Nouveau venu dans le domaine des jeux sociaux, Karma Kingdom intègre une dimension caritative dans un jeu sur Facebook. Asvathaa, développeur du jeu, a conclu un partenariat avec The Sankara Eye Foundation par lequel la moitié des bénéfices générés par le jeu servent à soigner la vue de gens démunis. Karma Kingdom se base sur la mythologie de l'Inde et délivre aux joueurs des leçons positives qui, comme ils l'indiquent, leur permettent de créer un monde meilleur, aussi bien à l'intérieur du jeu que dans le monde réel.
Comment utiliser l'économie virtuelle pour le bien social
On a vu d'autres initiatives de développeurs de jeux sociaux cherchant à utiliser leur plate-forme dans des buts sociaux. Zynga a ainsi lancé quelques campagnes en faveur du bien social, comme par exemple la campagne Pizza Hut contre la faim. Mais Karma Kingdom est le premier jeu social qui a été intégralement développé pour servir une cause sociale. Asvathaa utilise l'économie virtuelle des jeux sociaux pour servir le bien social. Le modèle du jeu est classique : les joueurs acquièrent des biens virtuels, bonus et d'autres objets nécessaires au jeu. Mais on leur rappelle à tout moment l'impact réel qu'ont leurs achats. L'une des opérations mises au point par les hôpitaux de la Sankara Eye Foundation est une opération chirurgicale pour soigner la cataracte, pour un coût de 30 dollars. Étant donné le coût si bas d'une telle opération, il est aisé pour un joueur des États-Unis ou de la dizaine d'autres pays participants, d'améliorer de manière déterminante de nombreuses vies.
Profiter des jeux sociaux et de la viralité pour développer la « responsabilité sociale personnelle»
Karma Kingdom capitalise sur les mécanismes classiques des jeux sociaux - interactivité, sociabilité et viralité - pour mobiliser l'attention et augmenter la probabilité d'encourager un jeu viral. Le jeu s'étend par l'acquisition de « voisins », ou d'autres amis qui s'inscrivent et se connectent avec le joueur, le plus souvent pour s'entraider à obtenir des objets ou à poursuivre une quête. Asvathaa espère qu'en combinant cette nouvelle démarche ludique et les valeurs inhérentes au jeu aux éléments classiques des jeux auxquels les joueurs sont familiers contribuera à un changement effectif. De nombreux intervenants ont tenté d'utiliser les mécaniques du jeu pour atteindre d'autres buts que le seul délassement, des jeux sérieux ou éducatifs par exemple. Avec Karma Kingdom, Asvathaa entend démontrer que les environnements virtuels peuvent également être des lieux où les individus (ou des entreprises) peuvent agir de manière socialement responsable : « Nous voulons offrir une plate-forme de CSR (Corporate Social Responsibility) personnelle à tout un chacun, car le désir de rendre existe en chacun d'entre nous » ajoutait Ashok Desai, fondateur et CEO d'Asvathaa .
Source: L'atelier
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