone nouvelle génération – mis en relation avec le serveur d’OpenRide.

Si vous êtes passager en quête d’une place, vous consultez une liste de propositions en rapport avec vos critères. Si vous êtes conducteur, vous indiquez votre itinéraire bien sûr ou encore le nombre de places disponibles. Entre les deux, OpenRide se charge de tout, scrutant en permanence les offres et les demandes pour ensuite adresser la ou les propositions les plus pertinentes aux utilisateurs en fonction de leur localisation.

Les chercheurs du Fraunhofer Institute à l’origine du projet disent avoir particulièrement travaillé sur la réactivité du système et son ergonomie. Mais une version plus poussée devrait jouer aussi sur l’aspect communautaire, en particulier sur le profil et la réputation de chaque utilisateur. Les opérateurs téléphoniques devraient alors pouvoir proposer le service à leurs abonnés courant 2010.

En France, le covoiturage dynamique est un concept considéré avec beaucoup d’attention. Le Certu, le centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques, a même publié en début d’année une étude préalable avant expérimentation.

Où il ressort que les gains, économiques et environnementaux, sont indéniables. Mais que l’efficacité du covoiturage dynamique dépend de ce que l’on appelle la masse critique. Viennent alors à l’esprit deux questions qui n’ont rien à envier à l’origine de la poule et de l’oeuf : est-ce le nombre d’utilisateurs qui crée l’intérêt d’un tel service ? Ou, est-ce un tel service qui crée l’intérêt d’un nombre d’utilisateurs suffisants ? La clé se trouve probablement sur Internet, du côté des réseaux sociaux.

SOURCE : Cleantech Republic

Altess propose plate-forme unique pour transactions sans contact

Combiné au Mirror de Violet, le site jouera le rôle d'intermédiaire entre un service de paiement ou de rechargement sans contact et le consommateur. Un moyen d'accélérer le développement de solutions sans contact au quotidien.

Pour populariser l'utilisation des technologies NFC au quotidien, Altess travaille sur une plate-forme de transactions sécurisées. Celle-ci sera couplée au lecteur Mirror de chez Violet et permettra aux utilisateurs de payer en ligne d'un simple geste, mais aussi de s'identifier sur des sites sécurisés ou de recharger leur titre de transport. Chez soi, chez les commerçants et même en entreprise : service de rechargement de carte de cantine par exemple... Le tout, sans dispositif coûteux et en utilisant n'importe quel objet muni d'une puce NFC : téléphone, mais aussi carte de paiement, de transport… Les différents services seront regroupés sur la plate-forme, qui se présente comme un intermédiaire agnostique.

Faciliter le paiement en un geste

Chaque objet, grâce à sa puce, sera relié directement au centre de transaction en ligne correspondant. "Il suffira de présenter son appareil ou sa carte près d’un lecteur sans contact pour par exemple recharger une carte Moneo ou son pass Navigo", explique à L'Atelier Michel-Ange Camhi, chef de projet chez Atos Worldline, l'un des partenaires du projet. "Cela facilite la transaction qui se veut plus rapide et plus pratique que le recours aux lecteurs traditionnels de cartes à puce et bancaires". Et d'ajouter : "Cette technologie est propice à la ville au quotidien, dans les musées".

Des musées à la santé

"Mais aussi dans le domaine de la santé, de la sécurité, des services à la personne ou encore de l’agroalimentaire", ajoute Michel-Ange Camhi. Le projet a été labellisé par le pôle de compétitivité TES (Transactions Electroniques Sécurisées), après avoir été retenu par le ministère français de l'Industrie. Les autres partenaires sont BMS et Neowave. A noter : la société Violet est actuellement en redressement judiciaire.

Source: L'Atelier

Les actions de l'utilisateur n'ont plus de secret pour son mobile

SurroundSense analyse les informations optiques, acoustiques et de mouvement fournies par le téléphone portable. Le but : déterminer précisément l'endroit où se trouve la personne, et ce qu'elle y fait.

Le mobile ne doit plus seulement indiquer la position géographique de son propriétaire, mais également son activité. Le but étant d'affiner les services de localisation "indoor". Voilà ce que pense l'université de Duke, qui avec SurroundSense exploite des applications devenues presque communes dans un téléphone - GPS, caméra, microphone - pour obtenir ce qu'elle appelle une "empreinte numérique" lui permettant de deviner ce qu'est en train de faire l'utilisateur. La caméra et le microphone enregistrent le son, la lumière et les tons de couleurs, tandis que l'accéléromètre indique la vitesse du mouvement de la personne.

Dessiner l'ambiance du lieu

Ces données sont envoyées vers un serveur qui les rassemble et recherche dans sa base les lieux susceptibles d'être ceux fréquentés par le propriétaire du mobile. Comme une bibliothèque ou autre lieu public, une boutique de bijoux, une grande surface... En effet dans un bar, les gens se déplacent peu et sont pour la plupart du temps assis dans une pièce sombre et bruyante. En revanche, un hypermarché sera fortement éclairé de lumières néon et les gens se déplaceront le long des allées à vitesse moyenne. Le système est capable de faire la différence entre les deux. Mais aussi de reconnaître le même endroit à l'heure de pointe et quand il y a peu de monde.

