vendredi 29 janvier 2010

Innovation technologique : récupération de l'énergie mécanique par une puce flexible

Researchers at Princeton University have created a flexible material that harvests record amounts of energy when stressed. The researchers say the material could be incorporated into the soles of shoes to power portable electronics, or even placed on a heart patient's lungs to recharge a pacemaker as he breathes.

Flex your power: A Princeton researcher holds a square of silicone embedded with a ribbon of a crystalline material that generates an electrical current when flexed.

The energy-harvesting rubber sandwiches ribbons of a piezoelectric material called PZT between pieces of silicone. When mechanically stressed, a piezoelectric material generates a voltage that can be used to produce electrical current; a current can also be converted back into mechanical movement.

The rubber material can harness 80 percent of the energy applied when it is flexed--four times more than existing flexible piezoelectric materials.

Flexibility could prove vital if energy-harvesting technology is to take off. For example, the military tested stiff-soled piezoelectric shoes as a power source, but soldiers complained of foot pain. And previous flexible energy harvesters--based on piezoelectric polymers, nanowires, or other types of crystal--put out little electrical current.

PZT is the most efficient piezoelectric material known, but its crystalline structure means that it must be grown at high temperatures, which normally melt a flexible substrate. The Princeton researchers, led by mechanical engineering professor Michael McAlpine, got around this by making PZT at high temperatures and then transferring thin ribbons of the material onto silicone.

First, the researchers treat the PZT with a chemical etching bath that removes a thin ribbon from the surface of the crystal. They then use a polymer stamp to pick up the ribbon and place it on a silicone film before covering it with a second piece of silicone and sealing it. "All the processes we use to make flexible PZT ribbons are extremely simple and straightforward," says McAlpine. Crucially, the researchers found that the process doesn't compromise PZT's energy-conversion efficiency.

Proof-of-concept tests described this week in the journal Nano Letters show that the rubber-encased PZT ribbons maintain their high power-conversion efficiency. McAlpine says the simple printing process should readily scale up to make larger sheets; he has filed a patent on the process.

McAlpine is particularly focused on biomedical applications for the material and says it could cut down on the number of surgeries that patients with implants must undergo. For example, doctors could place a power-generating sheet against the lungs during the initial surgery; the constant movement of the organs could help recharge a battery, McAlpine says.

Jim Grotberg, professor of surgery and biomedical engineering at the University of Michigan, says wireless monitoring and drug delivery for patients with chronic medical problems are other potential applications. "If you have a sensor that monitors heart-rate, brain activity, or blood pressure, or an implantable insulin-injection system, you need a battery," he says.

PZT itself is not biocompatible--the "p" comes from the chemical symbol for lead, one of its components along with zirconium and titanium. But the crystal ribbons are completely encapsulated in silicone, a material that is approved by the U.S. Food and Drug Administration for medical implants.

Even animal testing is still a ways off. But the Princeton researchers are now making prototype devices from the sheets to test how much electricity they can generate when they are built into shoes.

SOURCE : MIT Technology review

Quand la cryptographie donne à la parole valeur de contrat

Le Fraunhofer a mis au point une signature numérique qui permet à un accord oral de tenir lieu de signature : elle transforme les échanges téléphoniques en une chaîne cryptographique incassable.


Au lieu de se déplacer pour signer leur contrat, les professionnels pourraient tout simplement sceller leur accord au téléphone. C’est en tout cas ce que préconise un groupe de chercheurs allemands, de l’Institut Fraunhofer SIT (pour Secure Information Technology) : ils ont mis au point un système de signature numérique qui permet de transformer une communication téléphonique en engagement légal à valeur de contrat. Celui-ci fonctionne pour les communications en VoIP, autrement dit les échanges téléphoniques s’effectuant via Internet ou tout autre réseau acceptant le protocole TCP/IP. Le dispositif de signature repose sur la cryptographie pour assurer un niveau élevé de sécurité.


Sécuriser les échanges téléphoniques

Une empreinte cryptographique vient marquer chaque intervalle présent dans la conversation téléphonique, ce qui protège l’ordre et la cohérence de la communication", explique à L’Atelier Rachid El Khayari, l’un des scientifiques impliqués dans ce projet. En clair, lorsque les deux interlocuteurs décident de conclure un accord, ou de signer un contrat, il leur suffit d’enclencher l’enregistrement de la conversation. Le système transforme celle-ci en une chaîne cryptographique qu’il est impossible de modifier par la suite, sans laisser de traces. La conversation téléphonique est en effet "signée". Et ce de manière continue, tout au long du processus d’enregistrement.

Toute modification brise la "signature" téléphonique

Cela signifie que si quelqu’un tente de manipuler l’archive téléphonique (qu’il s’agisse de couper certaines parties de la conversation, ou d’intégrer d’autres parties à tel ou tel moment de la séquence) la signature enregistrée préalablement se brise, et devient inutilisable. A noter: le système peut être installé sur n’importe quel appareil qui permet d’établir des connections VoIP. Cela comprend donc un certain nombre de téléphones mobiles. Il sera présenté à l'occasion du Mobile World Congress, qui se tiendra à Barcelone du 15 au 18 février.

SOURCE : L'Atelier

L'e-learning profitera des outils 2.0, mais sous conditions

Blogs, wikis, forums et réseaux sociaux sont tout à fait à même d'être utilisés dans les modules d'e-learning, notamment pour améliorer la collaboration. A condition de le faire dans les règles.

Pour intégrer les outils 2.0 - comme les blogs, les forums, les wikis ou les réseaux sociaux - aux pratiques d’e-learning, inutile de chercher à créer de nouvelles plates-formes. D’après des chercheurs marocains de la faculté des sciences de Tétouan, l’utilisation raisonnée des outils existants peut suffire, à condition de faire appel à une véritable méthodologie centrée autour de l'apprenant. Celle-ci doit répondre à trois objectifs. Le but est d'abord de proposer du contenu d’enseignement riche. Vient ensuite la nécessité de bâtir des interactions sociales. Se pose enfin la question du coût, que les chercheurs veulent le plus bas possible. Une fois ces enjeux posés, il est ensuite nécessaire de redéfinir les rôles des différents acteurs. On retrouve le professeur qui produit les cours, l’apprenant qui les suit, le tuteur qui s’occupe de contrôler ce suivi et d’offrir une assistance aux élèves.

Les rôles sont redéfinis

L’utilisation des outils 2.0 qui sont par définition simples à utiliser et à paramétrer élimine le besoin d’avoir un administrateur, comme c’était le cas pour l’e-learning classique. Le rôle du tuteur est en revanche renforcé. Il lui revient de faire circuler l’information entre les apprenants via le travail collaboratif. Dans une première étape, les chercheurs recommandent à tous les acteurs de se retrouver – en ligne ou en classe – pour définir les principaux objectifs du module. C’est aussi l’occasion d’introduire les différents outils 2.0 qui vont être utilisés. Plusieurs blogs peuvent ensuite être créés : un blog pour la classe, géré par le tuteur. Il sera utile pour gérer le suivi pédagogique et diffuser les cours.

Utilisation des outils 2.0

Les chercheurs conseillent aussi aux professeurs et aux apprenants de tenir un blog, pour assurer l’échange d’expériences et d’opinions. La préparation du cours doit se faire ensuite de manière collaborative. Pour cela, un forum peut être lancé pour permettre aux apprenants de travailler ensemble à la résolution de problèmes précis. Là encore, il est administré par le tuteur. A travers les réseaux sociaux, des communautés peuvent se créer autour de thématiques d’apprentissage. Leur utilisation donne aussi la possibilité d’obtenir les perspectives de personnes extérieures à la formation, qu’il s’agisse d’autres élèves ou de professeurs. Enfin, les wikis permettent de créer des documents en commun. D’autres outils comme les tags, les flux RSS ou les podcast peuvent venir en soutien de ces outils primaires, par exemple en notifiant les acteurs concernés.

SOURCE ; L'Atelier

N'apprendre qu'en jouant ?

A New York, Il existe une école entièrement centrée sur le jeu vidéo, Quest to learn (La Quête de l’apprentissage). Cette institution éduque 72 enfants de niveau collège par l’intermédiaire de modules ludiques tels Codeworlds (qui regroupe math et anglais), “Being, space and place” (”être, espace et place”, pratique transversale de l’anglais et des sciences humaines), ou “The way things work” (”comment les choses marchent”, consacré aux maths et aux sciences). A noter également la présence d’un “module” dédié à la conception de jeux.

Nous n'avons pas trouvé, à ce stade, de conclusions sérieuses sur le résultat d'une telle méthode.

Innhotep

Lien : http://q2l.org/
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Réalité virtuelle, Cubtile : cube pour manipuler intuitivement des contenus en 3D

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62089.ht

Le 3 décembre dernier, Immersion, une PME bordelaise leader dans le secteur de la réalité virtuelle et de la simulation visuelle, lançait Cubtile, le 1er périphérique multi-touch 3D au monde. Grâce à sa technologie tactile, ce cube de 27 cm d'arête permet de manipuler intuitivement des contenus en 3 dimensions restitués sur un écran. Un simple effleurement suffit à appréhender une apparence, un volume. Pour un architecte, il devient alors possible de naviguer facilement à travers les plans d'un futur immeuble. De même, un ingénieur du secteur automobile pourra manipuler le prototype d'un véhicule en projet grâce à cet étonnant outil d'aide à la décision dont les premières livraisons sont prévues pour le premier trimestre 2010. Une nouvelle étape dans l'histoire de cette entreprise qui vient de fêter ses quinze ans.


"C'est la faute de Philippe Coiffet si j'ai créé Immersion", ironise Christophe Chartier, le président de cette entreprise. Il rappelle que c'est en effet à la suite de la lecture d'un livre, un ouvrage de référence intitulé "La Réalité Virtuelle", co-écrit par Grigore Burdea, un chercheur du très réputé Massassuchets Institute of Technology (MIT), et le français Philippe Coiffet, alors directeur de recherche au CNRS au sein du Laboratoire de Robotique de Paris (LRP) et considéré comme l'un des grands spécialistes mondiaux de la robotique et de la réalité virtuelle, qu'il décide de se lancer dans l'aventure en compagnie d'un ami. En 1994, la réalité virtuelle n'en est encore qu'à ses débuts, Jaron Lanier ayant proposé l'expression "Virtual Reality" (VR), à peine neuf ans plus tôt, pour désigner "un espace de représentation réaliste, tridimensionnel, calculé en temps réel, immersif". Et si les applications industrielles de cette nouvelle discipline restent balbutiantes, les créateurs d'Immersion sont convaincus qu'elles ne vont pas tarder à connaître un développement considérable. "Aussi avons-nous commencé par bâtir un catalogue de produits en nous appuyant sur tous les noms cités dans cet ouvrage de Grigore Burdea et Philippe Coiffet, notre objectif étant de devenir l'importateur de ces différentes solutions naissantes", résume le président d'Immersion.

