lundi 31 janvier 2011

Combien et comment LinkedIn gagne-t-il de l'argent ?

Le site est devenu profitable en 2010, avec un chiffre d'affaires sur 9 mois de 161 millions de dollars.

Le réseau social destiné aux professionnels LinkedIn a déposé son projet d'IPO auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Il espère lever 175 millions de dollars à l'occasion de son entrée en bourse. Le prix et la quantité d'actions qu'il prévoit de mettre en vente n'ont toutefois pas été déterminés. Bank of America, Merrill Lynch et JPMorgan ont été choisies pour mener l'opération. Sur la place de marché non cotée Sharespost, l'action se négocie actuellement autour de 30 dollars, pour une valorisation du site de près de 3 milliards de dollars.

Dans le document d'introduction, le groupe dirigé par Jeffrey Weiner révèle qu'il a réalisé un chiffre d'affaires de 161 millions de dollars au cours des 9 premiers mois de 2010, en hausse de 100% par rapport à 2009. Son résultat net s'établit à 1,85 million de dollars sur la même période, contre une perte de 3,4 millions de dollars en 2009. En 2011, LinkedIn ne table pas sur des bénéfices en raison notamment de ses prévisions d'investissements technologiques et pour son développement à l'international.

La vente de solutions de recrutement destinées aux directions des ressources humaines est la première source de revenus du site, à 41% de son chiffre d'affaires au 30 septembre 2010, devant la publicité (32%), et les inscriptions de membres premium (27%). C'est aussi l'activité connaissant la plus forte croissance, en hausse de 278 % à fin septembre en base annuelle, contre 215% pour les ventes d'espaces publicitaires, et 132% pour les inscirptions.



Enfin, le site affiche 90 millions de membres dans le monde, dont plus de la moitié hors US. Mais 73% des ventes générées sur les 9 premiers mois de 2010 sont réalisées aux Etats-Unis. Au cours du deuxième semestre 2010, il a atteint un rythme de plus d'un million de nouveaux membres tous les 10 jours. Mais une minorité de ses membres se rendent sur le site au moins une fois par mois. Le site affiche une audience moyenne mensuelle de 65 millions de visiteurs uniques au quatrième trimestre 2010, contre 36 millions en 2009.

Actuellement le capital est détenu à 21,4% par son fondateur Reid Hoffman ainsi que sa femme Michelle Yee, devant Sequoia Capital (18,9%), Greylock Partners (15,8%), et Bessmer Venture Partners (5,1%).

Source: Le Journal du Net

Bilan électrique français 2010


En 2010, la consommation intérieure française d’électricité a augmenté de 5,5% par rapport à 2009, et a atteint 513,3 TWh.
RTE nous apprend que cet accroissement provient pour les 2/3 de l’effet des températures d’une année 2010 plus froide que l’année 2009. Selon Météo France, il faut remonter à 1987 pour trouver une année plus froide. Un tiers de la hausse de la consommation en 2010 correspond à une croissance structurelle, liée à la reprise économique et aux développements des usages électriques. Pour la 1ère fois, la consommation annuelle française d’électricité a dépassé les 500 TWh en 2010.
A noter que c’est la consommation de la clientèle raccordée en basse tension (particuliers et professionnels) qui est en forte augmentation : +7% entre 2009 et 2010, contre 3,7% d’augmentation dans la grande industrie. Ainsi la consommation à l’heure de pointe (19h) est en très forte augmentation et a franchi trois fois le maximum historique.
La production d’électricité progresse elle de 6% sur l’année, avec une belle progression de l’éolien et du photovoltaïque pour une part relative modeste dans l’ensemble. Enfin, Les émissions cO2 de la production française d’électricité progressent de 3% entre 2009 et 2010, soit 34,1 tonnes.
SOURCE : IJENKO

A défaut de racheter Groupon, Google lance Offers

Il y a quelques semaines, Google manquait le rachat de Groupon pour un prix de 6 milliards de dollars. Mais ne pensez surtout pas que le géant de Mountain View a décidé d’abandonner ce juteux marché de la publicité locale (estimée à 100 milliards de dollars rien qu’aux Etats Unis).

Google est en effet sur le point de lancer un nouveau concurrent de Groupon ! Baptisé Offers, il sera d’abord testé auprès des 24 000 collaborateurs (comme tous les autres services du Google Lab), puis lancé en version test dans quelques grandes villes américaines, avant d’être étendu (en cas de succès).

Ce qui interesse tant Google dans ce modèle, c’est bien entendu d’avoir sa part de l’immense filon découvert par Groupon, mais c’est aussi d’en apprendre d’avantage sur le comportement d’achats des internautes. En effet, au delà du simple site internet que l’on connait, Groupon enregistre des informations très précieuses au sujet de votre profil, vos gouts, votre pouvoir d’achat, votre historique d’achats, votre localisation… Autant d’informations inaccessibles pour les petits commerces mais qui valent de l’or lorsque les données sont croisées et exploitées intelligemment. Google et Facebook ont construit leurs succès sur la maitrise de l’information et le brassage des datas, Groupon peut faire de même, et Google le sait!

Ainsi, grace à Offers, Google pourrait anticiper vos besoins et vos comportements d’achats. Cette information peut permettre de générer énormément de valeur pour les clients de Google : plus qu’une simple vente évènementielle, il s’agit de proposer un produit discount aux bonnes personnes, au bon moment, au bon endroit, et surtout au prix parfait (celui que le client est en mesure de payer).

Un exemple d’utilisation est le Yield Management : dans tous les business où les coûts variables sont quasi nuls (théatre, cinéma, concert, compagnie aérienne…) les datas enregistrées doivent permettre d’ajuster le prix des places invendues, pour remplir la salle ou l’avion au maximum. Si Google connait vos gouts, votre position géographique et votre pouvoir d’achat, imaginez la pertinence des offres qui pourraient vous être proposées !

Au-dela de ces avantages concurrentiels, Offers bénéficiera à la fois de la puissance et de l’audience de Google, mais il reste tout de même un point qui me fait douter : Google a construit sa fortune sur un outil incroyable qui permet de générer du cash de manière quasi – automatique : Adwords. Mais pour vendre des daily deals, c’est un autre défi : une relation commerciale est indispensable, et ça, à priori Google ne sait pas le faire, à moins qu’une stratégie différente ne soit imaginée pour Offers. Groupon de son coté recrute massivement (3300 employés et 200 nouvelles recrues chaque mois), pour solliciter les prospects de la terre entière. A suivre !

par Julien Mechin 28 janvier 2011

Energie & BOP : Berkeley & ONG franco-américaine blueEnergy

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65725.htm

blueEnergy est une association fondée en 2003 par trois jeunes diplômés originaires de France et de Californie. Sa mission est d'améliorer les conditions de vie des populations isolées en développant énergies renouvelables et services de base associés. Le concept originel de blueEnergy, qui reste son coeur de métier, est la fabrication locale de mini-systèmes éoliens, en limitant l'utilisation de matériaux importés et en formant des techniciens locaux. Outre la création d'activité, cette approche globale permet le transfert de technologies (construction et installation) et facilite la maintenance des systèmes énergétiques [1]. Les étudiants du mastère OSE (Optimisation des Systèmes Energétiques) de l'école des Mines ParisTech auront l'occasion de découvrir en mars prochain les installations de l'ONG au Nicaragua, lors d'un voyage d'étude qui les aidera à publier un livre à la fin de l'année scolaire [2].

Christian Casillas est étudiant en thèse à l'université au groupe Energy and Resource de Berkeley et travaille en collaboration avec le Renewable and Appropriate Energy Laboratory (RAEL [3]). RAEL est un consortium de chercheurs de tous horizons, aux expertises diverses, qui travaillent sur la conception, le test et l'implémentation d'énergies renouvelables et "appropriées". Suite à l'échec relatif des solutions top-down pour favoriser le développement des pays émergents observé dans les années 70 et inspiré par la collection d'essais "Small Is Beautiful" de l'économiste Schumacher [4], le RAEL tente de concilier des approches de développement plus personnalisées avec les contraintes traditionnellement associées au secteur de l'énergie (projets longs à préparer puis construire, nécessitant un apport de capitaux important).

Daniel Kammen, le charismatique directeur du laboratoire, travaille par ailleurs depuis octobre dernier à la Banque Mondiale en tant que spécialiste en chef des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique [5].

La problèmatique de l'accès à l'énergie est effectivement un sujet qui mérite attention. Actuellement, 85% des 1,5 milliards d'hommes qui n'ont pas accès à l'électricité vivent en région rurale et 1 milliard supplémentaire a un accès réduit à l'électricité. D'après le World Energy Outlook 2010 de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), l'objectif des Nations Unies d'éradiquer l'extrême pauvreté d'ici à 2015 ne sera pas atteint si les efforts pour l'accès à l'énergie ne sont pas revus à la hausse. Le budget à prévoir serait de $41 milliards entre 2010 et 2015, soit seulement 0,06% du PIB mondial. Pour aller plus loin et que chacun ait accès à un service d'énergie "moderne" d'ici à 2030, il faudrait $36 milliards de plus chaque année, soit moins de 3% des investissements énergétiques prévus dans le scénario "New Policies" de l'AIE. La hausse de consommation de l'énergie résultante serait inférieure à 3% pour l'électricité et à 1% pour le pétrole tandis que les émissions de CO2 supplémentaires ne seraient que de 0,8% [6].

