Les avantages perçus des solutions de gestion de sa santé depuis son téléphone, tant en terme de communication, de suivi des patients que de rentabilité inciteront les professionnels à les recommander directement.
D'ici à 2015, les hôpitaux, les médecins généralistes et les sites Internet spécialisés vont devenir les principaux prescripteurs d'applications m-santé. Telle est la principale conclusion de l'étude menée par Research2Guidance qui révèle qu'à l'avenir, les applications deviendront une des composantes des traitements et que les médecins les prescriront directement à leurs patients. Un fait lié à plusieurs critères qui devraient inciter les professionnels de la santé à recommander et à utiliser les modules de m-santé. Cela, d'autant plus si les prestataires d'assurance maladie se mettent à inclure ce genre de technologies dans leurs plans de remboursement.
Les applications pourraient devenir une composante des traitements
Principal déclencheur selon les auteurs de l'étude : une prise de conscience. "L'augmentation du nombre de smartphones utilisés par les patients devrait encourager les professionnels à exploiter les possibilités de cette technologie", expliquent-ils. "En particulier pour la gestion des patients". Mais aussi en vue de faciliter la communication dans les zones rurales ou les pays en voie de développement et ainsi permettre aux malades de se connecter à distance à des professionnels de santé.
Une motivation pratique et financière de la part des professionnels de santé
Une mobilité qui outre le fait de réduire les coûts des soins, offrirait un bénéfice supplémentaire aux médecins "qui pourraient par exemple, recevoir une part des revenus engendrés par les téléchargements d'applications de leurs patients", soulignent les spécialistes. Autre point : la prise en compte des applications de m-santé par les professionnels du secteur médical dépendra fortement des fabricants d'appareils pharmaceutiques. A savoir si ces derniers reconnaissent ou non l'aspect complémentaire de ce type d'applications lors de l'utilisation de leur appareil par les patients. Auquel cas, "les médecins recommanderaient les applications en compléments des outils pharmaceutiques", concluent-ils.
Source: L'Atelier
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