Trois pôles d'activités pour une PME d'une vingtaine de personnes
Progressivement, le catalogue d'immersion s'étoffe au rythme d'un marché grandissant. La réalité virtuelle séduit en effet de plus en plus à l'orée des années 2000, cette technologie permettant de réduire le temps de développement, d'anticiper les problématiques industrielles et de réduire les coûts de conception et de maintenance. En huit années, durant lesquelles l'entreprise ne cesse d'être à l'affût des nouveaux produits et des solutions les plus récentes, en particulier en menant une veille technologique de tous les instants, elle se constitue un solide réseau de clients. "C'est PSA qui nous a donné envie d'aller au-delà du métier de négoce de produits et de solutions. A l'occasion du lancement de leur modèle Xara Picasso, il nous a été demandé en effet d'intégrer une solution de réalité virtuelle et de la développer en France et en Europe", explique Christophe Chartier. Un travail que l'entreprise bordelaise réalise en collaboration avec l'Américain Intergraph Computers Systems et la Compagnie des Sigaux (CS), SSII française. Une soixantaine de simulateurs sont installés en France et en Europe. Une belle réussite qui donne alors à Immersion l'envie de franchir une nouvelle étape et de s'investir davantage au plan intellectuel en se lançant notamment dans des projets de recherche européens comme INSCAPE, dont l'objectif est de concevoir un logiciel pour l'écriture d'histoires 3D interactives, ou CRIMSON qui vise à développer un système utilisant la réalité virtuelle pour la préparation, l'entraînement et la gestion des missions de sécurité en réponse à des crises urbaines.

Aujourd'hui, Immersion est une PME qui compte plus d'une vingtaine de personnes réparties en trois pôles : le Pôle Produits, qui poursuit l'activité historique de l'entreprise, le négoce, le Pôle Projets et le Pôle R&D. Pour l'équipe du Pôle Projets, il s'agit de réaliser des solutions sur-mesure comme des salles de visualisation stéréoscopique, des murs d'images à très haute densité de pixels, des environnements immersifs à plusieurs faces ou encore des simulateurs visuels 3D temps réel. "La salle Stanley Kubrick, réalisée pour le compte de Renault, est une de nos réalisations marquantes. Dédiée à la conception virtuelle de prototypes de voitures, elle permet de visualiser la voiture dans toutes les circonstances et de simuler tous les équilibres et les déséquilibres", précise Christophe Chartier. Autre projet significatif d'Immersion, CSWave, une plate-forme virtuelle dédiée à la formation au soudage développée en collaboration avec CS. A ce jour, plus de 150 de ces simulateurs sont installés dans le monde, principalement dans des écoles où ils permettent d'optimiser le geste de l'étudiant, mais aussi dans des entreprises qui souhaitent former leur personnel. De son côté, l'équipe du Pôle R&D assure une veille technologique permanente, participe à des projets de recherche d'envergure européenne et conçoit de nouvelles solutions matérielles pour l'interaction et la visualisation en environnement virtuel. C'est dans ce contexte qu'a été créé le Cubtile.


Une réponse aux problématiques actuelles

"Le Cubtile est issu notamment de notre savoir-faire acquis dans le cadre du développement de la table interactive iliGHT, dont une quinzaine d'exemplaires a déjà été vendue à différents clients parmi lesquels le CNES, l'INRIA de Lille et le groupe EADS", rappelle le président d'Immersion. Mais si les tables interactives apparaissent déjà comme d'étonnants outils qui redonnent à la main son pouvoir d'antan, qu'elle avait momentanément perdu dans l'univers informatique, le Cubtile, ce cube lumineux tactile qu'Immersion vient de lancer sur le marché, l'est encore plus. Il s'agit en effet du premier outil tactile multi-faces et multipoints intuitif. Autrement dit, son utilisateur n'agit plus sur une seule surface, mais sur les 5 faces tactiles de ce cube. D'où la possibilité de manipuler facilement et selon plus de 6 degrés de liberté des contenus tridimensionnels et de naviguer dans un environnement 3D, quelle que soit la complexité des données. "Par exemple, vous pouvez affecter des axes de manipulation propres à chacune des faces du cube, des transformations spécifiques comme zoom ou rotation aux gestes correspondants, et les combiner pour permettre à chaque utilisateur d'y retrouver les interactions qui lui paraîtront les plus naturelles", s'entousiasme-t-il.

Un certain nombre de ces cubes a d'ores et déjà été testé dans le cadre de partenariats avec différents laboratoires. Il est certain que ce type d'outil ne devrait pas tarder à faire son apparition dans différents secteurs industriels. Par exemple, dans les salles de revue de design des grands constructeurs automobiles, l'utilisation de ce cube intuitif et facile à manipuler devrait permettre d'aboutir à des cycles de décisions encore plus rapides. "Après un interfaçage assez facile, le Cubtile s'est avéré un outil de manipulation de scènes 3D intéressant et intuitif même pour des personnes n'ayant pas la culture du numérique", constate Guillaume Osty, responsable des solutions d'imagerie et de réalité virtuelle à la Direction des Systèmes d'Information de PSA Peugeot-Citroën. On imagine aussi tous les bienfaits que le Cubtile pourrait apporter à un chirurgien ou encore un architecte ou un designer. "Il intègre parfaitement la tendance du moment : le tactile. De plus, il apporte une réponse aux problématiques actuelles visant à rapprocher le virtuel de l'utilisateur", ajoute-t-il. Déjà récompensé par le trophée "Science et Education", lors du Laval Vitrual en avril 2009, le Cubtile semble donc promis à un très bel avenir.


Origine : BE France numéro 237 (28/01/2010) - ADIT / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62089.htm

Un transistor organique qui mime les fonctionnalités principales d'une synapse

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62097.htm

C'est une première que viennent de réaliser un groupe de chercheurs de l'Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (CNRS/Université Lille1/Université de Valenciennes/Isen Recherche) et du CEA LIST en mettant au point un transistor qui mime à lui seul les fonctionnalités principales d'une synapse, cette zone de contact fonctionnelle entre deux neurones, ou entre un neurone et une cellule, dont le rôle est d'assurer la conversion d'un potentiel d'action déclenché dans le neurone précédant la cellule qui transmet ce signal pour exercer une fonction.

Ce transistor organique a été réalisé à base de pentacène, un composé chimique de la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques qui est un bon semi-conducteur organique, et de nanoparticules d'or, d'où son nom de NOMFET (Nanoparticle-Organic Memory Transistor). Encapsulées, ces nanoparticules, fixées dans le canal du transistor et recouvertes de pentacène possèdent un effet mémoire qui leur permettent de mimer le fonctionnement d'une synapse lors de la transmission des potentiels d'action entre deux neurones. Une propriété qui confère ainsi au composant électronique la capacité d'évoluer en fonction du système dans lequel il est placé. A titre de comparaison, 7 transistors CMOS, a minima, sont nécessaires jusqu'à présent pour mimer cette plasticité.

Publiés dans la revue Advanced Functional Materials du 22 janvier dernier, ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles générations de calculateurs neuro-inspirés, capable de répondre de façon similaire au système nerveux.

ORIGINE : BE France numéro 237 (28/01/2010) - ADIT / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62097.htm

Chine : L'établissement des centres nationaux de recherche dans le domaine de l'énergie

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62070.htm

Le Bureau National de l'Energie a conféré aujourd'hui à Pékin les plaques des 16 centres nationaux de recherche dans le domaine de l'énergie, et déclaré l'installation officielle de ces centres.

- centre de recherche des matériaux pour les équipements importants;
- centre de recherche des matières au zirconium pour le nucléaire;
- centre de recherche des matériaux nucléaires;
- centre de recherche des systèmes de contrôle numérique pour les centrales nucléaires;
- centre de recherche des pales éoliennes;
- centre de recherche des grands systèmes électriques d'éoliennes;
- centre de recherche des matériaux pour les éoliennes marines;
- centre de recherche des grands matériels de production de l'électricité efficace et propre;
- centre de recherche des systèmes de froid pour les centrales électriques;
- centre de recherche des grandes pales de turbines;
- centre de recherche et de conception des équipements complets pour le transport d'électricité continue (DC) et très haute tension (UHV),
- centre de recherche des technologies pour les réseaux électriques importants;
- centre de recherche des matériaux de transport et de distribution d'électricité;
- centre de recherche des réacteurs nucléaires rapides;
- centre de recherche des réseaux électriques intelligents (Shanghai);
- centre de recherche des équipements marins.

ORIGINE : BE Chine numéro 84 (28/01/2010) - Ambassade de France en Chine / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62070.htm

Sensitive Object : surfaces rendues tactiles par une technologie basée sur les ondes acoustiques

Le fonds Sofinnova Partners vient d'annoncer la cession de Sensitive Object à la société américaine Tyco Electronics. Budget de l'opération : 62 millions de dollars.

Sensitive Object est une jeune pousse française, un spin off du CNRS, qui a été créé il y a près de 7 ans. Elle a mis au point une technologie basée sur la reconnaissance des ondes acoustiques qui se propagent dans un objet lorsqu'il est touché en un endroit précis. Son but ? Rendre tactile n'importe quelle surface avec n'importe quel contact (stylet ou doigt). En avril dernier, elle s'est illustrée en présentant des prototypes de terminaux sous Windows 7 dotés de surfaces tactiles en verre, en aluminium et en plastique.

Sofinnova était actionnaire majoritaire de la société, épaulé par Motorola Ventures, le CNRS, les fondateurs, le management et les salariés. Ce fonds européen a également pris des participations dans différents autres sociétés high-tech dont Vistaprint ou Purple Labs.

SOURCE : NETECO

Paris, France -- Sofinnova Partners, a leading European venture capital firm, today announced that Tyco Electronics Ltd.has acquired all of the shares of Sofinnova's portfolio company Sensitive Object, SA for approximately $62 million upfront.

Sensitive Object is a developer of a touch input technology based on acoustic waves processing. The company was created in October 2003 as a spin off from the French Public Center of Research (CNRS) with an innovative and patent-protected technology capable of "tactilizing" any surface with any type of touch (stylus, finger, etc.). This unique software technology leverages acoustics to analyze sound waves propagating after touching an object to precisely and cost-effectively transform any product into a touch sensitive device.