Ces dernières années cependant, les débats internationaux semblent se focaliser sur le changement climatique uniquement, aux dépens de l'aide au développement. Dans ce contexte, Christian Casillas a senti la nécessité de prouver la complémentarité des trois objectifs suivants:
- la réduction de la pauvreté dans les zones rurales,
- la réduction des émissions de gaz à effet de serre,
- l'accès à l'énergie pour tous.

D'après lui, même si la quantité d'énergie consommée par foyer est faible dans les populations isolées, la qualité environnementale en est tellement mauvaise que des réductions de gaz à effet de serre peuvent être réalisées à un prix bien moindre que dans les villes, où les systèmes de production d'électricité centralisés sont souvent plus efficaces. Certes, le gisement de réduction principal dans les communautés rurales peuvent être obtenues en empêchant la modification de l'utilisation des sols, mais le coût de la tonne de CO2 évitée est alors plus cher.

Etude sur le terrain

Profitant des fortes relations nouées avec blueEnergy depuis la naissance de l'association [7], le chercheur a coopéré avec l'ONG et le Ministère des Mines et de l'Industrie au Nicaragua pour mener une expérience économique. Cette étude, qui a fait l'objet d'un article publié par le journal Science, démontre que dans les communautés rurales il est rentable de diminuer les émissions de gaz à effet de serre [8].

172 foyers des villages de Marshall Point et d'Orinoco ont accès à de l'électricité produite par un générateur diesel et injectée sur un mini-réseau pendant une partie de la journée seulement. Au cours de l'année 2009, deux actions ont transformé la consommation des communautés:
- Tout d'abord, l'installation de compteurs d'électricité dans les maisons a permis une tarification adaptée à la consommation réelle de chaque foyer, contrairement au système de prix fixé selon le nombre d'appareils connectés qui était en place jusqu'alors. Cette mesure a permis de réduire la consommation quotidienne de 28%, principalement grâce à une utilisation de l'éclairage plus rationnelle durant la journée.
- Puis, les foyers ont eu la possibilité d'échanger gratuitement jusqu'à deux ampoules incandescentes par des ampoules compactes fluorescentes (CFL) bien plus économes en énergie. 17% supplémentaire de consommation ont ainsi pu être évité.

La réduction des besoins d'énergie a permis l'extension du service de deux heures, soit 12h d'accès au réseau au lieu de 10h précédemment, pour un plus grand confort des populations. Malgré cette mesure, la quantité de diesel brûlée chaque jour a diminué! Outre le bénéfice environnemental, la réduction des factures d'électricité - pour 37% des habitants du village d'Orinoco - favorise donc le développement des communautés.


La Chine est le troisième pays à développer un système HVDC, véritable "autoroute électrique"

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65728.htm

Un système HVDC pour High Voltage Direct Current [1] ou CCHT en français, est un équipement d'électronique de puissance utilisé pour la transmission de l'électricité en courant continu haute tension. Ces systèmes de transmission de l'énergie électrique sont généralement utiliser pour transporter des puissances très importantes sur de longues distances.

Le système HVDC développé par China Electric Power Research Institute a été acheminé le 3 janvier 2011 sur le site de la centrale éolienne de Nanhui près de Shanghai. Le système a passé avec succès les tests de conformités des standards industriels internationaux et nationaux. Cette avancée fait de la Chine le troisième pays possédant l'expertise pour concevoir, tester et produire ce type d'équipement électronique de haute puissance, rejoignant le canadien ABB et l'allemand Siemens.

China Electric Power Research Institute travaillait sur la technologie HVDC et les équipements associés depuis décembre 2007. Les chercheurs chinois ont développé une technologie nationale permettant la fabrication, en grand nombre, des systèmes HVDC. La technologie est basée sur des équipements IGBT, Insulated Gate Bipolar Transistor pour transistor bipolaire à porte isolée. L'unité livrée à Nanhui constitue un noeud important pour le réseau électrique du pays. Cette avancée constitue une pierre angulaire dans la construction de réseaux intelligents en Chine, et en particulier dans le développement de l'énergie éolienne, qui nécessite de tels équipements.

ORIGINE : BE Chine numéro 100 (28/01/2011) - Ambassade de France en Chine / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65728.htm

Le véhicule électrique reste un sujet phare de l'actualité chinoise en 2011

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65744.htm

La Chine représente le plus important marché automobile mondial : 199 millions de véhicules sont en circulation en Chine et le pays a vendu 13,6 millions de voitures l'an dernier, dépassant les Etats-Unis. Mais ce n'est pas sans poser d'importants problèmes de pollution au sein des villes chinoises. Environ un cinquième des villes du pays souffrent d'une sérieuse pollution atmosphérique provenant des émissions de voitures, a révélé Liu Zhiquan, un officiel du Ministère de la protection de l'environnement (MPE).

The Energy Saving and New Energy Vehicle Development Plan (2011-2020), qui a pour objectif de réduire la pollution environnementale due à l'explosion de la production automobile, sera officiellement lancé en janvier 2011. Ce plan mettra en avant l'industrialisation des véhicules hybrides "plug-in" et des véhicules purement électriques avec batterie Li-ion, a déclaré Chen Quanshi, Directeur de l'Institut de recherche automobile à l'Université de Tsinghua.

Une application iPhone pour alerter et mesurer les tremblements de terre

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65710.htm

La société Hakusan a lancé, en coopération avec l'Institut de Recherche pour les Sciences de la Terre et la Prévention des Catastrophes (NIED), une nouvelle version de son application iPhone permettant de mesurer l'intensité sismique et de diffuser des alertes à l'approche d'un tremblement de terre.

Utilisant le système "Early Earthquake Warning" (alerte anticipée aux séismes, EEW) de l'agence météorologique japonaise [1], l'application est capable de recevoir des alertes pour prévenir l'utilisateur de l'imminence d'un séisme ou d'un tsunami dans son secteur. En effet, l'iPhone possède, comme une grande partie de ses concurrents, un dispositif de positionnement par satellite, ce qui permet de prévenir en priorité les personnes immédiatement menacées.

Historique : l’Egypte coupe son Internet du reste du monde

Egypte Internet

 Une première dans l’histoire : l’Egypte a décidé de fermer Internet à la grandeur du pays, dans le but d’éviter les manifestations de ce vendredi. Même avant, le pays avait déjà effectué des blocages auprès de Twitter et Facebook, cette fois c’est la manière forte qui est employée. Même Mahmoud Ahmadinejad n’a pas été aussi loin lors du soulèvement populaire en Iran.
Le gouvernement égyptien de Hosni Moubarak a ordonné aux fournisseurs d’accès à Internet de fermer toutes les connexions internationales (ce qu’on fait les 4 principaux ISP). Ce qui signifie que toutes les entreprises égyptiennes, banques, écoles, ambassades et bureaux gouvernementaux sont coupées du reste du monde sur Internet.
Quelques connexions sont encore ouvertes mais très peu comme en témoigne l’illustration ci-dessous :



Source: Vincent Abry

vendredi 28 janvier 2011

Bloom Energy

La societe la plus en vue dans l’industrie greentech ici en Silicon Valley est « Bloom Energy », dont la technologie revolutionnaire produit de l’electricite a partir de cellules de silicone. Bloom vient d’annoncer un nouveau service, et c’est important car cela nous ouvre un peu plus l’horizon de ce que pourrait etre l’industrie energetique de demain et d’apres-demain. Grace au programme « Bloom Electrons », les entreprises (et demain sans doute les particuliers) pourront acheter de l’energie « verte » a Bloom (qui va donc installer des centres de production sur tout le territoire americain) sans avoir a installer les systemes (couteux) de la societe. Premiers clients, et non des moindres: Coca-Cola. Wal Mart, Staples (materiel de bureau), et plusieurs autres. Ce programme a ete lance en reponse aux questions posees depuis plusieurs mois sur les couts importants des materiels de Bloom: de 700 000 a 800 000 dollar pour une seule « Bloom Box » qui permet de fournir de l’energie pour environ 100 domiciles. On imagine que les grands producteurs d’electricite suivent cela de tres pres.

In a carefully orchestrated series of announcements this morning, hot fuel cell company Bloom Energy announced a new electricity service that allows customers to buy electricity produced by its Bloom Box fuel cells without having to buy any of the hardware.

It looks like Bloom’s attempt to expand its reach and offer more affordable options — it has been criticized in the past for the roughly $800,000 price tag of its Bloom Boxes. Bloom also announced today a number of customers — some of them returning ones — who have signed up for its new Bloom Electrons service: Walmart, Coca-Cola, Staples, Kaiser Permanente, and a two-megawatt installation at the California Institute of Technology, where it is livestreaming its announcement today at 10 a.m. PT. It is also teaming with Southern California Gas to supply natural gas, which the boxes use to convert to electricity efficiently and nearly emissions-free.

