vendredi 29 avril 2011

Suntree, un arbre photovoltaïque qui recharge les véhicules électriques

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Un arbre solaire, l’idée a tout pour plaire. Conçue pour un usage urbain, l’ombrière solaireSuntree au design engageant, a d’abord été pensée pour la recharge de véhicules électriques. Mais ses concepteurs ont également voulu en faire un mobilier protéiforme pour satisfaire les besoins d’usagers exigeants et se démarquer d’une concurrence de plus en plus présente.

Un arbre photovoltaïque multifonctions

Le 31 mars dernier, la petite commune de
 Venelles dans les Bouches-du-Rhône était le théâtre d’un événement singulier. La presse et différents responsables politiques inauguraient le premier Suntree de France, dans une ville déjà connue pour ses nombreuses initiatives en matière de développement durable.
C’est l’entreprise
 SolarQuest, créée dans la région PACA en janvier 2008, qui a inventé ce drôle d’arbre photovoltaïque destiné en premier lieu à recharger les véhicules électriques. Son président Emmanuel Mannoni, a fait de ce besoin grandissant, la principale fonctionnalité de son ombrière solaire.  « Il est important de se mettre à installer dès aujourd’hui les systèmes de recharge des véhicules électriques de demain afin de ne pas se retrouver pris au dépourvu » affirme-t-il.
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Implanté sur les parkings, l’ombrière Suntree, qui, pour un modèle de 2500 Wc, produirait en un an l’équivalent de 30 000 kilomètres parcourus en véhicule électrique, peut abriter et charger jusqu’à six véhicules grâce à une interface de recharge simple, pédagogique et ludique accessible à tous. Le panneau solaire de trois mètres de rayon soutenu par un mât en bois, permet de protéger les véhicules de la chaleur et des intempéries, afin d’assurer aux usagers une recharge en toute sécurité, quelles que soient les conditions climatiques.
Mais les fonctionnalités du Suntree ne s’arrêtent pas là. Dans le souci de « répondre à un maximum de besoins », chacun des arbres solaires fait aussi office d’éclairage public et peut accueillir des systèmes d’aide à la personne comme des moyens de géolocalisation et de repérage. Un arbre solaire communicant et intelligent. Lorsque l’électricité produite ne sert pas à biberonner les véhicules, pas question de perdre la précieuse ressource, puisque le Suntree est relié au réseau.

corps_suntree2_110416Suntree, un pari sur l’avenir
Un concept intéressant qui voit néanmoins ses limites dans la très faible quantité de véhicules électriques circulant actuellement en France. Pour le moment la gamme Suntree, malgré le brumisateur en option, ne comporte donc pas de réel point de démarcation par rapport à d’autres bornes de recharge du même type. En développant ainsi un mobilier photovoltaïque dont la principale caractéristique est la recharge de véhicules électriques, SolarQuest fait un pari audacieux sur le développement futur des énergies renouvelables dans les moyens de transports.
Alors pour se démarquer d’autres bornes du même type, l’entreprise SolarQuest et le designer Michel Tortel ont tout misé sur un design innovant… et voyant.  « Si l’on souhaite que les personnes modifient leur comportement et adoptent des moyens de locomotion électriques, il faut leur montrer que les systèmes de charge sont déjà disponibles. Nous n’avons aucun intérêt à nous cacher ; au contraire notre présence favorise le développement des énergies renouvelables », souligne l’entrepreneur.
SolarQuest devrait prochainement équiper un parking de 200 places à l’Hôtel de Police d’Avignon. A Venelles, on est en tout cas déjà prêts à accueillir d’autres jeunes pousses de Suntree.
 Source: InnovCity

Un trottoir électrique à l'essai à Toulouse

La ville de Toulouse a commencé lundi dernier à expérimenter, dans le cadre de sa politique de développement durable un trottoir qui produit de l’électricité quand on marche dessus.


Ce trottoir intelligent a été inventé par la société néerlandaise Jaap Van der Braak. Le test doit durer deux semaines à Toulouse.
Pour l’instant, quelques dalles, équipées de micro-capteurs chargés de recueillir l’énergie des marcheurs, ont été installées sous un porche du centre-ville, rue du Colonel Pélissier.
Caractéristiques techniques
Huit dalles en verre, équipées de micro-capteurs, reposent sur des vérins pour produire de l’énergie cinétique renvoyée sur une batterie. Les 30 watts qui sont produits en continu par les va-et-vient sont consommés aussitôt ou stockés en réserve grâce à une batterie. L’effet de cette idée lumineuse est immédiat car des rampes de Leds suspendues s’allument au mouvement des pas, ainsi qu’un candélabre à diodes.
Une batterie reliée aux dalles permet de stocker l’énergie cinétique des passants.
« Il s’agit pour l’instant d’une expérimentation mais ce système unique au monde nous permet d’entrevoir toute une série d’applications pour la ville », a expliqué Alexandre Marciel, adjoint au maire de Toulouse chargé du développement durable.

