lundi 29 novembre 2010

Combiner les capteurs améliore la détection de places libres

Pour diminuer la marge d'erreurs potentielles, les systèmes de détection d'emplacements de parking doivent utiliser simultanément technologies optique et magnétique.

Afin d’améliorer les systèmes de détection en temps réel des places libres dans les parking, une équipe de scientifiques de l’université polytechnique de Catalogne (EETAC) propose un système qui combine capteurs optiques et capteurs magnétiques. Le dispositif, qui prend la forme de petits boîtiers (quatre centimètres sur treize), est directement intégré dans le trottoir, au niveau des places de parking. Le capteur optique détecte le changement brusque de luminosité qui se produit lorsqu’un véhicule se gare à cet emplacement. Et pour s’assurer que l’ombre produite provient bien d’un véhicule, le système active alors un second capteur.

Un capteur magnétique effectue une seconde vérification

Celui-ci analyse la légère perturbation du champ magnétique sensée advenir quand une telle manœuvre est effectuée à cet endroit par un conducteur. Deux précautions valant mieux qu’une, selon les responsables du projet. Les deux capteurs sont par ailleurs connectés à un microcontrôleur qui fait procéder des algorithmes pour déterminer si un véhicule est présent ou non, en fonction des données récoltées. Point important : seul le capteur optique est activé en permanence, et il a l’avantage de consommer peu d’énergie. A partir du moment où le véhicule est détecté, un signal est envoyé par RFID à un émetteur/récepteur.

Une consommation moindre en énergie

Ce dernier le transmet à une base de données ou un centre de contrôle en quelques secondes (en utilisant une connexion Wi-Fi ou GPRS). Les services municipaux ou les opérateurs de parking peuvent ainsi recevoir à leur tour l’information, en quasi temps réel. D’autres clients pourraient également être mis au courant, en recevant un message sur leur mobile, par exemple. A noter : le système est actuellement testé, et sera à terme mis en place dans un quartier de Barcelone.

Source: L'Atelier

vendredi 26 novembre 2010

Les jeunes entreprises innovantes risquent de s'exiler

Le statut de jeune entreprise innovante permet à une PME âgée de moins de huit ans de bénéficier d'une exonération des charges sociales pendant huit ans sur les salaires de ses collaborateurs qui participent à des projets de recherche.
Neuf associations dénoncent de mesures prises par le gouvernement et les parlementaires qui vont augmenter de 30 à 40% le coût de la masse salariale des PME employant des ingénieurs et des chercheurs.
http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif

Chasser les niches fiscales tout en déclarant vouloir encourager l'innovation est un exercice difficile. Des mesures du projet de loi de finances 2011 défendues par des parlementaires et le gouvernement provoquent la colère de plusieurs associations professionnelles.

France Biotech, CroissancePlus, le comité Richelieu, Esprits d'Entreprises, le Medef, le syndicat national du jeu vidéo, l'association française des éditeurs de logiciels, le Leem, l'association des entreprises du médicament, et le pôle de compétitivité Cap Digital dénoncent les menaces qui visent les 2200 start-up et PME ayant le statut de «jeune entreprise innovante».

Ce statut permet à une PME âgée de moins de huit ans de bénéficier d'une exonération des charges sociales pendant huit ans sur les salaires de ses collaborateurs qui participent à des projets de recherche.

«Je suis surpris et choqué par la réforme envisagée. Le gouvernement vide de son sens le statut de la jeune entreprise innovante alors qu'il a été créé il y a seulement six ans et est efficace. Il aurait fallu ne rien changer car une start-up sur un marché innovant comme les biotechnologies ou les énergies nouvelles a besoin de 8 à 12 ans pour lancer ses produits sur le marché» explique Philippe Pouletty, président d'honneur de France Biotech. La réforme du statut et les mesures votées par les parlementaires qui réduisent le crédit impôt recherche «vont augmenter au premier janvier de 30 à 40% le coût de la masse salariale des chercheurs des start-up innovantes. Si de telles mesures étaient appliquées aux cafés restaurants ou chez France Télécom, ce serait la révolution», poursuit Philippe Pouletty.

