vendredi 31 août 2012

Harvard, Berkeley et le MIT lancent une plate-forme mondiale d'e-learning gratuite

Les universités de Harvard, du MIT et de Berkeley se sont associées pour créer une plate-forme de cours gratuits sur Internet, accessible à tous.
Cérémonie de remise de diplômes à Harvard - AFP
Cérémonie de remise de diplômes à Harvard - AFP
Vous aviez toujours rêvé de prendre des cours à Harvard, au MIT, à Berkeley ? Dès la rentrée 2012-2013, cela sera possible. Vous n'aurez plus qu'à allumer votre ordinateur. Ces trois universités américaines, parmi les plus prestigieuses au monde, se sont associées pour créer une plate-forme de cours à distance gratuite sur Internet baptisée «plate-forme edx», en investissant dans le projet 60 millions de dollars.
Harvard et le MIT ont annoncé le lancement du projet en mai, Berkeley les a rejoints fin juillet et déjà, plus de 120 collèges et universités veulent rejoindre leurs trois grandes soeurs dans l'aventure. «Edx confère une opportunité sans précédent d'étendre considérablement notre portée mondiale, en faisant de la recherche de pointe sur un système d'éducation plus efficace et en étendant au Web l'accès à un enseignement supérieur de qualité» s'est félicité le président d'Harvard Drew Faust.
Le site propose des vidéos, des contrôles de connaissances en ligne (avec correction immédiate), une section questions-réponses, et des laboratoires virtuels. Parmi le catalogue de formations, figure par exemple le cours d'introduction à l'informatique délivré par Harvard. Ce cours doit être suivi entre le 15 octobre et le 15 avril, aucun pré-requis n'étant exigé. Mais il est demandé de consacrer entre 15 et 20 heures à chacun des neuf cours de l'enseignement, qui s'achèvera sur deux quizz et un projet final.

Démocratisation des études supérieures

Les étudiants qui auront reçu de « bonnes notes » seront habilités à recevoir un certificat de réussite. Ce dernier ne sera cependant pas délivré sous le nom de Harvard, du MIT ou de Berkeley, et sera payant. Le principe retenu est en effet la gratuité des cours, tandis que les examens diplômants sont payants.
Mais les universités en ligne souhaitent maintenir ce prix du diplôme à un niveau « assez faible ». Démocratiser l'accès aux études supérieures dans un pays où leur coût est totalement prohibitif est précisément un des objectifs des concepteurs du programme. «Pour qui veut, n'importe où, n'importe quand» tel est le slogan de la plate-forme, qui est en partie financée par des structures philanthropiques,dont la fondation Bill Gates.

Développement du e-learning

Dans le sillage d'edx, l'e-learning est déjà un succès aux Etats-Unis. Les candidats aux universités en ligne représentent à ce jour 10% de la population étudiante américaine. Face à cette révolution en marche, certaines grandes universités « historiques » se font d'ailleurs dépasser en nombre d'étudiants par leurs homologues virtuelles. L'Université d'Etat d'Arizona a ainsi décerné deux fois moins de diplômes que l'Université de Phoenix (Arizona), qui fonctionne en e-learning (2,075 contre 5,976).
L'Université de Phoenix s'est en effet considérablement développée via la Web. Alors qu'elle ne délivrait que 72 diplômes de e-learning en 2001, elle a presque passé la barre des 6000 diplômes en 2011. «Nous ne devrions pas être étonnés par ces succès, car tout le secteur va dans cette direction» estime Robert Pianta, doyen d'une université en Virginie interrogé par Techcrunch.
Au sein de ce mouvement, le projet edx promet d'être une belle réussite, un premier galop d'essai démontrant à lui seul le potentiel de la plate-forme. Le MIT s'était lancé en décembre dernier dans l'aventure des cours en open-source sur Internet, avant finalement de s'associer à Harvard pour fonder edx. Dans le cadre de ce projet pilote, Anant Agarwal, le directeur du laboratoire d'informatique et d'intelligence artificielle du MIT -à présent président d'edx- avait donné un cours en ligne de mars à juin. Cette session « test » avait rassemblé... plus de 150.000 personnes.

Source : Les Echos

jeudi 30 août 2012

Pour innover, les entreprises intègrent de plus en plus leurs clients

client

Les innovations de produits génèrent un revenu important pour les entreprises européennes qui s'inspirent des idées des clients pour lancer de nouveaux produits.
Les entreprises européennes, bonnes élèves en termes d'innovation de produits ? Oui, si l'on en croit une récente enquête de Statistics Finland, qui annonce que 15% du chiffre d'affaire total des sociétés en 2010 provenait des innovations de produits lancées sur le marché au cours de la période 2008-2010. Sur cette même période, 46% des compagnies ont eu une activité innovante relative aux produits et aux procédés. Et ce qui est intéressant, c'est que selon l'étude, l'un des moteurs de cette innovation seraient les clients : le rapport explique que les compagnies sont de plus en plus nombreuses à consulter leurs consommateurs sur leurs attentes pour accélérer la sortie de produits. La grande majorité des entreprises ayant exercé une activité d'innovation aurait ainsi indiqué avoir intégré des informations sur les utilisateurs ainsi que leurs idées de produits dans leur activité d'innovation et de création de produits innovants.

