jeudi 29 octobre 2009

Nouvelles batteries suédoises à base d'algues, ou comment la nature peut nous inspirer pour créer de nouvelles technologies

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60910.htm

Les exemples ne manquent pas, dans la nature, de résultats de quatre milliards d'années d'évolution remarquablement équilibrés. La biomimétique est un domaine en pleine expansion dans lequel les chercheurs observent la nature et s'inspirent des designs ingénieux observés pour créer des techniques écologiques ou des matériaux aux caractéristiques améliorées.


A KTH (Ecole royale polytechnique de Stockholm), les chercheurs étudient ainsi comment la cellulose est produite dans les parois des cellules des végétaux. Cela permet, entre autres, de produire de nouveaux matériaux composites qui sont utilisés pour les emballages, les capteurs biologiques ou les médicaments. Biomine, dont le directeur est un chercheur français, Vincent Bulone, est le centre d'excellence interdisciplinaire de biomimétique pour l'ingénierie des fibres de KTH.

Le 15 octobre 2009 s'est tenu sur le site d'Albanova de KTH, le forum Bioinspired. Au programme, toute une série de nouvelles technologies comme des surfaces hydrophobes, de la cellulose magnétique et de nouveaux matériaux composites, la prochaine génération de pulvérisateurs inspirés d'une espèce de coléoptère ou encore des batteries à base d'algues vertes particulièrement efficaces. Le forum était orienté vers les nouvelles technologies respectueuses de l'environnement.

Dix secondes pour recharger une batterie

Les chercheurs Maria Strømme et Gustav Nyström du laboratoire Angström de l'université d'Uppsala, ont ainsi présenté récemment une nouvelle batterie qui bat tous les records de rapidité. Elle peut être rechargée en une dizaine de secondes seulement. Elle a tout pour plaire : légère, bon marché, une grande capacité et rapide. Le secret provient de la nanostructure d'une algue verte.

L'utilisation conjuguée de cellulose et de polymères conducteurs n'est pas nouvelle et de nombreux chercheurs développent cette technique à travers le monde. Cependant, le principal obstacle au développement de cette technique était l'important temps de charge. La raison en était la couche trop épaisse de polymères conducteurs dans laquelle est stockée l'énergie, ce qui allongeait le temps de déplacement des ions dans la structure.

La solution mise au point par les chercheurs de l'université d'Uppsala, est basée sur une couche fine d'algues, de 50 nanomètres, tenue par un polymère nommé Polypyrrole. La minceur de la couche rend le chargement très rapide. La cellulose est produite par les algues, une première dans une batterie. C'est donc grâce à l'algue verte appelée Aegagropila linnaei de la famille des Cladophoraceae que ces résultats impressionnants ont été obtenus. La structure de l'algue présente une très grande surface extérieure, interface où sont stockés les ions en grande quantité, d'où une importante capacité. De l'eau salée est utilisée comme électrolyte dans un papier filtre: c'est très simple, on peut presque fabriquer une telle batterie soi-même.

Après une centaine de cycles charge-décharge, le premier prototype de batterie a perdu 6% de sa capacité. Cela peut être un facteur limitatif pour certaines applications mais ne sera pas un problème pour d'autres utilisations. Par ailleurs, les chercheurs affirment avoir déjà identifié plusieurs pistes pour réduire efficacement ces pertes, notamment en améliorant les contacts.

Un important travail de développement est encore nécessaire avant le lancement sur le marché de cette batterie, à commencer par le choix des applications pour lesquelles une optimisation est envisageable. Deux possibilités sont les emballages ou les textiles avec de l'électronique intégrée.

SOURCE : BE Suède numéro 8 (26/10/2009) - Ambassade de France en Suède / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60910.htm

Le gaz serait à l’aube d’une mini-révolution

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Enjeu écologique, économique mais aussi géopolitique, le gaz serait à l’aube d’une mini-révolution. En extrayant du gaz à partir de schiste certains chercheurs suscitent en effet l’espoir d’une expansion considérable des réserves mondiales. Explications.

La découverte remonte déjà à près d’une décennie. En développant une nouvelle technique de forage horizontal du schiste, des compagnies américaines décèlent les propriétés gazeuses de cette roche sédimentaire. Si la trouvaille reste relativement méconnue, elle est aujourd’hui considérée comme la « plus grande innovation de la décennie dans le secteur de l’énergie » par Daniel Yergin, président du IHS Cambridge Energy Research Associates. Selon une étude récente de son groupe de conseil, les ressources de gaz de schiste récupérables hors Amérique du Nord approcheraient l’équivalent de 211 ans de consommation de gaz naturel aux États-Unis. De quoi engendrer une véritable ruée vers le schiste chez les géologues du monde entier.

Un outil géopolitique et environnemental

Mais au-delà de l’aspect économique, ce gisement d’un nouveau type pourrait également permettre de limiter la dépendance européenne à l’égard du gaz russe. Pour mémoire, la Russie a interrompu l’hiver dernier ses livraisons de gaz naturel transitant par l’Ukraine en raison de différends entre les deux pays. Sur un plan environnemental, le schiste représente également un outil contre le réchauffement climatique. Moins émetteur de carbone que le pétrole ou le charbon, le gaz de schiste risque en effet d’intéresser des pays en croissance comme la Chine et l’Inde pour leurs besoins en électricité ou en véhicules à propulsion gaz.

De l’eau dans le gaz

Mais la nouveauté énergétique compte aussi ses opposants. L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) rappelle ainsi que le gaz de schiste transporte de nombreuses impuretés dangereuses comme le méthane. Et qu’il nécessite d’importantes quantités d’eau pour son extraction. Assez de griefs pour s’inquiéter des actuelles prospections menées dans la vallée du Saint-Laurent en vue d’une potentielle exploitation du gaz de schiste. Une polémique locale, un enjeu mondial.

SOURCE : CleanTech Republic

Portrait du futur chargeur électrique mondial

chargeur EV3La Société mondiale de l’ingénierie automobile (Society of Automotive Engineers - SAE) devrait voter dans quelques jours une norme mondiale pour les chargeurs de voitures électriques : il s’agira d’un chargeur à 5 plots, qui protège l’utilisateur de tout contact avec le courant, et qui pourra être branché sur de banales prises de courant 110 v ou 220 v.

La SAE, qui élabore les normes de l’automobile et de l’aviation avec des entreprises et experts de plus de 97 pays, planche depuis deux ans et demi sur une norme baptisée J1772, qui normalisera les prises et les câbles des futurs chargeurs. La norme devrait ensuite être publiée dans 10 semaines et tous les industriels – constructeurs auto, fabricants de bornes de recharge – devraient l’adopter.

C’est une étape clé, car cela permettra à n’importe quelle voiture électrique d'utiliser n’importe quelle borne de recharge, où qu’elle soit. Exactement comme sont normalisés dans le monde les distributeurs d’essence.

chargeur EV4Le nouveau chargeur fonctionnera sur des prises de 110 v ou 220 v (sachant que charger une voiture sur une prise à 110 prend environ 8 heures, contre 3 heures pour une prise en 220 v). Robuste, son design a été élaboré par la société Yazaki. Il permettra une charge de16,8kW jusqu’à 70 ampères.

La prise aura 4,3 cm de diamètre, 5 plots et permettra des échanges de données via le courant électrique pour identifier le véhicule et contrôler le chargement. Il pourra supporter 10.000 connexions-déconnexions, et braver toutes les intempéries. Sa durée de vie attendrait donc 13 ans à raison de 2 branchements par jour.

La norme s’appliquera aussi aux chargeurs rapides sur lesquels planchent de nombreux industriels, qui permettront des recharges 10 fois plus rapides, voire 50 fois – mais que toutes les batteries ne pourront pas supporter.