The launch of the program answers whether Bloom would put out a more-affordable option for its fuel cell anytime soon, a question that has lingered since the Kleiner Perkins-backed company made a splash last year on a 60 Minutes segment. Customers like Adobe, Google and eBay spend between $700,000 and $800,000 for one Bloom Box, a fuel cell roughly the size of a parking space that Bloom claims can power up to 100 American homes. Each Bloom Box is filled with stacks of razor-thin discs each of which that, when infused with a source of fuel like natural gas, can put out enough electricity to power a light bulb, using technology CEO KR Sridhar initially developed at NASA. But Bloom has also said it would develop a cheaper, $3,000 version of the box that could power an individual home.

The Bloom Electrons program requires a 10-year contract, with customers paying only for the cost of electricity consumed, taking away the upfront capital costs and, Bloom says, saving them 20 percent on electricity bills. The company will initially deploy 200 systems, or 20 megawatts’ worth of fuel cells.

Bloom teamed with Silicon Valley Bank and Credit Suisse on the financial aspects of the program, and partnered with Southern California Gas to supply the natural gas for its fuel cells.

Bloom Electrons feels reminiscent of solar leasing, a popular new model in which homeowners pay a monthly leasing fee and for solar power generated by panels leased to them by companies like Sungevity, SunRun and SolarCity, which offer cheap solar power without having to pay tens of thousands of dollars to install a solar system and lock in rates on 10- and 20-year contracts.

Bloom has raised $400 million from investors so far and has dangled the prospect of a 2011 before, and talked about smaller-scale fuel cells that would be cheaper but could potentially allow houses or entire neighborhoods to run completely off the grid.

Période d'essai pour les systèmes de stockage stationnaire en Californie

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65629.htm

La semaine dernière s'est tenue, dans la région de San Francisco, la deuxième édition du Silicon Valley Energy Storage Symposium [1], un événement dédié aux moyens de stockage stationnaires.

Le stockage énergétique stationnaire désigne communément l'ensemble des moyens permettant de stocker à un endroit donné de l'énergie, sous quelque forme que ce soit, pour la récupérer ensuite sous forme d'électricité. Il se différencie du stockage énergétique embarqué, destiné à faire avancer nos futures voitures -électriques-, qui est quasi-exclusivement un stockage électrochimique (batteries).

Comme le système électrique représente un marché particulier où l'offre et la demande doivent être égales à chaque instant, les intérêts du stockage stationnaire sont multiples. En effet, l'introduction de "réservoirs d'électricité" permet une plus grande flexibilité dans la gestion de ce système, car ils peuvent endosser des fonctions traditionnellement assumées par les outils de production (centrales) ou de transmission (réseau) mais également fournir de nouveaux services.

Quelques exemples :
- Contribuer à la qualité commerciale (réduction du temps de coupure) ou purement technique (régulation de la fréquence et de la tension) de l'électricité fournie.
- Restituer de l'énergie emmagasinée aux heures de fortes consommation à l'endroit où l'on a besoin d'électricité. Le double bénéfice est alors de réduire l'appel à la production chère et polluante généralement utilisée à ces moments et de décongestionner les câbles très sollicités.
- Assurer une solution au problème d'intermittence de certaines énergies renouvelables comme l'éolien, le solaire ou pourquoi pas l'énergie marémotrice. En France, la commission de régulation de l'électricité a d'ailleurs lancé à cet effet un appel d'offre pour la construction de fermes éoliennes avec stockage dans les îles [2].

Ce secteur est soumis aujourd'hui à de nombreuses incertitudes, tant en ce qui concerne l'évaluation du marché potentiel que dans la détermination de la ou les technologies qui auront le plus de succès. Le modèle économique convenant à cette solution hybride reste en effet à inventer et des questions subsistent sur la fiabilité à long terme des moyens de stockage.

Dans ce contexte, le gouvernement de Californie a demandé à la California Public Utilities Commission (CPUC) d'engager une réflexion sur le pourcentage de stockage stationnaire nécessaire dans un système électrique de taille donnée [3]. Beaucoup d'acteurs testent en ce moment divers moyens de stockage en Californie, que ce soit des producteurs d'électricité, comme par exemple PG&E qui teste un système de batteries sodium-souffre [4], des acteurs académiques ou encore des entreprises de systèmes d'énergie renouvelable (comme SunPower).

La position de la Federal Energy Regulatory Commission (FERC)

Philip Moeller, responsable du sujet du stockage à la FERC, a tenu un discours mitigé sur ce "secteur compliqué, qui va beaucoup évoluer dans les prochaines années". Il a d'une part souligné que toutes les entités avaient maintenant pris conscience que le stockage stationnaire est un outil susceptible d'être utilisé par les gestionnaires de réseau et autres acteurs et qu'il fallait définir un environnement régulatoire cohérent avec ses singularités. En ce sens, une avancée de la FERC est d'autoriser les projets à être catégorisés comme "moyens de production" ou comme "moyens de transmission".

D'autre part, les acteurs potentiellement intéressés par le stockage sont divers :
- le gouvernement fédéral, responsable de la planification des réseaux de transmissions d'électricité inter-régionaux,
- les gouvernements locaux, responsables du bon approvisionnement en électricité de leurs Etats,
- les producteurs et distributeurs d'électricité.

Depuis mai 2009, le Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL) travaille sur une étude de la fréquence des réseaux électriques dont les conclusions devraient être publiées très prochainement. D'après Philip Moeller, il y a fort à parier que l'intégration des fermes éoliennes a plus d'impacts sur le réseau que ce qui était envisagé et, mis à part dans le sud-est du pays, cela posera des problèmes. C'est pourquoi il est optimiste pour le développement du secteur: les entreprises produisant des moyens de stockage devraient chercher à se positionner sur des marchés de niche afin d'être rémunérées pour la qualité de leur service.

Cependant, le contexte énergétique a évolué depuis l'été 2008 et de nombreux éléments ne jouent pas en la faveur des énergies renouvelables, et à fortiori du stockage énergétique. En premier bien sûr la crise, qui a ralenti l'économie mondiale a fait chuter les prix des marchés de gros de l'énergie, en particulier ceux du gaz et de l'électricité. Par ailleurs, la découverte de gisement de gaz de schistes importants aux Etats-Unis redessine les perspectives du pays : le prix modéré du gaz se prolongera sans doute à assez long terme. Enfin, le marché carbone qui était prévu n'est pas mis en place pour l'instant, il n'existe pas d'objectif national d'insertion des énergies renouvelables et il est peu probable qu'une loi sur l'énergie soit adoptée.

Malgré ces revers, pour Philip Moeller la question n'est pas de savoir SI le stockage va émerger, mais QUAND. Les membres de la FERC veillent et surveillent ce qui se passe sur le terrain, ils observent les marchés et les solutions développés localement. Le pays tout entier sera par exemple très intéressé par les conclusions de la CPUC.

La technologie des batteries à flux continu (flow batteries) à l'honneur

Il est intéressant de noter que les trois projets de démonstration de stockage présentés lors du symposium faisaient tous usage d'une technologie de stockage particulière: les batteries à flux continu. Un intervenant de la compagnie EnerVault a d'ailleurs indiqué qu'il pensait que c'était sur cette technologie que la Silicon Valley pouvait se démarquer, pour deux raisons. Les industries asiatiques ont, d'après lui, beaucoup d'avance sur les autres formes de batteries, comme la technologie sodium-souffre du constructeur japonais NGK, alors que la technologie à flux continu est relativement nouvelle. En outre, les batteries à flux continu demandent des immobilisations (CAPEX) moins lourdes que les batteries lithium-ion par exemple, puisqu'elles utilisent des composés à base d'eau.

Une batterie permet de stocker et déstocker de l'énergie électrochimique par le biais de réactions d'oxydo-réduction, réactions chimiques au cours desquelles des électrons sont échangés.
- Les électrodes sont constituées de matériaux de travail qui libèrent ou acceptent les électrons. En configuration de décharge, elles sont respectivement appelées anode et cathode.
- L'électrolyte, placé entre les deux électrodes, bloque les électrons mais autorise le passage des ions afin d'assurer l'équilibre de charge du système.
- Un circuit électrique extérieur connecté aux électrodes amène les électrons de l'anode à la cathode (décharge) et utilise l'énergie sous forme de travail électrique.

Les batteries à flux continu ont la particularité d'avoir des électrodes liquides et un électrolyte polymère (membrane échangeuse d'ions). Dans la cellule où a lieu la réaction d'oxydo-réduction, un feutre en graphite qui est imprégné des électrodes liquides permet la conduction électronique vers des collecteurs en graphite puis vers le circuit extérieur.

Les liquides contenant les éléments réactifs des deux demi-piles sont stockés dans des réservoirs séparés. Ils traversent les cellules pour l'oxydo-réduction puis sont évacués par un système de pompage. Ainsi, un grand avantage de cette technologie est de dissocier la puissance et la capacité énergétique du système, qui dépendent respectivement du nombre de cellules utilisées et du dimensionnement des réservoirs.