Plus intelligent avec le temps

Selon les responsables du projet, plus les gens utilisent l'application, plus elle devient "intelligente". "Plus le système récolte et analyse de données sur un lieu spécifique, plus sa description est précise", explique Roy Choudhury, professeur à l'université de Duke. Actuellement, le système ne marche que si le téléphone est dans la main de l'utilisateur. Mais dans l'avenir il sera possible de récolter les données aussi lorsqu'il restera dans sa poche ou au fond d’un sac. Au niveau des applications, on pense à des fins de réseau social mais aussi de marketing. Plusieurs sociétés ont soutenu le projet. Parmi elles : Nokia, Microsoft Research et Verizon.

Source: L'Atelier

Aux Etats-Unis, la confiance augmente peu à peu dans les médias en ligne

TV et journaux restent les médias les plus consultés. Mais Internet gagne progressivement du terrain, en matière de popularité et de crédibilité. Classes supérieures, jeunes et Hispaniques en sont les premiers consommateurs.

Le First Amendment Center annonçait récemment qu'une grande partie des Américains considère encore les médias traditionnels comme la source la plus fiable d'information. Pour AraNet, qui publie également un rapport sur le sujet, la situation est plus nuancée. Selon l'agence de marketing Internet, ce sont effectivement toujours la télévision, la presse papier et la radio qui arrivent dans le trio de tête des médias les plus crédibles. Les médias sur le web devant se contenter de la quatrième place. Mais le cabinet note une baisse de la popularité des journaux et de la télévision d'environ 4 % sur l'année. Alors que celle de la radio et d'Internet a augmenté d'environ 2 ou 3 %.

Les hispaniques très nombreux pour les services en ligne

De même, si la TV et les journaux enregistrent un taux de crédibilité supérieur à la moyenne, celui-ci est identique ou en baisse par rapport à l'année dernière. Alors que les deux autres médias notent une reconnaissance en hausse de leur légitimité. AraNet a aussi étudié les habitudes de consommation en fonction des groupes démographiques. Les personnes ayant un revenu supérieur à cent mille euros par an consomment considérablement plus de services en ligne que le reste de la population. Les Hispaniques et les diplômés universitaires sont aussi parmi les premiers groupes à préférer le numérique.

Un changement de comportement

Une tendance moins surprenante : les jeunes entre 18 et 34 ans sont plus adeptes des médias virtuels et se fient moins à la télévision. "Le fait que les catégories supérieures s'orientent vers les sources d'information en ligne, et que celles-ci gagent en crédibilité sont révélateurs des changements qui s’opèrent chez les Américains", affirme Scott Severson, président de ARAnet. "Les marketeurs n'ont plus qu'à s'adapter à ces changements". L'étude a été menée au téléphone auprès de mille Américains.

Source: L'Atelier

lundi 28 septembre 2009

Ireland's Top Clean-Tech Firms Are In Silicon Valley This Week

The CEOs of 12 Irish clean-tech companies are visiting Silicon Valley this week to showcase their technologies and to make new connections.

The trip is sponsored by Enterprise Ireland, a government agency that helps Irish startups.

The clean-tech companies are working on a wide variety of technologies that include new types of bio-fuels, solar solutions, and tapping into ocean energy.

Here is a brief description of each company:

AER: Uses advanced enzyme technology to convert algae and other natural resources into next-generation biofuels for the worldwide market. AER's proprietary approach is faster, more efficient and more cost-effective than prior-generation conversion technologies. AER is also a leading supplier of biofuels to the Irish market.

Automsoft: Provides data-management solutions for the utilities, life sciences, oil and gas, mining, and pulp and paper industries.

BioSpark: A joint venture between Sustainable BioPolymers and Imperative Energy Ltd. The organization utilizes next-generation technology to convert organic materials, such as straw and wood biomass into bio-based products like ethanol, lactic acid, lignin, methane and hydrogen.

Episensor: Develops sensors, routers and monitoring software for energy saving in street light control systems. Using open-standard ZigBee wireless networking protocols, together with Episensor's electricity metering technology, savings of 30-70 percent in operating costs have been achieved.

Kedco: Instals, operates and maintains power generators on partner sites using the partner's waste product as feedstock. The waste is converted into energy, via anaerobic digestion or gasification technologies using combined heat and power or CHP units, and transferred into the national energy grid.

Phive: Designs and manufactures plasma sources for incorporation into PECVD equipment for the manufacture of thin-film silicon photovoltaic products.

ResourceKraft: A software company that delivers energy cost control and management software solutions as a service to enterprises and institutions throughout Ireland, UK and the USA.