Des prises et chargeurs dans les voitures

C’est une responsable de General Motors qui a annoncé dans un chat du site web de GM l’imminente adoption de cette nouvelle norme : Britta Gross, directrice de la division Global Energy Systems de GM. Elle a expliqué que la future Chevrolet Volt électrique de General Motors sera vendue avec un chargeur – un peu comme un ordinateur -- et que « si vous trouvez une prise, vous pouvez la recharger ». Elle a expliqué que tous les constructeurs équiperont leurs voitures électriques de prises et chargeurs compatibles.

« Gery Kissel de GM préside le comité de la norme J1772. Un vote aura lieu cette semaine et tous les grands constructeurs devraient l’approuver et y adhérer. Toutes les infrastructures désormais devraient être compatibles avec la norme J1772, de sorte que tous les véhicules électriques pourront les utiliser », a-t-elle expliqué.

chargeur EV5Pour ceux qui voudront acheter une station de recharge rapide pour leur propre garage, leur choix pourra donc se faire sur d’autres critères, par exemple l’ « intelligence » du chargeur -- sa capacité à choisir les heures creuses, programmer les recharges, etc.

SOURCE : GreenUnivers

mercredi 28 octobre 2009

Open Source Automobile

Not long after the U.S. Department of Energy moved to end most federal support for fuel-cell transportation, the U.K.-based startup Riversimple has dived into the uncertain waters of the hydrogen economy with a tiny fuel-cell-powered car. The prototype of the hydrogen-powered vehicle is about the size of a golf cart. Though small, the body, made from carbon composites, is tough. Each wheel is powered by its own electric motor, and ultracapacitors store energy captured during braking. The car has a range of 320 kilometers and a top speed of 80 kilometers per hour. Riversimple is releasing the design under an open-source license. Its business model will be to lease cars to owners, with the cost of the hydrogen fuel included in the lease price. Owners will refill their cars at stations that Riversimple plans to build in urban areas.

Credit: Courtesy of Riversimple

Source : Technology Review, October 2009

La voiture électrique "open source"

Les véhicules électriques, conçues par Sim-Drive, comporteront de multiples essieux pour rivaliser avec les voitures thermiques.
Les véhicules électriques, conçues par Sim-Drive, comporteront de multiples essieux pour rivaliser avec les voitures thermiques.

Une société japonaise va mettre sa technologie de châssis à roues motorisées à la disposition des constructeurs, en échange de leur participation industrielle et de leur soutien à la R&D. Objectif de ce modèle collaboratif : une voiture électrique à 12.000 euros en 2013.

Développer une voiture électrique qui coûtera 12.000 euros (hors batterie) ? C’est l’ambition de la toute nouvelle société japonaise SIM-Drive, créée le 20 août par le professeur Hiroshi Shimizu de l'Université Keio. Ce spécialiste des voitures électriques, qui travaille depuis 30 ans dans le domaine, a développé une technologie de châssis à roues motorisées (un peu comme le concept de Michelin) qui permettrait selon lui de produire un modèle accessible offrant une autonomie de 300 km en 2013.

Cette technologie et les compétences réunies par sa société seront mises à la disposition des constructeurs et des équipementiers qui le souhaitent, en échange de leur expérience industrielle et d’une contribution financière à la poursuite des travaux de recherche. Un «modèle de développement ouvert et coopératif» selon le professeur.

La voiture, baptisée Luciole, est un projet japonais en gestation depuis longtemps. Il avait reçu un premier financement en 1997 de la part du gouvernement. A l’époque, l’objectif était de passer à 490.000 véhicules à «basses émissions» en circulation au Japon en l'an 2000...

Source : IT Industrie & Technologies, 25/08/09

Following Obama's vision, carmakers plunge into plug-ins

When President George W. Bush was in the White House, he hyped hydrogen as the future of the automobile industry. But with President Obama now on the job, the next major step for the nation's cars and trucks comes with a plug.

Obama laid out the goal of putting 1 million electric cars on the road by 2015 during the summer of 2008, as he campaigned for the presidency. It was ambitious then but may prove even more difficult now that a slumping economy has brought two of Detroit's Big Three automakers into bankruptcy court and dragged new car and truck sales to under 10 million a year -- well below the high-water mark of roughly 17 million in 2005.

Obama has vowed to keep the government from using its newfound ownership stakes in General Motors Corp. and Chrysler Group LLC to decide what makes and models roll off the assembly lines of the two iconic carmakers. But while Obama and his auto task force won't be calling the shots in the board room, their preference for plug-ins has been made clear.

New industry-wide fuel economy and emission standards will go into effect for model year 2012. That is two years after GM plans to roll out its much-hyped Chevy Volt, an extended-range plug-in hybrid capable of running 40 miles without tapping into its gas tank but almost a decade before many experts believe hydrogen cars will make it to the market.

The $787 billion stimulus package that Obama signed into law earlier this year provided $2.4 billion for the development of plug-ins and the advanced batteries they rely on for power. The government is also offering tax credits up to $7,500 for the purchase of plug-in cars and trucks, and more plug-in aid could be on the way as part of sweeping climate and energy legislation that congressional Democrats hope to move this year.

Hydrogen halted

Automakers, which have long urged the government to avoid picking winners and losers among emerging technologies, certainly welcome the increased funding. But they have recently started a quiet revolt over the Energy Department's decision to slash federal funding for hydrogen tech, which was touted by Bush in his 2003 State of the Union address.

Not only does Obama's budget request propose slashing the federal funding for hydrogen cars by $100 million -- a 60 percent reduction -- but it also has proved to be a harbinger for DOE's decision on how to divvy up $25 billion in Section 136 loans, which will help carmakers and parts suppliers retool to produce more fuel-efficient cars and trucks.

Energy Secretary Steven Chu, who has final say over which companies and projects get the federal cash, has cited a suite of barriers to hydrogen car deployment in his decision to idle the vehicles program. "We asked ourselves, 'Is it likely in the next 10 or 15, 20 years that we will covert to a hydrogen car economy?' The answer, we felt, was 'no,'" Chu said recently.

DOE announced the first round of winners for the government-backed loans last month, handing out $8 billion to Ford Motor Co., Nissan North America and Tesla Motors Inc. to finance improvements to electric vehicles, batteries and even traditional internal combustion engines. None of the loan money was slated for hydrogen projects.

With hydrogen falling to the wayside, at least for the foreseeable future, the industry has lined up with Obama's vision of a plug-in future. In addition to GM's plunge into plug-ins, almost every other major automakers has announced plans to develop plug-in hybrids or all-electric cars. Toyota Motor Corp. will produce a few hundred plug-in Prius hybrids later this year as a test fleet, and Nissan is planning to sell an all-electric car next year.

"Even as our American automakers are undergoing some painful adjustments, they are also retooling and reimagining themselves into an industry that can compete and win," Obama said in Pomona, Calif., earlier this year.

Seeing 'green': Carmakers race to bring plug-ins to market

Toyota staked an early claim to the environmentally friendly car market with its popular Prius, but GM and others have looked to close the gap with their own hybrid offerings, and may be poised to overtake the hybrid sales leader in the race to put plug-ins in dealer showrooms and on U.S. roads.