Kickstarter, Two Years And 20,000 Projects Later: $53 Million Pledged, $40 Million Collected



Two years ago, crowd-funding phenom Kickstarter launched with a handful of projects. Anyone with an idea for a film, album, art project, or product could make their pitch, say how much they needed to get started, and ask for pledges. Once the minimum amount needed was pledged, the project would get started. Today is Kickstarter’s birthday, and it is releasing some stats.

Over the past two years, $53 million has been pledged for 20,371 projects. Of that money, $40 million has been collected, going towards 7,496 successful projects (meaning they raised enough money to get off the ground). Over the same time period, 9,700 projects were unsuccessful and 3,175 are still live.
That means Kickstarter projects overall have a 43 percent success rate, and 85 percent of money that is pledged ends up being collected. The money pledged on Kickstarter is growing steeply (see chart). In March, $7 million was pledged, up from about $5 million in February, and $4 million in January. April will be even bigger.
The number of new projects also keeps on climbing. There are more than 2,000 projects added every month, double the rate a year ago.

If 85 percent of pledged money is collected, why do only 43 percent of projects succeed? The answer is that more money goes towards successful projects. About a fifth of all posted projects, 21 percent, never receive any pledges at all. Simply finding one person who believes in your project enough to pledge some cash towards it is a good predictor of success. Projects with only one pledge have a 52 percent success rate. And projects which manage to reach 30 percent of the funding needed, have a 90 percent success rate.

In the Founder Stories clip below from January, Kickstarter CEO Perry Chen talks about how projects like Diaspora (an open-sourced Facebook) or the TikTok iPod Nano watch take off on Kickstarter, and gives some advice for how to create a successful project.
Update: More stats and pretty graphs on the Kickstarter blog.

Source: Techcrunch

jeudi 28 avril 2011

Mobilité électrique : Siemens et BMW testent un système de recharge sans fil

Article sur Cleantechrepublic

La France veut accélérer le développement de son réseau de recharges électriques

Article sur Enviro2B

PapayaMobile Raises $18 Million For Mobile Social Gaming Network

PapayaMobile, the developer of a plug and play technology that incorporates social gaming elements into iOS and Android games, has secured $18 million in Series B funding led by Chinese venture firm Keytone Ventures and DCM. This brings Papaya’s total funding to $22 million.
 
PapayaMobile hosts mobile games on its social network, which is comprised of over 15 million users and offers mobile developers the tools to build social gaming apps on Android and iOS. Since launching the gaming platform last year, 350 applications have integrated PapayaMobile. PapayaMobile has experienced over 375% growth in its user base since opening its social gaming network in June of 2010.
And Papaya has placed a big bet on the Android platform specifically. The company was one of the first developers to integrate Google Android’s in-app billing on its social gaming network to enable microtransactions.

The new funding will be used to help expand PapayaMobile’s developer ecosystem in both the U.S. and Europe and to improve serve infrastructure so that the company can scale. Papaya is also looking to expand its platform to the Chinese market.

Joe Zhou, founder and managing partner of Keytone Ventures said in a statement: Android growth in China over the next 2 years will be staggering…Couple this growth with the monetization potential of mobile games in China and we believe PapayaMobile is well positioned to be the leader in social gaming platforms for the largest mobile market in the world.





Source: Techcrunch

mercredi 27 avril 2011

Renault connect offline approval to online Facebook “liking”

Many brands have struggled when it comes to converting a popular offline presence into online recognition. Hoping to remove any practical barriers to this process, and encourage instant online appreciation, Renault were displaying their innovative Facebook share pillars at the recent AutoRAI Amsterdam Motorshow.

The show is the largest automotive event in the Netherlands, and featured brands such as BMW, Lamborghini, Audi, Mercedes, Porsche, Ferrari, Bugatti, Lotus and Jaguar.

In order to stand out from the crowd, Renault cars were accompanied by Facebook pillars designed in collaboration with Blogmij. The 250,000 visitors to the show were invited to collect their free Renault RFID micro-chip embedded cards from the Renault stand, which they could then link to their Facebook profile. Once the card had been linked, simply swiping it in front a car’s pillar would count as a Facebook “like”, posting a link to that car on the card bearer’s profile. A video showing the pillars in action can be viewed here.

Those who think that smart phones have completely removed any barriers between the offline and online world take note. There is still plenty that can be done to bring the two spheres closer together, and as the off=on trend becomes ever more prevalent, we predict innovations such as these will become more and more common. Don’t get left behind!

Website: www.facebook.nl/RenaultNederland

Source:Springwise

Préférence des smartphones aux US : Android à la hausse, Apple et Blackberry en baisse

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Nielsen a publié sur son blog une évolution des préférences des américains en ce qui a trait aux smartphones disponibles (et à venir) sur le marché.
Et lorsque le spécialiste de la recherche marketing leur demande leur choix pour un achat de téléphone intelligent dans un horizon d’un an, on s’apercoit que les consommateurs US ont changé leur fusil d’épaule depuis l’année dernière.

-Pour la période allant de juillet à septembre 2010 la préférence allait à l’IOS d’Apple (iphone) à 33% d’intentions, suivi de Google Android à 26%, RIM Blackberry à 13% et Windows Mobile à 7%.
-Pour la récente période allant de janvier à mars 2011, la préférence va à Android à 31%, suivi d’Apple IOS à 30%, Blackberry à 11% et Windows Mobile à 6%.