À Bordeaux, les fondateurs de la start-up Libcast spécialisée dans l'Internet qui emploie 8 personnes, cherchent une parade. «Cette décision nous oblige à de sérieux ajustements. Nous devons revoir notre business plan et notre stratégie mais pas de fond en comble», témoigne Sandrine Mayoux, l'une des trois associés. La jeune entreprise qui vise 300.000 euros de chiffre d'affaires cette année, pourrait aller s'installer à Londres. «L'Ambassade de Grande-Bretagne à Paris nous a contactés. Les Anglais souhaitent attirer de petites entreprises innovantes comme la nôtre», observe Sandrine Mayoux.

En région parisienne, l'entreprise Theraclion hébergée à l'hôpital Cochin travaille sur le scalpel du futur. «Notre société est la première au monde dans son domaine. Nous nous attaquons à un problème de santé publique. Notre produit va permettre de soigner entre autres l'ostéoporose, une maladie qui coûte de 12 à 15 milliards d'euros par an à l'Europe et qui touche 75 millions de personnes dans le monde», raconte le docteur Ismaël Nujurally, directeur général de Theraclion. La start-up qui emploie 10 personnes dont 9 ingénieurs et docteurs diplômés bac plus 5, va prendre du retard dans ses projets. «Il est incompréhensible de changer les règles du jeu. Je m'apprête à mettre l'entreprise en bourse. Convaincre des investisseurs privés va prendre plus de temps car la masse salariale va augmenter», poursuit le docteur Ismaël Nujurally. Je regrette que le développement des sociétés innovantes soit freiné. C'est une incitation à aller ailleurs si la recherche devient trop chère en France».

Aldebaran Robotics qui conçoit des robots personnels et emploie 100 salariés dont la moitié de chercheurs, ingénieurs et polytechniciens, étudie elle aussi comment s'adapter. «Les mesures envisagées qui touchent les jeunes entreprises innovantes et le crédit impôt recherche, auront un impact de 500.000 euros sur notre trésorerie dès le premier janvier. Comme la société n'a pas ces 500.000 euros en caisse, nous devrons soit baisser nos efforts de recherche soit délocaliser notre recherche à Taiwan où elle coûte moins cher», affirme Fabien Bardinet, directeur général adjoint d'Aldebaran Robotics.

Ce changement de cap déclenche des réactions d'autant plus fortes que les grandes entreprises échappent aux coupes claires. «Christine Lagarde a pris cette semaine au Sénat la défense du crédit impôt recherche pour les grands groupes. J'espère aussi l'entendre dire que l'économie de 54 millions prévues par la réforme du statut de la jeune entreprise innovante n'est pas justifiée eu égard aux 2 milliards d'euros de recherche investis chaque année par les PME», conclut Philippe Pouletty.

Source: Yann le Galès, Figaro

City dwellers enlisted & rewarded for delivering DHL packages

We've seen numerous efforts to reduce the energy used and urban congestion created by the small-package delivery industry, including both neighbourhood pickup spots and a ride-sharing program for packages. Combining a little bit of both ideas, bring.BUDDY is a program that will soon be tested out by DHL to recruit city dwellers to deliver packages along urban routes they'd be taking anyway.

Created last year for DHL by a team of students at the HPI School of Design Thinking at Germany's University of Potsdam, bring.BUDDY taps all the consumers moving through a city each day, whether via bike, public transport or on foot. Interested participants indicate their travel route for the day using a downloadable smartphone app; a text message then lets them know of any packages needing delivery along the way. When there is such a package, the participant picks it up from the local kiosk where it's waiting and delivers it as they go about their daily business. In exchange for their help, the program rewards them with points that can be redeemed for free train tickets, merchandise coupons or CO2 credits. A .pdf brochure and a video on YouTube both explain bring.BUDDY in more detail.