Dans le domaine de la santé

En fait, plus la taille de l'entreprise augmente, plus  l'exploitation de l'information à partir des systèmes de rétroaction des clients, d’études de marché ou d’enquêtes sur les besoins des utilisateurs devient plus fréquent, tout comme le développement conjoint avec les utilisateurs. En revanche, l'intégration des produits modifiés par des utilisateurs est presque aussi répandue quelle que soit la taille des entreprises. L'enquête sur l'innovation a également analysé l'activité d'innovation dans les domaines de la santé et de l’action sociale. La part des entreprises ayant procédé à des innovations de produit ou de méthodes est de 44%, soit presque la même que la moyenne des autres industries. Les entreprises dans les secteurs de la santé et de l’action sociale ont déclaré que leurs dépenses totales consacrées à l'activité d'innovation s’élevaient à 80 millions d'euros en 2010. En fait, elles déclarent plus souvent que les autres entreprises leurs activités  telles que l'externalisation de l'expertise et  la formation liée à l'activité d'innovation.

Lancement de nouveaux produits

Près de la moitié des entreprises avaient adopté des innovations marketing et organisationnelles et 57% se sont engagées dans des activités d'innovation au sens large. Entre 2008 et 2010, les caractéristiques générales de l'activité d'innovation liées aux produits et services sont restées assez stables depuis la période 2006-2008. 1/3 des entreprises a lancé des innovations de produits sur le marché. Et 60% d’entre elles ont lancé des nouveaux produits sur le marché. 1/6 entreprise qui a fait des innovations de produits estime avoir mis sur le marché une innovation dont les caractéristiques sont les premières au monde. Enfin, les dépenses d'innovation déclarées par les entreprises s'élèvent à 7,3 milliards d'euros en 2010.  
Source : L'Atelier

VC Perspective: Cleantech Startups Turn Garbage Into Gold


It’s not trash, it’s reverse logistics.
VC Perspective: Cleantech Startups Turn Garbage Into Gold

The average American generates 4.6 pounds of garbage every day, making the U.S. one of the biggest throwaway societies on the planet. E-waste, including cell phones, TVs, and computers, is a huge part of the problem. In 2009, this country generated 3,190,000 tons of e-waste, according to the Environmental Protection Agency. The vast majority of that e-waste (82.3 percent) ended up in landfills and incinerators, with only 17.7 percent going to recyclers.
 
That’s a dirty shame. But it’s a golden opportunity for startups that can find a solution. That’s why our venture capital firm, Claremont Creek Ventures, is actively looking for investments in the waste management space. In particular, we like companies that can profit by preventing consumers from placing their unwanted items in the garbage.
 
They say that one man’s trash is another man’s treasure. Except we don’t call it trash, we call it reverse logistics.
The idea is that instead of throwing away a product, like an old cell phone, consumers move it through a reverse supply chain, so it ultimately ends up in the hands of people who can reutilize the product. The trick to this approach being successful is getting consumers directly involved in the reverse logistics process.
 
A number of innovative startups are accomplishing this business strategy by offering cash for trash. Specifically, a company called EcoATM, which we invested in, is currently rolling out ATM-like kiosks in shopping malls throughout the nation. Consumers drop their old or unwanted cell phones into the dispenser, and instantaneously receive anywhere from several dollars to several hundred dollars in exchange. [Editor's note: EcoATM raised $14.4 million from Coinstar, Claremont Creek Ventures, and Silicon Valley Bank last year.]
 
These days, even big-box retailers are hiring third-party specialists to handle their reverse logistics. When you return your flat panel TV to Best Buy, for instance, they don’t simply box it up and ship it back to the manufacturer. They work with a reverse-logistics specialist that helps them find buyers for broken or defective products that would otherwise go straight to landfill.
 
Though concrete numbers are hard to come by, the worldwide market for reverse cell phone recycling is approximately $5 billion annually. The market gets even bigger if you start to add other electronic devices like tablet computers. Overall, it’s a huge market that has been relatively underpenetrated. Until recently, the market was left in the hands of small mom-and-pop recycling shops. But competition is on the rise, and a number of new venture-backed startups are looking to clean up in the market.
 
We see the reverse logistics space becoming even bigger as consumers play a more active role and get rewarded for their efforts. As a firm, we are looking at opportunities that expand the market further into areas like batteries and tablets. After all, reverse logistics is the ultimate win-win. Consumers win, companies win, and so does the planet.
***
Randy Hawks is Co-Founder and Managing Director of Claremont Creek Ventures.
Source : Greentech Media

Aux États-Unis, Coca, Google et San Francisco parmi les 20 leaders des énergies renouvelables sur site