Les téléphones mobiles fonctionnant sous le système d’exploitation Android voient donc leur cote monter de 5%, tandis que Apple IOS+ Blackberry+Windows Mobile perdent dans le même temps 6%.
Quant à la base d’utilisateurs existants, les détenteurs de téléphones Android représentent maintenant 37% des parts de marché, ceux de IOS 27% et ceux de Blackberry 22% :
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Si on regarde les achats des 6 derniers mois, la domination d’Android est encore plus flagrante : 50% des parts de marché et le Blackberry qui continue à plonger…
mobile-us-stats
[source]

Source: Vincent Abry

lundi 25 avril 2011

La liste des startups françaises sélectionnées pour le French Tech Tour enfin dévoilée

Envie de rencontrer Google, Intel et Ebay ? C’est le titre de l’article que nous avons publié pour vous présenter le French Tech Tour, un évènement organisé par l’équipe d’Ubifrance à San Francisco qui permet à certaines startups françaises de rencontrer les acteurs majeurs de la Silicon Valley : Google, Ebay, Intel, HP, Microsoft, Adobe, Nokia, AT&T, Verizon et Cisco. En partenariat avec Ubifrance, ces sociétés ont sélectionné les 14 startups françaises qu’elles souhaitent rencontrer en juin. Et TechCrunch France va se rendre dans la Silicon Valley pour couvrir l’évènement en direct. :)


Alors, quelles sont les sociétés qui ont attiré l’attention de Google, Ebay & Cie ? Voici la liste :
.Appoke, une plateforme de téléchargement d’applications Android. Lancé en juin 2010, Appoke compte plus de 3K applications payantes et gratuites dans sa base.
.ATEME, un fournisseur de solutions de compression d’images et de vidéos. Xavier Niel fait partie du conseil d’administration de la société depuis 2006.
.Avencis, un fournisseur de solutions pour sécuriser l’accès aux systèmes d’information. Fondée en 2001 à Paris, la société propose des solutions pour l’authentification unique, l’authentification forte,  la gestion des utilisateurs, la gestion des cartes et des tokens, et la traçabilité d’accès aux systèmes d’information.
.Backelite, un accélérateur de stratégie mobile. Créée en 2006 et avec une équipe de 70 personnes actuellement, l’entreprise propose aux annonceurs, opérateurs et médias de concevoir, d’agréger, d’adapter et de diffuser leurs services et contenu multimédia sur les mobiles et les tablettes.
.CAPS, un développeur de solutions de compilation et un fournisseur des services d’aide à la production de code pour les systèmes enfouis et le calcul scientifique. Fondé à Rennes en 2002 par les membres d’une équipe de recherche à INRIA, CAPS a levé 2,1 millions d’euros en 2007 auprès d’Emertec Gestion et Siparex Ventures et compte des bureaux internationaux à Shanghai en Chine et à Santa Clara en Californie.
.GingerSquid, un développeur de jeux sociaux mobiles fondé en 2011 (à ne pas confondre avec le plat chinois).  Le premier jeu de la société, Blackbeard, est déjà disponible dans l’App Store. A la différence d’autres jeux sociaux, le jeu demande aux joueurs de compléter des taches dans la vie réelle et pas uniquement dans le monde virtuel.
.Global Vision Systems, un éditeur de logiciels de visualisation 3D en temps réel. La société fondée en 2007 a même développé une solution de visualisation 4D provenant de l’industrie spatiale.
.Mobiquant, un fournisseur de structures de sécurité et de services pour le développement et la direction centralisés des appareils mobiles d’entreprise. La société compte trois bureaux actuellement, en France, en Californie et au Royaume-Uni.
.Mootwin, un fournisseur de solutions pour créer, opérer et piloter des applications. Fondée en 2008 avec des bureaux à Paris et à Grenoble, le fournisseur d’application se spécialise dans les solutions en temps réel, utilisées pour suivre les valeurs boursièresparier, les ventes flash, etc.
.NTX Research, un éditeur de logiciel qui a développé une solution unique d’authentification forte. Basée à Paris, la société a lancé une version de sa solution pour les smartphones l’année dernière.
.Polestar, un fournisseur de solutions de localisation indoor. En 2008, la société a lancé la première édition de NAO Campus, un produit permettant la navigation en 3D à l’intérieur des bâtiments. Cette technologie est aussi compatible avec le système d’exploitation Android depuis l’année dernière.
.RunMyProcess, une plateforme de BPM (business process management) en Saas qui permet d’automatiser ses processus grâce à une solution en ligne. La société a fait une levé de fonds de 1,7 million d’euros l’année dernière auprès Xange Private Equity et des business angels.
.Stereolabs, un fournisseur des solutions et des produits 3D-relief. La solution PURE est capable de corriger les erreurs en temps réel afin de créer des images parfaites.
.Yseop, un éditeur de logiciel dont un des produit, Ysoep Texte, est capable de générer un texte en langage naturel (en anglais ou français, sans texte prédéfini). La société lyonnaise commercialise ses solutions depuis 3 ans.