ServusNet: Provides Operations and Maintenance (O&M), and Operational Intelligence (OI) software solutions for wind farms and other distributed energy-generation technologies.

SolarPrint: Develops dye sensitized solar cell (DSSC) technology for cheap solar power aimed at consumer electronics. It's a third-generation printable flexible solar cell technology that uses abundant, cheap raw materials and employs a low-cost, fast and easy manufacturing process.

Surface Power: Designs, manufactures and distributes renewable energy equipment.

The City Bin Co: Provides software for waste & recycling services that promotes behavior-changing characteristics with respect to how people, companies and local government authorities manage waste.

Wavebob: Wavebob is a technology company specializing in ocean wave energy conversion. The company is one of the first in the industry to succeed in producing electricity from the power of ocean swells.

Source : Silicon Valley Watcher, 28/09/09

Les parcs éoliens off shore

Après le Danemark, les Pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) Bas, et le Royaume-Uni, l'Allemagne annonce des projets de déploiement de nouveaux parcs éoliens. Le gouvernement allemand a adopté, lors du dernier conseil des ministres, un plan d'aménagement du territoire qui permettra de construire l'éolienne (Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent. Cette force peut être utilisée mécaniquement (dans...) en haute mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) ("off shore") à grande échelle (La grande échelle, aussi appelée échelle aérienne ou auto échelle, est un véhicule utilisé par les sapeurs-pompiers, et...).


Le projet prévoit 40 parcs éoliens marins, dont 22 ayant déjà reçu un permis de construire. Ces parcs seront implantés à 12 milles marins des côtes, en Mer du Nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.) et en mer Baltique. Ils représenteront un total ( Total est la qualité de ce qui est complet, sans exception. D'un point de vue comptable, un total est le...) de 2 500 éoliennes, pour une capacité totale de 12 000 MW, ce qui pourrait permettre d'alimenter 12 millions de foyers en électricité (L’électricité est un phénomène physique dû aux différentes charges électriques de la matière, se manifestant par...). Ce projet va également permettre de créer 30 000 emplois.

Avec ces 40 parcs, 12 % des besoins énergétiques de l'Allemagne pourraient être couverts d'ici 2020. Mais l'objectif de l'Allemagne est plus grand: produire jusqu'à 25 000 mégawatts off shore d'ici 2030. Les énergies renouvelables devraient alors couvrir 30 % de la consommation allemande

L'implantation de parcs éoliens sur le sol Allemand arrive à saturation. Mais l'implantation en mer n'est pas évidente. La difficulté principale dans ce type d'installation reste de relier la production d'électricité en mer au réseau (Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec...) national. Il est donc nécessaire de déployer rapidement des lignes à haute tension (La tension est une force d'extension.) pour raccorder ces éoliennes. Compte tenu de cette difficulté, seuls les géants comme General Electric Deutschland, Vattenfall, ou E.ON pourront certainement s'engager. Enfin, les coûts d'entretien de ces parcs risquent d'être élevés.

En 2008, ce pays arrivait en seconde position après les Etats-Unis en terme de capacité de production éolienne (25 170 MW pour les Etats-Unis et 23 903 MW pour l'Allemagne, alors que la France avait une capacité de production de seulement 3 404 MW, arrivant en septième position). Mondialement, la capacité de production d'énergie éolienne (L'énergie éolienne est l'énergie du vent et plus spécifiquement, l'énergie tirée du vent au moyen d'un dispositif...) n'était que de 4 800 MW en 1995. Elle a progressé à 17 400 MW en 2000, 59 091 MW en 2005, et 120 791 MW en 2008. Il est prévu d'arriver aux alentours de 240 000 MW en 2012.

Source : TechnoScience, 28/09/09

Apple passes 2 billion app downloads

Apple Inc said on Monday that downloads from its iTunes applications store had passed 2 billion and that it now has more than 85,000 apps available for the iPhone and iPod Touch.

It did not say how many of the applications delivered were sold and how many were free. The store has inspired rival stores and helped boost iPhone sales since the summer of 2008.

Apple said it has sold more than 50 million iPhones and iPod Touch devices in 77 countries. AT&T Inc is the exclusive U.S. provider for iPhone.

Google Inc also runs an app store for its Android mobile platform but has fewer apps than Apple.

Source : Reuters, 28/09/09

Réseaux sociaux: Un sujet délicat pour les dirigeants

Les entreprises restent encore discrètes sur l'usage des sites communautaires par leurs employés. Selon une étude américaine, Facebook et Twitter rogneraient sur la productivité des salariés.