Le distributeur Walmart, BMW, Coca-Cola et la ville de San Francisco sont les plus gros producteurs d’énergies renouvelables sur site. Parmi les autres leaders figurent entre autres Google et l’armée de l’air.
par Heather Clancy
Au cours des 18 derniers mois, la position des États-Unis quant à l’aide fédérale apportée à la technologie des énergies renouvelables a radicalement changé. À tel point que le crédit d’impôt pour la production d’énergie éolienne qui a contribué à la mise en place de nombreux parcs éoliens terrestres devrait expirer à la fin de l’année.
Néanmoins, le soutien au niveau des États pour incorporer davantage de solaire, d’éolien, de biomasse, d’hydraulique, de géothermie et d’autres sources d’énergie propre continue d’être relativement fort. En témoignent deux exemples dans mon État de résidence, le New Jersey: le gouverneur vient de signer un nouveau projet de loi visant à accroître l’attractivité des investissements dans le solaire et PSE&G cherche à investir 883 millions de dollars supplémentaires dans des projets qui aideraient à transformer des décharges et des installations industrielles inexploitées en parcs solaires et qui inspireraient une plus grande capacité distribuée sous la forme de projets résidentiels.
L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) dresse plusieurs listes qui classent les entreprises, organisations et communautés les plus actives en matière d’énergies propres. L’une de mes listes favorites est celle des 20 leaders de la production sur site, car elle comptabilise les projets proprement dits (les autres listes comptabilisent aussi les crédits d’énergies renouvelables).
La liste à mi-2012 vient de paraître, et je n’ai pas été surprise d’apprendre que Wal-Mart Stores figurait en tête, une position basée sur le nombre faramineux de ses projets en cours. L’EPA estime qu’environ 4% de l’énergie du distributeur est actuellement fournie par des sources renouvelables, soit près de 114,9 millions de kilowattheures (kWh).
Voici les 20 premiers au complet, classés en fonction du nombre de kWh renouvelables par an:
1 – Walmart (114,9 millions de kWh, soit 4%) – Biogaz, solaire et éolien
2 – BMW Manufacturing (61,8 millions de kWh, soit 37%) – Biogaz
3 – Coca-Cola Refreshments (47,5 millions de kWh, soit 6%) – Biogaz
4 – U.S. Air Force (39,7 millions de kWh, soit moins de 1%) – Biogaz, solaire et éolien
5 – Ville de San Francisco (31,8 millions de kWh, soit 4%) – Solaire
6 – Kohl’s Department Stores (28,4 millions de kWh, soit 2%) – Biogaz
7 – SC Johnson & Sons (27,9 millions de kWh, soit 15%) – Biogaz
8 – Ville de San Jose, en Californie (27,5 millions de kWh, soit 15%) – Biogaz et solaire
9 – Ville de San Diego (20,3 millions de kWh, soit 8%) – Biogaz, mini-hydraulique et solaire
10 – Ville de Portland, dans l’Oregon (13,8 millions de kWh, soit 8%) – Biogaz, mini-hydraulique, solaire et éolien
11 – Encina Wastewater Authority (11,9 millions de kWh, soit 70%) – Biogaz
12 – Adobe Systems (11,6 millions de kWh, soit 19%) – Biogaz
13 – Station d’épuration de la ville de Tulare, en Californie (11,3 millions de kWh, soit 45%) – Biogaz et solaire
14 – Google (10,6 millions de kWh, soit moins de 1%) – Biogaz et solaire
15 – Safeway (9 millions de kWh, soit moins de 1%) – Biogaz, solaire et éolien
16 – Université de l’Iowa (8,7 millions de kWh, soit 3%) – Biomasse
17 – Ville de Santa Cruz, en Californie (6,6 millions de kWh, soit 58%) – Biogaz et solaire
18 – Zotos International (5,5 millions de kWh, soit 51%) – Éolien
19 – Laboratoire national des énergies renouvelables (5,34 millions de kWh, soit 27%) – Solaire et éolien
20 – Université de Central Michigan (5,1 millions de kWh, soit 8%) – Biomasse
Source : Smart Planet

mercredi 29 août 2012

Wall mural purifies the air around it


alttext While Alcoa’s photocatalytic panels offer architects the possibility of creating buildings that can help reduce impurities in the air around them, Italian artist Andreco has come up with a different use of the technology that may be more aesthetically appealing. His Philosophical Tree mural installed in Bologna uses paint that helps to tackle smog in the city.

Italian artist Andreco’s Philosophical Tree mural installed in Bologna uses paint that helps to tackle smog in the city.

Created as part of the Frontier Project, which aims to investigate new forms of street art, Andreco painted the 59-feet-high piece on the side of a five-storey building, using photocatalytic paint that absorbs nitrogen monoxide, otherwise known as smog, in the atmosphere. Similar in many ways to the “Respira” project we saw earlier this year, the Philosophical Tree also demonstrates that environmentally friendly initiatives need not be an eye sore on the surrounding area.

The work could provide inspiration for local authorities looking to kill two birds with one stone when commissioning new public works. One for forward-thinking public officials?

Website: www.andreco.org
Contact: andrecoandreco@gmail.com
Spotted by: Murray Orange
Source: Springwise