Manufacturer Current Hybrid Offerings Plug-in Model (First to Market) Scheduled U.S. Release Other Future Plug-ins Federal Cash
Tesla Motors (USA) None Roadster EV Available Now Model S (2011) $465 million from DOE loan program
Toyota Motor Sales (Japan) Camry; Highlander; Prius Prius plug-in Late 2009 (test fleet) None announced None
Fisker Automotive (USA) None Karma PHEV Late 2009 None announced None
Chrysler Group LLC (USA) Chrysler Aspen; Dodge Ram Dodge Circuit EV 2010 Jeep Patriot; Chrysler Town and Country minivan Bailout cash; government has minority stake
Nissan North America (JAPAN) Altima Leaf 2010 None announced $1.6 billion from DOE loan program
Volkswagen Group (GERMANY) Tourag (yet to be released) Golf Twin Drive 2010 (test fleet) None announced None
General Motors Corp. (USA) Chevy Malibu; Saturn Vue; Saturn Aura; Chevy Tahoe; GMC Sierra; Cadillac Escalade; GMC Yukon; Chevy Silverado Chevy Volt Fall 2010 Saturn Vue; Cadillac Converj Bailout cash; government has majority ownership stake
Ford Motor Co. (USA) Ford Fusion, Mercury Milan; Ford Escape Ford Focus EV 2011 Ford Escape PHEV (2012) $5.9 billion from DOE loan program
Honda Motor Co. (JAPAN) Civic, Accord, Insight None n/a n/a None
Source: Manufacturers' official web sites and company statements.

Startups take the plunge

But the plug-in revolution does not stop at the major manufacturers. Startup companies smell blood in the water with the big manufacturers struggling. Tesla has already started selling its two-person Roadster, Fisker Automotive Inc. plans to introduce a four-door luxury car at the end of this year, and a number of other smaller companies are in the business of converting traditional gasoline-powered cars into plug-ins.

"The ideas is to start with a small niche segment, very often a high-price segment and after demonstrating success within that segment, to move to higher volumes and lower prices," said Diarmuid O'Connell, vice president of business development for Tesla, which plans to release its second all-electric car -- a $50,000 sedan -- late next year, thanks in part to the $465 million it received in DOE loans.

Still, the plug-in effort faces a variety of hurdles. In March, the president's auto task force questioned whether the Chevy Volt -- which has carried the torch for the emerging technology since the prototype debuted in 2007 -- could be a short-term success for GM as the troubled company tried to survive in a depressed economy and car market.

Tony Posawatz, GM's vehicle line director for the Volt, admitted as much in an April briefing with lawmakers. "While the Volt holds promise, it certainly is a new technology that has not hit the optimum cost," he said.

In addition to the high cost of the lithium-ion batteries that power most plug-ins, the cars face a high hurdle to acceptance by the American public. According to a Kelly Blue Book 2008 survey, 40 percent of Americans said hybrids were on their way to achieving mainstream status.

The biggest challenge facing the industry is not the economy, according to Ed Cohen, Honda Motor Co. vice president of government affairs. "Our biggest challenge is to reinvent the automobile, and that is a huge task," he told lawmakers earlier this year. "This industry has been built around the internal combustion engine, and that's not going to change quickly and it's not going to change easily."

Will the Rust Belt buy it?

While regular hybrids -- which, unlike plug-ins, rely mostly on their gasoline engines -- have gained toeholds in places like California, Oregon and Washington, they have so far fallen flat in the Rust Belt. According to a study by R.L. Polk and Co., hybrids accounted for 1.8 percent of all new car registrations in the Midwest last year, compared with 5.5 percent on the West Coast.

According to Lonnie Miller, Polk's director of industry analysis, hybrid sales are stronger in the West for a variety of reasons. "One is that the hybrid market is dominated by the Toyota Corporation, which has maintained an average 75 percent of the U.S. hybrid segment from 2003 to 2008," she said in a report. "The Great Lakes region has the strongest 'buy American' mindset when it comes to the purchase of vehicles, which makes Asian-branded hybrid vehicles less popular in that part of the country."

Even though hybrid vehicle sales fell from 2007 to 2008, they garnered a greater share of total light vehicle sales. According to a separate Polk report, hybrid sales accounted for 0.3 percent of the market in 2003. That number increased nearly nine-fold by 2008 but that still left the market share at 2.6 percent.

Neither the industry nor lawmakers know what to expect in the coming years in terms of how many new cars and trucks will be sold. But even if the numbers return to roughly 16 million a year, as they were for much of the decade, the success of any push toward hybrids -- plug-in or not -- may ultimately end up bumper to bumper with the price of gasoline and the sticker price on the new cars.

"It is important that we are realistic because there are two things that you cannot trump, politics aside," Cohen said. "One is technology and the second is cost."

Source : eenews, 28/10/09

Change We Can Believe In – Reinventing the US Auto Industry: Open Source the Chevy Volt

This article in the NY Times about China’s thinking strategically about electric cars was a poignant contrast to our struggles in the U.S. with the auto bailout. It reminded me about the adage, “when you’re up to your neck in alligators, the last thing you remember is that you were supposed to drain the swamp.” Memo to Washington – weren’t we were to be the country innovating here?

nytimes-article-on-hybrid-cars-china

Normally I’ll keep my posts to subjects on which I have domain expertise. However:

  1. The clock is ticking on General Motors
  2. The auto industry is desperate for some new thinking and reinvention as a 21st century enterprise
  3. The administration has the opportunity to think like entrepreneurs not just bankers – by creating something new, innovative and valuable
  4. An industry gasping for its last breath is least likely to continue to invest in new products that won’t pay the bills for another decade (regardless of whether its in the national interest.)
  5. I’ve shared this with Obama’s Energy and EPA team

The auto industry bailout ought to have four goals (you can put them in your own order.)

  1. Jobs
  2. Keeping an Auto Industry as a strategic national resource
  3. Energy Independence
  4. Clean Energy

I proposed that in exchange for the GM bailout we spin out the Chevy Volt into an open source electric car platform.

Any automaker who builds the car in the U.S. will be able to build on the Volt Platform, but all drivetrain improvements are open source.

The first 10,000 units would be royalty free. After that, other automakers would pay GM some per/car royalty.

Since it’s in the government’s interest to facilitate goals 1-4, they will subsidize the cost of the initial units so that they are affordable. Economies of scale will drop component costs (read batteries) over time.

(I will admit that taking a concept such as “open source” from the software business and applying it to the auto industry and Washington D.C. was somewhat incomprehensible at first to the Energy and EPA team. But they’re smart, let’s see what happens.)

The reality is that independent electric vehicle startups will win over time (closer to the customer, more agile, etc.) over a national platform. As part of this spin out I’d make sure the Government also supports the nascent U.S. electric car industry and ensures it gets its share of the bailout largesse. But the two together will kick start a new industry and save a dying one.

As I said, I am far from an expert in the auto industry, government bailouts or other related big “businesses”. But I think it’s time we take the out-of-the-box thinking that created new businesses in high tech – the concept of open source, for instance − and apply it in creative and powerful ways to reinvent floundering, older industries.

If anyone has a better idea, I would love to see it here.

Source : steveblank.com, 15/04/09

BW videos on Innovation : Great interviews




0/19/2009
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John Lilly is CEO of Mozilla, the movement behind the Firefox Web browser. He spoke with BusinessWeek.com's Tom Giles about Google, mobile browsing and crowdsourcing


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A founder of innovation firm IDEO, David Kelley also co-founded the d.school program at Stanford University. He discusses how design thinking can benefit business students and businesses.


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Singapore's $7 Billion Bet on R&D


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The Shape of the Design Industry


03/25/2009

Ask the Innovation Guru


03/03/2009

Thinking Inside the Box


02/09/2009

The keys to disruptive innovation

Source : Business Week, 2009

GPS : Google dévoile un service de navigation gratuit

Google veut être décidément partout. A l'occasion de la publication du kit de développement (SDK) pour Android 2.0, baptisé Eclair, l'entreprise a dévoilé l'une des nouvelles fonctions de son OS mobile : la navigation par GPS, Google Maps Navigation. En clair : le numéro un de la recherche sur Internet vient défier des spécialistes du secteur comme TomTom… avec un service gratuit qui plus est.