As part of an effort to reduce its own carbon emissions, DHL will reportedly begin a pilot test based on bring.BUDDY and its network of DHL Packstation kiosks later this year. As with any service like this, of course, trust issues will have to be overcome. Nevertheless, the project's potential to make dedicated delivery vehicles superfluous, at least in urban areas, is nothing if not compelling, with benefits including less congestion, lower delivery costs and reduced emissions. One to watch, try out or get involved in...?

Website: www.d-school-blog.hpi-web.de
Contact: office-d-school@hpi.uni-potsdam.de

Source: Springwise

Une Histoire : Créer sa propre histoire en vidéo sur Google

Google Une Histoire

Google lance une campagne publicitaire assez spéciale et originale qui plaira certainement aux internet.

« Une Histoire » permet de créer une vidéo automatique de sa propre histoire à l’aide du moteur de recherche.

Comment ca marche ? Vous entrez 7 mots-clés relatifs à l’histoire que vous voulez raconter en associant chacune des expressions à une recherche google web, actualités, images, cartes, blogs, livres ou produits. Google s’occupe de faire le montage de votre vidéo, vous choisissez la musique d’accompagnement de votre oeuvre de cinéaste parmi celles proposées et c’est parti!

Un exemple avec « Rêve d’enfant » :`

via le blog de google france

Source: Vincent Abry

jeudi 25 novembre 2010

Quand la 3D analyse l'impact environnemental d'une construction

RayCreatis génère des simulations en trois dimensions sur la consommation énergétique d'un bâtiment. Cela en fonction d'une série de critères, comme les arbres qui lui font de l'ombre.

Pour prendre en compte la dimension énergétique de la construction d’un bâtiment, il faut intégrer aux logiciels de modélisation architecturale des critères environnementaux. C’est du moins le postulat de la société RayCreatis, récemment récompensée lors du Prix de la Croissance Verte Numérique. Le logiciel qu’elle propose permet d’effectuer des simulations à partir de la maquette 3D d’un bâtiment. Sur la consommation d’énergie de chacune des pièces, par exemple. Ce, en fonction de l’environnement, des objets (arbres, panneaux solaires…) qui font de l’ombre à telle ou telle partie de la bâtisse, de l’épaisseur des cloisons, du système de climatisation installé, etc. En pratique, l’utilisateur télécharge le logiciel.

Un modèle analytique architectural

Il importe une maquette qui est modélisée en trois dimensions. Le modèle peut être survolé sous tous les angles, et chacun des éléments manipulé par un simple glisser/déposer. "Le logiciel crée un modèle analytique architectural à partir de la géométrie initiale, en découpant celle-ci en murs, cloisons, planchers, toitures, pièces, etc.", expliquent les responsables du projet. Différents onglets lui permettent ensuite de modifier les paramètres enregistrés par défaut. Les données concernant la modification sont actualisées en temps réel dans une barre, affichée en bas de l’interface : chauffage, climatisation, auxiliaire de climatisation, ou éclairage sont par exemple mis à jour.

Les produits du marché accessibles dans un onglet “bibliothèque“

Le générateur prenant en compte chaque modification effectuée par l’utilisateur. "Un dernier onglet permet de connaître la production d’énergie générée par les panneaux solaires éventuellement disposés sur le bâtiment", précisent les créateurs du logiciel. Une "bibliothèque" permet par ailleurs d’accéder à un catalogue de produits disponibles sur le marché. "On y retrouve des matériaux, des systèmes de protection solaire, des panneaux solaires photovoltaïques ou thermique", ajoutent les responsables. Pour mémoire, le MIT avait déjà mis au point une application qui évaluait l’impact énergétique d’une construction avant qu’elle ne soit réalisée.

Source: L'Atelier

Les applications mobiles de santé prescrites par les professionnels ?

Les avantages perçus des solutions de gestion de sa santé depuis son téléphone, tant en terme de communication, de suivi des patients que de rentabilité inciteront les professionnels à les recommander directement.