Le design thinking : pour innover sans être ingénieur


L'innovation technologique a toujours besoin d'ingénieurs (et de geeks un peu malins), d'entrepreneurs et de financiers excités par les risques et les opportunités qu'ils offrent.
Chacun a sa recette. Il n'y en a donc pas.
C'est le brassage, la rencontre de ces différents éléments qui compte. Le mélange est encore plus riche, plus potentiellement perturbateur, quand on y ajoute une bonne dose de design, voir de design thinking.
Crédit: F. Pisani
L'importance du design dans l'innovation, notamment pour les pays émergents et en voie de développement, m'a été signalée par Silvio Meira, professeur d'informatique à Recife dans le nord-est brésilien. Il est convaincu que les entreprises de Silicon Valley se trompent si elles croient qu'elles peuvent maintenir leur domination en faisant fabriquer les appareils ailleurs et garder le contrôle grâce au design, sur le modèle Apple.
En fait, a-t-il poursuivi "Le design c'est du "brainware" [du jus de crâne en quelque sorte] et les cerveaux brésiliens sont aussi bons que les autres" m'a-t-il dit." Il utilise le terme brainware comme on dit software ou hardware, pour indiquer que c'est un produit de l'esprit, du cerveau.
Spécialiste des sciences de l'information et de la communication il pense que le Brésil est encore loin d'être capable de produire des algorithmes aussi sophistiqués que ceux que l'on trouve chez Google ou chez Facebook. Il se fait donc l'avocat du design et contribue à faire du Porto Digital de Recife qui est déjà la troisième technopole du pays derrière Sao Paulo et Rio de Janeiro vient de décider de se lancer dans les "industries créatives", de la publicité aux médias en passant, bien sûr par les applications innovantes, en un mot par les secteurs dans lesquels le design joue un rôle essentiel. Il vient aussi de lancer Ikewai.com une entreprise de "business designers".
Contrepoint de poids, plusieurs Indiens interviewés récemment ont reconnus que leur pays n'y accordait traditionnellement que peu d'importance. "Il a longtemps été possible de vendre n'importe quel produit, aussi mal designé soit-il, du moment qu'il était fonctionnel," m'a expliqué Kachan Kumar, président du chapitre Mumbai de TiE (The Indus Entrepreneurs) une association fondée à Silicon Valley pour encourager l'entreprenariat indien dans le monde grâce à l'argent et à l'expérience de ceux qui ont réussi. "Aux yeux de la classe moyenne le design pouvait être désirable mais pas nécessaire puisqu'on peut vivre sans. Et en plus il coûte cher. L'art, traditionnellement est réservé aux riches ".
Crédit: F. Pisani
En Israël, Yossi Vardi, parrain de tout ce qui s'y fait dans le domaine des TIC reconnaît que "c'est un élément important" du processus d'innovation. "Aujourd'hui l'internet et le mobile sont devenus des œuvres d'art, une nouvelle forme d'art" m'a-t-il déclaré. "La technologie est une couche – comme une toile, de l'argile, du papier ou de la pierre - sur lequel le talent et l'art s'expriment. Sans cela on ne peut pas attirer les utilisateurs."
L'entreprise qui a le plus fait pour nous faire comprendre et accepter l'importance du design est bien entendu Apple. Elle a prouvé qu'on ne se soucie pas seulement d'avoir une machine qui marche – qu'il s'agisse d'un ordinateur ou d'un téléphone intelligent – et que l'esthétique, la facilité d'utilisation jouent un rôle considérable dans nos décisions d'achat.
L'innovation dans le domaine des TIC se comprend donc mieux comme le fruit d'une tension créatrice entre ingénieurs et designers. Elle rappelle celle qui a existé au début de l'informatique personnelle, à Silicon Valley entre les tenants de l'intelligence artificielle regroupés autour du Stanford Artificial Intelligence Laboratory (SAIL) et ceux qui prônaient, plutôt que son remplacement par des machines, "l'augmentation" de l'esprit humain grâce à l'informatique et, pourquoi pas, du LSD. Leurs chefs de file étaient Stewart Brand (créateur du Whole Earth Catalogue, la bible des hippies) et Doug Engelbart, inventeur de la souris et premier promoteur de l'interface graphique et des liens hypertextuels. Ça n'est pas un hasard si Steve Jobs appartenait à ce second groupe.
Les choses ont changé depuis et les designers d'aujourd'hui n'ont pas grand chose à voir avec les hippies des années soixante du siècle dernier (Time Magazine a bien publié un article en 1995 qui, sous le titre "Nous devons tout ça aux Hippies" reprenait cette tension fondamentale pour comprendre l'histoire tes TIC).
Le design aujourd'hui n'est pas seulement affaire d'artistes. Essentiel dans certaines conceptions des processus d'innovation il est devenu une véritable méthode pour aborder les problèmes d'une façon aussi créative que possible : le design thinking.
Décrites dans son livre Change by Design, les trois étapes principales (certains en proposent sept), selon Tim Brown, PDG de IDEO.com, consistent à "apprendre de la vie des autres" puis à observer, c'est à dire, dans une très large mesure à "regarder ce que les gens ne font pas et écouter ce qu'ils ne disent pas". L'idée est ici que les focus groups ne mènent pas à grand chose. Il faut faire des enquêtes pour comprendre les besoins des gens, en commençant par ceux qu'ils ne formulent pas. Il faut ensuite faire preuve d'empathie, "arrêter de [les] prendre comme des rats de laboratoires" et "se mettre dans leurs chaussures" pour mieux les comprendre.
Tout cela implique un vrai travail d'équipes pluridisciplinaires avec des phases d'interprétation, de génération d'idées par la multiplication des discussions grâce à des séances de brainstorming suivies d'expérimentations sous forme de prototypes pour voir lesquelles des idées envisagées fonctionnent le mieux.
Ces étapes ne sont pas linéaires. Elles doivent être abordées d'une façon partiellement simultanée et répétées autant de fois qu'il est nécessaire. Cela implique une approche évolutive au cours de laquelle on doit suivre la mise en œuvre de l'idée et du prototype pour voir comment ils évoluent et comment on peut les améliorer.
Le design thinking est maintenant enseigné dans un nombre croissant d'universités. J'en ai visité une à Rio de Janeiro, la Escola Superior de Propaganda e Marketing et une à Postdam près de Berlin, le Hasso-Platner Institut plus connu sous le nom de d.school. Créée en 1998 par le co-fondateur de SAP la plus grosse société européenne de software la d.school a donné lieu ensuite à la création d'une école du même nom à l'Université de Stanford en 2004.
Mais alors, ne retrouve-t-on pas l'influence omniprésente de Silicon Valley (avec Apple, IDEO et Stanford) dans ce qui est le design thinking? C'est indéniable même pour qui note l'influence allemande dans la création de la d.school. Mais le point soulevé par Silvio Meira n'en reste pas moins valable : c'est du brainware, une méthode facile à importer ailleurs, à adapter. Elle implique une éducation et une formation sans doute moins coûteuses et longues à mettre en place que celles permettant d'avoir des ingénieurs capables de produire des algorithmes complexes. Et rien n'empêche, comme ils le font à Recife, de travailler dans les deux directions en même temps.