Google ajoute donc à son service Google Maps for mobile de nombreuses nouvelles fonctions : les vues en 3D, l'aide vocale, le reroutage… Les utilisateurs pourront disposer de cartes constamment mises à jour, selon Google, d'une recherche facilitée (en anglais, pour l'instant), consulter l'état du trafic, afficher une vue satellitaire ou une photo de StreetView. La vidéo ci-dessous passe en revue les nouveautés :

Le premier téléphone qui bénéficiera de Google Maps Navigation et d'Android 2.0 est le Motorola Droid que commercialisera aux Etats-Unis l'opérateur Verizon. Google précise que le service de navigation n'est disponible au démarrage qu'aux Etats-Unis. Le reste du monde sera servi ultérieurement, l'appétit de l'éditeur ne connaissant pas de frontières. En France, la version 1.6 d'Android, baptisée Donut, est déployée par certains opérateurs comme SFR. Toutes les innovations d'Android 2.0 sont résumées dans cette vidéo :

Source : 01 informatique,28/10/09

400 millions de dollars ont été dépensés depuis l'application iPhone d'eBay

eBay accélère ses ventes aux enchères. Avec son application iPhone, la place de marché entre dans un monde d'instantanéité et de réactivité. Selon les informations du Financial Times qui mentionne John Donahoe (DG d'eBay), déjà 400 millions de dollars auraient été dépensés sur eBay « mobile », par exemple, pour un bateau à 150.000 ou une Lamborghini à 350.000 dollars.

L'application mobile du site de vente aux enchères aurait été téléchargée 4,6 millions de fois. Pourtant, avec 400 millions de dollars dépensés, l'application fait tout de même pâle figure vis-à-vis des 59,7 milliards de dollars dépensés au total sur eBay l'année dernière.

SOURCE : Neteco

Le web dans cinq ans selon E.Schmidt, PDG de Google

Qu'il s'agisse de son moteur de recherche, de son service de courriers électroniques ou de ses différents outils bureautiques hébergés, Google fait figure de référence sur la Toile et a su créer la surprise à plusieurs reprises. Le PDG de la firme Eric Schmidt s'est récemment exprimé lors du sommet Gartner Symposium/ITxpo Orlando 2009, spécialisé dans l'analyse des marchés des nouvelles technologies.

Selon M.Schmidt, si aujourd'hui les sites anglophones prédominent sur la Toile, dans cinq ans, le contenu chinois sera devenu plus important. Bien qu'aujourd'hui certains fournisseurs d'accès à Internet refusent l'usage de la VOIP sur leurs réseaux en pointant du doigt une infrastructure vétuste, il estime que les débits de bande passante seront bien supérieurs à 100 Mb/s. Les canaux de distribution dissociant Internet/TV/Radio n'auront alors plus lieu d'être. Le directeur général de Google parie également sur le format vidéo et affirme qu'en 2014, la plateforme communautaire Youtube sera finalement rentable.

Cependant, le milliardaire américain estime que le vrai défi résidera dans le classement du contenu publié sur les différents sites communautaires. La semaine dernière nous apprenions que Google avait signé un partenariat avec Twitter. Ce site de micro-blogging est aujourd'hui utilisé pour démocratiser la publication d'informations en temps réel sur la Toile. Le magazine ReadWriteWeb rapporte les propos de M. Schmidt qui se projette dans l'avenir : « les informations en temps réel sont aussi importantes que les informations classiques et nous voulons les intégrer à notre moteur de recherche », Il ajoute que ce nouveau type de contenu posera un problème de fond : « nous pouvons déjà indexer les informations en temps réel aujourd'hui mais comment allons-nous classer ces dernières ? » ; tel semble être le gros chantier à venir.

SOURCE : Neteco

Japanese solar car wins 2009 Global Green Challenge

Japan's Tokai Challenger solar vehicle has taken victory in the Global Green Challenge

Japan's Tokai Challenger solar vehicle has taken victory in the Global Green Challenge

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Source : Gizmag, 28/10/09

Obama's Smart-Grid Game Plan

Speaking in the middle of a solar power generating facility in Arcadia, Florida, President Obama announced a $3.4 billion investment in Smart Grid technologies on Oct. 27. The Recovery Act money was awarded to 100 projects around the country. He talks about America's commitment to modernizing the electrical grid and providing jobs.
Oct 27, 2009

Think back to the age of telecom before the breakup of AT&T, before the Internet, before Facebook or Twitter. That's about how antiquated America's system for delivering electricity—the electrical grid—is today. In many parts of the country, the grid is so "dumb" that workers still have to walk from house to house to read the electricity meter, and utilities have no clue when the lights go out until customers call to complain.

That's why there's a growing push to build a smarter grid, in which the meters can report in, appliances can control how much energy they use, and electricity stored in batteries can supply quick jolts of energy where needed, replacing the expensive power plants now used to meet peak power needs. One of the biggest believers in that vision is the White House. On Oct. 27, the Obama Administration announced 100 grants, totaling $3.4 billion, for smart-grid efforts, using money from the stimulus bill.

The winners include Houston's CenterPoint Energy (CNP), which gets $200 million for a $639 million project to install 2.2 million smart meters and hundreds of sensors to make the system more responsive and reliable, and the city of Wadsworth, Ohio, which gets $5.4 million to add 12,500 smart meters and beef up its grid-charged electric cars. "This is a great first step toward transforming our whole energy system," says Mark Brownstein, an energy director at the Environmental Defense Fund, which like many environmental groups sees the smart grid as essential to both making the U.S. more energy efficient and boosting the use of renewable power.

At the heart of virtually every project is an upgrade to more sophisticated meters, which communicate directly with the local utility. What good are they? Listen to President Barack Obama as he announced the awards at a solar energy facility in Arcadia, Fla.: "Smart meters will allow you to actually monitor how much energy your family is using by the month, by the week, by the day, or even by the hour," he explained. "So coupled with other technologies, this is going to help you manage your electricity use and your budget at the same time, allowing you to conserve electricity during times when prices are highest."

In pilot projects of this new approach, customers gave the local utility permission to temporarily trim, say, the amount of electricity going to their air conditioners or clothes dryers, thus helping the utility meet peak loads. In return, the customers were able to cut their electricity bills by 15% or more.

Getting Paid to Charge Your Car?

The smart meters are just a beginning, many experts say. But the path ahead is less than crystal clear. Just as it was impossible to predict in 1900 that electricity itself would lead to TVs, MRIs, computers—or even electric irons, for that matter—"now it is hard for us to envision what we will enable in 30 years," says James E. Rogers, CEO of Duke Energy (DUK).

One of the expected payoffs, if electric cars become ubiquitous, is not just supplying those vehicles with juice but also turning them into an essential part of the grid. In order to meet sudden peak power demands, utilities now must keep turbines spinning, ready to generate power at a moment's notice. This "spinning reserve" is expensive. But imagine if there were millions of electric cars plugged into the grid and charging. If the grid is smart enough, utilities could temporarily cut back on the power being delivered to the batteries—because the technology will know from experience that the car will still get its full charge despite the interruption—or even draw back minute amounts of electricity from each car. That could eliminate the need to keep turbines on standby, and enable utilities to actually pay people for the right to momentarily tap their car batteries.

"It is a very powerful metaphor—being able to be paid while charging your car," says Jon Wellinghoff, chairman of the Federal Energy Regulatory Commission and a strong smart-grid booster.

Getting to these more exotic applications, however, requires more than just installing smart meters. The system will have to be able to sense when (and where) a car is plugged in, adjust the flow of electricity on the fly, and manage to bill or credit the owner appropriately no matter where the car is plugged in.

