jeudi 30 septembre 2010

En entreprise, les idées innovantes se débusquent auprès des étudiants

Sur le principe du crowdsourcing, Mindfire s'appuie sur une communauté d'universités pour faire collaborer des étudiants à la résolution de problèmes spécifiques. En échange : des opportunités de carrière et une formation.

Ketchum

Faire appel au crowdsourcing pour recueillir des idées originales permet d'en faire émerger de nombreuses, et augmente ainsi les chances de détecter des solutions innovantes. Partant de ce postulat, Ketchum - une agence conseil en relations médias - lance Mindfire. L'initiative permet à des étudiants américains, anglais et chinois* de rejoindre le site, pour résoudre collectivement des problèmes spécifiques. Des entreprises clientes de Ketchum peuvent ainsi profiter des travaux des universitaires. En contrepartie, les étudiants bénéficient d'une offre personnalisée de formation, voire d'opportunités de carrière. "Des idées créatives ont toutes les chances d'émerger d'une communauté de facultés internationales", explique à L'Atelier Karen Strauss, CIO responsable du projet. "Nous obtenons la permission auprès de notre client de soumettre certains problèmes aux étudiants, qui ont préalablement accepté de respecter des clauses de confidentialité", détaille-t-il.

Faire émerger des idées et solutions innovantes

Lorsqu'un problème est ajouté à la plate-forme, les universitaires sont encouragés à poster des solutions innovantes. Les plus pertinentes seront proposées aux entreprises. Celles-ci peuvent également repérer, parmi les étudiants, les meilleurs éléments, et éventuellement leur proposer un poste. "L'initiative est séduisante, d'autant que beaucoup d'aspects fondamentaux sont réunis", indique à L'Atelier Sébastien Buffier, consultant chez Inova. "D'abord l'outil : il est essentiel d'avoir une plate-forme informatique pour ce type de projets. Cela renforce la collaboration, autour de grandes problématiques", souligne-t-il. "Cibler une population - en l'occurrence universitaire - est également judicieux", précise le spécialiste. Avant d'ajouter : "la notion de récompense est pertinente, d'autant qu'elle est ici personnalisée, avec des formations individuelles". Pour le consultant, les populations étudiantes, qui font partie de la génération Y, sont par ailleurs plus à même d'exprimer des points de vue innovants.

Les récompenses personnalisées sont pertinentes

"Leurs idées apportent de la fraîcheur à la réflexion, dans la mesure où les étudiants n'ont pas encore intégré l'espace fermé de l'entreprise", explique le responsable du projet. Chacun des participants peut évaluer la pertinence des idées partagées sur le site, par un vote positif ou négatif. "Le vote négatif n'est pas conseillé, lorsque l'on met en place des outils collaboratifs", déplore le consultant. "Il faut encourager le maximum de participants à s'exprimer librement, et ne pas hésiter à en récompenser un nombre important, pour soutenir la dynamique collective", explique-t-il. Julien Gallois, d'Inova, précise à L'Atelier que plusieurs projets similaires se développent aussi en France. "L'initiative baptisée 'création pour un produit innovant' (CPI) fait intervenir différentes grandes écoles, en se fondant sur des aspects pluridisciplinaires", note-t-il.

* Des universités de Bournemouth, du Colorado, de Cornell, de New York, de Carnegie Mellon et d'Hong Kong.

Source: L'Atelier

5 concepts combining fashion and technology

Fashion is all about the new, so it's no surprise the clothing industry is a hotbed of innovation, as can be seen from the new ideas in our Fashion & Beauty database. And the fashionistas are no slouches when it comes to making use of new technology. Here are five examples of what happens when geek meets chic:

1. FITS.ME — Many consumers are discouraged from shopping for clothes online because they can't try before they buy. And those consumers who do take the plunge will often pick the wrong fit—meaning online clothes retailers suffer a high rate of returns. The techies at Estonian startup Fits.me believe they have the solution in the form of a shape-shifting robotic mannequin that replicates thousands of different body shapes. On clothes retail sites that feature a Fits.me "virtual fitting room", consumers follow an interactive guide to enter their personal dimensions. They're then shown how the shirt they're dreaming of would really look on a body just like theirs.

2. LEVI'S CURVE ID — In another use of technology to get just the right fit, jeans maker Levi's has teamed up with Korea's i-Fashion Technology Center to promote Levi's new Curve ID line, which are made in three fits inspired by research into body shape, rather than just size. At a pop-up store in Seoul (pictures here), customers were given a free 3D body scan and a report about their body shape, with—of course—recommendations for which Curve ID fit would suit them best. The measurements were then used to create an onscreen avatar of the shopper, which could quickly and conveniently model combinations of clothes on sale in the store.

3. DIESEL CAM — In-store tech initiatives can even feature real people wearing real clothes. Diesel stores in Spain are introducing touchscreen workstations in dressing rooms that let customers take (Diesel-branded) photos of themselves and instantly upload them to Facebook. It means the wearers can get real-time feedback and comments about their outfit from friends. Or just show off.

4. FITS — Fits is an iPhone app that's ostensibly designed to help people buy the right size bras for their girlfriends, but it's likely to appeal also to a somewhat less romantic crowd. With a frontal photo (or better still, a frontal and profile) of the lucky lady, the user manipulates a silhouette to match her outline, manoeuvres a sample bra image into the correct position, and finally keys in her height. The app will now estimate the subject's bra measurements.