mardi 28 août 2012

Evernote et Moleskine dévoilent un bloc-note papier "intelligent" La suite sur Clubic.com : Evernote et Moleskine dévoilent un bloc-note papier "intelligent"

La société Evernote, éditant un service de bloc-note dématérialisé et multi-plateforme, annonce avoir signé un accord avec le spécialiste du carnet papier, Moleskine.

evernote moleskine
Si Evernote est souvent considéré comme la référence en matière de prise de note sur ordinateur ou sur terminaux mobiles, la marque Moleskine est pour sa part présente dans une grande majorité de papèterie. Fabriqués par la société italienne Modo & Modo, ces carnets papiers se caractérisent par une couverture travaillée et un élastique placé sur la tranche.

Moleskine a choisi Evernote pour concevoir un nouveau style de carnets papier s'inscrivant néanmoins dans l'ère numérique. Pour l'heure tirés en exemplaires limités et proposés à partir de 24,95 euros, ces bloc-notes présentent des pages spécialement optimisées pour une nouvelle fonctionnalité ajoutée à l'application Evernote pour iOS et baptisée Page Camera. Celle-ci permet de prendre en photo plusieurs pages d'un livre ou d'un carnet, d'ajuster la luminosité et de mettre en place un système de navigation. Sur les carnets de Moleskine, Evernote y a placé des repères afin de garantir une reconnaissance de caractères optimale.

Evernote présente l'avantage d'embarquer un système de libellés permettant à l'internaute de trier ses notes. Ce mécanisme a été directement transféré sur les carnets en papier grâce à l'usage de petit autocollants de couleur à coller sur chacune des notes. Il suffira d'associer une couleur à un libellé et, une fois la photo prise avec le téléphone, la note sera automatiquement classée.

Ces bloc-notes sont disponibles en pré-commandes dès à présent sur cette page.

evernote moleskine

Source: Clubic

lundi 27 août 2012

Wristband responds to UV levels to warn wearers against overexposure to the sun

A new paper wristband from Scotland’s University of Strathclyde responds to UV light levels, turning from yellow to pink when the levels have reached their safe limit and thereby alerting the wearer to the danger of sunburn.
alttext Often the best ideas are the simplest, and this is certainly true when it comes to innovations in monitoring a person’s health. A new innovation from Scotland’s University of Strathclyde comes in the form of a paper wristband that monitors UV light levels, turning from yellow to pink when the levels have reached their safe limit and thereby alerting the wearer to the danger of sunburn. 

In the words of Fiona Strang from the University of Stratchclyde, the band ‘will make a significant contribution to public health as an affordable, fashionable device which enables people to enjoy the benefits of the sun while at the same time keeping them alert to the risks of over-exposure.’ The band works by utilising an acid release agent, which decomposes when exposed to sunlight causing the band to change color. There are different bands available to suit different skin types – so a person with fairer skin will find that their band changes color quicker than someone who tans easily.
While there are plenty of apps that offer reminders when it is time to reapply sunscreen, these simple wristbands ensure that everyone, not just those with smartphones, can stay safe in the sun. The band is currently being commercialised, with Swedish-based Intellego Technology preparing to make the product available for the market in spring 2013. Healthcare entrepreneurs – a lesson in the effectiveness of simplicity?

Website: www.strath.ac.uk/press/newsreleases
Contact: rkes@strath.ac.uk
Spotted by: Hemanth Chandrasekar - Springwise

Wristband vibrates to remind hospital staff to wash hands

Hyginex is a new hospital handwashing system that aims to ensure medical staff are keeping up with their hygiene regimens.
alttext Remembering the important tasks of the day can sometimes be difficult and devices like Gruve have already attempted to use vibration as a prompt to help people remember to exercise. However, when it comes to hygiene in hospitals, regular handwashing can be vital to stopping the spread of diseases. A new solution from Israel – Hyginex – aims to ensure medical staff are keeping up with their hand washing regimens.

Hyginex comprises of a smart handwash container and wristband that can communicate with each other. The container houses sensors and transmitters which detect the proximity of a wristband, worn by each member of staff. The wristband wirelessly sends data to the dispenser to alert it to the location of each hospital worker, tracking their movements around the ward. If staff have been working with a patient and attempt to move onto another, or if they move to leave the room without first washing their hands, the wristband vibrates and an LED flashes. An alert is also given if the staff member has not washed their hands for long enough or not vigorously enough, using motion sensors located on the wristband. At the end of the day, data collected by the dispensers and wristbands can be uploaded onto a computer to be analyzed by hospital managers, enabling them to review their hygiene strategies and make changes where necessary.

The Hygenix system has the potential to reduce the spread of virus-based diseases in hospitals by simply providing staff with a gentle reminder to wash their hands, while also offering a sophisticated tool for analyzing this element of hospital management. Health centers around the world – could you benefit from such a device?

Website: www.hyginex.com
Contact: www.hyginex.com/?cp=582
Spotted by: Murray Orange - Springwise

Solar-powered kiosks in Africa offer groceries, light and electricity

The German-designed SOLARKIOSK aims to be a vital source of electricity and resources for those living in off-grid communities.
alttext  Italy has already trialled solar powered utility kiosks in the form of Turin’s Smart Booth scheme. Taking this idea a step further, the German-designed SOLARKIOSK aims to be a vital source of electricity for those living in off-grid communities.