D'ici à 2015, les hôpitaux, les médecins généralistes et les sites Internet spécialisés vont devenir les principaux prescripteurs d'applications m-santé. Telle est la principale conclusion de l'étude menée par Research2Guidance qui révèle qu'à l'avenir, les applications deviendront une des composantes des traitements et que les médecins les prescriront directement à leurs patients. Un fait lié à plusieurs critères qui devraient inciter les professionnels de la santé à recommander et à utiliser les modules de m-santé. Cela, d'autant plus si les prestataires d'assurance maladie se mettent à inclure ce genre de technologies dans leurs plans de remboursement.

Les applications pourraient devenir une composante des traitements

Principal déclencheur selon les auteurs de l'étude : une prise de conscience. "L'augmentation du nombre de smartphones utilisés par les patients devrait encourager les professionnels à exploiter les possibilités de cette technologie", expliquent-ils. "En particulier pour la gestion des patients". Mais aussi en vue de faciliter la communication dans les zones rurales ou les pays en voie de développement et ainsi permettre aux malades de se connecter à distance à des professionnels de santé.

Une motivation pratique et financière de la part des professionnels de santé

Une mobilité qui outre le fait de réduire les coûts des soins, offrirait un bénéfice supplémentaire aux médecins "qui pourraient par exemple, recevoir une part des revenus engendrés par les téléchargements d'applications de leurs patients", soulignent les spécialistes. Autre point : la prise en compte des applications de m-santé par les professionnels du secteur médical dépendra fortement des fabricants d'appareils pharmaceutiques. A savoir si ces derniers reconnaissent ou non l'aspect complémentaire de ce type d'applications lors de l'utilisation de leur appareil par les patients. Auquel cas, "les médecins recommanderaient les applications en compléments des outils pharmaceutiques", concluent-ils.

Source: L'Atelier

NKM veut préparer la France au changement climatique

Revenue à ses premières amours à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet vient de s’engager mardi à faire adopter, d'ici 6 mois, un Plan d'adaptation au changement climatique pour le pays. Des « mesures concrètes, opérationnelles et chiffrées » devront être « immédiatement mises en œuvre » annonce la nouvelle ministre.


Dans six mois, la France aura son plan d’adaptation au changement climatique en fonction des scénarios qui seront remis au gouvernement par Jean Jouzel le mois prochain, glaciologue français vice-président du GIEC. Si pour les écologistes de France Nature Environnement, on est ici surtout dans « l'incantation », Benoît Hartmann, porte-parole de la fédération d'associations FNE soulignant que ce Plan se heurtera à « un problème de moyens ».

Animée par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) à la manière du Grenelle de l'environnement, la consultation lancée avait abouti le 15 juin dernier, à un rapport comprenant 202 recommandations qui s’intéressent à la question de l’impact du changement climatique en matière de ressources en eau, d'agriculture, de santé, de biodiversité, d'urbanisme, de risques naturels ou d'infrastructures. Outre le réunionnais Paul Vergès, président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique, ont également participé activement à la rédaction de ce rapport au sein des trois groupes de travail, Michel Havard, député du Rhône, Jean Jouzel, climatologue et membre du GIEC, et Martial Saddier, député de Haute Savoie qui se sont félicités que les recommandations des groupes de travail fassent l’objet d’ « un consensus global dans les régions comme auprès du public », précise le ministère de l’avenue de Ségur.

+0,8 à 1,8°C d’ici 40 ans

Au ministère de l’Ecologie, on se réjouit qu’aucune recommandation n’ait été remise en cause. Pour Jean Jouzel, malgré tous les efforts entrepris pour réduire les émissions de CO2, « on sait que le réchauffement est inéluctable, et que le climat en France dans les années qui viennent sera très différent de ce qu'a connu notre génération » prévient le célèbre climatologue Jean Jouzel. Selon les estimations, le réchauffement attendu en France devrait être compris entre 0,8°C et 1,8°C à horizon 2050 et 1,5°C à 4,1°C en 2100.

Si ces chiffres bruts ne sont pas forcément évocateurs pour tout à chacun, ils auront pourtant des conséquences très concrètes sur le niveau de la mer, la pluviométrie, ou encore la biodiversité. C’est justement Jean Jouzel qui devrait remettre au ministère courant décembre, les différents scénarios envisageables afin d’anticiper l’impact de ce changement climatique.