5. IFROCKUP — Another fashion-related iPhone app, iFrockUp lets people get input from friends when deciding on the right look for a big event such as a ball or prom. Users set a deadline and upload pictures and details about possible dresses, shoes, hairstyles and accessories. The information can be shared on Facebook and Twitter, allowing contacts to vote on each item and help identify the perfect outfit.

Spotted by John Greene, Natalie Lee, Maria Dahl Jørgensen, Nitzan, and Mandy Stevens

Source: Springwise newsletter

Le Maroc rejoint le projet de « supergrid » méditerranéen Transgreen

L’Office National de l’Electricité du Maroc (ONE) a officialisé hier sa participation au projet Transgreen prévu par le Plan Solaire Méditerranéen. Une annonce formalisée via la signature d’une déclaration d’intention par Ali Fassi Fihri, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité du Maroc (ONE). L’organisation marocaine est le 19ème acteur à rejoindre ce projet de réseau électrique transméditerranéen dont la réalisation est prévue à l’horizon 2020. Selon un communiqué du Réseau Méditerranée, le ralliement de l’ONE devrait permettre « d’engager rapidement les premières études d’interconnexions de Transgreen sur la partie sud-ouest du bassin méditerranéen ».

Les groupes industriels impliqués dans Transgreen : Abengoa, l’AFD, Alstom, Areva, Atos Origin, CDC infrastructure, EDF, Nexans, Prysmian, RTE, Siemens, Taqa Arabia, Red Electrica de España, Veolia environnement, Ineo, Nemo, Soitec Concentrix solar, Walid Elias Establishment, Office National de l’Electricité du Maroc.

SOURCE : Cleantech Republic

En entreprise, les idées innovantes se débusquent auprès des étudiants

Sur le principe du crowdsourcing, Mindfire s'appuie sur une communauté d'universités pour faire collaborer des étudiants à la résolution de problèmes spécifiques. En échange : des opportunités de carrière et une formation.

Faire appel au crowdsourcing pour recueillir des idées originales permet d'en faire émerger de nombreuses, et augmente ainsi les chances de détecter des solutions innovantes. Partant de ce postulat, Ketchum - une agence conseil en relations médias - lance Mindfire. L'initiative permet à des étudiants américains, anglais et chinois* de rejoindre le site, pour résoudre collectivement des problèmes spécifiques. Des entreprises clientes de Ketchum peuvent ainsi profiter des travaux des universitaires. En contrepartie, les étudiants bénéficient d'une offre personnalisée de formation, voire d'opportunités de carrière. "Des idées créatives ont toutes les chances d'émerger d'une communauté de facultés internationales", explique à L'Atelier Karen Strauss, CIO responsable du projet. "Nous obtenons la permission auprès de notre client de soumettre certains problèmes aux étudiants, qui ont préalablement accepté de respecter des clauses de confidentialité", détaille-t-il.


Faire émerger des idées et solutions innovantes

Lorsqu'un problème est ajouté à la plate-forme, les universitaires sont encouragés à poster des solutions innovantes. Les plus pertinentes seront proposées aux entreprises. Celles-ci peuvent également repérer, parmi les étudiants, les meilleurs éléments, et éventuellement leur proposer un poste. "L'initiative est séduisante, d'autant que beaucoup d'aspects fondamentaux sont réunis", indique à L'Atelier Sébastien Buffier, consultant chez Inova. "D'abord l'outil : il est essentiel d'avoir une plate-forme informatique pour ce type de projets. Cela renforce la collaboration, autour de grandes problématiques", souligne-t-il. "Cibler une population - en l'occurrence universitaire - est également judicieux", précise le spécialiste. Avant d'ajouter : "la notion de récompense est pertinente, d'autant qu'elle est ici personnalisée, avec des formations individuelles". Pour le consultant, les populations étudiantes, qui font partie de la génération Y, sont par ailleurs plus à même d'exprimer des points de vue innovants.


Les récompenses personnalisées sont pertinentes

"Leurs idées apportent de la fraîcheur à la réflexion, dans la mesure où les étudiants n'ont pas encore intégré l'espace fermé de l'entreprise", explique le responsable du projet. Chacun des participants peut évaluer la pertinence des idées partagées sur le site, par un vote positif ou négatif. "Le vote négatif n'est pas conseillé, lorsque l'on met en place des outils collaboratifs", déplore le consultant. "Il faut encourager le maximum de participants à s'exprimer librement, et ne pas hésiter à en récompenser un nombre important, pour soutenir la dynamique collective", explique-t-il. Julien Gallois, d'Inova, précise à L'Atelier que plusieurs projets similaires se développent aussi en France. "L'initiative baptisée 'création pour un produit innovant' (CPI) fait intervenir différentes grandes écoles, en se fondant sur des aspects pluridisciplinaires", note-t-il.

SOURCE : L'Atelier

Why entrepreneurs seem to be growing fangs

One of my favorite business school professors, Andre Perold, used to like to say that in every transaction in the financial markets, there are only two types of actors: wolves and sheep. As you might expect, the wolves have the edge in the encounter, due to superior market information or negotiating position. If you find yourself in a market transaction and don’t know for sure that you are the wolf, then, sadly, you are the sheep.

Venture capital investors are historically accustomed to being the wolf. During most periods, there has been a supply and demand imbalance that favors the VCs. Entrepreneurs needed a lot of money, there were only a few VCs with money (it’s a shockingly small industry, with less than 500 or so active firms, according to the NVCA). Accordingly, the VCs got to sit back and leverage their position of superior information and insight to choose their deals and drive favorable terms.

In recent years, this imbalance has been turned upside down. Entrepreneurs need less capital – even life sciences and cleantech start-ups are applying lean start-up methodology to be more capital-efficient – and information about VC deals is more transparent than ever (15-20 percent of all VCs now have blogs and the amount of information publicly available about how the business works is easily 100x as compared to 10 years ago, when I was an entrepreneur raising VC money).

Thus, for particularly “hot” companies, when there is momentum and competition, the entrepreneurs have become the wolves, and the VCs find themselves donning sheep’s clothing.

As a result, many VCs – particularly bigger funds – are chasing “hot” deals aggressively, irrespective of price. Facebook, LinkedIn, Groupon, Zynga, Twitter and many others are able to raise capital at extraordinary valuations.

For these investments to pay off, the investment thesis is based on a strong IPO in the future. But the wrinkle in these momentum investments is that the currently weak IPO market is stretching out time to liquidity more than ever. Thanks to their position as the wolf, founders (and angel investors) can often get liquidity from their late stage investors (particularly through Digital Sky Technologies – a Russian Bear in the transaction mix?).

The VCs, and in turn their LPs, are then left holding an illiquid bag. One LP complained to me the other day: “The founders get liquidity, the angels get liquidity, and the pressure to go IPO is taken off the shoulders of the board and management team. All fine and dandy – but where’s my liquidity?!”

A little internal rate of return (IRR) math shows the price of this elongated time to liquidity – a 5x return in 5 years yields a 38 percent IRR. If the VCs decide to allow founder liquidity and put off an IPO, they’re likely taking on an incremental 3-4 year holding period (most major shareholders don’t get liquid until 1-2 years after the IPO).

To achieve that same 38 percent IRR in 9 years, a 20x return is required.

If the founders take money off the table, they are incented to go for the bigger win and don’t mind taking the time to get there. But the early-stage VCs might certainly have preferred a $250 million exit and immediate liquidity to waiting four more years for the billion-dollar exit – and the same IRR.

Some VCs are well positioned to chase the hot deals and patiently back the big winners. Others are better off investing in capital-efficient businesses and taking the $100-200 million exits when they come along, even if it means selling their best companies too soon (“We are suffering from PME – pre-mature exit,” one micro-VC confided with me last week).

Which path is the right one? And who has the edge in the market flow in the coming years? No one knows for sure, and every situation is unique and must be evaluated as such.

But with so many options to choose from, those entrepreneurs I’ve been noticing with larger fangs seem to be smiling more than ever before.

Editor’s note: Jeff Bussgang is a General Partner at Flybridge Capital Partners.

mercredi 29 septembre 2010

Le financement participatif de produits passe par les médias sociaux

ShareaBill propose d'intégrer aux sites de e-commerce un bouton "want". En cliquant, un consommateur pourra partager avec ses contacts son désir d'achat. Et espérer une contribution collective.

We want you

Pour développer le crowdfunding (financement participatif) en l'appliquant au domaine de l'e-marketing, le moyen le plus efficace consiste à s'appuyer sur les médias sociaux et le bouche à oreille. Fort de cette conviction, ShareaBill lance un service - baptisé "want" - pour les internautes sociaux qui désirent récolter de l'argent auprès de leurs contacts, sur les différentes communautés en ligne dont ils font partie. Le principe est simple : l'utilisateur du système élabore une liste de produits qu'il aimerait acquérir, et propose ensuite aux personnes de ses réseaux de contribuer financièrement à tel ou tel achat. Pour ce faire, il commence par se créer un compte, gratuitement, sur le site.

Un bouton intégré à l'interface du site

Il peut ensuite naviguer librement sur Internet. Sur les sites de e-commerce qui auront préalablement intégré le bouton "want" à leur interface - semblable au bouton "like" de Facebook - il lui sera alors possible de cliquer, et de partager en temps réel ses désirs de consommateur sur Facebook ou Twitter, par exemple. Le bouton s'installe en copiant simplement une ligne dans le code source du site. Et lorsque l'internaute rencontre un site qui n'en possède pas, il peut depuis ShareaBill récupérer lui-même l'icône "want" et l'intégrer à la fenêtre de son navigateur, par un glisser-déposer.

Participer à la hauteur que l'on souhaite

"Avec ce système, les consommateurs peuvent partager leurs désirs d'achat avec leurs réseaux sociaux, sur n'importe quel site Internet", explique David Katzman, responsable du projet. Avant de préciser : "les professionnels peuvent également indiquer en temps réel à leurs collaborateurs un achat qu'ils estiment judicieux". Les contacts de l'utilisateur peuvent participer à la hauteur qu'ils souhaitent au paiement de tel ou tel produit. Il leur suffit de se connecter à leur tour sur la plate-forme, et de choisir d'effectuer l'opération via PayPal ou directement par carte bancaire.

Source: L'Atelier

Orange Business Services s'allie à Cisco, EMC et VMware pour des services cloud unifiés

Orange Business Services vient de signer un partenariat de classe mondiale avec Cisco, EMC et VMware. Objectif de cette alliance commerciale, baptisée Flexible 4 Business : proposer des solutions de cloud computing clé en main pour les entreprises. Adoption en douceur, flexibilité, réduction des coûts et optimisation des performances sont annoncées par l'opérateur dans son communiqué.