Sofinnova, a majority investor in SO, seeded the company in 2004, well before touchscreens became the standard of the mobile phone industry. Sofinnova was the sole investor in further rounds, until joined in the last round by Motorola Ventures. Other shareholders were the Centre National de la Recherche Scientifique(National Center for Scientific Research), founders, management and employees.

"Sofinnova invested in Sensitive Object at the very beginning - when the company was one genius inventor with one patent back in 2004, incubated at ESPCI in Paris", said Jean Schmitt, Managing Partner with Sofinnova Partners, who led this investment since 2004. "Sofinnova's aim is to backinnovative technologies and entrepreneurs and help them tirelessly until successful exit. In short, we are convinced that bold investments and teamwork do pay off. We're pleased to have started the year off with this emblematic exit, demonstrating the strength of venture capital investment in Europe".

Fromlandmark historical investments including Genentech, Vistaprint and Biogen to more recent successes such as CoreValve, Fovea, Purple Labs and Novexel. Sofinnova has a history of discoveringand nurturing companies and entrepreneurs in the technology and life sciences industries. Its team of partners, associates and analysts, and its network of entrepreneurs and consultants have been instrumental in investing in nearly 500 companies throughout the firm's 35-year history.

About Sofinnova Partners

Sofinnova Partners is an independent venture capital firm based in Paris, France. For over 35 years, the firm has backed nearly 500 companies at different stages of development - pure creations, spin-offs, as well as turnaround situations - and worked alongside Europe's key entrepreneurs in the technology, life sciences and cleantech sectors. With EUR 1.1 billion of funds under management, Sofinnova Partners' experienced team and hands-on approach in building portfolio companies through to exit have created market leaders, from landmark historical investments including Genentech, Actelion and Vistaprint to more recent successes such as CoreValve, Novexel and Fovea. With a global mindset, the firm has a sister organization in San Francisco, California.

SOURCE : Jan. 27, 2010 (M2 Communications Ltd. delivered by Newstex) --

Ricoh imagine une chaîne documentaire plus vertueuse

Fournisseur de solutions professionnelles d’impression, le groupe nippon Ricoh met en avant sa spécificité environnementale sur un marché souvent associé au gaspillage des ressources. Une philosophie partagée par la filiale française du groupe.

« Nous sommes la seule entreprise de notre marché à avoir intégré le Top 100 mondial des sociétés les plus vertes. Vous savez, dans un groupe japonnais, la démarche responsable c’est dans les gènes ». Directrice des Relations Stratégiques de Ricoh, Corinne Grapton n’est pas du genre à jouer profil bas. Autrefois simple vendeur d’imprimantes et copieurs, son groupe se positionne aujourd’hui comme un « spécialiste de la gestion du document ». Avec notamment pour objectif de réduire l’impact environnemental des impressions. Une démarche qui se veut autant « sociétale» que stratégique. Selon une enquête menée en février 2009, la préoccupation « environnementale » constituerait la troisième attente des clients de la marque après la réduction des coûts et la gestion de leur parc d’impression.

Pour les satisfaire, Ricoh a donc planché sur une chaîne d’impression plus vertueuse. Avec son programme « Pay Per Page Green », le fabricant propose ainsi d’analyser les besoins de chaque entreprise pour l’accompagner dans sa démarche environnementale. « En fonction du type de document, nous allons aider l’entreprise à mieux gérer son flux documentaire. Choisir par exemple entre imprimer ou archiver ». Un point important quand on sait que 15 % des pages imprimées en France sont jetées sans même avoir été utilisées. Autre dimension de cette nouvelle approche : la mutualisation des systèmes d’impression. « Nous avons mis au point un système centralisé des impressions dans lequel chaque utilisateur dispose d’un badge. Cela permet notamment de réduire les postes d’impressions et les pages imprimées » précise Corinne Grapton. Mis en place au sein du siège de Ricoh France, le système a permis de diviser par deux le volume de pages imprimées en un an. Et pourrait faire bientôt mieux grâce au concept de « pilotage green ». Un dispositif qui permet au client de consulter les consommations électriques générées par son parc et les quantifier en émissions de CO2. Les plus écolos pourront même savoir le nombre d’arbres qu’ils ont sauvé en optimisant leurs impressions. Original même si pas d’une grande utilité.

Des initiatives en interne
Au-delà de son offre client, le programme développement durable de Ricoh repose aussi sur des actions menées en interne via un comité réunissant l’ensemble des services : ressources humaines, marketing, qualité et bien sûr direction générale. Une politique qui a notamment conduit la firme à réduire sensiblement l’emballage de ses produits (mono matériau, matières recyclées…), à concevoir des usines zéro-déchet ou encore à participer au programme Conibi de recyclage des consommables. Sans oublier l’effort important mené sur la logistique : « Nous privilégions désormais le ferroutage explique Corinne Grapton. Nous avons également amélioré notre service de maintenance pour permettre le dépannage à distance et éviter des déplacements inutiles ». Malgré ces dispositions, Ricoh France dispose encore d’une marge de progression dans sa durabilité. Citons par exemple le nouveau siège social du groupe. Inauguré à Rungis en janvier 2009, ce bâtiment n’est pour l’instant pas éligible à la norme HQE. Au niveau mondial, le groupe Ricoh s’est engagé à réduire ses émissions de 90% d’ici 2050 (ndlr : base : 2000).

Un comparateur signé Verteego
Initiateur d’un service de création de rapports RSE sur Internet, la start-up française Verteego a annoncé début janvier le lancement d’une collaboration avec le groupe Ricoh. Ce travail consistera à développer un comparateur d’empreinte de parc (scanner, imprimante, fax…) à destination des équipes de la firme nipponne : « Verteego est une jeune société dynamique qui dispose d’une bonne expertise indique Corinne Grapton. Elle nous a proposé une offre client qui correspondait bien à ce que l’on souhaite proposer ».

Ricoh France en bref (2008)

Siège : Rungis
Effectif : Plus de 2 500 personnes (hors usine)
Chiffre d’affaires : 712,9 millions d’euros
Part de marché : 28,6%
Parc installé : 366 000 machines
Filiales : Rex Rotary (500 emp -CA 95M€) Infotec, IBM printing solutions
Références : EDF, Air France, SNCF, Renault, Ministère des Finances, Carrefour, Michelin, Crédit Agricole, Shell, Total…
Distinctions : Médaille du Développement Durable 2008 (Chambre de Commerce de Paris) ; Global 100 ; European Business Awards 2009 (Corporate Sustainability)…

SOURCE : Cleantech Republic

U.S. Venture Capital Investment Finishes Year Strong with Flurry of Deals in 4Q; The Year Sees Investment Down 31% From 2008

An overall bad year ended on a high note as venture deal activity increased in the fourth quarter of 2009. Venture investors put $6.3 billion to work in 743 deals in the most recent quarter, up slightly from the $6.1 billion invested in 619 deals during the same period in 2008, according to statistics released today by Dow Jones VentureSource. In total, 2009 saw 2,489 deals completed and $21.4 billion in venture capital invested in U.S. companies, a 31% drop from 2008 when $31 billion was invested in 2,817 deals.

“Venture capitalists are still treading lightly when making investments,” said Jessica Canning, global research director for Dow Jones VentureSource. “In the fourth quarter, venture deal activity returned to levels seen before the collapse of the financial markets, but capital invested continued to lag as investors gave companies just what they need to reach the next milestone.”

Scott Austin, editor of Dow Jones VentureWire added: "While venture capitalists as a group loosened their purse strings toward the end of 2009,some start-ups, especially those seeking first or second rounds, may be in for a rude awakening in 2010. A large share of companies are due for capital this year and the competition will be fierce."

Healthcare Investment Tops Information Technology For First Time On Record

In 2009, the Healthcare industry collected more of venture capitalists’ dollars than the Information Technology (IT) industry making it the first year on record that IT was not the venture industry’s leading investment sector, according to VentureSource. Healthcare garnered $7.7 billion which was put into 701 deals in 2009, a 14% drop from the previous year. In the fourth quarter, Healthcare companies raised $2.1 billion in 207 deals, a 15% increase from the same period last year. In IT, venture capitalists put $6.1 billion into 817 deals in 2009, a 35% drop from 2008 and the industry’s weakest year since 1996. In the fourth quarter, $2 billion was put into 250 IT deals, up 11% from the same period last year.

Biopharmaceuticals companies remained the biggest draw in the Healthcare industry as investors put $4.2 billion into 302 deals, an 11% drop from the previous year. Medical Devices, a sector that has seen increased interest from investors during the latter part of the decade, collected $2.9 billion for 291 deals, down 18% from the previous year.

Within IT, software companies continued to take the largest chunk of investment as they have done since 2001. Investors put $2.9 billion into 487 software deals in 2009, a 43% drop from the previous year. The Communications and Networking segment was not hit as hard, ending the year with $1.5 billion invested in 123 deals, off 11% from the previous year.

“Venture investors gave a much needed infusion of capital into the IT sector in the fourth quarter with Software and Networking leading the rebound,” said Ms. Canning.

Energy Industry Sees Steep Decline as Investors Shift Focus

The Energy & Utilities sector experienced a quick correction after a record-breaking 2008. According to VentureSource, U.S. companies developing technologies for utilities as well as renewable and non-renewable energy raised $1.2 billion in 87 deals in 2009, just one third of the $3.7 billion raised in 118 deals in 2008. In the fourth quarter, Energy & Utilities companies garnered $269 million in 31 deals, a 67% drop from the same period last year.

“Venture capitalists’ shift away from capital intense deals, such as funding large energy projects, toward capital efficient deals, like energy efficiency plays, contributed to the steep decline in venture investments in the Energy & Utilities industry,” said Ms. Canning.

Elsewhere, investments in the Business and Financial Services industry slipped 22% to $2.8 billion which was put to work in 371 deals. The Consumer Services industry had a strong fourth quarter, raising $828 million and ended the year having collected $2.4 billion in 365 deals, a 37% drop from 2008. The smaller Consumer Goods industry finished the year on par with 2008 as $667 million was put into 52 deals.

Deal Size Shrinks, More Deals Go to Older Companies

Overall, the median round size in 2009 was $4.7 million, down from $6 million seen in 2008, according to VentureSource. Later-stage deals accounted for the largest slice of deal activity with 944 deals, or roughly 39% of the total U.S. deal count for the year, attracting $11.4 billion in investment. Meanwhile, seed- and first-rounds accounted for 803 deals and raised $3.7 billion.