Difficile de recueillir le témoignage des directions sur l'usage qui est fait des réseaux sociaux numériques dans leur entreprise. Le baromètre de Novamétrie a été réalisé sous le sceau de la « confidentialité ».… « Il est bien trop tôt pour parler de nos premières expériences dans ce domaine. Mais dans un an, pourquoi pas … », répond aux « Echos » François Eyssette, directeur des ressources humaines du groupe Bic. Pas facile de communiquer sur des outils … communicants, que l'on ne maîtrise pas encore. De son côté, SFR (filiale de Vivendi) n'a pas encore établi de charte pour les salariés qui veulent accéder à Facebook ou Twitter. « Les salariés qui n'ont pas de droit d'accès à Internet savent qu'ils peuvent s'y connecter par leur téléphone multimédia de type iPhone », ironise une porte-parole de l'opérateur télécoms. En revanche, les salariés peuvent se connecter au blog collaboratif accessible sur l'intranet (réseau interne) de l'entreprise. Mais le directeur des ressources humaines de SFR réfléchit à l'utilisation de réseaux sociaux par exemple, pour recruter des jeunes diplômés. Pour autant, les réseaux sociaux restent une « terra incognita » pour beaucoup d'entreprises.
Une aubaine

Selon le cabinet d'études américain Nucleus Research, 77 % des salariés actifs aux Etats-Unis disposent d'un compte Facebook et deux tiers d'entre eux y accèdent de leur travail. Les plus accros se connectent jusqu'à 120 minutes par jour, la moyenne journalière étant de 15 minutes. Conclusion de son étude publiée en juillet : « Les entreprises perdent en moyenne 1,5 % du total de la productivité au bureau quand les employés peuvent accéder à Facebook pendant les heures ouvrables ! »

Cela n'empêche les sites d'échanges sur Internet ou sur intranet de s'imposer progressivement dans l'entreprise. Une aubaine pour les fournisseurs informatiques (Oracle, SAP, Salesforce). Ainsi, l'éditeur de logiciels français Dassault Systèmes a conclu au début de l'été un accord avec blueKiwi, l'un des pionniers des logiciels de réseaux sociaux d'entreprise, afin de vendre aux entreprises des plates-formes sécurisées (blogs, wiki, forum, flux RSS) qui favorisent les échanges entre leurs clients et leurs salariés.
Source : Les Echos, 28/09/09

Twitter : la bulle ou le risque

Les joueurs de Loto le savent bien : 100 % des gagnants ont tenté leur chance. S'il n'en va pas exactement dans les affaires comme dans les jeux de hasard, voir des investisseurs américains miser 100 millions de dollars dans Twitter laisse bien des Français pantois. Comment une start-up ayant prouvé qu'elle pouvait faire la une des journaux, mais ne réalisant qu'un chiffre d'affaires microscopique et pas encore le moindre bénéfice, peut-elle être valorisée 1 milliard de dollars ? On savait que les Américains étaient fous, mais on pensait que l'explosion de la première bulle Internet à l'aube du siècle leur avait servi de leçon.

Si la Silicon Valley prend parfois des allures de casino, c'est parce que depuis que les start-up ont élu domicile dans ce coin de la Californie, la prise de risques des capital-risqueurs a, sur la durée, toujours payé. Certes, certains y ont perdu leur chemise. Mais globalement les succès d'une poignée ont rapporté plus que les masses d'échecs. Ce n'est pas un hasard si les Google, Yahoo!, Amazon ou autres qui ont conquis le cyberespace à l'échelle du globe sont tous « made in America ». « Il n'est pas dans mes intentions de chercher à gagner de l'argent pour l'instant », déclarait récemment le patron de Twitter. En cette période de crise, la Silicon Valley continue d'innover et de miser sur le long terme. On est bien loin de la caricature qui fait de tous les investisseurs yankees des « ultra », adeptes systématiques du retour sur investissement à court terme. Twitter, dont l'audience a été multipliée par dix en un an, est désormais utilisé tous les mois par des dizaines de millions de personnes. Les investisseurs qui misent sur cette start-up prennent un risque calculé : que les dollars investis permettent à Twitter de transformer son audience en or.
Source : Les Echos, 28/09/09

Les liens raccourcis, future poule aux oeufs d'or

Rendus très populaires par Twitter, les liens raccourcis (« short links ») ouvrent la porte à des « business models » innovants. Les spécialistes du marketing et de la mesure d'audience y voient un moyen de suivre à la trace les utilisateurs.
L'une des pages du quotidien britannique « The Guardian » sur Twitter. Les liens raccourcis (en bleu) permettent d'arriver directement sur un article.
L\'une des pages du quotidien britannique « The Guardian » sur Twitter. Les liens raccourcis (en bleu) permettent d\'arriver directement sur un article.

En attendant que Twitter se décide à générer des revenus, les indices d'une voie lucrative possible pointent vers une source méconnue du grand public : les liens raccourcis. Ils permettent de pointer directement vers une page Web (par exemple l'article d'un journal, ou un forum d'internautes) sans indiquer son adresse réelle. Avantage : un lien raccourci ne prend qu'une trentaine de caractères et s'insère sans problème dans les 140 signes d'un message Twitter, alors que l'adresse réelle peut comporter jusqu'à 200 caractères.