Et c’est là que le bas blesse reconnaît le scientifique breton. En effet, si Jean Jouzel affirme qu’« on ne peut s'adapter que si l'on sait où l'on va », il admet qu’il est difficile de prévoir de manière précise les variations climatiques, surtout au plan local, à l’échelle d’une région, d’une ville ou d’une île. « Les incertitudes sont grandes » prévient le vice-président du GIEC.

« Faire entrer l'adaptation dans toutes nos décisions publiques »

Malgré ces difficultés « construire une infrastructure sans se poser la question de savoir ce que le réchauffement va y changer dans vingt ans, ce n'est plus possible », affirme Nathalie Kosciusko-Morizet. « Adaptation et réduction des émissions sont deux sujets complémentaires et liés, il nous faut agir sur les deux dimensions » a précisé NKM. « Le premier enjeu de ce plan national, c'est de faire entrer la problématique d'adaptation dans toutes nos décisions publiques », a conclu la ministre.

Promettant la finalisation de ce Plan très ambitieux pour le 1er trimestre 2011, NKM annonce déjà que la France devrait être l’ « un des premiers pays à avoir élaboré un plan d’adaptation ».



SOURCE : Enviro2B

CO2 – Les industriels français paieront dès 2011

Le Sénat a voté hier l’amendement rendant payants à partir de 2011 une partie des quotas d’émission de gaz à effet de serre pour les industriels soumis au dispositif européen. Dès l’année prochaine, ce sont 10 % des quotas de CO2 qui seront rendus payants pour les entreprises polluantes.
Si les quotas de CO2 ne devaient devenir payants avant 2013, la France a cependant déjà utilisé sa réserve de quotas gratuits 2008-2012 prévue pour les « nouveaux entrants ». Paris devra donc en racheter pour préserver les nouveaux projets industriels. Estimé à plus de 400 millions d’euros, ce rachat était trop coûteux pour un gouvernement plus que jamais économe.
Les sénateurs ont finalement voté hier en séance le principe de 10 % des quotas de CO2 qui seront rendus payants dès l’an prochain. Concrètement, la proportion de quotas onéreux fluctuera entre 5 et 15 % pour chaque installation, selon le niveau d’émission. Le tarif retenu sera le prix moyen constaté des quotas sur le marché européen au cours des 12 derniers mois.

SOURCE : Enviro2B

Reforestaction : un nouvel outil pour protéger la planète

Savez vous que chaque année, 13 millions d’hectares de forêt disparaissent de la surface de notre Terre? Cela équivaut à la superficie du Portugal, qui est détruit pour produire du charbon et cultiver des terres, majoritairement en Afrique, et en Amérique du Sud. L’ONU a d’ailleurs fait de la déforestation sa priorité environnementale pour 2011.



Une start up française a souhaité combattre ce fléau : en ligne depuis un mois, Reforestaction permet de financer la replantation d’arbres dans les zones les plus touchées. Actuellement, les financements servent à reboiser une région du Sénégal, et à partir de mi – 2011, le Vietnam et l’Equateur deviendront accessibles. Mais l’objectif de Reforestaction est double : Au-delà de l’impact climatique direct, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations locales en leur apprenant à planter et soigner les arbres. Ainsi, les habitants s’approprient les pousses qu’ils plantent, et les protègent durablement.





Sur son site, Reforestaction propose de planter un arbre pour 1,5€ avec deux offres : la première s’adresse aux particuliers du monde entier, soucieux de compenser leur empreinte carbone. Et la seconde s’adresse aux entreprises ayant décidé d’agir avec leurs clients : “Cher client je vous offre un arbre : allez le planter dans notre parcelle sur Reforestaction”. Ici, l’objectif clairement visé est d’améliorer l’image de marque de sa société en faisant un vrai geste pour l’environnement. Et justement, l’une des premières entreprises qui a fait confiance à Reforestaction, est Smartbox. Une gamme spéciale de coffrets (en papier recyclé) va être commercialisée début 2011 en intégrant la plantation de 10 arbres au Sénégal, dans le prix de vente. Aujourd’hui, 300 arbres ont été financés par l’intermédiaire du site. L’objectif de cet accord avec Smartbox porte sur environ 100 000 arbres en un an!