Remarquons que dans de nombreuses publications, il est indiqué - à tort d'après [5] - que c'est l'électrolyte qui circule, et que les deux réservoirs contiennent "l'anolyte" et le "catholyte". Quoiqu'il en soit, le fait que les matériaux actifs soient liquides donnent un second avantage aux batteries à flux continu : il n'y a pas de perte de performance par déformation de l'électrode au cours des cycles de charge-décharge et les systèmes ont une durée de vie assez longue (plusieurs milliers de cycles [6]). De plus, si la batterie ne fonctionne pas pendant quelques temps, les cellules peuvent être vidées pour s'affranchir quasi-totalement du phénomène d'auto-décharge.

Parmi les défauts, on peut relever que ces systèmes sont volumineux à cause d'une densité énergétique relativement faible, que l'ingénierie hydraulique et la tuyauterie peuvent être complexes. De plus, la membrane peut présenter des risques d'instabilité. Enfin, la multiplication du nombre de cellules doit être étudiée, car des compromis doivent être faits entre la vitesse de circulation du liquide, les courants de court-circuit à éviter et la performance d'une cellule [7]. La consommation de la pompe réduit le rendement global [8], qui varie entre 65% et 75% d'après Robert Schaiker, membre de l'Electric Power Research Institute (EPRI) et modérateur à la conférence.

Plusieurs matériaux ont été explorés pour créer des batteries à flux continu. Les plus connus sont les suivants :
1. Batterie au Vanadium (V). Le vanadium, additif couramment utilisé dans l'acier, est un élément dont les degrés d'oxydation usuels varient de +2 à +5. Cette technologie est utilisée par la compagnie Prudent Energy, qui distribue des systèmes de l'entreprise VRB.
2. Batterie au bromure de sodium (NaBr) et polysulfure de sodium (Na2S4). Cette technologie était utilisée par la compagnie Regenesys, dont les licences ont été rachetées par VRB [9].
3. Batterie au bromure de zinc (ZnBr2) [10], utilisée par les compagnies Premium Power, Primus Power [11], Redflow et ZBB.
4. Batterie au bromure d'hydrogène (HBr). Le LBNL a obtenu une bourse du programme Arpa-e pour travailler sur cette solution [12].
5. Batterie utilisant des ions fer (Fe) et chrome (Cr), utilisée par les compagnies EnerVault [13] et Deeya Energy [14].
Enfin, d'autres couples redox ont été testés, comme V/Br ou Ce/Zn.

En conclusion, les batteries à flux continu sont variées et semblent prometteuses. De nombreux projets sont actuellement en développement en Californie et nous reviendrons en détail sur ceux-ci dans des articles à venir.



Source :
- [1] 2011 Silicon Valley Energy Storage Symposium, Joint Venture, 12 jan. 2011 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/a0sza
- [2] Assembly Bill No. 2514, Gouvernement de Californie, 29 sept. 2010 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/rsbVW
- [3] Cahier des charges et avis de l'appel d'offre disponibles sur le site de la CRE, participation ouverte jusqu'en mai 2011 - http://www.cre.fr
- [4] Energy Commission Awards $2 Million to PG&E for Battery Storage Research, CEC, 9 fév. 2010 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Bfnl8
- [5] Energy Storage, R. A. Huggins, livre publiés par Springer, 2010
prudent[] - http://www.pdenergy.com
- [6] Modeling of a Vanadium Redox Flow Battery Electricity Storage System, EPFL, avr. 2009 - http://biblion.epfl.ch/EPFL/theses/2009/4277/EPFL_TH4277.pdf
- [7] Advanced Materials and Devices for Stationary Electrical Energy Storage Applications, f Nexight Group, déc. 2010 - http://energy.tms.org/docs/pdfs/Advanced_Materials_for_SEES_2010.pdf
- [8] Handbook of Energy Storage for Transmission or Distribution Applications, EPRI, 18 déc. 2002 - http://my.epri.com/portal/server.pt?Abstract_id=000000000001007189
- [9] VRB Power Acquires Regenesys Electricity Storage Technology, Power Electronics Technology, 5 oct. 2004 - http://powerelectronics.com/news/vrb-power-regenesys/
- [10] Zinc Bromide: mass energy storage for the masses?, Green Energy News, 14 jan. 2010 - http://www.green-energy-news.com/arch/nrgs2010/20100004.html
- [11] Energy Storage Needs Better Utility Policy, Language, Culture to Succeed, GreenTech Media, 28 juil. 2010 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Hr5XN
- [12] Lawrence Berkeley National Laboratory : Hydrogen-Bromine flow batteries for grid-scale energy storage, arpa-e - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/yOE5g
- [13] Brevet déposé par Craig Horne, publié le 26 oct. 2010 - http://ip.com/patent/US7820321
- [14] Battery Technology Stores Clean Energy, Nasa spinoff, 2008 - http://www.sti.nasa.gov/tto/Spinoff2008/er_2.html

ORIGINE : BE Etats-Unis numéro 232 (21/01/2011) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65629.htm

Un système de climatisation qui fonctionne à l'énergie solaire

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65636.htm

Hitachi Plant Technologies a développé un système de climatisation qui fonctionne grâce à l'énergie thermique solaire. Il est destiné à être installé dans les régions qui bénéficient d'un fort ensoleillement, telles que celles situées sur le pourtour méditerranéen, en Afrique ou encore en Australie.


La structure du dispositif (voir illustration) est la suivante. Des miroirs paraboliques cylindriques concentrent le rayonnement solaire vers un tube situé au foyer des miroirs et dans lequel circule de l'eau. Celle-ci est ainsi chauffée puis vaporisée. La vapeur est alors utilisée comme source de chaleur par un réfrigérateur à absorption de gaz [1]. Ce dernier produit de l'eau froide qui alimente le système de climatisation.

La compagnie prévoit de commercialiser son système à partir de 2015, au prix de 5 milliards de yens (46 millions d'euros).

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[1] Un réfrigérateur à absorption de gaz est un réfrigérateur où la liquéfaction du fluide réfrigérant est assurée non pas par un compresseur comme dans les réfrigérateurs classiques, mais par une absorption par un autre fluide (dit l'"absorbeur") suivie d'une séparation des deux fluides par chauffage et d'un refroidissement qui permet le retour à la phase liquide.

Source :
[2] Communiqué de Hitachi - 05/01/2011 (japonais)
http://www.hitachi-pt.co.jp/news/2011/pdf/20110105.pdf
Rédacteur :
Hugues CHATAING, adjoint(point)ing(arobase)ambafrance(tiret)jp(point)org
Pierre DESTRUEL, attache(point)ing(arobase)ambafrance(tiret)jp(point)org

ORIGINE : BE Japon numéro 561 (21/01/2011) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65636.htm

jeudi 27 janvier 2011

Smart home / building & smart metering

Meilleure efficacité énergétique grâce aux smart metering, smart home / smart building : dans la famille des réseaux intelligents, nouvel eldorado dans un contexte de révolution énergétique, les terminologies anglophones se multiplient. Tous ces concepts, compliqués pour des observateurs avertis, sont obscurs voire "suspects" pour le citoyen lambda qui se figure encore mal l'ampleur des mouvements à l'œuvre et la nécessité de gérer les impacts des politiques énergétiques sur les réseaux.
Actuellement en développement, ces technologies vont apporter une palette de services en matière d'efficacité énergétique qui seront incontournables à brève échéance. Des chapitres entiers du scénario restent néanmoins à écrire. Aussi proposons-nous d'apporter un éclairage au travers de trois questions :
1. Du smart meter aux smart home / smart building : quelles complémentarités entre les différentes briques pour une efficience énergétique optimale ?
2. Comment la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) va-t-elle intégrer l'enjeu des smart grid ?
3. Domotique et smart home :
· Quelles différences fondamentales ?
· Où en est-on dans le développement des smart home?


Animateur : Demba DIALLO et Johann GIRARD, Directeur associé et Directeur, cabinet INNHOTEP (conseil en stratégie et management des nouveaux business - notamment Energie et Cleantech)

Intervenants :
  • INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE GRENOBLE : Stéphane PLOIX, Laboratoire G-SCOP (Grenoble-Science pour la Conception, l'Optimisation et la Production)
  • IJENKO : Serge SUBIRON, Président co-fondateur
  • ORANGE FT : Hugues SEVERAC, Orange Enterprise Line of Business, Director for Machine-to-Machine Strategy
  • SCHNEIDER ELECTRIC : Thomas BAZIN, Partnership Development Director Efficient Home Program
  • SIEMENS : Patrick HEINRICH, Directeur de l'activité Smart Building et André MATHIEU, Directeur de l'activité Smart Grid

mercredi 26 janvier 2011

Facebook transforme en pubs les newsfeeds des fans de marques

Le réseau social propose aux annonceurs de miser sur la force de la recommandation sociale pour travailler leur image.

Facebook a lancé lundi 24 janvier un nouveau service à destination des annonceurs leur permettant de mettre en avant les commentaires de leurs fans sous forme de publicité. Cet outil, baptisé "sponsored stories" (histoires sponsorisés) permettra aux annonceurs d'acheter des espaces à l'impression ou au clic pour y rediffuser les informations positives tirées des newsfeeds des membres du réseau. Ces publicités seront affichées dans la colonne de droite du site au milieu d'autres pubs.