"The equipment is all available, in terms of the technology," says George W. Arnold, coordinator for Smart Grid Interoperability at the National Institute of Standards and Technology (NIST). But it all has to be integrated, which is why Arnold is leading a broad effort of the government, industry, standard-setting bodies, and the engineers' professional association, the Institute of Electrical and Electronics Engineers, to develop the necessary standards for enabling all the technologies to work together. That effort is similar to what he did back in the 1980s to enable the telecom network to handle computers and the Internet, he says. "The fact that we are just getting around to it for the grid 30 years later indicates how aging the grid infrastructure is."

Utilities Waited for Stimulus Money

The sheer magnitude of the task has some worried that Obama's smart-grid grants, several billion dollars though they are, only scratch the surface of what's needed. Hundreds of billions are needed to truly transform the grid. But the new federal dollars may go farther than it might first seem. Each of the awardees was required to match (or spend more than) the government handouts. And the hope is that many of the projects that didn't win awards will move forward anyway, says Katherine Hamilton, president of GridWise Alliance, a smart-grid group whose members include utilities, smart-meter manufacturers such as General Electric (GE) and Itron (ITRI), service providers like IBM (IBM), and universities. Indeed, the White House plan has actually had a chilling effect until now, since utilities and other companies had been holding off launching projects until they learned whether they would get stimulus dollars. Now that the first awards have been made, more projects will begin.

A second question, though, is more difficult to answer. Since many of the killer apps of a smarter grid are still unknown, it's hard to know what technologies to implement now. A number of utilities are breathing a sigh of relief that they didn't install previous generations of smart meters, since the current ones offer many more capabilities. But today's meters may become obsolete in a few years, like the original IBM PC did—and utilities may not be able to afford the normal cycle of upgrades and replacement common in the information technology world. The question: Will the benefits be large enough to spur continued innovation and investment?

Supporters think so. Says NIST's Arnold: "This is a once-in-a-lifetime opportunity to rewire America and rejuvenate one of our most critical infrastructures."

Source : Associated Press, Business Week, 27/10/09

Un atlas du changement climatique bientôt en ligne


Une équipe de chercheurs du CSIR (Centre for Scientific and Industrial Research) met au point un atlas numérique du changement climatique destiné au grand public.

Selon une approche similaire à celle de Google Earth et via internet, les utilisateurs de l'atlas pourront pointer un lieu sur la carte et obtenir les projections à long terme des précipitations et températures ainsi que le possible devenir de la flore sur une période de 50 ans. D'une façon plus générale, cet atlas contiendra des informations localisées sur l'élévation du niveau de la mer, les changements de végétation, les risques de sécheresse, d'innondations.

Le Dr. Bob Scholes, membre de l'équipe, informe que cet atlas pourra être utilisé comme instrument d'aide à la décision par les urbanistes des services publiques et municipalités dans le cadre de leurs prévisions de développement à long terme. Le Dr. Scholes précise que cet atlas réunira, également, des informations sur les nappes phréatiques, sur les eaux de surfaces, les forêts, la biodiversité, les cultures, ainsi que des données démographiques et économiques sous une forme directement accessible au public.
Source :
BE Afrique du Sud numéro 22 (26/10/2009) - Ambassade de France en Afrique du Sud / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60926.htm

Autodesk crunches numbers for greener buildings

Green buildings aren't only for well heeled individuals and corporate headquarters. There's an ocean of existing buildings ripe for an efficiency makeover.

Autodesk, a company best known for its AutoCAD three-dimensional design software, has spent the past year developing extensions to its existing products focused on green renovations of existing commercial buildings, company executives said here on Monday.

Last year, Autodesk acquired two companies that had developed analytical tools intended to bring more hard numbers to sustainable design efforts. When used with Autodesk's existing applications, professionals such as architects, designers, and contractors can get a snapshot of how existing buildings perform in terms of energy and water use and can simulate the impact of architectural changes.

A screen shot from Ecotect, an application acquired by Autodesk that allows architects to measure and plan the environmental impact of design decisions. Based on an information model, the application here shows the heat gain inside a building from different sources, such as ventilation and the sun, during different times of the year.

(Credit: Autodesk)

The focus on renovation is partly driven by the downturn in the building industry but also a raft of building efficiency mandates coming from national or state governments, said Catherine Palmer, the marketing manager for Architecture, Engineering & Construction solutions at Autodesk.

For example, the federal government earlier this month issued an executive order (click for PDF) that mandates that all new federal buildings built by 2030 need to be net zero energy, or generate as much as they consume. Many of these regulations also apply to renovating existing buildings, Palmer said.

About 40 percent of energy use and greenhouse emissions come from buildings in the U.S. and elsewhere in the world. And about 85 percent of the buildings that existing today will be around in 2050, Palmer said.

Green building retrofits are 5 percent to 9 percent of the commercial building marketplace now but are projected to grow to more than 20 percent in five years, according to a recent report from SmartMarket.

Wanted: good building data
There are a number of examples of commercial buildings that have been retrofit to be more efficient. The Empire State Building, for example, did a $20 million conversion which is expected to lower energy consumption by 38 percent. Autodesk's office here is a LEED-certified Platinum level building. Rather than tear down an existing structure, the company used the shell of existing building and remade the interior with a number of green-building features, such as light sensors, more sustainably produced materials, and the use natural daylight to cut down on artificial lighting.

The challenge with these efficiency retrofit projects is that the tools to analyze the potential savings in energy, water, or materials are slow or inaccurate, according to Autodesk executives. A building owner may compile current energy use in a spreadsheet, for example, which is not connected to the building-management system or design software.

In Autodesk's lobby in Waltham, Mass, the company chose to display a number of projects, including printed three-dimensional models (on top) and a multi-layered map of a city that shows both buildings and underground infrastructure such as subways.

(Credit: Martin LaMonica/CNET)

Autodesk now offers two add-on products to its Revit Architecture building-information modeling application to capture existing building data in a 3-D model and then simulate possible changes.

During a demonstration on Monday, Autodesk technical marketing manager Chico Membreno showed how designers and architects can quickly convert photos of an existing building into a 3-D model in Revit.

From there, an application called Ecotect Analysis allows an architect to input various data, such as weather patterns and available daylight, and to see the environmental impact of different design choices. That building model can then be imported into a hosted application, called Green Building Studio, which will tell the user how the building will perform in terms of energy use, carbon emissions, and water.

"A lot of people use rules of thumb," Membreno said. "This empowers the architect and gives them data to back up their design decisions."

For example, a company could use Ecotect analysis to simulate how much electricity could be generated by solar panels or how much daylight is available for internal lighting. Green Building Studio can then analyze how those choice will impact the environmental performance with data such as projected energy costs and water use.

The company has designed its sustainable analysis products for architects and building professionals and contractors working on new construction or renovations. But the tools could also be used to monitor whether green building investments measure up to expectations, which is often not the case. Energy-service companies, for example, need to quantify efficiency improvements to secure financing, said Palmer.

Autodesk executives declined to give a price for the software but a third-party review indicated that Revit Architecture's suggested retail price was about $5,500.

That price and the training required means that individual homeowners are unlikely to use the software. But the commercial market is very large: Autodesk estimates that $400 billion a year will be spend on commercial renovations.

Source : CNET, 27/10/09

Future TV to predict what you want to watch

Bangalore: Smart television of future will be able to recognize facial expressions, body movements and will gauge user's mood and choose appropriate programs, taking into account past viewing preferences. "Within five to 10 years, it is inevitably that television will be controlled much more naturally. It will be more intuitive, like the Xbox, following body movement and facial recognition like project natal," said Ashley Highfield, the UK Managing Director of Microsoft to the Daily Telegraph.