Pour se financer la start-up prélève une commission de 20% sur chaque arbre vendu sur son site. Ce double modèle en b2b (les entreprises à destination de leurs clients ou collaborateurs) et b2c (grand public) a déjà convaincu puisqu’une levée de fonds de 230 K€ a été consentie récemment auprès de business angels, pour accélérer le développement commercial. Le fondateur Stéphane Hallaire prévoit d’ailleurs de toucher rapidement de nouveaux marchés avec la sortie de la version anglophone du site pour la fin du mois (les anglo – saxons sont à priori très sensibles au sujet).



Ce qui m’a personnellement touché sur ce site, c’est le nombre de témoignages des populations locales : photos, vidéos… Tout est fait pour nous faire vivre l’actualité du terrain : si vous choisissez de planter un manguier, il donnera des fruits aux villageois. Si vous préférez une haie, elle protégera les cultures. Un autre élément très sympa, c’est le module drag & drop qui permet de planter très facilement les arbres que l’on préfère dans la parcelle financée. Assez futile à première vue, l’outil donne un aspect ludique au site, et permet de s’imaginer sur le terrain :



A peine planté, le site me liste déjà les bénéfices futurs du manguier que j’ai choisi :



- Protection de l’environnement : 60 kgs de CO2 stockés sur 30 ans, soit un trajet de 750 kms en voiture

- Lutte contre la déforestation : 2 arbres protégés de la déforestation

- Amélioration de la biodiversité : 0.43 ares reboisés améliorant la biodiversité locale

- Amélioration des conditions de vies locales : augmentation de la production de miel + 25 euros de revenus pour les villageois + participation à l’amélioration de l’alimentation d’une famille de 10 personnes.



Quand on voit l’impact d’un seul arbre, on comprend que Reforestaction est un outil formidable pour que nous puissions tous contribuer à la protection de la planète. Pour quelques euros ce site met une cause mondiale à la portée de tous. D’autres acteurs proposent déjà la plantation d’arbres, comme Planete Urgence qui permet de planter des arbres pour 1€, mais l’expérience est clairement moins aboutie : il s’agit plus d’un don en ligne que d’un véritable geste écologique et social. Reforestaction est donc un projet plein de sens, promis à un développement très prometteur. Alors n’oubliez pas d’acheter votre arbre !


SOURCE : Techcrunch

Bouygues immobilier propose un web-documentaire sur les bâtiments basse consommation

Bouygues Immobilier propose un web documentaire, outil pédagogique innovant, pour faire découvrir aux internautes l’univers du BBC (Bâtiment Basse Consommation).



Conscient de la nécessité de sensibiliser et d’informer ses clients, et plus largement le public sur les potentialités, les atouts et les exigences de ce label BBC Effinergie, Bouygues Immobilier vient de se doter d’un outil pédagogique innovant : le web-documentaire.



Le « web documentaire » de Bouygues Immobilier, ludique, éducatif et interactif, invite les internautes à découvrir les différentes facettes du BBC, de la conception à l’utilisation fonctionnelle du logement.



Des extraits vidéos, des images, des clips audio, des textes, et des animations permettent à l’internaute de découvrir les atouts du logement BBC. Spectateur et acteur, il peut ainsi naviguer à sa guise dans leur décor, explorer activement l’univers du logement BBC et rencontrer les acteurs-clés de ce nouveau modèle (dirigeant de Bouygues Immobilier, directeur technique, directeur de l’organisme certificateur, architecte…).



Web sémantique : l'équipe de l'Institut Hasso-Plattner remporte le concours international ISWC de Shanghai

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65203.htm



Lors d'une conférence internationale sur le Web sémantique, une équipe de l'Institut Hasso-Plattner de Potsdam [1] (Brandebourg) a remporté le concours "Billion Triples" [2]. L'équipe, dirigée par Félix Neumann, a présenté la meilleure solution pour la gestion d'une grande quantité de données sémantiques.