Plusieurs types de contenus pourront être utilisés par les annonceurs. Ils pourront par exemple mettre en évidence le fait qu'un membre clique sur un bouton "like" ou poste un commentaire au moment d'un check-in sur Facebook Places. Facebook précise que l'usage de ces contenus est limité en fonction des réglages de confidentialité des membres. Lorsqu'un utilisateur limite la visibilité de son mur à ses seuls amis, les contenus qu'il poste ne pourront par exemple être utilisés à des fins publicitaires qu'auprès de ses amis.

Source: Le Journal du Net

mardi 25 janvier 2011

Biotechnologies marines : L’Europe leader en 2020 ?

Les biotechnologues marins sont porteuses de nombreuses applications : nouveaux produits et services dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de la pharmacie, des matériaux et procédés industriels. © Tanguy Cadieu / Naja


Un rapport coordonné par Joël Querellou, chercheur à l’Ifremer, estime qu’avec les actions collaboratives de R&D et les financements nécessaires, l’Europe pourrait devenir leader mondial en matière de biotechnologies marines avant 10 ans.
«  Les biotechnologies marines ne créent pas seulement de l’emploi et de la richesse, elles contribuent également au développement d’économies plus respectueuses de l’environnement. Le Japon, la Chine et les États-Unis investissent déjà massivement dans les biotechnologies marines. Si nous n’agissons pas, l’Europe sera perdante » estime Lars Horn, Président du Marine Board. Son organisation a initié, avec ESF (European Science Foundation), un rapport, coordonné par Joël Querellou, chercheur à l’Ifremer, sur le potentiel européen dans le domaine des biotechnologies marines.

La gestion de sa consommation part du ticket de caisse

Qeiru développe une application qui part de la photographie d'un simple ticket pour en analyser les données et fournir aux utilisateurs graphiques, courbes, et listes de courses personnalisées.


Pour faciliter le suivi de sa consommation, Qeiru part du simple ticket de caisse. La start-up travaille sur une application qui récupèrera, analysera et classera les informations fournies par le papier, et scannées avec un mobile. "L’idée, c’est de redonner le contrôle au consommateur sur les achats qu’il effectue régulièrement", explique à L’Atelier Grégory Thurin, P-DG et co-fondateur de la société. Cela de manière plus rapide que lors de la consultation d'avis et de comparaison de produits sur le web. En pratique, l’utilisateur commence par photographier avec son smartphone le ticket de caisse.

lundi 24 janvier 2011

Opendata Pourquoi l’avenir sera open(data)

En novembre dernier, GREEN SI publiait un article traitant du sujet de l’ouverture des données publiques par les collectivités locales. Un paragraphe mentionnait:
« Les collectivités locales [en France] seront donc certainement plus dynamiques que l’Etat, mais je pense que seules les grandes villes auront les moyens matériels et financiers pour s’engouffrer dans cette voie. C’est pourquoi sur la période 2011-2015 je parlerai plus d’une tendance « Open City Data » qui ne concernera pas plus de 10-15 villes. »
Le postulat pour l’horizon 2015 est donc :
  • L’opendata ne sera appliqué que par une quinzaine d’acteurs
  • L’opendata ne concernera que les grandes villes
  • L’opendata c’est cher
Si le concept de l’ « Open City Data » paraît tout à fait pertinent puisque dans les faits, ce sont bien les villes et communautés urbaines qui se sont engagées les premières dans l’ouverture des données publiques en France, il semble difficile de partager en revanche les trois points mentionnés du postulat.


vendredi 21 janvier 2011

NRF 2011 : DATA is in the air !

La 100 ème Convention NRF (National Retail Federation) qui s’est déroulée à New-York du 9 au 12 janvier a accueilli plus de 18 000 visiteurs, soit 20% de plus que l’édition 2010. L’Echangeur s’est rendu à cette manifestation internationale qui est chaque année l’occasion pour le secteur de la distribution de découvrir les dernières innovations technologiques sur le point de vente.

Retour sur les tendances mises en exergue dans cette édition 2011:

1) Déjà présente l’année dernière, l’analyse comportementale des clients par suivi caméra a envahi le salon cette année. En parallèle avec la simplification des systèmes d’installation (caméras plus légères…), la visualisation de ces données s’est simplifiée (Dashboard intuitif sous forme de cartographie) permettant une réactivité plus efficiente de la part des distributeurs en matière de gestion des flux (entrées magasins, sorties caisses) mais aussi d’aménagement optimisé (design, concept store, category management).
Le Mobile était présent sur la plupart des stands (B to C ou B to B). De nombreux stands (Ilovevelvet, Aiwatch…) proposaient de transformer un iPad ou un iPhone grâce à une coque supplémentaire en support de vente intégrant tout mode de paiement (dont la NFC). En l’occurrence Ilovevelvet a présenté son applicatif paiement et carte de fidélisation sans contact développé pour Nespresso qui sera lancé très bientôt sur quelques points de vente aux US.

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Source: L'Echangeur

AIRFID la "fidélité communautaire" via FACEBOOK.

Grâce à l’identification des fans Facebook sur le point de vente, AIRFID permet aux enseignes et aux marques de développer leurs programmes de fidélisation en profitant de la formidable puissance virale des réseaux sociaux. 

Avec AIRFID les "fans Facebook" d’une marque ou d’une enseigne s’identifient en un seul geste en magasin et bénéficient d’avantages et de réductions personnalisés et immédiats. Plus encore, AIRFID donne la possibilité aux fans d’une marque ou d’une enseigne de "liker" en direct une offre ou un produit depuis le point de vente et de partager cet avis en temps réel avec tous leurs amis. La plateforme AIRFID devient ainsi un outil de fidélité communautaire pour les enseignes et les marques dans la mise en œuvre d’un marketing viral.


Comment ça marche ? Lire la suite ...


Source: L'Echangeur

URBANISME – Un label Ecoquartiers en 2012

A l’occasion du lancement de la 2e édition du concours national des écoquartiers, le secrétaire d'Etat au logement a annoncé la création pour 2012 d’un label officiel de qualité. Benoist Apparu veut valoriser les véritables aménagements durables des initiatives locales purement marketing.
Sans définition officielle, les écoquartiers fleurissent un peu partout en France, sur la seule bonne foi des élus, avec parfois des démarches du type « greenwashing ». « Il n'est pas question d'entrer dans une logique normative ou dans un modèle standardisé » précise cependant Benoît Apparu qui souhaite néanmoins mette un peu d’ordre dans des projets quelquefois discutables.

SOURCE : Enviro2b

Exclu : Lookingo à l’assaut de Groupon

Le développement phénoménal de Groupon a fait des émules, et la Silicon Valley ne compte plus les dizaines de nouveaux sites qui se lancent chaque semaine sur ce créneau porteur et facile d’accès. La semaine dernière, je vous présentais mes prévisions 2011 concernant le secteur du daily deal, et notamment de la bulle qui est en train de se former. En France, aujourd’hui, on dénombre plus de 25 sites de daily deal, et ce chiffre pourrait bien doubler en 2011. A priori, il parait quasiment impossible de rivaliser avec lapuissance de Groupon, mais Lookingo a décidé de relever ce défi, et je pense qu’ils ont leurs arguments.

L’an dernier, deux jeunes entrepreneurs américains d’à peine 25 ans, Anton Bernstein et Joshua David, cherchent à se lancer sur ce marché. Ils font un constat simple : le marché américain est trop concurrentiels, et atteint déjà sa maturité : les nouveaux entrants sont condamnés à rester petits ou à se positionner sur des niches (proposer des deals uniquement pour les restaurants par exemple). Leur idée est d’exporter le concept en partant à la conquête de marchés encore vierges. Pour commencer, ils choisissent l’Australie (qu’ils n’ont jamais vraiment visité auparavant) : les acteurs sont peu nombreux et contrairement aux Etats Unis, le prix de la publicité en ligne est sous evalué. Ils lancent donc Ouffer qui démarrent très fort, et permet d’économiser près de 8 millions de dollars australiens à leurs clients.

Fort de ce succès, ils se mettent à la recherche de nouveaux marchés à fort potentiel, et s’intéressent à l’Europe, particulièrement à la France : comme en Australie, la publicité en ligne est sous evaluée, alors que les acheteurs en ligne sont nombreux. Mais ce qui sera décisif pour choisir la France, c’est leur rencontre avec les dirigeants du groupe Smart&Co.

Smart&Co éditent les célèbres Smartbox depuis 2003, et réflechit à son lancement sur le marché du daily deal. Concrètement, il s’agit d’un business relativement proche de leur métier de coffrets cadeaux puisque les prestataires qui proposent leurs services sont les mêmes : voyagistes, activités de loisirs, restaurants… Le deal est négocié en quelques semaines : Smart&Co met ses ressources à disposition des 2 jeunes entrepreneurs, pour lancer Lookingo.