On peut remarquer quelques tendances parmi les sociétés sélectionnées. Par exemple, il y a plusieurs sociétés qui fournissent des solutions de visualisation 3D, un logiciel d’automatisation ou une solution unique d’authentification, ou encore un produit ayant un rapport avec les applications mobiles (notamment pour Android). Mais bon, si Apple était partenaire, on aurait pu imaginer une autre situation…

Gaëtan Gachet, le directeur de l’équipe TIC à San Francisco, a travaillé avec beaucoup de sociétés françaises qui souhaitent s’implanter ou se développer outre-Atlantique. Mais d’après son expérience, l’internationalisation des startups françaises est souvent plus difficile que prévu. Beaucoup de startups essaient de se lancer aux US trop tôt ou estiment qu’il soit plus facile de lever des fonds aux US qu’en Europe. Quand on entend des histoires, comme celle de Mashape, il est facile de croire qu’il s’agit juste de faire le tour des VCs sur Sandhill Road afin de trouver quelques millions. Mais pour un entrepreneur étranger dans la Silicon Valley, il peut être difficile de convaincre les investisseurs d’investir dans sa société et non pas dans ses concurrents locaux.
C’est pour cette raison que la démarche d’Ubifrance pour l’organisation de la French Tech Tour est intéressante ; la sélection des startups pour cet évènement se base uniquement sur l’intérêt des gros acteurs de rencontrer et travailler avec ses startups françaises. Du coup, si elles avancent aux US, elles seraient entre de bonnes mains.

Source: Techcrunch

mardi 19 avril 2011

LE MONDE SYNDICAL A AUSSI SON SERIOUS GAME


Un Serious Game dans le monde syndical ! L’initiative est assez originale pour être signalée !  Afin de  sensibiliser les salariés aux droits des salariés et en même temps aux différentes activités syndicales qui existent, la fédération de la Métallurgie (FGMM-CFDT) lance Majobaventure, dans la jungle de l’entreprise.
S’appuyant sur les atouts du Serious Game (Immersivité, meilleure adhésion, rapidité de compréhension, etc.), la fédération de la Métallurgie s’est penché depuis plusieurs mois sur le développement d’un jeu capable de reproduire un environnent de travail et de mettre en avant différentes situations dans le monde de l’entreprise. A travers ce Serious Game, l’idée est de sensibiliser la jeune génération à la pratique syndicale mais aussi aux droits des salariés. Le jeu devrait sortir au début du mois de mai et est déjà porteur de belles promesses. A noter qu’il sera proposé sur le site www.majobaventure.fr et aussi sur Facebook : http://apps.facebook.com/majobaventure
La communication pour préparer le lancement du jeu est très présente sur les réseaux sociaux et professionnels ; Facebook, Twitter, Viadeo et LinkedIn. Un blog est aussi en ligne pour nous tenir informer des dernières nouvelles du jeu. Lancement prévu le 1er mai 2011 !
majobaventure
SOURCE : Serious-game.fr

lundi 18 avril 2011

Square’s Disruptive Payment Service About To Get A Huge Retail Boost From Apple


Mobile payments company Square has landed a big coup—sales placement on Apple’s online store. And we’ve just confirmed with Square that the startup has a deal for in-store sales as well. Apple will start selling Square devices in all of its U.S. retail stores starting this week.
Square offers both an iPhone/iPod Touch and an iPad app which allows merchants to process and manage credit card transactions with a handy little credit card swiping device that plugs into the headset/microphone jack. Apple has shown some love for Square lately, so it’s not entirely surprising that the payments startup has forged a deeper relationship with the Cupertino-based company. Most recently, Apple CEO Steve Jobs showcased Square’s technology at the debut of Apple’s iPad 2. But to be featured on Apple’s online store and in its brick and mortar operations is a big deal.

This is Square’s first large-scale in-store retail promotion and it landed a huge fish. Millions of consumers visit Apple’s retail outlets each day, and this will certainly translate into more sales and exposure for Square. The device will be only payments product featured in the store, and while display location may vary by store, we hear that Square will be included in the store area where main consumer-oriented accessories are displayed. Apple and Square will also be partnering to host educational seminars at the stores, where consumers can learn how to use the device.

Square’s device is selling at the store for $9.95 but users get a $10 square credit when they sign up for an account and the apps are free. It’s important to note that when sign up for Square on its website, the device is free, and the company only charges merchants 2.75 percent per transaction. You can also purchase the device in black or white (previously the Square devices were only sold in White).
Clearly Square is taking a bit of a bath on the device sales here. Apple is probably taking some sort of cut from the transaction, and Square is giving merchants a $10 credit, so effectively, the company isn’t really making any money. In fact, it appears that Square could be losing money on this. But an endorsement and placement from Apple could boost sales and usage for the payments device so perhaps all will even out in the end. Also, Apple managing distribution and shipping of Square devices means that the startup will be able to give users access to quicker and more efficient delivery operations.
Interestingly, Apple doesn’t use Square in its stores for transactions but perhaps this could change as Square gains more traction and expand with international support.