“After years of a balanced portfolio, investors made a startling retreat from early-stage companies in 2009,” said Ms. Canning. “As the exit markets open up and older companies are acquired or go public, it is likely younger startups will begin to see more deals and dollars.”

See the graphs.

Source: Dow Jones Venture Source

jeudi 28 janvier 2010

ShopSavvy, le comparateur de prix géolocalisé

ShopSavvy, le comparateur de prix géolocalisé

ShopSavvy.jpgA l'heure de l'émergence des applications sur smartphones, de plus en plus d'enseignes, de marques et de développeurs profitent des dernières tendances pour sortir des logiciels répondant aux besoins des consommateurs avec de plus en plus de facilité. ShopSavvy s'engouffre sur le marché de la téléphonie mobile et permet aux utilisateurs de comparer les prix en boutique et en ligne grâce aux codes-barres.

ShopSavvy utilise les nouveaux téléphones ayant des résolutions d'appareils photos suffisamment importantes, afin de scanner le code-barres d'un article et d’obtenir immédiatement une comparaison des prix pratiqués pour le même produit dans les magasins alentour grâce au GPS et la connexion 3G. Si l’application détecte un produit moins cher à proximité de l’utilisateur, elle peut lui indiquer l'itinéraire pour se rendre dans ce magasin.

Shopsavvy va également chercher les meilleurs prix sur la toile afin de comparer les offres disponibles. L'application propose également de consulter les commentaires d'autres acheteurs qui on effectué les mêmes recherches. Enfin, il est possible de créer une alerte qui s’affichera sur le mobile dès que le prix d'un produit désiré sera passé en dessous d’un seuil déterminé.

ShopSavvy est donc une application qui va radicalement bouleverser notre mode de consommation et principalement les achats impulsifs liés aux produits culturels et technologiques. L'application est actuellement n°1 des téléchargements.

SOURCE : L'échangeur

Station-service d’hydrogène solaire

Le constructeur Honda a annoncé ce matin l’ouverture d’un nouveau type de station de production d’hydrogène grâce à l’énergie solaire. Basée à Los Angeles, cette nouvelle unité servira à ravitailler de nuit les véhicules électriques dotés d’une pile à combustible. Cette station a été conçue de façon à pouvoir s’intégrer à terme au garage d’une maison pour une utilisation individuelle. Selon Honda, l’équipement est capable de produire assez d’hydrogène (0,5 kg) en une nuit (8 heures) pour alimenter une voiture électrique à hauteur de ses besoins quotidiens (16 000 km par an). En cas de pics de production, le surplus d’énergie sera renvoyé dans le réseau électrique. A noter que l’hydrogène produit par cette nouvelle génération de station-service est conforme aux normes SAE (J2719) et ISO (14687).

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Kodiz donne un simple code aux objets pour les faire communiquer

La start-up propose d'associer un pictogramme et un code aisément mémorisable à un objet. Il suffit ensuite de taper ce dernier pour accéder à du contenu multimédia depuis n'importe quel appareil mobile accédant à Internet.

Kodiz

Pour accéder à du contenu multimédia (images, vidéos, sites…) proposé dans son environnement avec son mobile, l'une des solutions est le flashcode. Celui-ci est généralement pris en photo. Mais on peut aussi accéder à son contenu en tapant un code. Kodiz pousse cette logique jusqu'au bout : la start-up française propose un pictogramme avec un code associé à placer sur une affiche publicitaire, un journal, un ticket de caisse ou n’importe quel objet. Différence avec le flashcode : il n'y a rien à photographier. Il n'y a pas d'application non plus à télécharger. Enfin, le code est censé être facile à mémoriser : ce qui permet d'accéder à une information non figée quand on le souhaite. Concrètement, l’utilisateur se rend depuis son mobile sur Kodiz.com et rentre le code dans l’espace prévu à cet effet.

Compatible avec 100% des smartphones

Puis accède au contenu associé. Selon le choix de l’annonceur, il peut s’agir d’une vidéo, de photos, ou tout simplement d’un lien vers un site mobile. Les vidéos peuvent se lancer en streaming ou en téléchargement, toujours au choix du client. "Les paramètres possibles sont les mêmes que sur Internet", explique à L’Atelier Leeroy Shillingford, responsable marketing de Kodiz. Selon lui, le système est compatible avec 100 % des smartphones et des appareils mobiles pouvant se connecter à Internet. La plate-forme développée se charge de convertir le contenu et de le redimensionner pour qu’il soit accessible à tous les appareils sur le marché. Pour les entreprises désirant utiliser le service, la mise en oeuvre technique se veut simple et rapide.

Récupérer une base de donnée client

"Si le contenu est prêt, ça ne demande que quelques heures", affirme Leeroy Shillingford. Usage possible : l'accès aux horaires de bus du site de la RATP en tapant le code prévu : RATPb et le numéro de la ligne. "Nous cherchons à rendre chaque objet communiquant", explique à L’Atelier Xavier Boulingrin, directeur de la stratégie. Des marques comme Nike ou Mim ont également déjà fait appel au service pour leurs campagnes marketing. Dans ce dernier cas, la campagne a permis de récupérer douze mille adresses. Kodiz lève actuellement des fonds pour augmenter les capacités de sa plate-forme et la rendre utilisable à plus grande échelle. A terme, celle-ci sera ouverte aux grand public et pas seulement aux professionnels.

Source: L'Atelier

The Top Ten Groundbreaking Slates

Tomorrow is a big day. Apple will be revealing a brand new product to the masses. While we don’t know what it will be called, we’re quite certain Jobs will be unveiling the much-anticipated Apple Tablet. While the Apple Tablet may very well revolutionize the tablet industry–as their previous products have done many times before–it wouldn’t be where it is without those that came before it. Below you will find a list of what we believe to be the top slates.


Apple MessagePad/The Newton:
The Apple MessagePad was the first powerful PDA device. Introduced in 1993, the MessagePad ran on the Newton OS and featured handwriting recognition software which would learn a user’s natural handwriting. The original version only supported portrait viewing, but future iterations allowed the screen to be rotated and viewed in landscape mode as well. The device used Four AAA batteries, which hampered battery life. It wasn’t until Apple switched to the use of AA batteries that the Newton could be used for extended periods of time. Perhaps the biggest shortfall of the Newton was the handwriting software’s learning curve. It took the software anywhere from two weeks to two months to learn a user’s handwriting style. This delay, coupled with the lack of desktop connectivity for most of the lines life-time, forced Apple to abandon the project in 1998.

Panasonic Toughbook 08:
The Panasonic Toughbook 08 was a tablet built for abuse. The magnesium alloy case is purportedly 20 times stronger than that of standard plastics used in tablet and laptop construction. The Toughbook 08 comes with a 10.4 inch LED touchscreen and only weighs 2.6 pounds. The device comes with wifi, bluetooth and an ethernet slot. This tablet has a SD expansion slot, which is necessary given its paltry 64MB of RAM. Turns out that while consumers want a rugged and sturdy alternative, aesthetically unpleasing products such as the Toughbook 08 will struggle. Who would have thought? As such, the Panasonic Toughbook 08 is no longer in production.

Motion M1200:
Long before the Apple iSlate (or iPad, or whatever they’ll be calling it) was even a thought in our minds, there was the Motion M1200. The first “slate,” the M1200 sported a massive 12.1 inch display, giving it a competitive advantage over similar tablets which used the smaller 10.4 inch display. Although built with a magnesium alloy chassis, the Motion M1200 was not designed to take a beating like the ToughBooks. The M1200 came with an 833 MHz mobile Pentium 3 processor, 128 to 512 MB of RAM, and either a 20, 40, or 60 GB hard drive. The advertised price of this tablet was $2,200 in 2002, which undoubtedly had something to do with the low adoption rate.

Fujitsu Stylistic ST5010:
One of the first slates to be produced by a big manufacturer was the Fujitsu Stylistic ST5010. Taking a page from Motion’s book, the Fujitsu Stylistic ST5010 came with a huge 12.1 inch screen. Weighing in at 3.4 pounds, the tablet was larger than most, but still light enough for extensive travel; however the four hour battery life was not conducive to this end. Boasting a 1 GHz Pentium M processor, the ST5010 was faster than most of its competitors in the space. Unfortunately, the larger screen led to smaller buttons which were hard to push. The ST5010 was also mysteriously missing a four-way navigation pad which made navigation quite a pain.

Samsung Q1 Ultra:
The Samsung Q1 was one of the first projects built under Microsoft’s Origami project. The Q1 can boot directly into Windows XP or AVS mode. With AVS mode, the Q1 boots to a media player with no Windows Explorer interface. The Q1 Ultra is extremely lightweight, coming in at just over 1.7 pounds. The Intel Celeron M ULV chip running at 900 MHz was supposed to help with battery life, but the device could still only muster 3 hours. The 7 inch touchscreen was smaller than the standard we became accustomed to, and given its poor performance and short battery life, the Q1 Ultra was not well-received.

iPod Touch:
The iPod Touch was introduced to the masses in September of 2007. It comes with a 3.5 inch multi-touch display, and weighs only 4.2 ounces. The battery life in the first generation is sufficient, with up to 22 hours for audio, and 5 for video. Subsequent versions have improved battery life. It was the first of the iPod line to be able to access the iTunes store as well as Apple’s App Store, which greatly increased the number of third-party applications being offered to the platform. While not marketed as a slate, the iPod Touch, has all the functionality of its predecessors, along with the addition of multi-touch. The success of the iPod Touch has been prolific, with over 20 million sold in its first two years.

Lenovo U1:
The Lenovo U1 is a netbook with a removable tablet. When docked, the U1 takes advantage of an Intel processor and runs Windows 7. However, when the tablet is removed, the U1 utilizes the 1 GHz Snapdragon processor and runs a Linux distro. While docked, the netbook weighs 3.8 pounds, but when removed, weighs only 1.6. The screen is 11.6 inches and supports multi-touch. While not in production yet, this hybrid was revealed at CES 2010 and has potential to disrupt the market. It will be interesting to see how the product handles being synced to the dock while running programs.