According to the team behind the project – which includes members of Berlin-based GRAFT architects – some 1.5 billion people still live in areas where there is no access to electricity. The SOLARKIOSK is a small booth that harnesses energy from the sun in order to provide communities with electricity. Having successfully launched its first booth near Addis Ababa, Ethiopia, residents can now access facilities such as mobile phone and car battery charging, refrigeration, music, TV and internet. The electric lights also provide a safer and cheaper alternative to the kerosene lamps often used by families in off-grid areas, which give off hazardous fumes. Electric cookers can help stop the deforestation that occurs to provide wood for heating food.

The startup aims to place networks of these kiosks in off-grid communities. Each one will be operated by a member of the local community, who will be trained on programs run by the company at high schools and universities in the area. These courses will teach them how solar power and solar products work and give them the skills to successfully run a small business. These operators can then employ others and pass on their knowledge.

SOLARKIOSK projects could cut the danger and costs associated with non-electric fuel consumption, provide employment and learning opportunities and give communities a place to socialize and connect with the outside world. Plenty of inspiration here for eco and socially-minded entrepreneurs!

Website: www.solarkiosk.eu
Contact: welcome@solarkiosk.eu
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Browser plug-in hides products associated with child labor

Now available for Safari and Google Chrome, aVOID helps consumers stay away from products associated with the exploitation of children.
alttext We’ve already seen a mobile app focused on rating brands’ attitudes toward child labor, but recently we came across a like-minded browser plug-in that goes further. Now available for Safari and Google Chrome, aVOID helps consumers stay away from products associated with the exploitation of children.

Created through a campaign by German Earthlink, aVOID currently works with all major online shops in the US, France, Germany and the United Kingdom, including Asos, Yoox, Amazon, Target, Macys, Zalando, Google Shopping, Frontlineshop and Otto. Users simply install the plug-in – which will be available for Firefox in the near future, the company says – and then shop online as usual. Using data from Active Against Child Labour, the plug-in automatically filters out products associated with child exploitation, helping consumers avoid such products altogether.
Brands have long recognized that a significant proportion of shoppers are ethically motivated. How could you help them find what they’re looking for — or avoid what they’re not?

Website: www.avoidplugin.com
Contact: info@earthlink.de
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Logitech dévoile un clavier entièrement lavable

Logitech vient de dévoiler le Washable Keyboard K310, un clavier filaire qui dispose de la particularité de pouvoir être passé entièrement sous l'eau pour faciliter son nettoyage. Dommage qu'il ne passe pas au lave-vaisselle.

Washable Keyboard K310
Pour peu qu'on grignote devant l'écran ou qu'on ne se lave pas toujours les mains avant de l'utiliser, un clavier peut être sale, voire très sale, parfois plus sale qu'une cuvette de toilettes. Et dans ces cas-là, un petit nettoyage s'impose, mais ça n'est pas toujours simple de nettoyer la saleté en profondeur : non, ce constat n'est pas celui d'une publicité pour un produit ménager, mais du Washable Keyboard K310, le nouveau clavier fraîchement présenté par Logitech.

Ce périphérique a la particularité de pouvoir être entièrement immergé dans l'eau. La marque le présente même comme étanche jusqu'à 28 cm, mais un petit passage dans l'évier de la cuisine devrait suffire pour enlever toute trace de saleté. Conçu pour être lavé, le K310 dispose de touches dont les caractères ont été inscrits au laser et dotés d'un revêtement anti-U.V, deux précautions qui leur évitent d'être effacés par un nettoyage.

Compatible avec Windows XP, Vista et 7, ce clavier USB est d'ores et déjà proposé aux USA au prix de 40 dollars. Il sera commercialisé en Europe en octobre, à un prix équivalent en euros.

Washable Keyboard K310

Source: Clubic

jeudi 23 août 2012

Waste Management bets on turning trash into sugars


Finding new and profitable ways to recycle the trash it collects has guided the investment strategy of Waste Management, which recently put money into a startup that can turn some of the garbage into sugars for making plastic and other products.
Renmatix sugar
Waste Management has been a particularly active venture capital investor in the trash-to-energy space, and that focus has prompted it to invest in Renmatix, which turns biomass, such as agricultural wastes, into sugars for making fuels and other chemicals.
Renmatix increased its most recent round of investment from $50 million to $75 million and now counts the trash hauling giant as both an investor and a research and development partner, reported VentureWire Wednesday. Waste Management wants to use Renmatix’s technology to convert trash into sugars to replace petroleum for making plastics and other products.
Pennsylvania-based Renmatix announced the $50 million round in January this year and noted that German chemical giant BASF put $30 million into that round. Kleiner Perkins Caufield & Byers also is an investor.
Sugar is a key ingredient for biofuels and other chemical products. Its market potential has attracted more investors in recent years mainly because the government is spending billions of dollars to build a market for alternative fuels. Early on, many biofuel producers had to figure out their own processes for breaking down the tough cell walls of plants and other biomass to make cellulosic sugars and then converting the sugars into fuels.
In fact, there were hardly any companies that focused only on making only cellulosic sugars back in 2008, when an investment banker told me thenthat producing those sugars alone could be a great opportunity for entrepreneurs and investors. By the way, these sugars aren’t the same stuff that sweetens coffee or powder donuts.
Other companies in the cellulosic sugar market include Virdia, which announced a $20 millionventure capital investment from Khosla Ventures and others earlier this year and a package of $75 million in loans and up to $155 million in tax breaks from Mississippi to build a processing plant there.
Renmatix’s technology uses “supercritical hydrolysis” to produce sugars, a process the company says is cheaper and faster than some of the other technologies. The company has been running a demonstration plant in Georgia.
For Waste Management, Renmatix becomes one of a now long list of companies that it backs (check out our post about Waste Management’s investment strategy) so that it could find new and profitable uses for the trash it collects.

