Le magasin test, ouvert à Seattle, permet de
sélectionner son jean, puis d'en scanner l'étiquette et d'indiquer sa
taille pour l'obtenir en cabine d'essayage quelques minutes plus tard.
L'achat peut se faire aussi depuis la cabine.
Les déclinaisons autour de ce que pourrait
être le magasin physique demain se multiplient. Showroom, centre de
services, mur connecté... Ou simple magasin, mais automatisé. C'est le
concept d'Hointer, une startup de Seattle menée par Nadia Shouraboura,
ancienne responsable Supply Chain and Fulfillment Technologies pour
Amazon. Celle-ci vient d'ouvrir une boutique test dédiée aux hommes qui
permet de choisir visuellement son jean, puis d'obtenir celui à sa
taille et l'acheter de façon complètement automatisée, en passant par le
smartphone et un QR Code. En fait, la boutique est composée de paires
de jeans exposées en files, dans lesquelles le consommateur est invité à
passer. Quand un pantalon lui plaît, il lui suffit de scanner
l'étiquette en utilisant l'application dédiée, qu'il est censé avoir
téléchargée en entrant en boutique. Il indique alors sa taille, et
reçoit une notification l'invitant à se rendre dans une cabinet
d'essayage. L'information est envoyée au système central, qui en notifie
le service des stocks.
Un système entièrement automatisé
Là, d'autres machines sélectionnent le jean souhaité, et le glissent dans la cabine via une fente dédiée, où la personne pourra l'essayer. S'il lui plaît, elle peut alors l'acheter en passant simplement sa carte bancaire dans un dispositif installé dans la cabine (la startup se prévaut d'avoir mis au point un système de paiement sécurisé, sans donner beaucoup plus d'informations). S'il ne lui plaît pas, un bac est disponible où le placer. Celui-ci lit la référence de l'article, et l'annule directement du panier virtuel du consommateur. A noter que la solution d'automatisation de notification de l'objet désiré, de sa sélection, et de son envoi en cabine a été mise au point par un fabricant allemand, qui a combiné plusieurs API à sa plateforme technologique.
Des améliorations à apporter, notamment au niveau de l'humain ?
Selon la fondatrice de la startup, Hointer vise à répondre à une envie de plus de simplicité et de rapidité dans le choix de ses vêtements. En effet, pour le moment, il est parfois difficile de trouver sa taille dans une pile de pantalons exposés, ou de demander à un vendeur de s'en occuper. Reste que ce système totalement automatisé pourrait rebuter par l'absence de personnes physiques et spécialisées dans le magasin. Une évolution qui n'est pas inenvisageable, quand on sait que l'échoppe est une initiative test, dont le but est de prendre le pouls des consommateurs. Pour le moment, cent cinquante références sont proposées, et l'ouverture d'un autre point de vente à San Francisco est envisagée.
Source: L'Atelier
Un système entièrement automatisé
Là, d'autres machines sélectionnent le jean souhaité, et le glissent dans la cabine via une fente dédiée, où la personne pourra l'essayer. S'il lui plaît, elle peut alors l'acheter en passant simplement sa carte bancaire dans un dispositif installé dans la cabine (la startup se prévaut d'avoir mis au point un système de paiement sécurisé, sans donner beaucoup plus d'informations). S'il ne lui plaît pas, un bac est disponible où le placer. Celui-ci lit la référence de l'article, et l'annule directement du panier virtuel du consommateur. A noter que la solution d'automatisation de notification de l'objet désiré, de sa sélection, et de son envoi en cabine a été mise au point par un fabricant allemand, qui a combiné plusieurs API à sa plateforme technologique.
Des améliorations à apporter, notamment au niveau de l'humain ?
Selon la fondatrice de la startup, Hointer vise à répondre à une envie de plus de simplicité et de rapidité dans le choix de ses vêtements. En effet, pour le moment, il est parfois difficile de trouver sa taille dans une pile de pantalons exposés, ou de demander à un vendeur de s'en occuper. Reste que ce système totalement automatisé pourrait rebuter par l'absence de personnes physiques et spécialisées dans le magasin. Une évolution qui n'est pas inenvisageable, quand on sait que l'échoppe est une initiative test, dont le but est de prendre le pouls des consommateurs. Pour le moment, cent cinquante références sont proposées, et l'ouverture d'un autre point de vente à San Francisco est envisagée.
Source: L'Atelier
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