Les liens raccourcis ouvrent la porte à une multitude de modèles économiques. En effet, chaque abréviation de lien donne à l'intermédiaire qui l'a réalisée un droit de regard exclusif sur le flux de trafic. Cela grâce à la technologie des liens redirigés, bien connue des publicitaires, qui installe entre le lien et sa page de destination une étape imperceptible pour l'utilisateur. Là, à son insu, les détails de son clic sur le lien (quoi, où, quand) sont enregistrés et analysés. Les applications commerciales de ce type de service abondent : mesure d'audience, suivi des tendances, études marketing en temps réel…
« Etre très créatif »

Parmi les nombreux services d'abréviation de liens apparus au cours de l'année passée (Tr.im, Is.gd, Cl.gs, Awe.sm, etc.), Bit.ly a émergé comme le grand vainqueur grâce à son partenariat exclusif avec Twitter : chaque adresse URL complète qu'un utilisateur insère dans son message est automatiquement réduite à quelques caractères précédés du préfixe bit.ly. Ce service génère ainsi plus de 20 millions de liens par jour et s'arroge 90 % du marché - une mine d'or potentielle. Cette domination fait grincer quelques dents. C'est à cause d'elle qu'Eric Woodward, le fondateur de Tr.im, a menacé cet été de fermer son service avant de le rétablir sous la pression des utilisateurs, qui redoutaient la disparition subite des 5 millions de liens déjà créés. “ Si le marché n'était pas déséquilibré par l'accord exclusif entre Twitter et Bit.ly, je tenterais volontiers ma chance pour conquérir ne serait-ce que 5 % à 10 % du marché. Mais, dans l'état actuel des choses, c'est un pari impossible. »

Tout le monde ne partage pas le fatalisme d'Eric Woodward. « La domination de Bit.ly sur Twitter ne signifie pas que le marché est mort pour tous les autres. Il est possible d'exister à condition d'être très créatif », estime Pierre Far, le fondateur du service britannique Cligs (Cl.gs). Sa spécialité : les liens raccourcis en marque blanche, c'est-à-dire adaptés pour renvoyer vers une entreprise cliente. Celle-ci conserve ainsi le contrôle sur les données liées au trafic généré par les liens.

Quant à Awe.sm, un service né il y a six mois, il compte déjà 135 clients. Hormis les liens raccourcis en marque blanche, il pousse sa spécialisation plus loin encore. « Notre objectif est de démontrer que les médias sociaux, comme Twitter, sont un extraordinaire véhicule marketing, indique le cofondateur d'Awe.sm, Jonathan Strauss.Dans ce type de “business model”, le volume des données n'a aucune importance, puisque nous nous intéressons seulement aux données qui concernent nos clients. Notre valeur réside dans notre capacité à approfondir l'analyse des données et à tester les stratégies marketing. »
Source : Les Echos, 28/09/09

Trois pistes pour gagner de l'argent grâce à Twitter

Les 55 millions d'utilisateurs de Twitter, et la masse d'informations qu'ils publient grâce à lui, constituent une manne qui n'a pas échappé aux entrepreneurs. Les initiatives se multiplient pour saisir les opportunités, en particulier dans trois domaines.

1 Les services aux entreprises

Coca-Cola, IBM, Procter & Gamble... Toutes les grandes entreprises américaines sont déjà présentes sur Twitter. Objectif : promouvoir leurs marques à travers un dialogue au ton personnel, mais aussi profiter des informations publiées par les internautes dans leurs messages instantanés. L'analyse de ces données est une aubaine pour prendre le pouls du marché, et enthousiasme les spécialistes du marketing. Encore faut-il apprendre à manier au mieux ce nouvel outil pour ne pas commettre d'impair.

Le potentiel commercial, évoqué par les fondateurs de Twitter, est énorme, et les candidats se bousculent au portillon. CoTweet, une start-up financée en juin dernier à hauteur de 1,1 million de dollars, a gagné 30.000 utilisateurs dans plusieurs milliers de sociétés depuis le mois de janvier. Elle propose un service gratuit pour la gestion des différents comptes Twitter d'une entreprise et pour l'analyse des données. Elle introduira début 2010 de nouvelles capabilités payantes par abonnement.

2 La publicité

Si Twitter répugne encore à introduire de la publicité sur son service, d'autres s'en chargent déjà. Ad.ly, un service de liens raccourcis (lire ci-dessous), rémunère déjà ses utilisateurs pour chaque clic sur un lien. Depuis la semaine dernière, son programme de sponsoring propose carrément aux auteurs de messages les plus suivis d'envoyer de la pub à leurs lecteurs. Une fois par jour, il publie en leur nom un message contenant un lien publicitaire. Les auteurs sont rémunérés, et ont la possibilité d'accepter ou de refuser chaque message sponsorisé.