Source : GigaOM

Grocers’ digital dreams: Sainsbury’s launching VOD, Tesco ending MP3


Supermarkets already dominate much of physical entertainment retail – now they are arming themselves to compete on internet screens. In the latest chapter, Sainsbury’s is tapping Rovi to fight Tesco’s Blinkbox, while Tesco cans music downloads for We7′s streams.
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The UK’s number-three supermarket is preparing to turn itself in to an online movie and TV rental service, as it vies with with leader Tesco on digital devices, just as they have in the aisles.
Sainsbury’s is contracting video tech firm Rovi to power video on demand and for download in a service due to launch later this year under its new Sainsbury’s Entertainment brand.
Rovi promised paidContent “a transactional-based model that supports the sale and rental of premium titles versus a subscription-based service”. The service will launch initially on web and Sainsbury’s says it wants to take it later to internet TVs, Blu-ray disc players, smartphones and game consoles.
Sainsbury’s movie and TV offering will go head-to-head with Blinkbox, which Tesco acquired a majority of last year. Expect to see each supermarket competing with Netflix, Amazon’s Lovefilm, BSkyB and other dedicated VOD brands on internet TVs next year.
Like Blinkbox, Sainsbury’s will eschew the subscription model, allowing it to offer PPV movies for sale or download on the same day as DVD release, rather than months later.
We would expect Sainsbury’s to explore following the way in which Tesco intends to grant online access at no further cost to customers who have bought equivalent discs in-store.
Supermarkets are now major retailers of books, movie and TV DVDs, and music. Now they are building up capability to maintain that position in digital consumption, mostly through acquiring vendor operators in each category…
TESCO (#1)ASDA (#2)SAINSBURY’S (#3)
MP3Closing-Global Media Vault
MUSIC STREAMWe7--
MOVIE/TVBlinkbox-Rovi
E-BOOKSAdobe Digital Editions-aNobiiGlobal Media Vault
After Tesco acquired a majority of plucky but unpopular online music streamer We7 earlier this year, it will now close its MP3 download store on September 1 after eight years, paidContent discovered.
The chain will not tell whether it is planning a new download store or will switch attention from MP3 to We7′s streaming personalised radio access, which it already links to from its website.
Although Sainsbury’s is fulfilling its movie and TV service by an outside contract, it has recently acquired aNobii and Global Media Vault to satisfy its MP3 and e-book retail initiatives in-house.
While Sainsbury’s and Tesco arm themselves in digital, the UK’s number-two supermarket, Walmart’s Asda, is notable for its lack of activity in the space.

Source : Paid Content

mercredi 22 août 2012

IBM squeezes more power from new solar cell


The more sunlight a solar cell can convert into electricity, the cheaper the solar power. Companies like IBM are turning to new materials to try to break efficiency barriers for solar cells.
IBM CZTS cell
Wringing more solar electricity from low-cost materials is a major focus for scientists and those who want the world to get away from using fossil fuels for electricity. Researchers at IBM recently announced that they were able to do just that with a new type of compound that uses cheaper ingredients than what goes into some of the solar panels today.
The researchers reported in Advanced Energy Materials that they fabricated solar cells with copper, zinc, tin and sulfur (CZTS) that for the first time could convert 11.1 percent of the sunlight that falls on it into electricity. That’s a 10 percent improvement from the 10.1 percent efficiency IBM achieved last year and published in Progress in Photovoltaics.
The more electricity you can squeeze from the same set of materials, the lower the generation cost. So increasing the efficiency of solar cells is important to lower the price of solar electricity, which is currently more expensive than generating electricity from coal or natural gas. Coal and natural gas technologies have already benefited from decades of improvements, so replacing them with equally cheap power will take time.
Researchers at IBM and elsewhere are exploring the use of the CZTS compound partly because zinc and tin are more abundant and found in more diverse regions in the world than indium and gallium, which are used to make some of the solar cells today. Recent conflicts over rare earth elements have shown that the path to building a world of clean energy technologies, such as batteries for electric cars and wind turbines, can have major geopolitical roadblocks.
caught up with IBM’s solar researcher David Mitzi, who also is a co-author of the new paper on CZTS, earlier this year to find out why IBM is investing in CZTS research. Aside from the benefit of cheaper and more available materials, the CZTS compound, because of its crystal structure, also could lead to thinner solar cells than those made with silicon, which is the most common material for making solar cells today. Thinner cells means using less materials and doing so, presumably, at lower costs.
The pace of efficiency improvement in CZTS cell research since the mid-1990s also is a big draw for IBM, Mitzi told me. In 2008, the most efficient CZTS cell achieved 6.7 percent efficiency, and IBM reported a record 9.7 percent efficiency in 2010. A year after that, the company pushed that figure to 10.1 percent.
Mitzi and his fellow researchers are gunning for 15 percent efficiency in order to position CZTS cells competitively against other solar cell technologies. Several companies that produce copper-indium-gallium-selenide (CIGS) solar cells are getting efficiencies in the mid-teens. First Solar is making solar cells in the lower end of the mid-teen range but claims to be on its way to increase that to 17.3 percent some day. Most of the silicon solar cells can get a bit higher efficiency except for SunPower, which is rolling out cells that can hit 24 percent at times.
The goal is to get to 15 percent in about two years, Mitzi said. Achieving that milestone won’t be easy, he acknowledged. Being able to get higher efficiency isn’t enough. Figuring out how to make those high-efficient cells cheaply is key, and that will involve a lot of trial and error in designing and running factory equipment.
IBM isn’t interested in making and selling CZTS cells though. The company is working with partners that might one day commercialize IBM’s research. The partners include Solar Frontier (a CIGS solar cell maker), Tokyo Ohka Kogyo (a semiconductor equipment supplier) and DelSolar (a silicon solar cell maker).
While IBM marches forward, another company that has been working on its own CZTS cells seems to be stumbling. AQT Solar is reportedly looking for a buyer of its intellectual property and equipment. AQT was focused on developing CIGS solar cells before switching to using the CZTS compound. Earlier this year, AQT’s CEO, Michael Bartholomeusz, talked about commercializing the CTZS technology in 2013.