Le premier avantage est un financement de 2,5 millions d’euros apporté par le groupe. A titre de comparaison, le pure player Bon Privé a levé 1,5 M€ il y a quelques semaines. Ensuite, c’est le portefeuille de prestataires du groupe qui est mis à disposition: Smartbox travaille avec tous les acteurs des loisirs, Weekendesk connait très bien les organisateurs de voyage, etLafourchette.com (qui fait aussi partie du groupe) référence plus de 4500 restaurants en France. Et pour finir, le dernier gros avantage de Lookingo est de démarrer avec une base de clientèle enorme : 2,5 millions de clients enregistrés. A titre de comparaison, Groupon compte 3 millions d’inscrits sur la France.

En ligne depuis 3 mois, le site vient de lancer son 150ème deal. La société compte 30 employés et prépare déjà sa conquête de l’Europe. C’est une histoire palpitante qui vient de commencer car je suis convaincu que Lookingo a tous les arguments pour rattraper l’avance de Groupon. Affaire à suivre !

Yuback: les rencontres géolocalisées et en temps réel

Love is in the air sur Techcrunch Fr! Il faut avouer qu’en France le marché des rencontres inspire beaucoup d’entrepreneurs et de nombreux services se lancent à l’assaut de ce domaine. Citons Ladieshoesme, Smardate ou encore Adopteunmec(merci à Roxanne pour tous ces articles) couverts récemment sur tcfr et qui rêvent sûrement tous d’un succès à la Meetic. Toujours dans la droite lignée de ces services mais avec une différenciation forte sur l’aspect mobile, Yuback vient de lancer la version 2 de son application iPhone destinée à la rencontre géolocalisée.

Yuback est donc un réseau social mobile qui permet à ses membres de trouver l’âme soeur ou simplement une rencontre ponctuelle, le coeur de l’application étant la carte géographique affichant en temps réel les membres se trouvant à proximité. Au rayon des fonctionnalités on retrouve les éléments classiques de tout bon site de rencontre: fiche profil avec photo et statistiques (nombres de vues, de coups de coeur reçus), le type de personne et de relation que l’on recherche, la liste de ses centres d’intérêt, la possibilité de donner un coup de coeur, d’envoyer des messages etc…

Comme je l’annonçais plus haut Yuback se démarque de la concurrence par son approche résolument mobile. L’application (pour le moment iPhone uniquement) est le coeur de l’expérience Yuback et permet d’interagir en temps réels et de façon géolocalisée avec le réseau. Via la carte géographique vous pourrez non seulement consulter la liste des personnes qui se trouvent aux alentours mais également initier un chat temps réel ou encore mettre à jour votre statut pour inciter d’autres membres à vous rejoindre.

Les sites de rencontres sont nombreux sur internet, du classique meetic à la génération plus récente qui surfe sur la vague des réseaux sociaux (smartdate). Alors que les réseaux sociaux géolocalisés mobiles explosent (Foursquare, Plyce, Dismoiou, Gowalla, Facebook Places) les acteurs de la rencontre sont moins nombreux et restent plus prudent. Il faut avouer que la combinaison rencontre+geolocalisation+temps réel à de quoi refroidir bon nombre de personnes. Je pense notamment à la cible féminine qui est la plus difficile à convaincre et attirer pour ces acteurs, la prise en compte de ces craintes (fondées) devra être extrêmement bien adressée par les acteurs mobiles. Un système de points positifs/négatifs est d’ailleurs en préparation pour la prochaine évolution de l’application, agissant comme un indicateur de confiance sur chaque profil.

Pour en revenir à Yuback, le service est pour le moment gratuit (prochaines semaines) mais un modèle premium devrait rapidement arriver, à 9.99€/mois pour bénéficier de l’ensemble des fonctionnalités de façon illimitée et surtout sur les deux plateformes: web et mobile. Ah oui, bien sur cela ne s’adresse qu’aux hommes, puisque Yuback restera gratuit pour la cible féminine.

L’application est plutôt bien conçue, rapide et intuitive au niveau navigation, j’ai tout de même souffert plusieurs plantages (sur 3GS) sur la toute dernière version. Concernant la qualité de la communauté et des rencontres je dois avouer que ma conscience professionnelle ne m’a pas poussé jusqu’à tester ces rencontres réelles mais si l’on se fie aux commentaires et notations de l’application la communauté semble plutôt contente, communauté qui compte plus de 150 000 membres en ce début 2011.

Les prochaines étapes de la startup passent la création de l’application Android, d’un nouveau site internet et d’un lancement international en anglais. Gageons que les 500k€ récemment levés aideront le site à se développer dans ce sens.

Les réseaux électriques encore plus intelligents

L’optimisation des réseaux d’énergie attire les investissements.

Le buzz de la semaine

La technologie Smart Grid encore peu évoquée par les medias européens, est en plein boom outre-Atlantique. « Smart Grid » recouvre un concept plutôt qu’une technologie à part entière, elle vise à l’amélioration des réseaux électriques en les équipant de capteurs et en les reliant à Internet.
A titre d’exemple,La tribune raconte l’aventure de la start-up américaine Viridity Energy qui vient de convaincre Intel Capital et Braemar Energy Ventures d’injecter 14 millions de dollars dans l’entreprise. Viridity a pour cœur de métier l’organisation de micro-réseaux. Lorsque le consommateur détient une source d’énergie (des panneaux solaires, par exemple) il peux revendre sa production sans passer par une compagnie de distribution. Selon le PDG de Viridity, « tout comme nous avons des ordinateurs personnels, nous allons passer à l'ère de l’énergie personnelle ».

En plus de l’enthousiasme du secteur privé pour cette technologie, le gouvernement américain est aussi entré dans la partie. Intelligentenergyportal précise que grâce au programme « American Recovery and Reinvestment Act » (ARRA), 27 projets Smart Grid ont été financés pour un total de 5 milliards de dollars.
Ces projets Smart Grid comportent plusieurs niveaux : d’un coté des logiciels de management, d’analyse et de traitement des données et de l’autre toutes les infrastructures techniques qui permettent la collecte des données (capteurs etc.). Le budget alloué à cette technologie en 2011 devrait s’élever à 144 millions de dollars et servirait en majorité à financer la modernisation des infrastructures électriques. Le secteur privé, quant à lui, financera les ressources nécessaires à l’analyse et l’innovation.


Les Bus : une solution toujours plus verte

Avem présente les premiers prototypes de navette électrique provenant de la société AEV et baptisés eShuttle. Les navettes sont destinées au marché américain, indien et chinois. D’une longueur de 6,3 m, elles peuvent accueillir 18 passagers et rouler à une vitesse maximale de 80 km/h. Propulsée par des batteries lithium-fer de 88,5 kWh, l’eShuttle affiche une autonomie de 90 à 130 km. Pour 2011, l'objectif d'AEV est de produire 50 navettes électriques destinées à des tests qui se dérouleront dans le sud de la Chine. Pour 2012, l'objectif de production est de 300 unités.

Preuve que ce marché a de l’avenir, Microsoft France utilise depuis le 10 janvier des navettes électriques pour transporter ses salariés entre le siège d’Issy-les-Moulineaux (en région parisienne), le tramway et le RER. Microsoft n’est d’ailleurs pas pionnier dans cette initiative puisque le ministère de la Santé et des Sports a aussi mis en place cette même navette en octobre pour les déplacements quotidiens de ses agents. Developpementdurablelejournal ajoute que les navettes BE Green disposent d’une autonomie de 120 km pour une vitesse de pointe de 45 km/h, grâce à leur batterie lithium-polymère. De plus, les véhicules ne comportent aucun élément à recycler (huiles, embrayage ou filtres).

La cité de Los Angeles quant à elle célèbre la mise en retraite de son dernier bus au Diesel. Ils ont tous été remplacé par des bus à carburant alternatif : 2 221 bus roulant au gaz naturel comprimé (CNG), un électrique et six hybrides électrique-essence. Treehugger explique que ces bus coûtent environ 10 à 15 % plus cher que les bus classiques mais le bénéfice retiré en terme de qualité de l’air compense largement cet investissement.


Quel avenir pour l’énergie électrique ?

Electron-economy présente un excellent dossier sur les enjeux de l’électrique pour le XXIe siècle. On y apprend qu’en 2010, l’humanité a consommé 11 milliards de TEP (Tonne d’Equivalent Pétrole), mais que la consommation réelle d’énergie n’est que de la moitié, à cause des énormes pertes d’énergie liées aux centrales et aux moteurs (d’où l’essor du concept de Smart Grid, qui améliore l’existant). On y apprend également les tendances d’évolution des différentes sources d’énergies qui aboutiront au final au développement de dispositifs de stockage de l’électricité.

Les batteries permettent bien sur le stockage d’énergie à petite échelle. La technologie la plus communément utilisée est la cellule de lithium. Mais est-il possible d’utiliser d’autres composants chimiques ? C’est ce que croit Toyota avec les batteries en magnésium. Caradisiac et Bloomberg annoncent donc que le constructeur japonais débute des recherches sur un nouveau système de batterie. Le principe serait de remplacer le lithium par une association magnésium / sulfure. Toyota ajoute que cette technologie pourrait être au point dès 2020.