Project Natal caused a stir when it was unveiled at the E3 games show in Los Angeles in June. Project Natal is Microsoft's controller-free, motion-sensing gaming system for the Xbox 360 which uses a camera, depth-sensor and microphones to track the natural movement of a player and replicate it on-screen.

The project will also include an avatar, little boy called Milo, who lives inside your computer. You talk to him as you would to a normal person, and he interacts with you in return, picking up everything from your movement to the emotion in your tone of voice. He will remember your face and greet you by name as you walk in to the room. "TV will increasingly go that way," said Highfield. "This is certainly the last generation that will have a remote control." Highfield also said that all mobile phones and PCS will soon become touch screen within two years.

Microsoft's Chief Executive, Steve Ballmer has said that the new Xbox 360 with "a natural interface" would be launched in 2010.
Source : Silicon India, 28/10/09

Bolivia Is the Saudi Arabia Of Our Battery-Powered Future

Uyuni Salt Flats Scientists estimate that between 50 and 70 percent of the world's lithium sits in these Bolivian salt flats. via Foreign Policy Magazine

Bolivia is primarily known for two things: being the poorest country in South America, and having a president with a terrible haircut. However, it might soon be known for a third thing: lithium. Turns out Bolivia has the world's largest reserves of the light metal, and according to Foreign Policy, that positions Bolivia as the Saudi Arabia of our carbon-less, battery-powered future.

Lithium already pervades our technology-obsessed society, powering everything from laptops to cell phones to, increasingly, cars. As more and more cars switch from gas to batteries, the demand for lithium will only increase. In fact, consumption of the metal is expected to rise three fold in the next 15 years.

In Bolivia, most of the lithium sits in the Uyuni salt flats. Located in the southwest of the country, the Uyuni is the world's largest salt flat, and it contains between 50 and 70 percent of the world's lithium.

These mineral riches and increasing demand have already set off confrontations between Western corporations that want to mine the precious mineral, and Bolivia's Socialist president, Evo Morales, who prefers nationalized companies. However, that's just the beginning of the problems. The Foreign Policy article also warns that while lithium replacing oil as the main fuel source will help the environment, there's no evidence that changing the place and resource will reduce the conflict between those who have the power, and those who want it.

Source : Popular Science, 23/10/09

Mozilla planche sur Raindrop, sa messagerie nouvelle génération

Les développeurs de la fondation préparent un outil qui rassemble et classe dans une page du navigateur les messages venant de multiples sources. Une sorte de rival de Google Wave.

Le laboratoire de Mozilla vient de lever le voile sur son dernier projet baptisé Raindrop. C'est un outil qui permet à ses utilisateurs de voir en un coup d'œil les messages reçus sur leurs multiples comptes e-mails, mais aussi ceux provenant de Twitter, Youtube, Facebook, ainsi que tous les flux RSS qui ont pu être publiés sur les blogs qu'ils ont l'habitude de suivre.

Cette « messagerie universelle » - pilotée par Mozilla Messenging, en charge du client de messagerie Thunderbird - utilise un serveur Web pour aller chercher dans les différentes interfaces les contenus qui viennent d'être mis à jour. Elle les rassemble sur une page que l'on consulte en ligne depuis un navigateur. Raindrop est compatible avec Firefox, Safari ou Chrome, mais pas encore Internet Explorer.

Pour éviter d'être noyé sous les flots de messages, Raindrop s'appuie sur des algorithmes qui vont trier les informations en fonction de leur importance pour l'utilisateur. Ainsi un message à caractère personnel sera mis évidence sur la page, tandis qu'un courriel de publicité passera en second plan.

Raindrop est encore à l'état de prototype, c'est la version 0.1 qui a été présentée (voir la vidéo en fin d'article). Cette première ébauche fait donc penser au service Wave de Google, sans toutefois en offrir les possibilités d'échange et de communication entre utilisateurs.

Cependant les fonctions de Raindrop ne sont pas encore finalisées. Mozilla fait appel aux bonnes volontés pour développer des applications qui viendraient l'enrichir.

Quant aux internautes qui n'ont aucune compétence en HTML, Javascript ou CSS, ils peuvent donner leur avis sur l'ergonomie et le design de Raindrop. Les développeurs maison ont ouvert pour cela une galerie de photos sur Flickr.

SOURCE : 01NET

Google recherche dorénavant dans les réseaux sociaux



Google a présenté lundi 26 octobre "Social search", un service permettant d'afficher, directement dans ses résultats de recherche, l'ensemble des contenus produits par un cercle de connaissances. Sites, blogs, actualisations de statut, images ou vidéos rendus publics sont désormais accessibles au sein d'un même cercle social. Aperçu du service en images. Pour lire la suite, cliquez ici: Suivante


Source: JDNet

mardi 27 octobre 2009

La vague Android s'apprête à déferler sur la planète mobile

Un an après les débuts du système d'exploitation pour mobiles de Google , une douzaine de modèles de téléphones utilisent déjà Android. L'appétit des constructeurs asiatiques et de Motorola est très fort.

un an après la commercialisation par T-Mobile US du premier téléphone utilisant le système d'exploitation développé par Google, les nouveaux terminaux estampillés « Android » affluent. Douze téléphones embarquant le nouvel OS concurrent de Windows Mobile ont été annoncés cette année et bien plus sont attendus l'an prochain. Alors que le taïwanais HTC était le seul à fabriquer des « smartphones » sous Android, désormais, Motorola, LG, Samsung, Dell ou encore ZTE ont l'intention de sortir des modèles avec le système d'exploitation du moteur de recherche américain.

En France, une dizaine de modèles différents utilisant Android pourraient être commercialisés pour Noël. Pour l'institut Gartner, en 2012, Android pourrait ainsi équiper 18 % des « smartphones » vendus dans le monde cette année-là. Derrière Nokia, mais devant BlackBerry, l'iPhone et Windows Mobile. Au deuxième trimestre 2009 toutefois, la part de marché d'Android n'a pas dépassé 2 %. Mais le logiciel a deux atouts incomparables par rapport à nombre de ses concurrents : basé sur le logiciel libre, il est gratuit et ouvert. C'est pour cette raison que les groupes asiatiques l'adoptent rapidement. Pas besoin de reverser 15 dollars à Microsoft pour chaque téléphone fabriqué et vendu avec Windows Mobile.

HTC espère ainsi que la moitié de ses ventes, cette année, seront réalisées avec des téléphones Android. « Jusqu'à maintenant, les Chinois savaient faire des téléphones mais pas des systèmes d'exploitation. Faire des “smartphones” leur coûtait cher. Avec Android, c'est la barrière à l'entrée des constructeurs chinois sur le marché des “smartphones” qui est tombée », estime le dirigeant d'un opérateur mobile français, peu optimiste sur l'avenir des Nokia et Sony Ericsson à court terme. De toute façon, à part Windows Mobile, le choix en matière de système d'exploitation n'est pas pléthorique pour les fabricants. Symbian, le leader du marché en volume, reste la propriété de Nokia. Apple et Research in Motion ont chacun leur système d'exploitation propriétaire pour l'iPhone et le BlackBerry. Dans ces conditions, Google s'est engouffré facilement dans la brèche.