Square, which was co-founded by Twitter’s Jack Dorsey, has been on a roll of late. The startup just raised $27.5 million in new funding, and is gaining a lot of a lot of buzz, most recently debuting a fairly large billboard in Times Square and announcing that it is processing $1 million in payments per day. Square also announced that it dropped the $0.15 per transaction charge for businesses using the mobile payments service.

COO Keith Rabois told us in January that the startup is expected to process $40 million in transactions in Q1 of 2011 and is currently signing up 100,000 merchants per month. That’s compared to 30,000 monthly signups last Fall.
I think there’s no doubt that with its latest deal, those numbers should multiply pretty quickly.

Source: Techcrunch

vendredi 15 avril 2011

La Russie crée un alliage augmentant la longévité des réacteurs

Les chercheurs russes ont créé un nouvel alliage prolongeant la vie des réacteurs nucléaires pour une durée pouvant aller jusqu'à 100 ans, a annoncé à Saint-Pétersbourg Alexeï Orychtchenko, directeur général de l'Institut Prometeï des matériaux de construction, impliqué dans la création de l'alliage en question. "Il y a quelques jours Rosatom (groupe nucléaire public russe) a décidé d'utiliser ce matériau dans la création de réacteurs pour une nouvelle centrale. Le bureau d'études Gidropress, qui fait partie du groupe nucléaire russe Atomenergoprom, a été chargé de modifier les dessins techniques pour ce réacteur", a déclaré M.Orychtchenko lors d'un duplex Moscou-Saint-Pétersbourg.

Le nouvel alliage a été obtenu lors d'une expérience réalisée à l'usine d'Ijora, a précisé le président de l'Institut Prometeï, Igor Gorynine. "Nous avons réussi à produire un grand lingot de 250 tonnes. Nous avons obtenu des résultats étonnants", a indiqué M.Gorynine. La Russie commencera à utiliser le nouveau matériau après la fin des travaux de construction de la centrale nucléaire de la Baltique dans la région de Kaliningrad. D'une puissance totale de 2.300 MW, les deux blocs de la centrale seront lancés respectivement en 2016 et 2018.

Prolonger la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires est une mission stratégique qui permettra de réduire le coût de démantèlement des réacteurs vétustes, selon M.Gorynine. "A présent, démanteler un réacteur coûte autant que d'en construire un autre. Il faut donc prolonger leur longévité", a rappelé le président de l'Institut.
ORIGINE : BE Russie numéro 39 (14/04/2011) - Ambassade de France en Russie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66490.htm

jeudi 14 avril 2011

Kima, Jaïna, Isai : les fonds d'entrepreneurs fêtent leur 1er anniversaire

© Kit Wai Chan, Vege - Fotolia / Photomontage Journal du Net



Il y a un an, le capital-risque français voyait débouler trois fonds d'un nouveau genre. Fondés et financés par des entrepreneurs Internet, Kima Ventures, Jaïna Capital et Isai ont depuis investi au total dans plus d'une centaine de jeunes pousses. Le point sur leurs portefeuilles et leurs stratégies.

Lire la suite... 

Ultracapacitor maker Ioxus raises $21M



Capacitor maker Ioxus announced today that it has raised $21 million to ramp up development and production of ultracapacitors — a nascent battery space that could more useful than traditional batteries in electric cars.
Ultracapacitors can reach a much higher charge and discharge rate when compared to typical batteries. They also have longer lifetimes that last several hundreds of thousands of charge cycles when compared to normal batteries. But they do not carry as much energy per battery weight as typical lithium-ion batteries in electric cars right now, which would lower the net range of the car.
That would make them viable in electric sport and super cars like the Tesla Roadster, where power is more important than range. But they are less viable in more mass-appeal electric vehicles like the Nissan Leaf, which are trying to basically replace the internal combustion engine car but suffer from shorter ranges and limited fueling stations.
They can also be useful in micro-hybrid cars, which use internal combustion engines that turn off when the car comes to a stop and turn back on when they accelerate. That eliminates the fuel spent and emissions when the car is idling. Ultracapacitors can also charge up quickly with bits of energy from solar and wind power sources, and discharge it across a power grid when traditional power sources fail or when the grid finds itself under additional strain.
The company raised the funding from Energy Technology Ventures, a joint-venture between General Electric, NRG Energy and ConocoPhillips. Northwater Capital, Aster Capital and Braemer Energy Ventures also participated in the most recent round of funding
SOURCE : VentureBeat

mercredi 13 avril 2011

MY ECOPTZ


Gérer simplement le financement des travaux d'économie d'énergie via une plateforme innovante.
MYecoptz s'inscrit comme le premier module grand public d'un espace de travail collaboratif à destination des acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments.
Organisé autour d'une base de données recensant l'ensemble des dispositifs et aides, ce simulateur, qui couvre les aspects techniques, législatifs et financiers des travaux d'économie d'énergie, est un véritable outil d'aide à la réalisation de projets de rénovation.
Contact :
Anthony ROMANO
anthony.romano[@]ecogencia.fr