3 Le multimédia

L'absence de contenu multimédia sur Twitter est une brèche dans laquelle s'engouffrent de nouveaux acteurs. Leur objectif : aider les utilisateurs à diffuser aisément des photos et de la vidéo, et à consommer aisément ce contenu sur les téléphones mobiles, qui sont utilisés pour un quart des connexions à Twitter. Par exemple, la technologie de Tapioca, une société de San Diego, permet aux fournisseurs de contenus de publier leurs vidéos sur le Web dans un format compatible avec n'importe quel type d'appareil, y compris les téléphones mobiles. Les internautes ont ainsi la satisfaction de partager leurs vidéos préférées, via des liens publiés sur Twitter, en sachant que leur audience pourra les visionner sans encombre. Zannel va plus loin, puisqu'il permet de publier directement photos et vidéos sur Flickr, Facebook et YouTube depuis un seul et même écran, puis de les partager sur Twitter avec la garantie qu'elles seront exploitables sur n'importe quel téléphone mobile. Une version commerciale, Tap11.com, destinée notamment aux musiciens et comprenant du contenu payant, est attendue dans les prochaines semaines.
Source : Les Echos, 28/09/09

L'économie Twitter prend son envol

Qui se soucie de savoir quand et comment Twitter, le service de messagerie de masse qui est train de révolutionner les médias sociaux, va commencer à gagner de l'argent? Certainement pas les capital-risqueurs qui viennent d'accorder à la start-up de San Francisco une nouvelle levée de fonds « substantielle », selon les propres termes du PDG Evan Williams. La presse américaine affirme, citant plusieurs sources, que le montant s'élève à 100 millions de dollars, portant la valorisation de Twitter à 1 milliard de dollars. Cela représente quatre fois plus qu'en février dernier, date de sa précédente levée de fonds. De quoi éloigner pour un temps les spéculations sur les tentatives de rachat par Google (Twitter a affirmé sans ambiguïté son intention de rester indépendant) et susciter celles sur l'éventualité de voir Google lancer un service concurrent - le leader mondial de la publicité en ligne n'a pas réussi pour l'instant à se positionner sur le marché émergent des réseaux sociaux.

Avec plus de 125 millions de dollars dans ses coffres et une réputation de frugalité exemplaire, Twitter n'est certainement pas pressé de prendre une décision sur son modèle économique. D'ailleurs, les participants à la conférence 140TC (140 Twitter Conference), qui étaient venus la semaine dernière à Los Angeles avec l'espoir d'en apprendre davantage sur les projets commerciaux de la société, en auront été pour leurs frais.
« Une affaire humaine »

« Il existe énormément de valeur dans l'ouverture des échanges d'information, d'ailleurs le monde est en train d'évoluer dans cette direction,a déclaré Biz Stone, le co-fondateur de Twitter. L'ouverture des modèles de communication a un énorme impact bénéfique sur le monde. Twitter est avant tout une affaire humaine, où les gens peuvent chaque jour parler de ce qu'ils font et apporter leur contribution les uns aux autres. »

Sous la pression croissante de la presse américaine, Biz Stone et Evan Williams, le PDG de Twitter, répètent depuis le début de l'année qu'ils étudient les diverses options d'un modèle économique qui comprendrait ­notamment des services payants aux entreprises. Par ailleurs, un essai pilote limité de modèle publicitaire a été lancé au Japon. Mais, interrogé, Biz Stone ne s'est pas départi de sa réserve sur le sujet : « Tout type de stratégie impliquant un modèle ­publicitaire va prendre encore du temps… Nous n'en sommes pas encore à penser à ça », a-t-il affirmé à Los Angeles.

« La réalité est qu'ils pourraient appuyer du jour au lendemain sur le bouton de la pompe à dollars, et leurs investisseurs le savent »,souligne Steve Broback, le président de Parnassus Group, le cabinet de conseil en médias sociaux qui a organisé 140TC. Mais pourquoi se presser quand ils peuvent s'offrir le luxe d'attendre que l'opportunité parfaite se présente ? Personne ne sait aujourd'hui ce qu'elle sera. Mais il ne faut pas oublier que Google est né en 1996 et n'a créé aucun revenu jusqu'en 2001. »
« Une centrale électrique »

De surcroît, Twitter dispose d'un avantage sur Google à la même étape de développement : fort de 60 employés à peine, Twitter a été adopté par quelque 55 millions d'utilisateurs mais aussi par plusieurs centaines de start-up, nées ces derniers mois avec l'ambition de greffer leurs applications et services payants sur l'infrastructure construite et entretenue par le site. Elles se répartissent essentiellement entre trois catégories : services aux entreprises, services aux annonceurs et contenu multimédia. OneForty, un service lancé la semaine dernière, vise à mettre un peu d'ordre dans la foule de ces services en les réunissant en un seul lieu, sur le modèle de l'AppStore conçu par Apple pour l'iPhone.« Twitter se considère, selon leurs propres termes, comme une centrale électrique qui alimente une myriade d'entités », note Braxton Woodham, le cofondateur et directeur technologique de Zannel, une société sécialisée dans la gestion de contenu multimédia sur le Web et qui développe un service pour Twitter après avoir levé 16 millions de dollars de capital-risque.