Compaq iPAQ:
The Compaq iPAQ, introduced in 2000, was another advanced PDA device. It took advantage of a Windows interface which gave it multimedia functionality over its Palm rivals. Consumers were able to buy “sleeves” which added functionality; such as GPS, wireless networking, and extra batteries. The first model ran at 200 MHz, and had 64MB of RAM, while later versions had as much as 128 MB of RAM and a 624 MHz processor. The iPAQ line have undergone major revamps since HP’s acquisition of Compaq and are no longer being branded as the iPAQ. Instead, HP has decided to call the future iterations Personal Navigation Devices and Travel Companions. This is a good way to differentiate themselves from their competitor, since calling a product the i”Name” makes one think of something Apple-related.

Microsoft Surface:
The Microsoft Surface is the only non-portable slate on the list. It has an incredible 30 inch multi-touch screen, but only has 2 GB of RAM, a 250 GB hard drive, and a 2.13 GHz Intel Core 2 Duo processor. The Surface is able to recognize different objects as well as register multiple users, which is where this product excels. We have one of these in our TechCrunch office and the multi-user recognition makes for great air hockey games, but it gets more use as a coffee table than anything else. This is definitely not made for personal use, but larger organizations such as hospitals could benefit from this technology.

iSlate/iPad/Apple Tablet:
The hype over the product has caused such a media frenzy that one can’t go to any news site without seeing the tablet mentioned in some form or another. No no one outside of Apple knows what the tablet will be packing with regards to specs, but we do have our thoughts on some groundbreaking gesturing techniques. Even if the Apple Tablet disappoints, it will go down in history as one of the most groundbreaking slates created, simply because of the all the buzz surrounding the product.

Source: Techcrunch

Quitter le monde des réseaux sociaux avec Suicide Machine


Vous voulez disparaître de Facebook, de MySpace, de LinkedIn ou de Twitter? C'est désormais possible grâce à la Web 2.0 Suicide Machine; une application grauite qui purge votre présence en ligne sur certains réseaux sociaux. Depuis son lancement le 19 décembre dernier, la Suicide Machine a déjà assisté près de 1400 morts virtuelles, mettant fin à près de 95 000 amitiés sur Facebook et 280 000 tweets sur Twitter.

Rapide, facile et définitif
Une fois vos mot de passe et nom d'utilisateur entrés, il suffit de lancer la machine. Le programme éliminera alors la moindre information vous concernant, un peu comme si vous le faisiez manuellement. Mais si éliminer un par un mille amis sur Facebook prend exactement 9 heures et 35 minutes, avec Suicide Machine, l'opération ne dure que 52 minutes. Ne subsiste qu'un cybersquelette: un profil sans aucune donnée. Et les internautes semblent adorer, comme en témoignent les nombreux messages postés sur le site mais aussi les files d'attente en ligne.

Trop de requêtes
«Nous avons tellement de succès que l'application n'arrive pas à traiter toutes les demandes à la fois, explique Walter Langelaar, directeur du projet. Nous travaillons donc pour tenter d'améliorer la capacité de traitement. Pour l'heure, c'est là notre priorité.»

Mais attention: comme dans la vraie vie, une résurrection est impossible. Une fois la Suicide Machine lancée, c'est pour l'éternité, comme le confirme une mini-épitaphe adressée à l'internaute concerné.

«Ce qui fait notre succès, c'est d'abord la simplicité d'utilisation et la sortie définitive du système, note Walter Langelaar. Lorsque vous essayez de fermer un compte, il vous est souvent demandé de remplir un questionnaire. Mais le plus important à savoir, c'est que vos amis et vos informations ne sont pas vraiment effacés. Ils sont seulement dépubliés.»

Walter Langelaar assure ainsi qu'avec Suicide Machine les données «se perdent beaucoup plus vite dans la mémoire cache des serveurs, puisque le réseau social en question ne se rend pas compte qu'il est en train de subir une désinscription massive».

Facebook contre-attaque
Mais cette assistance au suicide virtuel n'est pas du goût de tout le monde. Facebook et MySpace ont peu apprécié la démarche et ont bloqué l'accès de Suicide Machine à leur site. Une barrière aussitôt contournée. «Ils ont interdit l'accès de notre adresse IP, explique Walter Langelaar. Alors nous avons monté un réseau de serveurs proxy grâce à l'aide d'internautes.» Suicide Machine n'a donc aucune intention de faire marche arrière. Et la lettre que lui ont adressée les avocats de Facebook n'y changera rien. Postée sur la page d'accueil de Suicide Machine, elle somme les créateurs Walter Langelaar, Goran Savicic et Danya Vasiliev de «cesser [leurs] activités immédiatement».

Contacté, le service de presse de Facebook explique en effet que «ces méthodes violent les conditions d'utilisation de la plate-forme et que, contrairement à ce que ces personnes disent, il est parfaitement possible d'effacer définitivement son profil sur Facebook. L'utilisateur a en effet le choix entre une désactivation provisoire ou définitive.» Twitter, MySpace et LinkedIn n'ont, quant à eux, pas engagé de procédures juridiques contre Suicide Machine.

Conseiller en intelligence économique et gestion stratégique de l'information, Stéphane Koch estime pour sa part que «ce que fait Suicide Machine est bien, car cela incite les gens à demander le contrôle de leurs données». L'expert relève toutefois qu'il ne faut pas attendre des miracles de ce type d'application. «Les éléments de profils qui auraient pu être indexés par des moteurs de recherche ne seront pas effacés. Quant à savoir si tout disparaît vraiment des serveurs, c'est sujet à discussion.»

Suicide Machine fait des émules
L'initiative de Walter Langelaar, Goran Savicic et Danya Vasiliev fait des émules au-delà de Rotterdam où est basé le directeur du projet. «Nous avons été contactés par plusieurs programmeurs qui souhaitent décliner Suicide Machine sur des réseaux sociaux moins connus, explique Walter Langelaar. Pour notre part, nous avons décidé de ne nous intéresser qu'aux plates-formes de plus de 100 millions d'utilisateurs.»

Ainsi, un groupe d'informaticiens russes est, par exemple, en train de concevoir une application similaire pour disparaître de Vkontakte, sorte de Facebook russe.

Source: Lematin.ch

L'oeil analytique remet de l'ordre dans la jungle des données informatiques

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62054.htm

Dans le monde actuel du numérique, de grandes quantités d'informations s'entassent et deviennent bien souvent indiscernables. Des scientifiques de l'Institut Fraunhofer de traitement des données graphiques de Darmstadt [1] ont développé une nouvelle méthode d'analyse basée sur des capacités humaines permettant de reconnaitre des faits complexes grâce à des images.


Ce phénomène est un réel problème, car de nombreuses entreprises perdent chaque jour des informations sensibles. Les anciennes méthodes d'analyse se limitaient principalement à représenter les données sous forme de listes et de commentaires. La nouvelle méthode est innovante dans le sens où elle analyse les données et les représente graphiquement. Cette technique de visualisation, dite optique, aide ainsi les scientifiques à mieux reconnaitre les informations sensibles. Le Dr. Jörn Kohlhammer de l'institut Fraunhofer IGD, explique que "le logiciel Visual Analytics utilise une nouvelle méthode à la croisée des techniques d'analyse et de visualisation. L'homme et l'ordinateur travaillent en étroite collaboration. Au centre se situe toujours l'utilisateur. C'est lui qui décide et en aucun cas l'ordinateur".

Si l'on introduit par exemple un tableau de données dans le système, il en ressort une mosaïque de surfaces colorées. Une colonne du tableau laissée vide, représentant des données manquantes, provoquera l'affichage de structures ou de zones de couleurs différentes. L'utilisateur peut ainsi se concentrer plus facilement et exploiter les données avec fiabilité. Jörn Kohlhammer indique que "le logiciel Visual Analytics a également beaucoup à apporter sur le marché de la finance. Les investissements et les risques dans la finance globale de marché peuvent être appréciés avec une plus grande précision".

L'Union Européenne a remarqué le potentiel d'une telle application pour l'économie et a lancé le projet intitulé "VisMaster CA". Sous la direction de l'institut Fraunhofer IGD, 26 partenaires européens provenant de l'industrie et de la recherche travaillent d'ors et déjà conjointement sur le projet.

ORIGINE : BE Allemagne numéro 468 (27/01/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62054.htm

GRC : signer des contrats par téléphone

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62058.htm

Des chercheurs de l'Institut Fraunhofer de sécurité des technologies de l'information ont développé une nouvelle technique de signature électronique pour la téléphonie par Internet. Il s'agit d'archiver de manière très sécurisée la voix de l'interlocuteur, comme l'ont expliqué les experts du logiciel VoIP [1] au congrès GSMA Mobile World de Barcelone.

Dans la pratique, le vendeur proposant un contrat devra simplement appuyer sur une touche du téléphone pour enregistrer automatiquement l'accord oral du client, dit signature vocale. Celle-ci engage sa responsabilité et fait office de preuve juridique. La méthode se base sur la technique de la signature numérique. Le logiciel VoIP de l'institut Fraunhofer divise la voix enregistrée en plusieurs intervalles. Pour que l'enregistrement soit ensuite recomposé dans sa forme initiale, chaque paquet se voit attribuer un code informatique. De cette manière, le logiciel associe toutes les informations d'un interlocuteur à une chaîne indivisible. Le processus est ainsi sécurisé.

Le logiciel s'adapte à toutes les situations, que l'on soit une entreprise, un service administratif, une banque ou encore un citoyen. Le procédé pourrait trouver des applications pour les organismes de certifications de données, notamment orales, la banque par téléphone ou l'enregistrement de conversation durant les opérations à risque dans le milieu hospitalier.

Le logiciel développé par l'institut Fraunhofer étant basé sur les standards de la téléphonie par Internet, il peut être installé sur toutes les infrastructures téléphoniques.

ORIGINE : BE Allemagne numéro 468 (27/01/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62058.htm

De l'hydrogène synthétisé à partir d'énergie solaire

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62051.htm

Le réacteur Hydrosol du DLR à Cologne repose sur un procédé de production d'hydrogène à partir d'énergie solaire. Il a été construit sur le modèle d'un réacteur pilote construit en 2008 sur la Plataforma Solar d'Almeria en Espagne [1] avec lequel des chercheurs ont réussi pour la première fois à produire sur une centrale de 100 kW de l'hydrogène avec de l'énergie solaire concentrée. Martina Neises, ingénieur en mécanique et doctorante dans le domaine du solaire à concentration au Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) à Cologne, étudie et optimise ce procédé.