B2B EN-TRADE

Le troc 2.0 entre professionnels via une plateforme innovante.
La société b2b EN-TRADE est le premier réseau professionnel d'échanges interentreprises de produits et de services : inspiré du troc, le concept est simple et efficace, les sociétés peuvent s'inscrire gratuitement et confidentiellement en renseignant leurs offres avec géo-localisation de celles-ci, et leurs différents besoins.
Dès lors, un système de rapprochement en ligne et un service de courtage vont les orienter vers des Membres susceptibles de réaliser des opérations d'échange…
Contact :
Samuel COHEN
samuel.cohen[@]b2b-en-trade.com

Comprendre d'accident de Fukushima en 3 minutes

Comprendre d'accident de Fukushima en 3 minutes

mardi 12 avril 2011

LE MANAGEMENT DE L'INFORMATION STRATEGIQUE DANS LE SECTEUR DE L'ENERGIE

Innhotep est partenaire de l'événement organisé par AMI Software, éditeur de logiciel de veille et d'intelligence économique :

Inscription

Avec la participation de Docteur Helmut Pitsch de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire

PROGRAMME :


-  Introduction
Rémy Carron, Responsable du secteur Energie - AMI Software

Quels sont les grands enjeux clés et caractéristiques du marché de l'énergie qui rendent la veille indispensable ?
Johann Girard, Directeur - Innhotep

Illustration de cas concrets à partir de la plateforme de veille et d'intelligence stratégique AMI Software.
Rémy Carron, Responsable du secteur Energie - AMI Software


- Gestion des connaissances scientifiques et techniques à l'IRSN : veille et capitalisation.
Helmut Pitsch, Chef de projet - Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire


PUBLIC :
- Direction Stratégie
- Direction Innovation/R&D
- Direction Marketing

LIEU :
Hôtel Raphaël - 17 avenue Kléber - 75016 Paris
Métro 6: Kléber ou RER A : Charles de Gaulle Etoile

Les robots : technologie sociale ?


Que veut dire d’avoir des robots personnels ? Quelles sont les conséquences pour nous, en tant qu’être humain ? Allons-nous tomber amoureux d’eux ?… Retour sur nos relations aux robots à l’occasion de la première édition d’InnoRobo et des conférencesRoboLift qui lui étaient associé.
Dans un article de 2007 qui est resté une référence (Dawn of the Age of Robots – “A l’aube de l’ère des robots”), Bill Gates comparait l’évolution de la robotique à celle des ordinateurs et prédisait qu’un jour nous aurions tous un robot chez nous, comme nous avons tous fini par avoir un ordinateur dans nos maisons. Mais force est de reconnaître qu’ils n’ont pas encore vraiment franchi la porte de nos foyers, estime Cynthia Breazeal du Personal Robots Group du Media Lab du Massachusetts Institute of Technology. Et cela est certainement dû au fait que, contrairement à ce qu’on pense, ils ne sont pas comme les ordinateurs.

L’impact de l’expressivité des robots sur notre perception est primordial

Les robots savent pénétrer notre “cerveau social”, explique la chercheuse lors de sa présentation (.pdf) en faisant référence aux travaux des psychologues Fritz Heider et Marianne Simmel sur la perception de l’animéité, c’est-à-dire, dans le domaine de la cognition, le fait de pouvoir distinguer un être animé d’un être inanimé. Quand on regarde un robot bouger, ses expressions, nous regardons un être plutôt qu’une chose. La manière dont les formes du robot bougent est d’abord ressentie comme des intentions ou des buts, avant que d’être des angles ou des accélérations. Nous interprétons les mouvements du robot en terme psychologique, comme nous interprétons les mouvements d’autres êtres humains. Nous véhiculons nos propres perceptions psychologiques dans ce que l’on regarde et cela affecte notre jugement social, c’est-à-dire que la manière dont nous percevons quelqu’un a une influence sur notre jugement. Et pour Cynthia Breazeal cette perspective ouvre de nouvelles applications pour les robots.
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Image : Cynthia Breazeal sur la scène de RoboLift, photographiée par Pierre Metivier.
Elle évoque alors une expérimentation qui a lieu avec Nexi, un robot humanoïde particulièrement expressif développé au MIT. Souvent, explique Cynthia Breazeal, les patients sont embarrassés par le problème qu’ils viennent évoquer avec un médecin. Parfois ils ne disent pas tout, même quand on le leur demande. Seraient-ils plus enclins à parler à un robot qu’à un infirmier ? Les chercheurs du Personal Robots Group du MIT ont ainsi mis Nexi en contexte. Le robot se présentait à un patient, expliquait son fonctionnement pour faire connaissance. Après avoir discuté un peu, le robot demandait à poser des questions sérieuses d’abord d’ordre général (“quel est votre livre préféré ? Où avez-vous grandi ?”) avant de poser des questions plus personnelles. Les chercheurs ont modifié plusieurs fois son comportement pour mesurer l’impact de celui-ci et comprendre quels sont les facteurs qui influencent l’interlocuteur. Et savoir si les paroles émouvantes, la profondeur des propos, la démultiplication des sourires… avaient un impact sur la perception que les gens avaient du robot. Les utilisateurs étaient amenés à évaluer le robot et leur réponse à été claire : plus le robot a d’expressions et de gestes différents et plus la perception des gens était positive.
En cela, estime Cynthia Breazeal “l’incarnation sociale” permet de développer des interactions qu’on n’aurait pas imaginées. C’est la démonstration qu’a faite Sigurdur Orn Adalgeirsson du même laboratoire avec MeBot, un système permettant de robotiser un iPhone lors d’une téléconférence avec une personne distante, le robot bougeant à l’unisson avec la personne distante, pour renforcer “l’incarnation” (vidéo). Bien évidemment, le dispositif expressif et mobile favorise l’empathie, l’engagement et la collaboration. La mobilité, l’expression corporelle renforcent l’implication de manière significative par rapport à un système de téléprésence fixe et inexpressif.