Le rôle d'Orange Business Services au sein de l'alliance : fournir les solutions des quatre partenaires aux clients sous forme de services managés et basés sur une facturation à l'usage. Plusieurs types de solutions sont prévus dans un premier temps. Certaines proposeront des services d'Infrastructure-as-a-Service (IaaS), avec cloud privé et backup, tandis que d'autres se concentreront sur le Software-as-a-Service (SaaS), pour la sécurité et les communications unifiées.

« Cette alliance commerciale réunit quatre entreprises numéro un du secteur, dotées d'une expertise mondiale complémentaire, pour proposer à nos clients un ensemble complet de services de cloud basés sur l'architecture innovante Unified Computing System de Cisco et sur les applications Cisco de collaboration et de sécurité, qui font référence dans le secteur, » affirme Robert Lloyd, vice-président exécutif de Cisco. Pour Vivek Badrinath, directeur exécutif d'Orange Business Services, « le cloud computing a véritablement un seuil de maturité avec Flexible 4 Business. »

Les quatre partenaires espèrent fructueuse leur approche du guichet unique. Ils estiment que la présence d'un prestataire unique accélérera le déploiement de services cloud sécurisés. « L'alliance commerciale annoncée aujourd'hui va faire du cloud computing une réalité accessible pour les entreprises mondiales, en garantissant à nos clients les niveaux de sécurité requis et en simplifiant la migration technique, » estime Vivek Badrinath.

Source: Clubic

Business social network Yammer gets upgrade, opens up to apps

Yammer, a social networking platform like Facebook for business professionals, announced that it is launching its expanded suite of social networking tools with third-party app integration for the business professionals of the world. The announcement came at TechCrunch Disrupt in San Francisco today.

Yammer is upgrading its original, Twitter-like micro-blogging platform to include a suite of tools that other sites like Facebook and LinkedIn offer users — including a new platform to enable business-to-business software providers like Zendesk to develop third-party Yammer applications. The company has also expanded the platform globally by translating it into 100 different languages.

Yammer 2.0 will allow users to direct message others, create events and run with the other bells and whistles that most social networking applications use today. The new version still holds onto a “news feed” model for its main page but now involves applications and other notifications. Users need to have a company email address, like “@IBM.com,” to be able to access a specific Yammer network.

There are two ways the company makes money, but only one of them is currently active. A number of Yammer’s features will be held behind one of two pay walls — a “silver” model that costs businesses $3 per user per month, and a “gold” model that costs them $5 per user per month. The other involves lead generation — basically producing traffic and interest in a third-party app outside of the Yammer platform.

Yammer has attracted a million users as of a few months ago, and the platform has attracted 80,000 companies since its launch 2 years ago, Apfelberg said. The social enterprise network has already attracted 80 percent of the top companies in the world in the Fortune 500 list in its original micro-blogging platform.

SOURCE : http://venturebeat.com

Great Customers Inspire Great Innovations

Glasgow's John Anderson. Brooklyn's Sackett-Wilhelm Lithographing. Tokyo's Busicom. They represent the unheralded and underappreciated heroes of innovation history. They make genius possible and real. Celebrate them.

Professor John Anderson provided the broken model Newcomen steam engine that led directly to James Watt's invention of the separate condenser that helped launch the industrial revolution. Sackett-Wilhelm Lithographing was the steamily humid printing plant where young Willis Carrier successfully pioneered and prototyped his first industrial air conditioning technology. Busicom, a scientific calculator company, commissioned Intel to design a chipset for its new programmable calculators. That led directly to Intel's breakthrough creation of the microprocessor.

These customers and clients were integral parts and partners in the innovation process. The selective idiocies and idiosyncrasies of history unjustly minimize their role. Don't perpetuate that mistake. Emphasizing heroic inventors and innovators like Henry Ford and Steve Jobs while glossing over and effectively anonymizing the individuals and institutions who made their innovations into markets distorts reality and cheats the truth.

The most important link in the innovation value chain is an innovative customer. That is, a customer ready, willing, and able to adopt, adapt — and maybe even pay for — an innovative offering. Just as you don't have a performance without an audience, you can't have innovation without customers.

This innovation impetus differs markedly from Eric von Hippel's "lead users" or Geoff Moore's "chasm crossers." Those concepts are important but they don't address the everyday reality and opportunity for innovation. The essential question is who are the customers that come with the problem sets and parameters that push you to rethink, or redefine, your business? Which customers and clients does your firm celebrate as innovation partners — and why?

If you asked yourself and your colleagues which three clients were most likely to come with the most provocative innovation challenges with the greatest market potential, which would they be? The serendipity of selection surely plays a distinctive role. But, as Pasteur so acutely observed, "Chance favors the prepared mind."

Certainly, James Watt effectively leveraged his model opportunity and Intel's Ted Hoff and Federico Faggin were fortunate to recognize how a programmable chipset might be reconceptualized as a microprocessor. Strategic customers trumped strategic planning. That's a historical truth, not a business truism.

Real-world customers and clients, not abstract aspirations, instigate innovation best. A good problem is a great gift. Wal-Mart's incessant and relentless demands for "everyday low prices" transformed every supplier it touched. A ruthless connoisseur of cost-driven innovation, the world's largest company has fundamentally redefined product, process, and sourcing for consumer products. China doesn't become a manufacturing superpower without Bentonville.

Procter & Gamble discovered that Japanese mothers were the most demanding in the world when it came to diapers and disposables that wouldn't mark their babies' pristine and delicate skin. Japanese moms wanted more than good price and great absorptive qualities. Their parental pickiness changed how P&G designed and developed its Pampers worldwide. The "Japanese mother" expectation became a global standard for baby bottoms.