Le soleil réchauffe d'abord à 1.200°C la structure en nid d'abeilles du réacteur, recouverte d'un revêtement d'oxyde de fer. A ces températures, le revêtement d'oxyde de fer du rayon est réduit chimiquement, et une part de l'oxygène est ainsi libérée et transportée hors du réacteur. Dans une deuxième étape (celle de la séparation de l'eau à proprement parler, réalisée entre 800 et 1000 °C), la chercheuse fait circuler de la vapeur d'eau dans le cylindre, qui réagit avec l'oxyde de fer réduit. La vapeur d'eau se fissionne alors : l'oxygène se lie à l'oxyde métallique et se fixe dans le revêtement d'oxyde, alors que l'hydrogène porteur d'énergie s'écoule hors du réacteur. Une fois que le revêtement d'oxyde de fer est complètement oxydé, il se régénère et le cycle recommence du début. Le réacteur de recherche de Martina Neises fonctionne non pas avec l'énergie solaire mais avec une source de lumière solaire artificielle, lui assurant des conditions stables pour ses essais.

La tâche de la doctorante consiste à améliorer ce procédé : comment le revêtement d'oxyde de fer doit-il être préparé et quelles sont les conditions de réaction nécessaires à la fabrication d'une grande quantité d'hydrogène sans abimer le matériel trop vite ? Ces études pourraient contribuer à améliorer les rendements des installations futures. A long terme, l'hydrogène peut jouer un rôle important dans notre mix énergétique ; en particulier en terme de mobilité, l'hydrogène pourrait devenir un carburant du futur, mais à condition de le fabriquer sans émission de CO2, c'est-à-dire avec des énergies renouvelables et des matières non productrices de CO2. "Comme nous produisons l'hydrogène par un procédé chimique entraîné par l'énergie solaire, nous ne faisons rien d'autre que stocker l'énergie solaire. Peut-être pourrons-nous un jour recharger nos véhicules en hydrogène et rouler à l'énergie solaire", ajoute Martina Neises.

BE Allemagne numéro 468 (27/01/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62051.htm

Le futur de l'électromobilité discuté dans un colloque à l'Université technique d'Aix-la-Chapelle

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62061.htm

Lors du colloque sur l'électromobilité de l'Université technique d'Aix-la-Chapelle (RWTH), le 15 janvier 2010, le Prof. Rik W. De Doncker, directeur du centre de recherche de E.ON Energy (E.ON ERG) et de l'Institut pour la technologie des redresseurs et les propulsions électriques (ISEA), a fait part de son optimisme en affirmant que les véhicules électriques ont un bel avenir.

"Pour permettre la percée des véhicules électriques, il ne sera pas suffisant de développer des composants séparément. Le défi consiste plutôt à développer des systèmes complets fiables et à des prix abordables", explique-t-il. Un grand nombre d'experts se sont donc retrouvés à la RWTH pour discuter de cette thématique : développeurs de batteries, de systèmes de propulsion, économistes, experts en réseaux et experts du secteur énergétique.

Lors de la première intervention, le Prof. De Doncker a commencé par évoquer les concepts des véhicules électriques modernes. La plupart des composants nécessaires sont développés, perfectionnés et employés avec succès depuis plusieurs années déjà, à l'image des convertisseurs-redresseurs, des dispositifs de recharge et aussi de batteries performantes. Maintenant, il s'agit de se concentrer sur l'optimisation du système global, en améliorant les synergies entre les différents domaines de compétence impliqués dans le développement du véhicule. L'ISEA est déjà impliqué depuis un certain temps dans la propulsion électrique. Il dispose actuellement de 2 voitures et de 2 scooters électriques, et participe à différents projets de renom tels que les projets ePerformance [1] du Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), Europahybrid du Ministère fédéral de l'économie et de la technologie (BMWi) et StreetScooter de la RWTH.

D'après le Professeur Reinhard Madlener de E.ON ERC, l'électromobilité dispose d'un certain nombre d'avantages qui en feront un élément clé dans les scénarios de transport et d'énergie du futur. Pour tirer profit du potentiel de ces technologies, il faudra, en plus des obstacles techniques, économiques et juridiques, surmonter avant tout les inquiétudes et les incertitudes des consommateurs. D'autre part, il considère le concept du véhicule électrique hybride "plug-in", qui dispose d'un moteur thermique en plus du moteur électrique et qui peut être rechargé par une prise quelconque, comme une solution susceptible d'être mise en place à court terme. Ce type de voiture permettrait, en particulier, de combiner les avantages de véhicules purement électriques avec la grande autonomie assurée par le moteur thermique, et pourrait ainsi ouvrir la voie à une propulsion purement électrique sur le long terme.

Le Dr. Jürgen Kruhl a présenté le point de vue de l'énergéticien E.ON Energie AG. Selon lui, la difficulté réside dans la disponibilité et dans les technologies des infrastructures de recharge, ainsi que dans la limitation des coûts des véhicules futurs." Les gens veulent s'assurer qu'ils pourront recharger partout leur véhicule, pour lequel ils ont investi une grande somme d'argent." La difficulté à laquelle se confronte le fournisseur d'énergie ne concerne pas tant la distribution supplémentaire d'énergie pour cette génération de véhicules, mais bien plus le développement de nouveaux services et produits autour du nouveau véhicule. Cela nécessite tout particulièrement des standards bien déterminés, aussi bien du côté du véhicule que du réseau. De plus, la maîtrise des temps de chargement représente un point fondamental ; les batteries automobiles pourraient ainsi apporter une contribution significative à l'intégration des énergies renouvelables, très fluctuantes, au côté des autres sources d'énergie, et donc à la stabilisation du réseau électrique. Il faudra donc engager le plus tôt possible une coopération étroite entre constructeurs automobiles et fournisseurs d'énergie au sujet de l'interface véhicule-réseau.

Les autres thèmes abordés lors de ce colloque concernaient les concepts de dispositifs de recharge bidirectionnels, les technologies et l'adaptation de systèmes de batteries, la mise au point d'un groupe propulseur pour des véhicules hybrides dans le cadre du projet Europahybrid, ainsi que le projet StreetScooter évoqué précédemment.

Origine : BE Allemagne numéro 468 (27/01/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62061.htm

Kodiz donne un simple code aux objets pour les faire communiquer

La start-up propose d'associer un pictogramme et un code aisément mémorisable à un objet. Il suffit ensuite de taper ce dernier pour accéder à du contenu multimédia depuis n'importe quel appareil mobile accédant à Internet.

Pour accéder à du contenu multimédia (images, vidéos, sites…) proposé dans son environnement avec son mobile, l'une des solutions est le flashcode. Celui-ci est généralement pris en photo. Mais on peut aussi accéder à son contenu en tapant un code. Kodiz pousse cette logique jusqu'au bout : la start-up française propose un pictogramme avec un code associé à placer sur une affiche publicitaire, un journal, un ticket de caisse ou n’importe quel objet. Différence avec le flashcode : il n'y a rien à photographier. Il n'y a pas d'application non plus à télécharger. Enfin, le code est censé être facile à mémoriser : ce qui permet d'accéder à une information non figée quand on le souhaite. Concrètement, l’utilisateur se rend depuis son mobile sur Kodiz.com et rentre le code dans l’espace prévu à cet effet.

Compatible avec 100% des smartphones

Puis accède au contenu associé. Selon le choix de l’annonceur, il peut s’agir d’une vidéo, de photos, ou tout simplement d’un lien vers un site mobile. Les vidéos peuvent se lancer en streaming ou en téléchargement, toujours au choix du client. "Les paramètres possibles sont les mêmes que sur Internet", explique à L’Atelier Leeroy Shillingford, responsable marketing de Kodiz. Selon lui, le système est compatible avec 100 % des smartphones et des appareils mobiles pouvant se connecter à Internet. La plate-forme développée se charge de convertir le contenu et de le redimensionner pour qu’il soit accessible à tous les appareils sur le marché. Pour les entreprises désirant utiliser le service, la mise en oeuvre technique se veut simple et rapide.

Récupérer une base de donnée client

"Si le contenu est prêt, ça ne demande que quelques heures", affirme Leeroy Shillingford. Usage possible : l'accès aux horaires de bus du site de la RATP en tapant le code prévu : RATPb et le numéro de la ligne. "Nous cherchons à rendre chaque objet communiquant", explique à L’Atelier Xavier Boulingrin, directeur de la stratégie. Des marques comme Nike ou Mim ont également déjà fait appel au service pour leurs campagnes marketing. Dans ce dernier cas, la campagne a permis de récupérer douze mille adresses. Kodiz lève actuellement des fonds pour augmenter les capacités de sa plate-forme et la rendre utilisable à plus grande échelle. A terme, celle-ci sera ouverte aux grand public et pas seulement aux professionnels.

SOURCE : L'Atelier

Caméra infrarouge et vidéo-projecteur font sortir les personnages du jeu

La Queen's University travaille sur un dispositif qui affiche sur des cartes à jouer des images en 3D en rapport avec l'avancée du jeu. Un système de réalité virtuelle extensible aux serious games ?


La réalité virtuelle ne s'applique pas uniquement aux solutions de formation ou de marketing mais aussi tout simplement à l'univers du jeu. La Queen’s University a ainsi mis au point un système permettant d’afficher des images animées en trois dimensions sur les cartes d’un jeu de plateau. Et d’interagir directement avec elles, en les touchant du bout des doigts. Le dispositif est composé d'une caméra infrarouge et d'un vidéo-projecteur, installés au-dessus de la table de jeu. Le tout, relié à un ordinateur. Plusieurs marqueurs, invisible à l’œil nu, sont disposés au centre et dans les coins de chacune des cartes. La caméra infrarouge traque ces points invisibles, et détermine la position des cartes, ainsi que leur orientation.


Des interactions tactiles prédéfinies

Elle transmet ces informations à l’ordinateur, qui analyse les données. En fonction d’un certain nombre d’interactions tactiles prédéfinies (glisser la carte sur le plateau, la tourner, la placer à côté d’une autre…), le système reconnaît l’activité des joueurs, et reconstruit la dynamique du jeu. Des contenus tridimensionnels appropriés, générés par l’ordinateur, sont ensuite projetés sur les cartes via le projecteur numérique. Ainsi, des figurines en relief apparaissent, et circulent d’une carte à l’autre, lorsqu’on en place deux côte à côte. Il est également possible de faire glisser le contenu d’une carte, en la soulevant légèrement (avec un angle inférieur à 30°). Et de transvaser ainsi un élément d’une carte vers une autre.