Une bouée de sauvetage

Motorola, lui aussi, espère que, avec Android, il tient sa bouée de sauvetage. Tant et si bien que le groupe américain a ainsi quitté la fondation LiMo (comme Linux Mobile), qui regroupe les industriels intéressés par la plate-forme Linux. Et il n'a même plus l'intention de sortir des modèles utilisant Windows Mobile ! Le nouveau patron de la division mobile de Motorola, Sanjhay Jha (qui vient de chez Qualcomm) s'est lancé dans une rationalisation des plates-formes, pour économiser en recherche et développement et se concentrer sur un seul programme. L'homme a même exigé de ses troupes qu'elles travaillent en direct avec les ingénieurs de Google sur l'interface. Le Dext, qui sera vendu début novembre en France, sera le premier modèle de Motorola sous Android. Le suivant, …le Droid, sera commercialisé la semaine prochaine par l'opérateur Verizon Wireless outre-Atlantique. Le premier opérateur mobile américain espère ainsi contrer ATT, qui a obtenu l'exclusivité de l'iPhone il y a deux ans. Verizon Wireless va mettre le paquet sur le Droid pour les fêtes de fin d'année. Il a même déjà lancé une campagne de publicité anti-iPhone. En France, comme les trois opérateurs vendent l'iPhone, Motorola aura sans doute plus de mal à percer. Mais, secrètement, Orange, SFR et Bouygues espèrent bien qu'un concurrent au téléphone vedette d'Apple émergera vite. Pas question pour eux de devenir trop dépendants de la firme à la pomme.

Source : Les Echos, 27/10/09

L'"effet Kindle" sur le titre d'Amazon

Le géant de la vente sur Internet a vu son titre bondir de 26,8 %, à 118,49 dollars et dépasse son niveau record en Bourse.

Avec plus d'unités vendues que d'exemplaires du dernier roman de Dan Bown et un chiffre d'affaires généré sur Amazon.com supérieur à tout autre objet, le Kindle fait un malheur ! Ce livre électronique, développé et commercialisé en exclusivité par le numéro un mondial de la distribution sur Internet, a ainsi largement contribué à des résultats trimestriels sensiblement supérieurs aux prévisions des analystes. Le bénéfice net, en hausse de 68 % par rapport à la même période un an plus tôt, s'est établi à 199 millions de dollars au troisième trimestre clos fin septembre, soit 45 cents par action, quand les analystes en attendaient 33. Le chiffre d'affaires a quant à lui progressé de 28 %, au lieu des 17,9 % prévus, à 5,449 milliards de dollars, tandis que la marge brute a été préservée, à un taux de 23,3 %, contre 24 % sur la même période de 2008.

Les activités à l'international du groupe basé à Seattle ont augmenté plus vite que celles en Amérique du Nord, enregistrant une hausse de 33 % contre 23 %. Elles pèsent désormais un peu moins de 50 % des ventes. La France a crû plus vite que le total de l'international, affirme aux « Echos » Xavier Garambois, le directeur général d'Amazon France, qui distribue désormais un Kindle disponible dans une centaine d'autres pays. L'offre reste cependant limitée aux livres en anglais et à des journaux, dont « Les Echos ». « Nous sommes en discussion avec les éditeurs français », explique le dirigeant, insistant sur le fait que les lecteurs viendront au numérique si les livres sont moins chers. « En faisant disparaître un certain nombre de coûts, il nous paraît important de rétrocéder cette valeur aux lecteurs tout en préservant le coût de la création », insiste Xavier Garambois. Il précise que sur les 350.000 titres disponibles en téléchargement aux Etats-Unis, 48 % sont vendus en format Kindle.

Pour les ventes de la saison de Noël, la plus importante de l'année, Amazon.com attend une progression de 21 %, à 36 % sur un an, soit entre 8,1 et 9,1 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel du trimestre en cours dans une large fourchette, entre 300 et 425 millions, soit + 10 % à + 56 %. Sur ces bonnes nouvelles, le titre a bondi vendredi de 26,8 %, à 118,49 dollars, soit un niveau record, plus élevé que les 106 dollars atteints au pic de la bulle Internet en 1999. Amazon pesait ainsi vendredi plus de 51 milliards de dollars en Bourse.
Source : Les Echos, 26/10/09

Dix technologies clefs pour le grand emprunt

Quelles sont les technologies clefs pour l'avenir de la France qui doivent être au coeur des priorités du grand emprunt ? Avec l'éclairage d'une dizaine de spécialistes de l'innovation, nous en avons sélectionné dix, pour lesquelles notre pays possède des atouts indéniables.

Le compte à rebours est déclenché. Alors que la commission Juppé-Rocard doit rendre ses conclusions au mois de novembre, avant l'arbitrage du grand emprunt prévu début 2010, la pression monte dans les organisations professionnelles, qui rivalisent de propositions chiffrées pour propulser leur secteur industriel en tête des priorités nationales. Comment faire le tri pour éviter un énième saupoudrage des fonds publics ? Pour apporter notre éclairage, nous avons sondé un panel de personnes représentatives des instances qui, en France, sont censées jouer un rôle clef dans les choix stratégiques nationaux. Avec une question : quelles sont les dix technologies innovantes de demain, tous secteurs confondus, pour lesquelles notre pays possède des atouts indéniables et dans lesquelles il faut absolument investir ? Certes, l'exercice est jugé difficile : « Le propre des technologies est d'être diffusantes dans des tas de domaines. Il faut tenir compte des ruptures technologiques, géopolitiques, industrielles mais aussi des évolutions plus lentes. Le choix dépend aussi du potentiel des marchés et de l'échelle de temps que l'on considère », explique Grégoire Postel-Vinay, en charge de la prospective à Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) à Bercy, dont la prochaine grande étude des « technologies clefs », sur laquelle vont plancher des centaines d'experts, ne sortira pas avant juillet 2010.

Néanmoins, une bonne dizaine de spécialistes de l'innovation se sont livrés sérieusement à cet exercice, sous un angle purement technologique. Parmi les analyses les plus éclairantes figurent celles d'Annie Geay, directrice de l'expertise et du développement de l'innovation chez Oséo, de Bertrand Braunschweig, Philippe Freyssinet et Patrick Chaussepied, responsables respectivement des départements sciences et technologies, de l'information et de la communication, énergie durable et environnement et bio-santé de l'Agence nationale de la recherche, d'Yves Farge, président du comité des travaux de l'Académie des technologies, ou d'Antoine Colboc, responsable des fonds de capital-risque du Crédit Agricole. De la synthèse de ces analyses sont ressorties dix technologies, qui constituent
le noyau dur de l'innovation
française.

Même si certaines thématiques bénéficient déjà de plans de
soutien nationaux, à l'instar des nanotechnologies, il en va de la compétitivité de la France de les considérer comme des priorités technologiques dans le cadre du grand emprunt. Comme le montre cette sélection, l'avenir se jouera surtout sur la maîtrise des technologies combinatoires. Par exemple, « de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques seront fondées sur des développements interdisciplinaires entre la biologie, les sciences et technologies de l'information et de la communication, les nanotechnologies et la physique des matériaux », explique Ronan Stéphan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de la Recherche. Il est indéniable que la montée en puissance des technologies de l'information et de la communication va innerver d'intelligence tout ce qui nous entoure, pour rendre les textiles plus fonctionnels, les bâtiments plus économes en énergie ou les routes plus sûres et plus écologiques.

Source : Les Echos, 26/10/09

La révolution des médicaments conçus par ordinateur

Révolutionner la façon dont l'industrie pharmaceutique met au point les nouveaux médicaments : c'est l'ambition du projet BioIntelligence, qui associe l'éditeur de logiciels Dassault Systèmes à quatre des principaux laboratoires français : Ipsen, Servier, Pierre Fabre et Sanofi-Aventis.

Ce programme de recherche de 118,2 millions d'euros sur cinq ans bénéficie d'une subvention de 46,3 millions d'Oseo, organisme public dédié au financement de l'innovation. Le reste sera apporté par la filiale du groupe Dassault spécialisée dans la simulation par ordinateur des systèmes de production industriels.

D'autres partenaires sont associés : des institutions publiques de recherche (Inserm, Inria, Genopole), une filiale du groupe allemand Bayer (Bayer Cropscience) et des start-up spécialisées dans l'édition de logiciels (Sobios, Aureus).