De fait, Twitter affiche régulièrement son engagement auprès de la communauté des développeurs. « Un écosystème riche et diversifié a émergé et nous avons à coeur de le cultiver, a déclaré Biz Stone devant les quelque 400 participants de la conférence 140TC.Nous considérons les développeurs comme des partenaires et des alliés et, avant chaque décision, nous nous interrogeons toujours sur l'impact que notre action va avoir sur eux. » Pour Twitter, l'ordre des priorités est clair : faire fructifier d'abord, moissonner ensuite.« Ce sont des cultivateurs, pas des chasseurs », observe Steve Broback.
Source : Les Echos, 28/09/09

La poubelle intelligente rend le consommateur écolo et plus riche

Smart Trash identifie si un objet est réutilisable en lisant le tag RFID ou le code dont il est pourvu. Si tel est le cas, les services dédiés sont alertés. Les appareils sont revendus, et la somme reversée au consommateur.

Pour recycler d'une manière plus efficace et éviter le gaspillage, le Georgia Institute (GIT) a mis au point une poubelle intelligente. Equipée d'un lecteur de tags RFID et de CUP (code universel des produits), Smart Trash scannera les objets afin d'identifier ceux qui sont recyclables et qui peuvent avoir potentiellement de la valeur commerciale. Il suffira aux utilisateurs de glisser dans la poubelle les appareils qu'ils pensent susceptibles d'être réutilisés. Celle-ci sera reliée aux services de recyclage par une connexion Wi-Fi. Ceci dans le but d'anticiper ou d'organiser proprement la collecte des déchets. L'autre fait intéressant, c'est que les objets recyclables - gadgets électroniques, mais aussi objets de grand usage comme une bouteille de savon liquide - seront par la suite vendus aux enchères via des services en ligne spécialisés.

Gagner de l'argent en recyclant

L'argent collecté sera déduit de la facture mensuelle du consommateur, ou alors un chèque bancaire lui sera envoyé. La poubelle triera aussi les objets dangereux pour l’environnement. Le but étant de les séparer des autres déchets avant de les envoyer aux services spécialisés. Selon les chercheurs, les objets non recyclables ne doivent pas être juste détruits, mais doivent être utilisés d'une manière plus responsable. Par exemple, pour produire de l'énergie, utilisée aussi bien pour l'éclairage des maisons que pour des appareils électroménagers.

Zéro gaspillage

"Aujourd'hui, nous utilisons encore les technologies élaborées en 1950 pour recycler les déchets", explique Valérie Thomas, responsable du projet. "Avec Smart Trash, pratiquement tout objet peut être traité d'une manière plus efficace, responsable et écologique". Le système peut aussi être utile pour identifier des objets dangereux pour la santé et la sécurité des usagers. Plusieurs associations ont montré leur intérêt pour le projet. Parmi elles : l'Agence de Protection Environnementale (EPA), le projet PURE (Promoting Understanding of RFID and the Environment) et même Hewlett-Packard.

Source: L'Atelier

La voiture apprend de son conducteur pour mieux l'assister

Drivsco cherche à comprendre les habitudes d'un automobiliste afin d'identifier rapidement quand celui-ci a un comportement inhabituel, et de pouvoir l'alerter. Un système particulièrement adapté à la conduite de nuit.

Dans le but d'améliorer la conduite nocturne, le projet Drivsco* avait déjà mis au point un système combinant puce et caméras infrarouge capable d'affiner l'acuité visuelle. Il souhaite maintenant aider les conducteurs à rester concentrés au volant. Et pour cela, il a développé un dispositif qui apprend du comportement de l'utilisateur pour l'assister de manière personnalisée. Et donc repérer les situations où ce dernier présente un comportement inhabituel. Le système interprète si la manière qu'a l'individu d'aborder un virage lui est familière, ou si au contraire elle annonce un manque de concentration et donc un possible danger. S'il conclut à la première hypothèse, il alarme le conducteur sur son comportement inhabituel face au virage en diffusant une alerte sonore.

Un apprentissage en deux temps

Il peut également l’avertir de la présence d’un obstacle sur la voie, identifié grâce aux capteurs et caméras dont le véhicule est équipé. Concrètement, le dispositif établit un modèle de comportement pour chaque conducteur et pour toutes les situations : conduite sportive ou plus conservatrice, route de montagne ou autoroute… Certaines situations récurrentes, comme l’arrêt à un panneau stop, ne nécessitent pas d’apprentissage du véhicule. Et sont directement incorporées au système. Pour le reste, ce dernier "apprend" en comparant les "évènements visuels structurels" repérés à l’aide de capteurs, et les actions du conducteur. Il va ensuite établir des liens entre l’un et l’autre, en prenant en compte la vitesse du véhicule et l’environnement.