Le système ne se limite pas à l’univers ludique

Autre exemple : lorsque l’on tourne légèrement une carte, le système reconnaît le changement d’orientation, et redirige en temps réel l’objet ou le personnage animé. Selon les chercheurs, les jeux de rôles qui utilisent des cartes à jouer gagneraient en interaction. Par extension, un tel système pourrait être utilisé pour des serious game. Ou en entreprise, pour proposer des démonstrations de projets aux participants d'une réunion. Les applications dans le secteur du marketing sont aussi évidentes. D'autres systèmes utilisent déjà ce type de technologies interactives pour rendre plus conviviales les sessions de travail. Musion propose ainsi une solution de téléprésence basée sur l'holographie et qui affiche une image réaliste de la personne filmée

SOURCE : L'Atelier

15 start-up qui vont révolutionner la musique en ligne

En parallèle du Midem se tient le MidemNet Lab. Un showcase de 15 start-up dont les services sont parmi les plus innovants sur le créneau de la musique en ligne.

Le JDN présente ces 15 projets internationaux innovants (cliquer sur le titre de l'article).


SOURCE : JDN

La BD numérique met du son dans les bulles

Privée de papier mais pleine d’idées, la BD innove en termes de contenus multimédias. Coup sur coup, deux éditeurs numériques lancent des albums dotés d’une bande sonore.

Le grand rendez-vous annuel des amateurs de bande dessinée, le Festival d'Angoulême, ouvre ses portes demain, jeudi 28 janvier 2010. Les éditeurs de BD numériques profitent de l'événement pour faire connaître leurs dernières innovations. La grande tendance : miser sur l'audio, en ajoutant commentaires, bruitages ou musique.

Le premier à dégainer est digiBidi, un site de vente et de location de BD numériques qui, grâce à un lecteur maison, peuvent être feuilletées sur un ordinateur. Il propose aux lecteurs de créer un lien de proximité avec les dessinateurs, par le biais de commentaires audio expliquant comment ces derniers ont élaboré la physionomie et les costumes d'un personnage, quels sentiments ils ont voulu retranscrire dans telle scène, quelles sont les difficultés rencontrées…

Les commentaires ciblent des moments clés

Le concept n'est pas de proposer des commentaires audio sur l'ensemble de l'album, mais de les ajouter sur certaines vignettes, à des moments clés. « Nous avons fait une sélection parmi les passages enregistrés par Kara, pour ne garder que ce qui apporte réellement de la valeur ajoutée au lecteur », argumente Benjamin-Samuel Ewenczyk. Le lecteur est averti de la présence d'un commentaire par un logo qui s'affiche en surimpression au passage de la souris.L'idée d'ajouter des commentaires revient au dessinateur Kara, qui a donc tout naturellement le privilège de voir son album Bleu du Ciel tome 2 étrenner le concept. « Kara souhaitait trouver un moyen de commenter ses planches et son travail. Il était même prêt à les publier sur son blog, explique Benjamin-Samuel Ewenczyk, fondateur de digiBidi.Notre rôle a consisté à concrétiser cette idée. »


Un bonus gratuit pour le moment

Cinq autres albums vont profiter de ce nouveau service. Les enregistrements sont programmés lors du Festival d'Angoulême. digiBidi va ensuite évaluer l'engouement du public pour voir s'il étend le procédé, sans avoir la volonté de le systématiser. Côté prix, digiBidi n'est pas encore fixé. Du coup, les commentaires audio sont proposés sans surcoût sur Bleu du Ciel jusqu'au 1er mars.

Autre acteur à se lancer dans la sonorisation : la société Aquafadas, qui développeAve!Comics Production, une solution pour lire les BD sur ordinateur, mais également sur les mobiles dont l'iPhone. « Avec la BD numérique, le lecteur perd le contact avec le papier, mais on a bien d'autres possibilités pour l'enrichir », explique Claudie Zimmer, présidente d'Aquafadas.

Une BD couplée à iTunes

Dans le cas contraire, l'utilisateur est renvoyé sur iTunes, où il peut acheter le morceau. Cette BD d'un nouveau genre sera prochainement disponible sur l'App Store, au prix de 2,39 euros la première partie, puis 1,59 euro les trois suivantes. Une vidéo de démonstration réalisée par l'éditeur en donne un avant-goût.L'album de Nicolas Keramidas 1 an-365 jours exceptionnelsen est l'illustration. Des morceaux de musique et des bruitages se déclenchent quand l'utilisateur arrive sur certaines pages de l'album. L'application est disponible sur l'App Store pour 4,99 euros. Le concept est poussé encore plus loin avec la bande dessinée musicale consacrée à Michael Jackson, qui retrace sa vie en images, proposée sur l'iPhone. A chaque chapitre, une chanson est associée. L'application se synchronise avec la bibliothèque de MP3 stockés sur le smartphone, si elle trouve le morceau en question, elle déclenche sa lecture.


SOURCE : 01NET

mercredi 27 janvier 2010

Baidu And Japan’s Rakuten To Invest $50 Million In Giant Online Shopping Mall

Chinese search leader Baidu and Rakuten, Japan’s largest e-commerce player, have announced an agreement to jointly invest US$50 million over three years in a joint venture to build a huge online ‘B2B2C’ shopping mall for Chinese Internet users.

Under the terms of the agreement, Rakuten will become majority shareholder of the new, yet to be named joint venture (51%) with Baidu owning the remaining 49%.

B2B2C refers to an online marketplace that links and provides value-added services to both business to business and business to consumer.

The online mall, which is expected to go live in the second half of 2010, aims to provide customers with merchandise from well-known Chinese and foreign brands as well as small and medium sized enterprises at ‘competitive prices’. The mall is anticipated to quickly become the largest online B2B2C shopping mall in China.

Rakuten sure has the experience of running such ventures: founded in 1997 as MDM Inc., the company operates Rakuten Ichiba, Japan’s leading Internet shopping mall with over 30,000 participating merchants and over 47 million items registered on its e-commerce platform.

Baidu, meanwhile, has seen two top executives depart the company just this month (both CTO Yinan Li and COO Peng Ye bailed citing ‘personal reasons’), but that hasn’t stopped it from teaming up with other companies to strengthen its foothold in China.

Earlier this month, word got out that Baidu was setting up a new independent online video company in partnership with Hulu investor Providence Equity Partners.

Source: Techcrunch

Kent Displays défend le papier numérique écolo

La Boogie Board est une tablette qui ne consomme aucune énergie pour afficher et enregistrer le contenu rédigé. Une très faible quantité est nécessaire pour l'effacer. Elle vise à remplacer post-it et bloc notes.
Tablette

Si un grand nombre des processus en entreprise s'informatisent, la consommation de papier reste importante.Pour la réduire en partie, Kent Displays lance une tablette numérique d'à peine plus de 0,30 millimètres d'épaisseur et sensible à la pression. Avec une particularité : celle-ci, baptisée Boogie Board, ne nécessite pas d'alimentation électrique pour afficher et enregistrer le contenu rédigé ou dessiné. Et une quantité minimale pour effacer ce dernier. Ce, grâce à l'écran Reflex LCD, réfléchissant et bistable - c'est-à-dire capable de passer d'un état à un autre suite à une action extérieure. Pour fonctionner, il suffit du coup d'y intégrer une pile identique à celles utilisées pour les montres.

Une pile pour 50 000 actions d'effacer

Selon ses concepteurs, une batterie est capable d'exécuter 50 000 fois l'action d'effacer. Pour ses concepteurs, elle permettra de remplacer les post-it, mais aussi les feuilles utilisées pour prendre des notes. L'écran est constitué d'un plastique flexible, sur lequel il est possible d'écrire avec un stylet ou l'ongle. Selon Kent Displays, la matière utilisée permet une expérience proche de celle de la rédaction sur une feuille de papier. Côté prix, la tablette Boogie Board est proposée à moins de 30 dollars.

Quinze fois moins cher qu'une feuille de papier ?

Ce qui fait que le coût par utilisation (soit à chaque fois que son contenu est effacé) est quinze fois moins cher que le coût d'une feuille issue d'une rame de papier. Pour le moment, la tablette n'est pas multicolore, et la couleur d’écriture choisie par l'utilisateur doit être en accord avec celle des bords pour un meilleur contraste. La Boogie Board est vendue par Kent Displays via son unité Improv Electronics, dédiée au développement et à la vente de produits électroniques.

Source: L'Atelier

The Killer App for Apple’s Tablet: Gaming

This guest post is by Jeff Scott, founder and publisher of 148Apps, a blog providing fanatical coverage of everything iPhone and hopefully soon, the Apple tablet. While we still don't know the name of the new tablet device; could be iPad, iTablet, iSlate, iCanvas, or an extension of the MacBook name. But what we do know, due to many recent leaks on the announcement coming from Apple next week, the tablet is being targeted as a gaming device. Connections with the device and gaming started when the Wall Street Journal reveled that Apple had been working with Electronic Arts purportedly to have games available to demo for the device reveal on January 27th. What games EA will be presenting, we don't know. This follows earlier reports that Apple had been in contact with "select developers" to create apps to showcase on the device. At that time we were unable to find anyone to admit to working with Apple for the Tablet launch. Then in the last couple days came indications from many gaming related publications small and large that they had been invited to the special Apple event on 1/27. This shows a clear push by Apple to have the device covered in the games press, pointing to gaming as a major target for the device. With that in mind, let's take a look at the Apple tablet as a gaming device.

Source: Techcrunch

mardi 26 janvier 2010

McKinsey analysis: Opportunities and challenges of US energy savings

There is great potential to reduce energy consumption and minimize its total cost by using existing technologies—and without changing the everyday habits of consumers.

The specter of more expensive energy, along with concerns about its availability and environmental impact, has renewed interest in finding more efficient ways to use it. For executives, this shift could bring not only new challenges, including stringent regulations, but also new business opportunities. And for society as a whole, the potential savings are huge: more than $1 trillion in the United States alone.

Many people focus on opportunities that require high-tech new systems or on conservation efforts that reduce the benefits from energy. Yet there is great potential to reduce its consumption and minimize its total cost by using existing technologies—and without changing everyday habits. So why haven’t these prospects been realized already? Four fundamental barriers stand out. Energy efficiency typically requires large upfront investments to achieve savings that accrue later. In addition, it has low mindshare, and opportunities are fragmented across billions of devices in more than 100 million locations. Finally, the organizations that would be primarily responsible for implementing energy efficiency find it hard to measure, which makes them less motivated to act.

Realizing the full range of savings may require a comprehensive energy policy,1 but regardless individuals and companies alike must become more aware of the importance and profitability of change.2 This article therefore focuses on the broad range of opportunities and challenges our research has uncovered in three key sectors.