Solving the problem doesn't go far enough. Sustainable — transformative — innovation emerges from the ability to collaboratively explore alternative approaches. Watt, Carrier, and Intel didn't achieve their breakthroughs by solving problems for their strategic clients; success came from testing approaches with their clients. Whether business historians acknowledge it or not, that's equally true for Henry Ford, Bill Gates, and Steve Jobs.

As the saying goes, the one thing history teaches is that we don't learn from history. Just because business history short shrifts the customer and client contribution to innovation success doesn't mean businesses should. If you want to become a more innovative organization, don't hire more innovative employees, acquire more innovative customers. Your capacity to innovate matters less than your customers' and clients' willingness and ability to exploit it.

SOURCE : Harvard Business Review

L'administration française s'intéresse à l'open source dans les nuages

Dans le secteur public, le taux de pénétration du cloud dans sa version open source ne dépasse pas les 6 %. Mais les mentalités évoluent vite, remarque Markess International.

Les solutions logicielles open-source séduisaient jusqu'ici par la viabilité de leur modèle économique. Elles sont maintenant sollicitées pour leurs caractéristiques innovantes par l'administration française, qui songe même sérieusement à recourir à des applications open-source hébergées dans le cloud. C'est l'une des conclusions principales de la sixième édition de l'étude annuelle conduite par Markess International sur "L'open source dans le secteur public". En 2010, 90 % des responsables interrogées (tant dans les ministères, les organismes sous tutelle, que dans les collectivités territoriales) considèrent ainsi ce dernier comme un facteur d'innovation.


Le sujet n'est plus tabou

Tant du point de vue organisationnel, que dans la gestion de projet ou dans la relation usager, relève l'étude. Pour l'étape suivante, c'est à dire pour le passage au cloud computing en version open-source, ils ne sont certes que 6 % à déclarer avoir franchi le pas. Mais le sujet n'est plus tabou, les responsables qui sont aussi les décideurs sur ce type de projets se déclarant désormais en phase d'écoute, souligne Markess International. Et envisagent cette transition à plus ou moins long terme. Pour eux, les solutions IaaS (Infrastructure as a Service) présentent des perspectives intéressantes.


L'open-source représente 16% du budget informatique

Mais ce sont les solutions open source en mode SaaS (Software as a Service) qui semblent dans un premier temps privilégiées. "Les prestataires interrogés corroborent en majorité le fait que le cloud computing offre une nouvelle voie d'accès à l'open source et affirment devoir adapter leurs offres en conséquence", indique Aurélie Courtadon, responsable des recherches sur le secteur public pour le cabinet. Pour information, en 2010, la part de l'open source est estimée à 16 % du budget informatique de l'administration française (charges de personnel interne, achats de matériel, de logiciels et prestations de services externes).

SOURCE : L'Atelier

Google’s Eric Schmidt wants computer-controlled cars to drives us around (full keynote video)

























Google’s Eric Schmidt has always been something of a geek. He stuck to those roots today in a speech where he talked about how the role of computers is to augment the human brain.

Speaking at TechCrunch Disrupt in San Francisco, Schmidt said that computer-enabled devices will augment humans, allowing them to do things they can’t do or can’t remember how to do. That starts with things like Google Maps, that help you navigate better, and continues with things like Google Instant, which automatically fills out the search phrase you’re typing and allows you to complete our searches more easily. In the future, he said that computer-controlled cards would probably do a better job of driving than people. It’s a “bug” that cars were invented before computers, he joked.

Schmidt rolled out some impressive stats. He said Google is being used for 2 billion searches a day. Google’s YouTube site is also seeing 2 billion views a day, and some 2 billion videos a week are being monetized with ads. And the company’s new Chrome web browser has 70 million users.

Here’s the keynote video in two parts, plus the first part of the question and answer session.















Card 2.0 Dynamics : la carte de crédit électronique

Dynamics carte

Voici Card 2.0, un nouveau concept de carte de crédit bancaire futuriste de la startup américaine Dynamics.

Cette dernière permet de masquer certains chiffres mais aussi d’avoir plusieurs comptes de banques sur une seule et même carte.

En fait cette carte bancaire est électronique et possède des boutons intégrés hyper-minces.

Le projet est prometteur puisque la startup vient de recevoir en plus le premier prix du public de 1 million de dollars en pubs gratuites de la conférence californienne DEMO.

Source: Vincent Aby

Google investit dans le Shweeb

Schweeb

Le Shweeb -prononcez « chouib »- : cet étrange moyen de locomotion écologique venu du futur :-)

Il s’agit en fait d’un vélo monorail translucide dans lequel la personne est couchée. Le schweeb peut atteindre une vitesse de 50 km/h.

Google – via son projet 10^100 – vient d’annoncer avoir investi 1 million de dollars dans la société.

Alors, bientôt dans nos villes ?

Pourquoi pas étant donné que les rails ne prennent pas beaucoup de place au sol et que le système nous ferait faire de l’exercice en plus de ne dégager aucune émission de CO2 !

Google schweeb

Source: Vincent Abry

mardi 28 septembre 2010

The List Of Startups Launching At TechCrunch Disrupt

We are only a few hours away from kicking off the secondTechCrunch Disrupt conference here in San Francisco and we are thrilled to announce the 25 startups that were chosen out of nearly 1,000 applicants to pitch ideas and applications over the next few days. We will also hear pitches from the two StartupAlley companies that receive the most votes over the next two days.

