Une étude internationale publiée dans la revue scientifique Nature Communication [1] à laquelle a participé le Centre Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC), équivalent du CNRS français, a mis à jour une nouvelle technique d'enregistrement de l'information permettant de copier plusieurs terabytes d'information en seulement une seconde. Cette étude, issue d'un projet du VIIème programme Cadre européen, a été menée par des chercheurs de l'université de York (Royaume-Uni) en collaboration avec, outre le CSIC, l'Institut Paul Scherrer en Suisse, l'université Nihon du Japon, l'Institut de magnétisme de Kiev en Ukraine ainsi que de l'Académie russe des sciences et l'Université de Nimega en Hollande.
Pour stocker des informations dans des mémoires magnétiques, la méthode traditionnelle consiste à utiliser un champ magnétique pour modifier l'état magnétique des électrons (leur spin) afin d'enregistrer l'information. Au lieu d'utiliser des champs magnétiques, la nouvelle technique utilise des pics de chaleur pour réaliser cette opération. Selon Unai Atxitia, chercheur de l'Institut de sciences des matériaux de Madrid, " on a cru pendant des siècles que la chaleur pouvait seulement détruire l'ordre magnétique ". Les résultats de l'étude non seulement remettent en cause ce paradigme mais en plus démontrent que les pics de chaleur donnent des résultats bien plus efficaces que les méthodes traditionnelles d'enregistrement magnétique.
Le pic de chaleur nécessaire pour modifier l'équilibre du spin s'applique en quelques femtosecondes (10-15 seconde). Le temps nécessaire pour que l'effet s'applique et que la nouvelle polarisation soit effective est de plusieurs picosecondes (10-12 seconde, la mille milliardième part d'une seconde). Ce processus, cent fois plus rapide que la technologie actuellement utilisée dans les disques durs, permet de stocker plusieurs terabytes d'information en une seconde. De plus l'usage de la chaleur consomme bien moins d'énergie que l'usage du champ magnétique.
Pour stocker des informations dans des mémoires magnétiques, la méthode traditionnelle consiste à utiliser un champ magnétique pour modifier l'état magnétique des électrons (leur spin) afin d'enregistrer l'information. Au lieu d'utiliser des champs magnétiques, la nouvelle technique utilise des pics de chaleur pour réaliser cette opération. Selon Unai Atxitia, chercheur de l'Institut de sciences des matériaux de Madrid, " on a cru pendant des siècles que la chaleur pouvait seulement détruire l'ordre magnétique ". Les résultats de l'étude non seulement remettent en cause ce paradigme mais en plus démontrent que les pics de chaleur donnent des résultats bien plus efficaces que les méthodes traditionnelles d'enregistrement magnétique.
Le pic de chaleur nécessaire pour modifier l'équilibre du spin s'applique en quelques femtosecondes (10-15 seconde). Le temps nécessaire pour que l'effet s'applique et que la nouvelle polarisation soit effective est de plusieurs picosecondes (10-12 seconde, la mille milliardième part d'une seconde). Ce processus, cent fois plus rapide que la technologie actuellement utilisée dans les disques durs, permet de stocker plusieurs terabytes d'information en une seconde. De plus l'usage de la chaleur consomme bien moins d'énergie que l'usage du champ magnétique.
ORIGINE : BE Espagne numéro 114 (19/04/2012) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69794.htm
[1] Ultrafast heating as a sufficient stimulus for magnetization reversal in a ferrimagnet - T.A. Ostler, J. Barker, R.F.L. Evans, R.W. Chantrell, U. Atxitia, O. Chubykalo-Fesenko, S. El Moussaoui, L. Le Guyader, E. Mengotti, L.J. Heyderman, F. Nolting, A. Tsukamoto, A. Itoh, D. Afanasiev, B.A. Ivanov, A.M. Kalashnikova, K. Vahaplar, J. Mentink, A. Kirilyuk, Th. Rasing - Nature Communication , Article number : 666-doi:10.1038/ncomms1666 -http://www.nature.com/ncomms/journal/v3/n2/full/ncomms1666.html
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