Vidéo : MeBot, “une plate-forme robotique pour la téléprésence sociale incarnée”.
En suivant cette voie, Cynthia Breazeal imagine bien d’autres applications. Les petits-enfants sont souvent peu à l’aise avec le téléphone et ont du mal à parler avec leurs grands-parents distants, alors que bien souvent ils voudraient pouvoir jouer avec eux. Les grands-parents pourraient-ils être plus présents par l’intermédiaire des robots ? Autre exemple, des chercheurs ont constaté que lors de l’apprentissage linguistique, l’audio ne suffit pas. L’apprentissage linguistique est éminemment social, comme l’expliquait brillamment Patricia Kuhl à TED, montrant notamment que nous avons plus de mal à apprendre une seconde langue après 7 ans qu’avant 7ans. Pour approfondir les questions d’apprentissage de la langue, les chercheurs du MIT ont construit un ourson expressif,Huggable, qui facilite l’apprentissage : car les expressions du visage et du corps aident à comprendre le sens des mots. “Si on s’ouvre à ces possibilités, l’internet va devenir le corps structurant de la robotique pour accueillir de multiples applications que ce soit dans le domaine de la santé, du jeu, de l’apprentissage, de l’interprétariat… Ils ne seront non plus des intermédiaires, mais bien des partenaires.”
Engagement dans la durée selon le dispositif choisitEt Cynthia Breazeal de prendre un autre exemple, celui d’Autom, un robot coach pour aider les gens à perdre du poids. “Que se passe-t-il si on une bonne conscience, un Jiminy Cricket, vous accompagne dans votre régime pour vous aider à prendre les bonnes décisions au bon moment, à la manière d’un entraîneur comportemental ?” Cinq minutes d’interaction quotidiennes avec Autom suffisent à instaurer un dialogue régulier. Le robot pose des questions sur ce que son propriétaire a mangé, sur le sport qu’il a accompli, félicite, encourage ou réprimande… Bref, introduire un dialogue pour modifier le comportement social. Vous aurez peut-être tendance à penser que vous faire féliciter, encourager ou réprimander par un robot n’a aucune incidence… Et bien, plus qu’on ne le pense. Car Cynthia Breazeal est soucieuse de montrer la différence qu’il y a entre les robots et les autres technologies. On a donc fait suivre le même programme à des patients équipés du robot, à d’autres, équipés seulement d’un ordinateur, et à un troisième groupe qui devait écrire ses progrès sur une simple feuille de papier. Les chercheurs ont constaté qu’avec les robots, les gens ont eu tendance à perdre un peu moins de poids, mais que l’engagement était nettement plus fort et plus durable. En lui donnant un nom, en ayant un support pour focaliser leur attention, en lui disant bonjour, au revoir… le robot a facilité l’engagement émotionnel. Tant et si bien qu’il s’apprête à être commercialisé(vidéo promotionnelle).
Le problème demeure que les robots ont du mal à comprendre ce que nous disons en terme réellement humain. Leonardo, le robot expressif le plus avancé démontre la capacité d’un robot à pouvoir capter l’attention, apprendre de nouvelles expressions et surtout montrer ses émotions. Pour Cynthia Breazeal, les robots ne doivent pas nécessairement avoir une forme humanoïde, mais ils doivent nous ressembler : de grands yeux, des poils ou des cheveux (qui évoquent la douceur), une bouche expressive sont des attributs différents. Mais la chercheuse défend plutôt des robots différents. Comme on le constate en observant ses créatures, elle reconnaît s’être beaucoup inspiré de l’animation. Dans l’animation, on peut donner vie à une fleur ou une tache d’encre. L’important est d’imaginer des robots adaptés à la niche psychologique visée, comme Tofu un robot pour les plus jeunes dont le corps est très expressif, comme une marionnette (vidéo) ou Aur, la lampe robotique qui se dirige là où elle doit vous être utile (vidéo).

Vidéo : Aur, la lampe robotique.
La conception permet beaucoup de marche de manoeuvre.
On ne connait pas encore la relation qui lie le robot à l’humain, mais en partant de ce qu’on connait des relations que nous avons avec les humains, les animaux ou la technologie, on peut dire qu’à l’intersection de ces rencontres, il y aura les robots. Cynthia Breazeal ne dit pas que les robots vont remplacer les interactions sociales, mais que cette technologie va venir les compléter.