These startups will battle it out over three intense days, with one of these companies eventually taking home $50,000 and the official Disrupt trophy.

Badgeville: Badgeville uses game mechanics to increase engagement on publisher and new sites.

Checkpoints: Checkpoints is a mobile shopping tool that allows users to check-in to retail locations and accrue points to buy real world products.

CloudFlare: CloudFlare develops performance and security tools previously reserved only for the Internet giants, and makes them available for any site on the web.

Credit Sesame: Credit Sesame is a personal finance tool that allows users to save money on their mortgage and loans by unlocking their credit potential.

DataSift: Datasift allows developers and companies to aggregate and filter content from Twitter on a per project basis.

GameCrush:GameCrush is social gaming site that allows users to meet, match and pay to play online games with other users to enhance their gaming experience.

Gifi: Developed by social payments platform Venmo, Gifi integrates with Foursquare allows users to let friends to unlock gifts of money when they check-in to venues.

Gild: Gild provides unique tools to job seekers to certify your technology skills, find jobs, and track employment progress.

Gripe: Gripe is a free location-aware mobile app that uses people’s online clout to help them get complaints about any of the 100 million+ local businesses or service providers worldwide.

Gunzoo: Gunzoo changes the way you search videos, images and more.

Lark: LARK is a silent waking system that uses an iPhone app and vibration technology to wake you silently and naturally.

Namesake: Namesake is a social community that aims to connect people around professional opportunities and jobs.

OneTrueFan: OneTrueFan is a browser addon and service that enables users to see who else has viewed and shared the pages they read on publisher sites.

Opzi: Opzi has created a Quora-like Q&A site for the enterprise to make corporate knowledge more accessible.

Pinger: Pinger develops TextFree, a massively popular free texting application.

Qwiki: Qwiki produces an “information experience” in response to user queries, by combining on-the-fly infographics, video, narration, and interactive elements to describe people, places and things.

SeqCentral: SeqCentral aims to help human genome scientists collaborate and put data in the cloud.

Shwowp: Shwowp is a tool to help you take control of your shopping history: organize it, share it and track how you influence others.

Snapdragon: Snapdragon uses smartphone barcode readers to turn interactions with products into entertainment.

Storify: Storify allows you to collect photos, video, Tweets and more and then publish them as simple stories that can be embedded anywhere.

Sumazi: Sumazi is an intelligent connection engine and network for professionals that introduces you to the people you don’t know but should.

Superfly: Superfly is like Mint for travel, and collects and analyzes your travel patterns, offer ways to save, and more.

Tello: Tello provides a way for consumers to quickly provide businesses with direct feedback on their customer service experiences via their mobile phone.

ToVieFor: ToVieFor is discount shopping site for handbags and accessories that allows a member to choose the price he or she wants to pay for a particular product.

Voxy: Voxy is a mobile language-learning game that converts relevant real-world content into fun, addictive and customizable language lessons

Paris / Ile-de-France : Un déficit d’image R&D

En tête des indicateurs en termes de capital humain (135 000 chercheurs) et de dépenses de R&D, aussi bien publiques que privées, Paris et l’Ile-de-France ne sont pourtant pas perçues comme ayant la meilleure capacité d’innovation face aux métropoles européennes concurrentes.

Quelle place pour Paris Ile-de-France parmi les métropoles innovantes ? C’est la question à laquelle répond une étude du cabinet Deloitte pour Paris-Ile de France Capitale Economique (1), publiée le 24 septembre. L’objectif était de mieux connaître la réalité et l’image de Paris et de l’Ile-de-France face à ses principales concurrentes en Europe.

En tête sur l’ensemble des indicateurs

Si dans la réalité, Paris dispose de solides atouts et se place en tête sur l’ensemble des indicateurs, « dans les perceptions, cependant, Londres passe globalement devant Paris» note Deloitte. Selon le cabinet, les atouts de Paris et de sa région sont « l’excellence et l’abondance de son capital humain » avec 135 000 chercheurs, mais aussi, « l’importance des dépenses de R&D, qu’elles soient publiques ou privées (respectivement 0,6 et 2% du PIB, un effet plus que probable du crédit-impôt recherche) ». Par ailleurs, « Paris est reconnu comme la métropole la plus favorable à l’implantation d’un centre de recherche » et est la « mieux placée dans des secteurs de pointe comme les biotechs ». Pourtant, dans les sondages, c’est Londres qui rafle la première place.

Retard pour le capital-risque

Là où le bât blesse, c’est dans le domaine de l’investissement. « Paris souffre d’un retard important sur Londres ou Stockholm pour le capital-risque : l’investissement dans les start-up, et surtout pour la facilité avec laquelle on crée des entreprises innovantes » souligne Deloitte. « On constate à Paris une aversion réelle au risque de la part des investisseurs dans le domaine de l’innovation, même si les réseaux de business angels se sont considérablement renforcés depuis trois ans et si les financeurs, tels que la CDC et Oséo, font un travail remarquable et reconnu aux côtés des pôles de compétitivité. Il faut s’interroger sur l’impact en terme d’attractivité pour notre Région Capitale » commente Pierre Simon, Président de Paris-Ile de France Capitale Economique.