Votreargent.lexpress démontre que l’industrie de la batterie a de beaux jours devant elle. En effet, Bolloré fait part de la pose de la première pierre de la nouvelle usine de fabrication de batteries Lithium Métal Polymère, à hautes performances, pour véhicules électriques, à Ergué-Gabéric en Bretagne. L’usine aura une capacité de production de 20 000 batteries par an et représente un investissement de 250 millions d’euros.

Une application luxueuse des batteries pourrait être représentée par la Rolls-Royce Phantom électrique. Selon Cartech, la marque britannique pourrait annoncer sa présentation très prochainement à l’occasion d’un des trois salons majeurs prévus cette année. Genève, Francfort ou New York ?

Source : Mobilité durable, 20/01/2011

jeudi 20 janvier 2011

FORMATION : VERS UNE ÉCOLE DES MÉTIERS DE L’INTERNET ?

Créer une école pour les futurs dirigeants de start-ups est l’ambition annoncée par les PDG Simoncini, Niel et Granjon.
Xavier Niel (Iliad-Free), Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée) et Marc Simoncini, (Meetic) viennent d’annoncer leur volonté de créer une Ecole européenne des métiers de l’Internet (EEMI). De dimension pan-européenne, elle s’adresserait aux futurs dirigeants de start-ups. « Nous parions sur des jeunes, des gens qui ont une énergie. On aimerait bien trouver le Google de demain » explique Marc Simoncini à Paris-Match qui a révélé l’information. Peut-être imùplantée en Ile-de-France, cette EEMI accueillerait de 250 à 350 étudiants chaque année pour une période de trois ans.

SOURCE : Le journal de l'innovation

mercredi 19 janvier 2011

Smart Electricity : Tableau de bord communicant pour l’efficacité énergétique


Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et répondre aux enjeux réglementaires dans ce domaine, les partenaires du projet Smart Electricity de Minalogic ont conçu un tableau de bord communicant pour piloter la consommation électrique. 
 
Après 4 années de R&D et plus de 20 millions d’euros d’investissement, les partenaires du projet Smart Electricity ont élaboré un tableau de bord communicant pour la mesure et le pilotage de la consommation électrique. Porté par Schneider Electric dans le cadre du pôle de compétitivité Minalogic (micro et nanotechnologies et logiciel embarqué), Smart Electricity propose de réaliser des économies d’énergies par une maîtrise de la consommation des différents équipements (pic de consommation, coût journalier moyen ...). « Une des clés pour gérer intelligemment l’énergie électrique, est de mieux comprendre sa distribution et son utilisation » confirme Loïc Liétar, Président de Minalogic.

Une offre commerciale en 2011


« 
Plusieurs sous-projets technologiques ont été développés par chacun des partenaires pour aboutir à une solution complète : réalisation de capteurs de mesure miniaturisés, mise au point d’un système de RFID, déploiement d’une infrastructure pour piloter les appareils à distance...  » précise le pôle Minalogic. Le dispositif développé par les 11 partenaires (1) ont fait l’objet d’une expérimentation auprès de 7 foyers grenoblois de 2008 à 2010, en partenariat avec le fournisseur local GEG (Gaz Electricité de Grenoble). Une offre commerciale pour le domaine résidentiel est prévue en 2011. 
 
(1) 7 grandes entreprises (Schneider Electric, Orange Labs, GEG, Sogeti Hightech, Open, Orange Business Services, Arcelor Mittal), 1 PME (Scalagent), 3 écoles ou laboratoire de recherche (CEA, INPG (G2Elab), UJF/LIG).
 
Source: Le Journal de l'Innovation

Tanzanian clinic uses mobile payments to facilitate treatment


Mobile payment systems have seen a surge of growth in Africa, with many businesses and individuals benefiting from the safe, low-cost alternative that they provide. However, we've recently come across a novel application that harnesses this technology to deliver healthcare to women in rural Tanzania.
The Comprehensive Community Based Rehabilitation in Tanzania clinic (CCBRT), based in Dar es Salaam, is one of the few places in the country that can perform corrective surgery for fistula — a stigmatised condition sometimes developed after traumatic childbirth. Using Vodafone's M-Pesa service, the clinic can send transport grants directly to patients to cover the average USD 60 cost of a round-trip from rural Tanzania. In a country where many live on USD 2 per day, the financial assistance they receive is crucial in allowing treatment, and has seen a surge in operations at the clinic.
The M-Pesa system and its competitors continue to see rapid growth, particularly in areas such as East Africa where citizens with mobile phones vastly outnumber those with bank accounts. Not only do mobile money transfer services promise a market poised for further growth, they also provide opportunities to help in the poorest communities around the world. And, as CCBRT has shown, there is still endless room for innovation…
Website: www.ccbrt.or.tz

Source: Springwise

lundi 17 janvier 2011

Let’s Compete on Innovation Rather Than Patents

The next generations of telecom technologies are called “LTE” or “4G”. China’s Huawei believes that by 2015, it will hold 15–20% of the worldwide patents in these technologies, and that these will earn it at least 1.5% of the sales price of every device—every cell phone, laptop, and tablet—that uses them.  Huawei is on track to achieve its goals: in 2007, it held just 152 patents; by the end of 2009, it had applied for 42,543 patents, of which 11,339 had been granted in China, 215 in the United States, and 1282 in Europe. Huawei’s rival, ZTE, claims to hold 7% of the world’s LTE patents and plans to increase this to 10% by 2012.
Emboldened by these successes, the Chinese government has initiated a nationwide program to make China the world leader in patents in every important industry.  The New York Times reported that the government is offering cash bonuses, better housing, and tax breaks to individuals and companies filing the most patent applications. According to the Times, China’s goal is to increase the number of its yearly “invention” patent filings from this year’s 300,000 to one million by 2015. And it wants another one million “utility-model patents”, which typically cover items like engineering features in a product. In comparison, there are 500,000 invention patents granted every year in the U.S. The requirements for “utility-model patents” are so mundane that they are not even recognized in the U.S. as a legitimate criterion for the existence of intellectual property.
The Times quotes David J. Kappos, director of the United States Patent and Trademark Office, as saying that the leadership in China “knows that innovation is its future, the key to higher living standards and long-term growth. They are doing everything they can to drive innovation, and China’s patent strategy is part of that broader plan”. Kappos seems to believe that, with patents, China is unleashing a golden age of innovation.
Kappos is wrong.
The reality, as I explained in my BusinessWeek column China Could Game the U.S. in Intellectual Property, is that patents will neither make China more innovative nor benefit the global economy. Just as the vast majority of China’s academic papers are plagiarized or irrelevant, so will its government-sponsored patents be tainted. In contrast to the tiny proportion of Chinese academic papers that serve to expand the world’s knowledge base, however, Chinese patents will serve as land mines for foreign businesses. They will allow China to demand license fees from companies that do business there or to shut them out entirely. (And these will hurt China’s own startups.)
In the tech world, patents don’t foster innovation; they inhibit it. They are like nuclear weapons in an arms race, in that companies use them to hold competitors back or to extort license fees from companies that can’t afford the time and cost of litigation. These battles play out every week in Silicon Valley: among the behemoths—Microsoft, Hewlett-Packard, IBM, Oracle, and SAP—and between behemoths, startups, patent trolls, and large corporations. Startup entrepreneurs live in constant fear that behemoths or patent trolls will bankrupt them with frivolous lawsuits.
Most U.S. patents are commercially frivolous and irrelevant. The Chinese patents will be even more so. As The Economist reported, Chinese patent examiners are paid more if they approve more patents, and so routinely approve even the most dubious filings. Chinese academics, companies, and individuals have strong incentives to patent worthless ideas: with more patent grants, professors gain tenure, workers and students gain residence permits to live in a desirable cities, corporate income tax is reduced from 25% to 15%, and companies win lucrative government contracts. The reward doesn’t come from innovation, but from the act of filing a patent application.
So in the years ahead, China will have lots of patents—far more than the U.S. You can’t fault China; it is simply taking a page from Silicon Valley’s playbook. Its leaders have figured out how the American patent system works and how to master it.
In addition to the huge numbers, what will make it even more difficult for western businesses is that these patents will be in Chinese. These businesses will have to hire Chinese lawyers to search the Chinese State Intellectual Property Office database for patents that cover any of the technologies they want to sell in China. And if someone has already beaten them to the punch and filed an application for a similar invention, they must fight it out in Chinese courts—where judges are likely to side with locals. Intellectual-property lawyer JiNan Glasgow told me of a case in which this happened recently: a supplier used e-mailed design documents and product specifications and filed its own patents in China and then enforced them against the inventing company (its customer).  Rules of evidence made it nearly impossible to prove that the invention and figures originated in the U.S., because e-mail and electronic documents are not considered admissible reliable evidence in China.
This is a battle we can’t win. The Chinese economy will be littered with millions of stumbling blocks for foreign business. These companies will have to offer up their intellectual property in exchange for Chinese intellectual property—in the same way that IBM and Microsoft trade patents. Or they will have to pay license fees to enter the Chinese market. And China may challenge the U.S. globally with its new patents as it plans to do with 4G.
It’s best to disarm before it is too late.  That means reforming the patent system. We really don’t need software patents, and we really don’t need patents in other technologies that evolve rapidly. In these fields, speed and technological obsolescence are the only protections that matter. I’ll concede that in some slow-moving fields, patents do have a role. Patents successfully protect the designs of industrial equipment, pharmaceutical formulations, biotechnology products and methods, biomedical devices, consumer products, advanced materials and composites, etc. But we can have different rules for different types of products.
And once we reform our patent system and unleash greater innovation in the U.S., we can teach other countries how to reform their systems. Innovation is a game that the U.S. can easily win at. And when we compete on innovation, it’s win-win rather than lose-lose.
Editor’s note: Vivek Wadhwa is an entrepreneur turned academic. He is a Visiting Scholar at UC-Berkeley, Senior Research Associate at Harvard Law School and Director of Research at the Center for Entrepreneurship and Research Commercialization at Duke University. You can follow him on Twitter at @vwadhwa and find his research at www.wadhwa.com.