L’important, c’est l’interaction !

patriziamartiPatrizia Marti est designer et enseigne les interactions homme-machine au département de Design interactif de l’université de Sienne en Italie. Son travail consiste à monter des expérimentations avec des robots dans des environnements naturels, pour mesurer si les robots, à l’image des humains, ont une prédisposition pour s’associer avec ce qui bouge, ce qui vit ou mime la vie… Le domaine d’intervention de Patrizia Marti concerne surtout la robotique éducative et sociale, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse avant tout à introduire des robots auprès d’enfants malades ou de personnes âgées – voir sa présentation (.pdf).
Le robot thérapeutique Paro, ce petit phoque en peluche qui réagit au toucher, a été introduit au Japon depuis 7 à 8 ans, essentiellement dans des écoles et des hôpitaux. En les utilisant dans un hôpital italien auprès de patients souffrants d’Alzheimer avancé, l’idée était de regarder si Paro pouvait être une alternative aux traitements médicamenteux, si son utilisation permettait de réduire l’utilisation de médicament en proposant une autre forme de thérapie.
Paro réagit principalement aux caresses. Il sait tourner sa tête vers un bruit et est très expressif, explique Patrizia Marti avant de montrer une vidéo très forte, celle d’un patient âgé qui geint sur son lit d’hôpital, ce qui est une marque d’anxiété chez les malades atteints d’Alzheimer. Un médecin introduit alors Paro. La personne âge lui dit bonjour et le caresse comme l’y invite le médecin. Il parle de l’animal. Le câline. Un moment plus tard, on lui enlève Paro : le patient ayant déjà dit plusieurs fois qu’il allait devoir le quitter. Deux minutes après, le patient geint à nouveau. Patrizia Marti explique que cette personne était très agressive et quand elle ne l’était pas, qu’elle geignait sans arrêt. Le robot ici est le médiateur de la relation humain/humain. Le thérapeute touche le robot, mais également le patient pour l’inviter à toucher le robot ensemble, alors que ce patient a horreur qu’on le touche. Le robot a permis de le calmer. “Les gens n’ont rien à attendre d’un robot, ce qui permet finalement un comportement très relaxant”, estime Patrizia Marti. Dans cet établissement médico-social, il y des temps réservés pour des groupes de discussions spontanées dans une salle commune. Le plus souvent des personnes âgées s’y déplacent, mais elles ne se parlent pas. Elles restent assises à ne rien faire. En introduisant Paro, tout a changé. Les personnes âgées se sont mises à le caresser et il les a aidés à focaliser leur attention. Il permettait d’introduire une discussion, avant de ne devenir qu’une présence rassurante, pendant que les gens évoquaient leurs souvenirs. Le rôle du robot est de faire du lien social, comme un animal de compagnie. Il permet d’engager la conversation…

Vidéo : L’utilisation de Paro face à un malade atteint de la maladie d’Alzheimer.
Patrizia Marti évoque un autre projet de recherche développé pour des enfants handicapés via le projet européen Iromec. Le but du projet était d’utiliser des robots pour amener des enfants handicapés à jouer et développer leur potentiel communicationnel et social. D’où l’idée de développer un robot modulaire pour l’adapter aux différentes formes de handicap comme aux besoins et aux attentes des enfants. L’équipe de chercheur a construit des scénarios de jeux. Pour les enfants autistes par exemple, qui ont du mal à interpréter l’intention de leurs interlocuteurs, l’idée était de développer un jeu leur amenant à comprendre l’intention du robot – qui est bien plus prévisible qu’un être humain.
Les chercheurs ont développé plusieurs jeux assez simples : un jeu où l’on s’envoie le robot et où on doit se le renvoyer, où il faut apprendre à respecter le tour de chacun, un jeu d’imitation où l’on doit faire la même chose que le robot et inversement. Un jeu où l’un doit suivre l’autre et inversement. Un jeu de coordination des mouvements nécessitant de contrôler son corps pour contrôler celui du robot (on tape une fois dans ses mains il va droit, deux fois il va à gauche, etc.). Un jeu de danse où l’enfant doit imiter la danse du robot ou inversement… Ainsi qu’un jeu où il fallait deviner l’état émotionnel du robot et voir si on pouvait y remédier (vidéos 1 et 2).

Vidéo : Quelques-uns des scénarios d’utilisation d’Iromec avec des enfants handicapés.
“Ces exemples montrent qu’il est important de bien concevoir l’activité que l’on veut accomplir avec le robot, l’importance qu’il y a à la tester en environnement naturel”, souligne Patrizia Marti. “Le robot stimule certes l’exploration, mais ils s’adressent aussi ici à des individus vulnérables. L’utiliser comme médiateur entre deux humains est intéressant. Mais enfants comme adultes n’agissent pas de la même manière avec les robots et avec les humains. Nous sommes face à un nouveau genre de technologie qui redéfinit nos catégories cognitives.”