Les pistes d’amélioration

Pour pallier ce déficit d’image et réduire le fossé entre la réalité et les perceptions, Paris-Ile de France Capitale Economique émet une série de recommandations. Pour Gilles Pedini, associé Deloitte Conseil, responsable du Secteur Public, il manque à Paris « une approche client plus globale qui permette au porteur de projet de ne pas subir nos lourdeurs et nos complexités ». Il est donc suggéré de « créer un point d’entrée unique pour l’innovation au niveau régional afin d’améliorer le soutien et les services aux entreprises innovantes », mais aussi de « simplifier et mieux coordonner les procédures d’aide à l’innovation » et d’évaluer l’impact économique des aides attribuées. Parallèlement, il est recommandé d’« assurer la présence d’investisseurs dès l’amorçage, et encourager ainsi une approche "produit" ».

28 septembre 2010, Elsa Bellanger
(1) Créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, Paris-Ile de France Capitale Economique a notamment pour mission « de mettre en valeur auprès des investisseurs étrangers les atouts majeurs de l’Ile-de-France et de renforcer son attractivité par des actions lobbying auprès des décideurs politiques et économiques ».

Source: Le Journal de l'innovation

Aux Etats-Unis, le smart grid s'installe durablement dans le paysage

Le marché des infrastructures intelligentes confirme son essor : augmentation des investissements, hausse de la compétition - et de la coopétition - entre les acteurs, dont un certain nombre sont arrivés à maturité.

Smart grid

Le marché du smart grid continue son expansion aux Etats-Unis, indique dans une étude* le Clean Tech Group. Selon les prévisions du cabinet, ce sont plus de 2.75 milliards de dollars qui seront dépensés au total dans des produits liés aux infrastructures dites "intelligentes", en 2010. Quant aux investissements dans les services du smart grid - les chiffres seront, selon les analystes, équivalents voire supérieurs. Plus important encore : le marché arrive à maturité, avec des acteurs centraux qui commencent à se dessiner. "Selon nos données, seuls 30 % des 177 plus grandes entreprises spécialisées dans le domaine du smart grid sont apparues au cours de la dernière décennie", rapportent les consultants.

Un éco-système interconnecté

Ce qui signifie que 70 % des professionnels de ce secteur existaient déjà avant l'an 2000", rapportent les consultants. Un quart des acteurs du smart grid aux Etats-Unis est même constitué d'entreprises historiques, fondées avant les années 1980. Par ailleurs, la compétition entre les sociétés impliquées dans le développement de ces infrastructures se renforce, et une forme de coopétition émerge également. Les analystes expliquent ainsi que l'éco-système est de plus en plus interconnecté et interdépendant. Plusieurs sous-catégories sont à l'œuvre : les vendeurs de produits AMI (Advanced Metering Infrastructure), systèmes qui permettent de mesurer la consommation de l'énergie.

La distribution génère le plus d'investissements

Mais qui sont aussi utilisés pour collecter ou analyser les flux énergétiques. Viennent ensuite les fournisseurs de la technologie proprement dite. Et enfin les professionnels de la distribution et de la gestion des infrastructures de smart grid. Cette dernière catégorie est la plus prometteuse, estime le Clean Tech Group, puisqu'elle générera à elle seule près de 1.5 milliards de dollars en 2010. Plus de 600 entreprises ont été prises en compte dans le rapport, appartenant aux secteurs publics et privés.

* "2010 U.S. Smart Grid Vendor Ecosystem"

Source: L'Atelier

lundi 27 septembre 2010

Conférence : Smart Energy International 2010

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64592.htm

La conférence Smart Energy International s'est tenue du 7 au 9 septembre à San José en duo avec la conférence avec le Smart Energy Storage. Pour un premier évènement aux Etats-Unis, les organisateurs ont réussi leur pari notamment grâce à la participation de plus d'une cinquantaine d'intervenants, des seniors de l'industrie de l'énergie et des télécommunications. Parmi les sujets abordés lors de la conférence, l'éducation des consommateurs a été une fois de plus mise à l'honneur. Les voitures électriques et le déploiement du réseau AMI ont été également au coeur des débats lors de la conférence. Revenons sur quelques points importants.

L'éducation du consommateur, un besoin essentiel pour l'adoption des réseaux intelligents

Si les compteurs intelligents et le Smart Grid sont des éléments essentiels pour l'avenir de l'industrie de l'énergie et des télécommunications, il est cependant moins évident d'en expliquer les bénéfices pour le consommateur. En effet comment expliquer l'ajout d'un compteur intelligent lorsque le compteur actuel fonctionne en apparence correctement ? Comment justifier qu'il appartienne à l'opérateur alors qu'il est installé chez un particulier? Comment présenter les avantages lorsqu'aucune expérience à grande échelle n'a encore été publiée ? Comment expliquer le fonctionnement lorsque les outils de gestion d'énergie ne sont pas encore prêts sur le marché ? Une étude réalisée par Harris Poll, en début d'année avait montré que 68% des personnes questionnées ne connaissaient par le terme Smart Grid et que seulement 26% d'entre elles savaient ce qu'était un compteur intelligent. La population n'est donc pas encore familière avec les avancées réalisées sur le réseau et sa compréhension du sujet est encore très faible. Il devient donc urgent de commencer un programme d'éducation.