Source : GigaOM

Vicarious gets $15M to search for the key to artificial intelligence

Founders Fund and Dustin Moskovitz’s Good Ventures have led a $15 million round in a company that is trying to replicate the intelligence of the human brain in software. Vicarious’ goal is to help humanity thrive by inventing the algorithm to create to intelligent machines.
Neurons
Vicarious, a startup trying to discover the rules that govern intelligence, has raised $15 million in a first round of funding from tech luminaries including Good Ventures, the fund created by Facebook Co-founder Dustn Moskowitz and Peter Thiel’s Founders Fund. The money isn’t to help commercialize its technology however, it’s basically R&D spending for a big tech undertaking.
Vicarious wants to build a series of algorithms that mimic the way the mammalian brain processes and applies information — in short it wants to build software that will grant computers intelligence. The first concrete product the Union City, Calif.-based startup aims to build is a human-like object recognition system, but this is something that co-founder and CTO Dileep George estimates is three to four years away. Apparently the long time frame is just fine with investors, and what makes Vicarious such an audacious bet.
CEO and Co-Founder D. Scott Phoenix explains that the company isn’t focused on commercialization anytime soon as a means to preserve the research into building a truly robust set of intelligence algorithms, as opposed to an industry specific algorithm that leads to limited artificial intelligence — some kind of idiot savant. “We will continue working on solving the core problem.” Phoenix says. “I think it has held back AI when others have tried and found something that works well in a particular domain and then they refine that. Then the tech gets more narrow over time.”

The human brain is computing’s Mt. Everest


Building computer hardware or software modeled on the human brain is the kind of big tech problem that Peter Thiel, a former PayPal executive and a partner with Founders Fund has called on entrepreneurs to do. In this case he’s putting money where his mouth is. And the brain as a computer is like the Mt. Everest of computer science problems. When compared with CPUs or even newer forms of silicon brains, the brain is a far more efficient processor. From a Scientific American article comparing the human brain to IBM’s Watson AI project:
So a typical adult human brain runs on around 12 watts—a fifth of the power required by a standard 60 watt lightbulb. Compared with most other organs, the brain is greedy; pitted against man-made electronics, it is astoundingly efficient. IBM’s Watson, the supercomputer that defeated Jeopardy! champions, depends on ninety IBM Power 750 servers, each of which requires around one thousand watts.
Thus in both hardware and software the search for a silicon brain has absorbed researchers. “We want to help humanity thrive,” says Phoenix. “Human progress is limited by the number of people and their training to solve big problems, so by understanding the core algorithms that produce intelligence we can build computers that are 30 billion times faster and dramatically increase the rates of problem solving on behalf of humanity.”

To build a better AI you don’t need to map the brain.

There are countless research efforts seeking the same thing as Vicarious, but they are going about it in different ways. For example, both IBM and HP are trying to build out a silicon version of the brainin order to create neural computers capable of processing information in different ways– more akin to how humans do it. IBM actually showed off the first chips capable of cognitive computing last year.
IBM’s Watson
IBM also has another effort at AI, although a much less literal one than the hardware efforts. Watson takes loads of text on a certain topic and then has algorithms that help it detect the probability of a relevant response when people ask questions of that material. IBM is building anew business model around offering Watson as a service to help in the medical and financial fields.
Google also is delving into research that ties into artificial intelligence and machine learning. A recent research paper on training a computer to “recognize” an image of a cat without outside supervision is a type of AI. And while George of Vicarious explains that its research is different because it is broader and will be capable of learning from moving images as opposed to stills taken from videos, the core idea is related.
There are plenty of other companies attempting to offer at least the veneer of artificial intelligence from Apple’s Siri technology to startups such as ai-one, which is building a software development kitto add AI to other apps. And plenty of other companies are using the fruit of cheaper access to lots of data to make programs and predictive models that look like intelligence.
But computers today rely on people to tell them what to do — that’s what programming is for — but giving them the ability to recognize patterns and then relate those patterns to an understanding about how the world works frees them from the constraints of programming. Of course, once they have that freedom it’s unclear what that means for computer science, programming and the current job market. It’s also unclear how far that freedom can really take a computer. Just giving it intelligence won’t mean it can “think” for itself.
Either way, Vicarious is a startup playing in a field with giants, with a big idea about changing the world.

Souce : GigaOM