The residential sector

Let’s start with the residential sector, which accounts for 35 percent of the end use potential for energy savings. The incremental investment to make 129 million US homes—and the appliances, devices, and climate control systems in those homes—more energy efficient would be $229 billion, providing present-value savings of $395 billion. Upgrading building shells and heating and cooling equipment, mostly in existing homes, represents the largest opportunity (71 percent). The rest would come from upgrading devices and appliances.

Homes

We divided US homes into three clusters—existing homes of low-income people, existing homes of other Americans, and new homes (those built after January 1, 2009). At all income levels, energy-efficiency upgrades to shells of existing homes (for example, through insulating basements and sealing air leaks) offer the largest opportunities. Similar savings could be achieved in new homes at half the cost, but few such homes will be in place by 2020.

Still, the barriers are significant. Homeowners typically know little about their energy consumption or how to reduce it and end up underestimating savings from retrofits. They may also move before recouping the upgrade’s cost—a barrier that undermines 40 to 55 percent of these opportunities. And for most families, allocating funds for such money-saving measures is difficult: core spending absorbs 90 percent of average household budgets, so a “typical” retrofit costing $1,500 absorbs 30 percent of annual discretionary spending. If the expense isn’t a deal breaker, homeowners face high transaction costs researching upgrades and finding suitable contractors. Poorly installed and operated equipment—some reports conclude that contractors install 90 percent of it suboptimally—can hike air-conditioning and heating costs by 30 percent.

Nonetheless, solutions have recently emerged. In New York, the Long Island Green Homes program, an innovative approach to financing, provides capital for upgrades. Monthly repayments smaller than the savings they generate are paid through utility bills or property taxes, so the beneficiaries—future owners or current tenants—bear the costs. Even so, while product labeling and voluntary standards have been effective for new homes and may work for existing ones, full penetration will take years. Energy-efficiency improvements could also be mandated—say, when houses are sold or renovated. Since the 1980s, the mandatory Residential Energy Conservation Ordinance (RECO) in Berkeley, California, has prompted upgrades to about 500 homes annually at a typical cost (to home sellers) of $400 to $1,300. Austin, Texas, by contrast, requires home assessments, not improvements. Realizing such solutions on a national scale represents a business opportunity for investors and business leaders.

Devices, small and major appliances, and lighting

Although smaller devices and appliances, notably TVs and PCs, offer only 19 percent of the 2020 residential opportunity, capturing it would require just $3.4 billion in incremental capital, with possible present-value savings of $65 billion. Neither consumers nor manufacturers think much about these devices’ energy consumption, since it doesn’t loom large on electric bills. In fact, an existing energy-saving feature of PCs—the low-power standby mode—is enabled in only 15 percent of home office computers. The power that devices consume on standby can account for up to 90 percent of the total energy used, so a general standard makes sense. Voluntary standards could be developed faster than mandatory ones and might smooth the way.

Energy consumption by lighting and major appliances (such as water heaters and refrigerators) is expected to decline on an absolute basis by 3.3 percent from 2008 to 2020, mostly thanks to more efficient lighting. Further savings are possible; lighting constitutes 15 percent of this cluster’s energy consumption but 82 percent of the savings potential, largely from the faster-than-mandated adoption of compact fluorescent lights (CFLs) in the near term and the subsequent spread of LED lighting as its costs decrease. Even now, average homes could save up to $180 or more annually by switching from incandescent bulbs to CFLs, though 42 percent of consumers still distrust them. For appliances, mandatory standards have proven their value: from 1987 to 2005, they saved US consumers $30 billion in energy bills. And the voluntary labeling of many appliances through Energy Star—a joint program of the US Environmental Protection Agency (EPA) and the US Department of Energy—has saved 1,790 trillion BTUs.3 As the experience with CFLs shows, to capture many of these opportunities manufacturers must ensure that the customer experience remains unchanged or improves.

The commercial sector

Because several commercial clusters—especially new homes and office devices—resemble their equivalents in the residential sector, we’ll stress the differences. The net present value–positive upgrades would require a $125 billion investment and provide present-value savings of $290 billion. Buildings and the devices used in them offer 87 percent of the opportunity.4

Buildings

We divided US commercial structures among three clusters: existing private, existing government, and new private buildings. Two barriers have features specific to the private sector. The first, threatening a fifth of its potential, is the expectation of most companies that efficiency investments should pay back in one to four years—a problem for deeper retrofits. Second, energy-efficiency programs often arouse resistance because they may increase debt and divert money from revenue-enhancing projects.

Financing through public–private partnerships might solve these problems, especially in private commercial buildings: for an appropriate premium, a credit-enhancement fund that shares the default risk with lenders could direct private capital toward energy-efficiency projects. This approach has worked in other markets, particularly student loans. Similar credit insurance rates, totaling $2 billion to $4 billion, would guarantee the $73 billion in capital this cluster needs. A strong effort by banks or energy service companies (see the next paragraph) to lobby for the creation of such a fund and then to implement it would enable significant financing to flow.

The efficiency opportunity for government buildings is greatest in those of localities (counties, cities, and towns) and, secondly, of states. Unlocking it would require investments of $19 billion and $7 billion, respectively, and provide present-value savings of $36 billion and $13 billion, respectively. One barrier specific to government buildings is the fact that many states limit the use or effectiveness of performance contracting—a business model in which a third party (sometimes called an energy service company) finances and implements efficiency measures and recovers its investment by sharing in the customer’s savings. As for new commercial buildings, the same observations that apply to new homes apply to them.

Office devices

People often resist focusing on their energy use because they consume it in drips and drabs. Office devices exemplify this problem: there are hundreds of categories—PCs, medical and lab equipment, cash registers, and data servers, to name just a few—and the consumption of each of these devices is usually limited. Nonetheless, they offer among the most cost-effective opportunities: present-value savings of $57 billion for an $8 billion investment.

Perhaps more odd than the failure to address small (but collectively large) opportunities is that fact that many purchasers in the commercial sector focus on acquisition rather than life cycle costs. In fact, sometimes costs of any kind seem unimportant. In data centers, where energy use could triple from 2008 to 2020, risk-averse managers overinvest in servers: 30 percent of them might consume electricity on a given day, even if only 3 percent were in use. Total-cost-of-ownership purchasing criteria could help capture much of this opportunity.

The industrial sector

The processes, support systems, and buildings of the US industrial sector not only consume more energy than the others combined but also offer the greatest NPV-positive energy-efficiency opportunity (3.65 quadrillion BTUs)—although the smallest (18 percent) as a percentage of end-use consumption. Capturing this opportunity would save $447 billion though present-value investments of $113 billion.

Opportunities

Varied industrial processes provide 67 percent of the sector’s energy-efficiency potential; energy-consuming support systems (motors, buildings, and steam systems) and the recovery of their waste heat make up the remainder.

The largest opportunity lies in energy-intensive processes (such as bleaching, in pulp and paper, and hydrocracking, in refining), which require upfront investments of $51 billion for present-value savings of $182 billion. Payback times of less than 2.5 years could be realized in about 42 percent of these projects, which involve measures such as implementing more energy-efficient processes, upgrading current ones, and improving maintenance and monitoring. Systematically recovering waste heat would improve the energy efficiency not only of processes that are energy intensive but also of processes that aren’t—within industries such as foods and plastics. Such industries offer $96 billion in present-value savings for a $28 billion investment.

Energy-consuming industrial-support systems, including steam systems, motors, and buildings, could provide present-value savings of $164 billion for a $34 billion investment. Although these represent a smaller opportunity, it could be easier to pursue because boilers and the like are more standardized than industry-specific process equipment. For boilers and other steam systems, the opportunities include (again) waste-heat recovery, better-insulated distribution systems, and valve and fitting improvements. Pumps, process equipment, and other systems driven by electric motors can become more energy efficient if factories match the power of components with their load requirements. Opportunities for industrial buildings resemble those for commercial ones.

Barriers

Even in the industrial sector, energy often represents a relatively small fraction of costs, so top managers may resist serious investments. As in the commercial sector, payback times, capital constraints, and procurement can be problematic. Industrial sites, for example, generally have tight budgets, and many companies now require a one-and-a-half- to two-and-a-half-year payback, although even a two-and-a-half-year timeline cuts the sector’s potential by only 46 percent. Managers may ignore attractive energy-efficiency projects because companies fear to hurt their credit ratings by raising debt. Fear also causes risk-averse plant managers to replace failing equipment with the same models rather than more up-to-date and energy-efficient ones—but inventory-carrying costs prevent many distributors from offering them anyway. And even many industrial-procurement operations focus on upfront rather than total costs.

Solutions

An energy manager properly empowered through top-management and financial support can help companies realize 8 percent of the total industrial savings identified above. In some facilities, energy managers have delivered savings of 20 to 30 percent. Increasing the penetration of the kind of corporate programs that energy managers implement is the focus of the EPA’s voluntary Energy Star Partnership. The US Department of Energy’s voluntary Save Energy Now initiative, which aims to reduce industrial-energy intensity by 25 percent in ten years, has already helped 2,100 US manufacturing facilities cut their energy costs. Efforts to clarify the industrial sector’s energy criteria for purchasing and using equipment could save significant amounts of money, without the staff reductions typical of other cost-cutting moves.

Financial incentives can help companies allocate capital for energy-efficiency plans, lengthen payback times, and make energy-efficient products more available. Wal-Mart Stores’ Company of the Future supply chain initiative, for example, offers suppliers in seven product categories not only incentives to cut their energy use and emissions but also support, such as subsidized energy audits. Direct incentives from equipment manufacturers and distributors, governments, or utilities would promote upgrades of process and support systems. Such upgrades are now rare because early adopters face large risks.

Within specific industries, efficiency targets or equipment standards can help boost capital allocations, lengthen payback times, create awareness among executives, and make many products more available. Voluntary agreements, for example, have induced the participants to cut their energy consumption in return for receiving financial rewards, gaining exemption from some regulations, or avoiding stricter ones. Many regulators value the flexibility and fast implementation of voluntary agreements. From 1998 to 2006, for example, one such understanding raised a Dutch chemical industry’s energy efficiency by 23 percent.

McKinsey has looked long and hard for ways to obtain an affordable, secure energy supply while controlling climate change. Energy efficiency stands out as the single most attractive and affordable component of the necessary shift in energy consumption. Although significant challenges stand in the way, solutions not only exist but can also be scaled up to a national level, which would cut the US energy bill by 23 percent and save a net $680 billion by 2020. But that isn’t very far in the future, and each wasted day makes this—or any goal whatsoever—more difficult to reach.


SOURCE : McKinsey Quaterly