Les résultats obtenus grâce au projet pilote d'effacement énergétique, le PowerCents DC Program [1] réalisé par Emeter en collaboration avec l'opérateur Pepco, ont montré qu'en moyenne les consommateurs, tous milieux sociaux confondus, avaient réduit leur facture électrique de $44. Si les résultats apparaissent positifs, est-ce suffisant pour réellement entrainer un engouement dans le Smart Grid et une forte participation ? Par ailleurs, que se passerait-t-il si un particulier refusait ou ne pouvait participer aux programmes. Devrait-t-il payer plus cher que ce qu'il paie déjà ? Probablement oui.

PG&E (Pacific Gas and Electric Company) avait déjà été confronté au problème après l'installation de ses compteurs à Bakersfield. L'opérateur avait reçu des milliers de lettre de mécontentement de clients protestant que leur facture avait augmenté. Or un opérateur ne pourra se passer de l'implication de ses clients s'il veut mener à bien des programmes de réduction de la consommation et la mise en place de nouveaux services promis par le Smart Grid (effacement énergétique, gestion de l'énergie sur Internet...). De même certains utilisateurs refusent la mise en place d'un compteur électrique chez eux soit pour des problèmes liés à la protection de la propriété privée, soit encore par peur des impacts sur la santé.

La question actuelle, qui reste ouverte est donc : Quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour impliquer les consommateurs et leur faire comprendre le bien-fondé d'une telle initiative. Plusieurs compagnies comme Opower [2], Ecofactor [3] proposent des solutions mais seront-elles suffisantes ? Les opérateurs, les agences de régulations, les gouvernements auront a priori leur rôle à jouer pour "éduquer" le consommateur.

Préparer le réseau pour supporter l'arrivée des voitures électriques

Avec l'arrivée des voitures électriques d'ici la fin de l'année, les opérateurs se préparent à des mises à jour du réseau de grande ampleur. Selon leurs études, les opérateurs prévoient une adoption des voitures électriques concentrées dans certains quartiers (principalement les quartiers aisés et dotés d'une conscience écologique). Ce qui impose une remise à jour du réseau, en particulier des transformateurs, pour supporter les recharges de véhicules. En effet la recharge d'une voiture électrique correspond en moyenne à la consommation journalière d'une maison. Ceci peut directement affecter le fonctionnement du transformateur. D'une part il peut subir une dégradation suite à une surconsommation sur le réseau. D'autre part, les transformateurs sont habituellement conçus pour se refroidir pendant la nuit lorsque la température extérieure et la consommation diminuent. Or si les véhicules électriques sont rechargés la nuit, ils ne pourront plus être refroidis suffisamment.

Par ailleurs les modalités pour la recharge des véhicules électriques restent encore à définir. Les véhicules électriques n'offrent pas encore une autonomie suffisante pour subvenir aux trajets quotidiens. Il faudra donc installer des stations de recharge sur les lieux de travail ou alors sur les parkings environnants. Mais qui devra payer pour ces stations et à qui sera facturée l'électricité ? Ces questions restent ouvertes, et les régulateurs n'ont encore rien décidé. Les opérateurs parlent également de la mise en application d'un second tarif dédié aux voitures électriques avec dans ce cas l'installation d'un second compteur intelligent pour les résidences dotées de tels véhicules. .

Etat du déploiement du réseau AMI, orchestré par les opérateurs

Selon les phases planifiées par PG&E et présentées lors de la conférence, le déploiement du réseau AMI, devrait suivre les étapes suivantes :
- 0 : Test initial du système
- 1 : Processus de déploiement et de prévision des compteurs intelligents
- 2 : Support des compteurs intelligents pour le paiement de la consommation
- 3 : Application de nouveaux tarifs.
- 4 : Ajout de nouvelles fonctionnalités (ex : information sur les coupures de courant)
- 5 : Proposer des applications mobiles ou sur internet dédiées au consommateur.
- 6 : Applications à suivre.

Aujourd'hui, les opérateurs les plus avancés en sont à la seconde phase. Pour certains opérateurs comme PG&E, le déploiement des compteurs intelligents est presque terminé et le choix de la technologie de communication est déjà en grande partie déterminé. Cependant beaucoup d'autres opérateurs ne sont pas aussi avancés et le choix des technologies n'est pas encore défini. C'est donc une période clé pour des acteurs comme Itron, SivlerSprings, Trillant et autres pour tenter d'imposer leur solution. Par ailleurs les opérateurs s'intéressent de près aux problématiques de sécurité et notamment à la protection des quantités élevées de données qui seront générées sur le réseau. Un marché visé par des grands groupes comme Oracle, IBM mais aussi par des compagnies de plus petite taille à l'image de Revere Security [4]

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Y. J. Choi, C. L. Zhang, N. Lee, and S-W. Cheong, Phys. Rev. Lett. 105, 097201, 23/08/2010 -http://physics.aps.org/pdf/10.1103/PhysRevLett.105.097201.pdf
- [2] I. Lee et al., Nature 466, 845-848,doi:10.1038/nature09279, 12/08/2010 -http://www.nature.com/nature/journal/v466/n7308/full/nature09279.html

Code brève
ADIT :
64596

Source :

- Towards colossal magnetoelectricity?, Physics 3 (72), D. Argyriou, 23/08/2010 -http://physics.aps.org/viewpoint-for/10.1103/PhysRevLett.105.097201
- Scientists achieve highest resolution MRI of a magnet, OSU News Research, P. Gorder, 11/08/2010 - http://researchnews.osu.edu/archive/hiresmag.htm

Rédacteur :

Vincent Reillon, deputy-phys.mst@consulfrance-houston.org


ORIGINE : BE Etats-Unis numéro 220 (24/09/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64596.htm