Source: Techcrunch

Exclusif : Plus de 31 milliards d’euros de deals en 2010 dans les cleantech

Le baromètre exclusif GreenUnivers/La Tribune recense près de 90 levées de fonds et fusions-acquisitions majeures dans les cleantech dans le monde au quatrième trimestre 2010 pour un montant global de près de 8,8 milliards d’euros. C’est plus du double que le trimestre précédent, à 3,6 milliards. Le chiffre est aussi en forte hausse par rapport au 4ème trimestre 2009 (7,6 milliards d’euros).
A l’étranger, nous avons recensé 46 opérations significatives au 4ème trimestre, pour un montant total connu (*) de plus de 11,2 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) : c'est un record comparé aux 4,9 milliards de dollars du 3e trimestre, 5 milliards du 2e trimestre et 2,9 milliards du 1er trimestre. Ce chiffre est aussi en nette hausse par rapport aux 9,2 milliards de dollars de transactions du 4e trimestre 2009, qui marquait la sortie de crise.
En France, GreenUnivers a comptabilisé 43 levées de fonds et fusions acquisitions au 4ème trimestre 2010 pour un montant global de 162,7 millions d’euros (*). La tendance est à la hausse par rapport au 3e trimestre où 27 transactions avaient été enregistrées pour 140,6 millions. Mais le montant est en chute par rapport au dernier trimestre 2009 qui avait culminé à 1,2 milliard d’euros, un record atteint grâce à des fusions-acquisitions exceptionnelles.

vendredi 14 janvier 2011

The Rise Of Facebook’s Valuation From 2004-2011 [Graphic]

 
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The panic at absurd rumors of Facebook’s demise over the weekend, coupled with the Goldman Sachs Facebook investment frenzy at the beginning of this year got us thinking; Did initial Facebook investor Peter Thiel, who invested 500K early on and still thought Facebook was undervalued at $30 billion back in September, actually make the most impressive investment call in tech history?
So artist Audrey Fukuman, our rockstar intern Rip Empson and I set out to capture what the Facebook valuation trajectory looked like. And while trudging through all the speculation on this has raised some discrepancies concerning exact valuations, (I’m seeing anything from $4.9 million to $5 million for the Thiel financing but rounded up for consistency’s sake) I did my best to capture the zeitgeist through consensus, leaning heavily on reports on TechCrunch through the ages. And there were a lot of them, I think we did about three posts dealing with the Elevation Partners investment alone.
In researching this I also borrowed heavily from the official Facebook timeline, Crunchbase, The Harvard Crimson, Vator.tv, the WSJ, the NYT, countless TechCrunch posts as well as Adam Rifkin’s answer to the “How did Mark Zuckerberg retain 26% of equity after so many rounds of financing?” question on Quora.
Hey Facebook, you’ve come a long way baby.

Source: Techcrunch

Mesagraph part des réseaux pour organiser le savoir


La start-up travaille sur une solution d'analyse sémantique des flux des sites communautaires. Qu'elle complètera par d'autres contenus disponibles en ligne, sur Wikipédia, FlickR, ou YouTube.
Filtrer l’information qui émerge sur les réseaux sociaux, tout en approfondissant une question en particulier grâce à d’autres contenus prélevés sur le Web. Voilà le point de départ de Mesagraph, qui développe actuellement une technologie, à terme accessible aux développeurs sous la forme d’une API. "Nous produisons des flux d’information personnalisés, en analysant les réseaux sociaux pour en extraire du sens", explique à L’Atelier Sébastien Lefebvre, P-DG de la société. Ce qui est intéressant, c’est que la solution permettra d’aller plus loin que les simples systèmes de monitoring qui analysent le caractère négatif, positif ou neutre d’un commentaire ou d’un tweet, par exemple.

Parier sur le mouvement de l’ouverture des données

Pour une recherche donnée, le système récupère d’abord des flux d’information sur les sites communautaires. Puis les complète et les illustre grâce aux données d’un site d’information de référence, comme Wikipédia. "L’objectif est de combiner, pour un sujet donné, des informations de Facebook, Twitter, Wikipedia, FlickR, ou YouTube", souligne Sébastien Lefebvre. Avant de souligner son intérêt pour le mouvement de l'open data, qui permettra d'intégrer de nouvelles données qui ne sont pas forcément croisées pour le moment avec d'autres silos d'information.

Une recherche étendue

"L’idée est non seulement de permettre aux utilisateurs de mieux trouver de l’information, de savoir ce qu’une audience pense d’un produit, mais aussi d’obtenir davantage de détails, via la recherche étendue", poursuit le responsable. Cela permettra de développer des applications pour mobiles ou tablettes tactiles. Des outils de veille pour les PME, par exemple, qui chercheraient à connaître le sentiment des consommateurs sur un sujet en particulier. Mesagraph fait partie des start-up sélectionnées pour intégrer le Camping.

Source: L'Atelier

Quand les tablettes tactiles se passent du geste


Interaxon travaille sur une solution de contrôle d'un jeu iPad par la pensée. Cela par la lecture des ondes cérébrales. Le but : proposer des applications ludiques ou d'amélioration de ses capacités de concentration.
Contrôler un iPad sans réaliser de gestes. C'est ce que souhaite proposer Interaxon, qui travaille sur des solutions de manipulation d'interfaces par les ondes cérébrales. Le but : "avoir la possibilité d'améliorer ses aptitudes en termes de capacité de concentration", explique à L'Atelier Ariel Garten, PDG d'Interaxon. Cela, au sein d'applications d'apprentissage, de jeu ou encore professionnelles. Pour démontrer cela, la start-up canadienne a ainsi mis au point avec Secret Exit une version modifiée du jeu pour tablette Apple Zenbound. Ce dernier vise à enrouler une corde autour de divers billots de bois seulement en inclinant l'appareil. Interaxon y a ajouté un bandeau, dans lequel sont placés des capteurs.

Des écouteurs qui captent les ondes cérébrales

L'un est situé près de l'oreille gauche, et l'autre sur le front. Ce qui permet de capter les signaux électriques produits par le cerveau. Signaux ensuite envoyés vers un logiciel intégré à l'iPad via Bluetooth. "Le jeu fonctionne par la lecture des ondes cérébrales d'un individu", poursuit le responsable. Quand une personne se concentre, son esprit génère plus d'ondes dites bêta. Alors que, quand il se détend, c'est son pourcentage d'ondes alpha qui augmente. "Ce que nous faisons, c'est détecter ce changement et l'utiliser comme un signal de contrôle". Chaque signal correspond à un mouvement, que le joueur doit apprendre à contrôler.

Améliorer sa concentration

S'il dépasse un certain seuil de baisse de concentration, le jeu se met au point mort. A la fin d'une session, les personnes peuvent aussi voir les moments où elles ont été les plus attentives. "Dans le futur, l'informatique contrôlée par l'esprit autorisera un contrôle unidimensionnel des interfaces, et donnera la possibilité d'influencer ces supports en prenant en compte l'état de l'utilisateur", juge Ariel Garten. Et de conclure : "Une personne en train de manipuler une machine potentiellement dangereuse pourrait par exemple recevoir une alerte en cas de baisse d'attention, afin de ne pas courir de risques".

Source: L'Atelier

Numérique: Paris ouvre ses données


Numérique : Paris ouvre ses données

La Ville de Paris annonce l’ouverture de ses données et la mise en place d’une infrastructure de mise à disposition de ces données. 
Après Brest et Rennes, la Ville de Paris ouvrait, début janvier, ses données à la connaissance du public. Proposées sous la licence Open Source « Open Data Base License » (ODBL), les informations rendues disponibles, de la collecte des déchets aux résultats des élections, doivent déboucher sur la création de nouveaux services ou applications. Après une phase de sélection des données qui seront ouvertes, la Mairie devrait proposer, via un site web, une infrastructure de mise à disposition de ces données. «  Nous ne nous interdisons aucun type de données, sauf celles qui touchent à la vie privée » précise Jean-Louis Missika, adjoint au maire en charge de l’innovation, sur le site de la ville.
Source: Le Journal de l'innovation