mercredi 14 décembre 2011

Une « résidence intelligente » pour surveiller et modéliser les personnes âgées


 Des chercheurs canadiens, un hôpital d’Edmonton et IBM étudient la vie quotidienne et les soins aux personnes âgées en recueillant des données et en les modélisant.
Des chercheurs de l’université de l’Alberta au Canada sont en train d’étudier la vie de patients âgés dans une résidence pour personnes autonomes truffée de capteurs et d’autres technologies visant à suivre leurs activités quotidiennes.
L’idée est de rassembler des données qui, avec un peu de chance, les aideront à mieux comprendre les besoins de la population âgée en rapide augmentation et à mettre en œuvre des ressources et des soins de manière plus efficace.
Les chercheurs travaillent avec le Glenrose Rehabilitation Hospital d’Edmonton et IBM pour étudier les personnes âgées qui se sont portées volontaires pour rester dans cet établissement modèle. Le projet pilote s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Smart Condo » d’IBM.
Une fois que les données (depuis le rythme cardiaque jusqu’au poids, en passant par l’utilisation des poignées de porte, des interrupteurs d’éclairage et des appareils électroménagers) sont rassemblées, les seniors sont répliqués numériquement dans un monde virtuel à l’aide d’avatars pour que les chercheurs puissent observer leurs activités sans les surveiller physiquement (le monde virtuel donne également aux étudiants un environnement de simulation pour s’entraîner).
Le but est de savoir si un patient âgé peut prendre les médicaments conformément aux prescriptions et vivre de manière autonome, ainsi que de tester différents modes de dispense des soins et de surveillance médicale à domicile. Par exemple, les chercheurs ont découvert qu’il est extrêmement important de suivre l’utilisation des fauteuils roulants ou déambulateurs et l’ingestion de nourriture, deux sources de données non incluses dans le projet au départ.
« Ce projet offre une visibilité sur le monde physique comme nous n’avons jamais pu voir auparavant », a déclaré Eleni Stroulia, professeur à l’université de l’Alberta.
Source : SmartPlanet

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire