Après deux années de travaux en commun, les entreprises RWE (l'un des quatre grands énergéticiens allemands) et l'entreprise de biotechnologies Brain AG viennent de franchir une nouvelle étape dans leur projet de recherche sur les microorganismes mangeurs de CO2 à Niederaussem (Rhénanie du Nord-Westphalie).
Parmi les quelque 3.000 microorganismes testés, 29 viennent d'être sélectionnés pour leurs caractéristiques génétiques leur permettant de croître avec du CO2 et de valoriser ce dernier. Ces microorganismes se nourrissent de CO2, issu notamment des fumées des centrales à charbon de RWE à Niederaussem, à une température de 60°C, facilement obtenue à proximité de ces centrales thermiques. Ces microorganismes sont ensuite capables de transformer le CO2 en biomasse. Une fois sèche, celle-ci peut servir comme matériau isolant dans le secteur du bâtiment. Une autre possibilité vise à transformer cette biomasse en biomatériaux, en produits chimiques intermédiaires ou raffinés ou encore en bioplastiques.
Le projet de recherche porte sur la culture de microorganismes, les procédés et moyens de synthèse de transformation du CO2. Deux millions d'euros ont déjà été investis dans ces projets et les résultats satisfaisants ont incité RWE et Brain à continuer les recherches. RWE souhaite également développer une "alliance pour l'innovation" avec 21 partenaires issus de petites et moyennes entreprises ainsi que des centres de recherches et des universités, afin d'élargir le projet à d'autres sources de CO2, comme les déchets, les eaux usées ou encore les raffineries.
Le montant final pourrait atteindre des dizaines de millions d'euros avant la commercialisation, elle estimée à 2025.
Parmi les quelque 3.000 microorganismes testés, 29 viennent d'être sélectionnés pour leurs caractéristiques génétiques leur permettant de croître avec du CO2 et de valoriser ce dernier. Ces microorganismes se nourrissent de CO2, issu notamment des fumées des centrales à charbon de RWE à Niederaussem, à une température de 60°C, facilement obtenue à proximité de ces centrales thermiques. Ces microorganismes sont ensuite capables de transformer le CO2 en biomasse. Une fois sèche, celle-ci peut servir comme matériau isolant dans le secteur du bâtiment. Une autre possibilité vise à transformer cette biomasse en biomatériaux, en produits chimiques intermédiaires ou raffinés ou encore en bioplastiques.
Le projet de recherche porte sur la culture de microorganismes, les procédés et moyens de synthèse de transformation du CO2. Deux millions d'euros ont déjà été investis dans ces projets et les résultats satisfaisants ont incité RWE et Brain à continuer les recherches. RWE souhaite également développer une "alliance pour l'innovation" avec 21 partenaires issus de petites et moyennes entreprises ainsi que des centres de recherches et des universités, afin d'élargir le projet à d'autres sources de CO2, comme les déchets, les eaux usées ou encore les raffineries.
Le montant final pourrait atteindre des dizaines de millions d'euros avant la commercialisation, elle estimée à 2025.
Origine : BE Allemagne numéro 554 (11/01/2012) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68766.htm
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