Ces entités publiques et privées seront réunies au sein d'un consortium, dont Dassault Systèmes sera le chef de file. Leur mission : modéliser la façon dont les médicaments agissent à l'intérieur du corps humain, et notamment reproduire les interactions existant entre les protéines.

Ce qui pourrait permettre de prévoir l'efficacité et les effets secondaires des nouveaux médicaments sans attendre les essais cliniques sur l'homme, qui interviennent généralement après cinq années de recherche.

"BioIntelligence permettra de sélectionner en amont les molécules les plus prometteuses pour devenir de futurs médicaments et d'écarter celles qui sont trop toxiques pour être mises sur le marché", explique Christophe Thurieau, vice-président de la recherche translationnelle chez Ipsen.

On estime généralement qu'il leur faut tester une dizaine de molécules pour obtenir un médicament. Les économies réalisées pourraient être conséquentes, même si les tests sur animaux et sur l'homme resteront indispensables en phase finale de recherche.

Pour les laboratoires, qui sont confrontés à une inflation spectaculaire de leurs dépenses de recherche et développement, les enjeux sont considérables. En 2001, mettre au point une nouvelle molécule nécessitait en moyenne un investissement de 536 millions d'euros sur dix ans. Aujourd'hui, ce montant atteint 666 millions d'euros, et il pourrait doubler dans les prochaines années sous l'effet du durcissement réglementaire imposé par les autorités sanitaires. "Il devient de plus en plus difficile de lancer de nouveaux médicaments, observe Marc Livinec, conseiller sectoriel de l'assureur-crédit Euler Hermes SFAC. C'est pourquoi le retour sur investissement de la recherche pharmaceutique se dégrade."

Entre 2002 et 2008, la marge d'exploitation des grands laboratoires a diminué de 4 points, à 24 %. Un niveau qui reste élevé, mais "bientôt, plus personne dans la pharmacie n'aura les moyens de faire face à l'augmentation des dépenses de recherche, avertit Jean-Luc Bélingard, président du groupe Ipsen. BioIntelligence pourrait nous permettre de sortir de cette impasse en inventant une façon plus rapide et moins coûteuse de mettre au point les médicaments."

A quel horizon ? "Nous nous donnons cinq ans, mais nous espérons obtenir des résultats plus tôt, répond Christophe Thurieau. La grande difficulté, c'est qu'il existe une infinité de réactions chimiques à l'intérieur du corps humain. Modéliser le vivant est beaucoup plus compliqué que simuler le fonctionnement d'un moteur."

Dassault Systèmes, dont les logiciels ont permis de diviser par trois, en une décennie, la durée nécessaire pour concevoir une voiture et par deux celle que réclame la création d'un avion, espère réussir le même pari dans la pharmacie.

Une industrie qu'il considère désormais comme stratégique : "Après l'aéronautique et l'automobile, c'est le secteur qui investit le plus en recherche et développement", explique Bernard Charlès, directeur général du groupe. La lutte contre le cancer sera l'axe de recherche principal de BioIntelligence, car "c'est dans ce domaine que se situent aujourd'hui les priorités de la médecine", dit Jean-Luc Bélingard.

Pour atteindre cet objectif, l'initiative française devra faire face à la concurrence d'organismes étrangers travaillant sur des projets similaires. Le plus avancé est celui créé par Microsoft, baptisé BioITalliance, qui rassemble plusieurs dizaines d'entreprises, la plupart américaines. Mais aucune ne dispose du savoir-faire de Dassault Systèmes en matière de modélisation des processus industriels, et personne n'est autant à même de les imposer comme un standard.

Source : Le Monde, 27/10/09

lundi 26 octobre 2009

Le portable ouvre l'encaissement de chèques à distance à tous

Les solutions de validation d'un chèque sans se déplacer étaient jusqu'ici en grande partie l'apanage des professionnels. Le téléphone a de fortes chances d'en simplifier et populariser l'accès au grand public et aux TPME.

Mobile

Une application sur iPhone a déjà été développée pour permettre aux Américains d’encaisser leurs chèques à distance. A part cette initiative, les services de RDC (pour Remote Deposit Capture) étaient jusqu'ici plutôt réservés aux clients professionnels des banques. Plus pour longtemps, selon Celent. Le cabinet souligne dans une étude que l’utilisation du mobile est de nature à favoriser son extension aux particuliers et aux petites entreprises. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour cet usage, le téléphone est utilisé à la fois comme scanner - grâce à l’appareil photo - et comme interface d’envoi. Du coup pour les chercheurs, tout converge pour faire de l’encaissement de chèques par mobile un succès.

Plus de 75% des banques équipées

D’une part, l’infrastructure est en place : plus de trois quarts des institutions financières américaines sont équipées d’appareils de vérification des chèques numérisés. D’autre part, les téléphones équipés d’appareil photo d’une résolution de 2 méga pixels (la résolution minimale pour le RDC) se banalisent. Plus de 70 % des foyers américains en possèdent. Plutôt que de conserver leurs chèques durant des semaines ou des mois, les clients pourront avoir recours à l’encaissement à distance. Soit par mobile, mais aussi depuis leur domicile en utilisant un scanner. Les banques y ont tout intérêt : un chèque non encaissé, c’est de l’argent qui ne travaille pas pour elles.

La peur du risque, principal cause de non adoption

Une minorité des banques envisage déjà d’intégrer un module optionnel de RDC dans leurs offres de banque mobile. Et ce pour les entreprises comme pour les particuliers. Elles pourront ainsi satisfaire des clients de plus en plus occupés. Mais globalement, les institutions financières outre-Atlantique sont encore timides dans leur adoption. Celle-ci n’est effective que pour à peine 3 % d'entre elles. Mais les chercheurs notent qu’un quart y songe sérieusement, voire a déjà planifié son adoption. Chez les autres, le risque apparaît comme la cause principale de frilosité.

Source: L'Atelier

NEWSKY : nouveau réseau de communication pour le trafic aérien

Les chercheurs du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) ont présenté le 6 octobre 2009 à Oberpfaffenhofen (Bavière) le projet de recherche NEWSKY, qui permet aux avions, aux satellites et aux stations au sol de communiquer entre eux au sein d'un réseau innovant d'échange de données utilisant les technologies de l'Internet.

Ce nouveau réseau de communication satisfait aux exigences de l'espace aérien du futur. Les flux de données sont transmis de façon fiable entre l'avion et le sol, et ceci même au-dessus des océans et des zones des pôles. NEWSKY améliore nettement l'échange d'information, les standards de sécurité et diminue également la pollution grâce à une planification améliorée des trajets.

A l'avenir, l'instruction suivante prononcée au décollage d'un avion : "Eteignez s'il vous plait vos appareils électroniques" ne sera plus nécessaire. Avec le réseau de communication NEWSKY, les pilotes pourront communiquer par VoIP (Voice over Internet Protocol) avec la tour de contrôle. Ils pourront également vérifier les données météorologiques et s'assurer de l'état du trafic pendant que, dans un même temps, les passagers de la cabine pourront lire leurs emails ou surfer sur Internet. Qu'il s'agisse d'une connexion directe avec une station au sol ou par l'intermédiaire d'un satellite, le réseau choisira lui-même la connexion la plus avantageuse.

Dans ce réseau de communication aérien travaillent, au sein d'une équipe de projets internationale, des ingénieurs des sociétés Thales Alenia Space, QinetiQ, Frequentis, Triagnosys, de l'Office allemand de navigation aérienne (DFS) ainsi que de l'Université de Salzburg sous la direction du DLR. Le projet NEWSKY a été en partie soutenu par la Commission européenne.