Une vision de nuit puissante

En centre-ville par exemple, même à faible vitesse, les évènements marquants et les actions qu’ils engendrent seront très nombreux. Le système établit alors de manière statistique quelles sont les actions récurrentes et les analyse. Cet apprentissage est évolutif, et se poursuit lors de chaque utilisation du véhicule. Reste une difficulté : déterminer quand l’ordinateur doit apprendre de son conducteur et quand il doit prendre le relais pour l'assister. Les chercheurs considèrent qu’il doit apprendre le jour et passer en mode plus actif la nuit. Drivsco est prévu pour fonctionner dans divers types de véhicules.

* Les universités de Grenade (Espagne), Göttingen, Münster, Hella & Hueck (Allemagne), Southern Denmark (Danemark), Vytautas Magnus (Lituanie), Leuven (Belgique) et Genève (Italie) ont été impliquées dans le projet

Source: L'Atelier

dimanche 27 septembre 2009

SmartGridCity becomes first fully functioning smart city in the world

Xcel Energy’s SmartGridCity™ project in Boulder, Colo., has completed construction of the infrastructure and launched the remaining software to enable all SmartGridCity operational functions. This step makes it the first fully functioning smart grid enabled city in the world that increases reliability, provides customers with greater energy use information, and allows participating customers and Xcel Energy to control in-home energy management devices remotely when demand calls for it.

“As measurable results continue to be achieved in the coming months, we look forward to continued improvements in operating efficiencies, as well as new and improved services for the citizens of Boulder, Colorado,” said Tim Taylor, president and CEO, Public Service Co. of Colorado, an Xcel Energy company. “We have learned a tremendous amount from our installation of SmartGridCity and anticipate additional benefits for us and all of our customers.”

This launch ties together all the automated functions of SmartGridCity including: switching power through fully-automated substations; re-routing power around bottlenecked lines; detecting power outages and proactively identifying outage risks. The deployment integrated more than 20 applications, 95 new interfaces and more than 300 test cases.

The latest software is proving some smart grid theories about reducing power outages on the company’s distribution system and adding real-time monitoring capabilities of the electric grid status. Early results indicate that smart grid technology is allowing the company to predict equipment failure and proactively make necessary repairs before an outage occurs.

The SmartGridCity project also included automating three of four distribution substations, four computer-monitored power feeders, and another 23 feeders that are watched for voltage irregularities. Approximately 200 miles of fiber optic cable, 4,600 residential and small business transformers and nearly 16,000 smart meters are now connected to the smart grid system.

The SmartGridCity construction phase on the network “backbone” was recently completed. The collaborative effort involved the resources and expertise of the Xcel Energy’s Smart Grid Consortium, including Accenture, CURRENT Group, GridPoint, OSIsoft, Schweitzer Engineering Laboratories, SmartSynch and Ventyx®.

A grid-state monitoring system, installed by CURRENT Group, is one of the technologies being used to develop information to proactively reduce outages. By analyzing real-time data retrieved from the sensors deployed on the distribution grid, this system significantly minimizes low-voltage issues as well by automatically detecting them and allowing Xcel Energy to proactively address potential problems.

“We can now read customer meters remotely, identify and reduce outages and false power outage calls more quickly,” said Jay Herrmann, Xcel Energy regional vice president. “By cutting the number of times we send crews out to those calls, we can make our crews more productive. Combining those efficiencies while reducing outages will allow us to capture cost-savings more appropriately and benefit our customers.”

Since the CURRENT Look® installation was completed earlier this year, the company has averted four potentially long-term outages by being forewarned about transformers that were ready to fail. Company dispatchers were able to schedule equipment and crews to replace the transformers – a process that can take several hours – without any significant disruption to customer service. Previously, customers might have been forced to wait, without power, for hours for repairs to take place.

The new platform will have direct customer interface opportunities. In the 4th quarter of 2009, Xcel Energy plans to launch an in-home energy management Web portal provided by GridPoint that will give all Boulder customers with a smart meter the ability to review their in-home energy usage. This service will enable customers to design and personalize energy consumption strategies.

“SmartGridCity is a long-term test, but these first steps are exciting,” continued Herrmann. “We look forward to gaining more insight from what we have already installed and the new technologies that we will be testing in the future.”

Xcel Energy will soon be seeking customers for testing of in-home energy management devices. The devices will be used to validate and enhance the customer energy management experience and response aspects of the SmartGridCity pilot project.


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Xcel Energy (NYSE: XEL) is a major U.S. electricity and natural gas company with regulated operations in eight Western and Midwestern states. Xcel Energy provides a comprehensive portfolio of energy-related products and services to 3.4 million electricity customers and 1.9 million natural gas customers through its regulated operating companies. Company headquarters are located in Minneapolis.

Source : xcelenergy, 8/09/09