Le Web sémantique [3] s'appuie sur la fonction première d'Internet : publier et consulter des documents. Les documents traités par le Web sémantique formalisent des textes en langage naturel (français, allemand, anglais, etc.) pour ensuite les traiter automatiquement. Idéalement, tout se passe comme si l'ordinateur comprenait le texte. Les recherches sur internet pourraient ainsi être de plus en plus pertinentes.



L'équipe de l'Institut Hasso-Plattner a trouvé un nouvel algorithme qui présente à un utilisateur d'internet les informations sémantiques de manière automatique. Ils ont créé un vocabulaire d'interconnexions de données (Vocabulary of Interlinked Data) pour faciliter la compréhension de l'utilisateur. Lors du concours, ils ont réussi à trier et relier les informations de 3 milliards de phrases dans un environnement partagé (Cloud-Computing).



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L'Institut Hasso-Plattner (HPI) est un centre universitaire d'excellence pour l'ingénierie des systèmes informatiques. Il se concentre sur la recherche fondamentale et les applications des systèmes informatiques complexes et des réseaux.



ORIGINE : BE Allemagne numéro 506 (24/11/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65203.htm







Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Site Internet de l'Institut Hasso-Plattner : http://www.hpi.uni-potsdam.de

- [2] Informations sur le Challenge de la conférence ISWC de Shanghai :http://challenge.semanticweb.org

- [3] Article Wikipédia sur le Web sémantique :http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_s%C3%A9mantique



mercredi 24 novembre 2010

Cleantech : le Top 10 Europe, le Top 5 France

La liste des 100 entreprises cleantech les plus prometteuses de la planète a été divulguée outre-Atlantique le 13 octobre dernier à New York dans le cadre du Cleantech Forum organisé par le Cleantech Group. Ce classement a été présenté hier en Europe, à Londres, dans le cadre du Cleantech Summit organisé par le quotidien britannique le Guardian qui publie le Global Cleantech 100 depuis son avènement en 2008.

Inédit, dans le prolongement du Cleantech 100, Les Echos et Cleantech Republic - en partenariat avec le Cleantech Group - publient aujourd’hui conjointement l’édition 2010 de deux classements complémentaires : le Top 10 Cleantech Europe et le Top 5 Cleantech France. Il s’agit là de lister les dix entreprises européennes et les cinqs sociétés françaises, non cotées en Bourse, qui devraient avoir le plus fort impact économique dans les cinq à dix prochaines années.

Si la France compte seulement deux représentants dans le Cleantech 100 (McPhy et Recupyl), aucune entreprise hexagonale ne parvient à rejoindre le cercle des 10 sociétés européennes les plus aguichantes. Pour tenter d’analyser cette déconvenue, nous avons questionné Andrew Thomson, Senior Research Analyst au sein du Cleantech Group, qui nous a accordé une interview exclusive.

Découvrez, sans plus attendre, les deux classements européens et français.

Le Top 10 Cleantech Europe

Agri.capital (Allemagne)
Avantium (Pays-Bas)
Chemrec AB (Suède)
ClimateWell (Suède)
Enecsys Ltd. (Royaume-Uni)
Green Biologics (Royaume-Uni)
Heliatek (Allemagne)
Landis+Gyr (Suisse)
Metalysis (Pays-Bas)
Novacem (Royaume-Uni)
Le Top 5 Cleantech France

McPhy Energy
Recupyl
Solairedirect
Vertaris
Watteco


La méthodologie du Global Cleantech 100

Parmi les sociétés privées officiant dans le secteur les technologies propres au niveau mondial, quelles sont, de l’avis de la communauté cleantech internationale, les 100 entreprises susceptibles d’avoir le plus fort impact économique dans les cinq à dix prochaines années ?

Telle est la question à laquelle le cabinet Cleantech Group entend répondre avec son classement Global Cleantech 100. Ne figurent dans le classement que des sociétés indépendantes non cotées en Bourse. Cette prestigieuse liste est établie non seulement à partir des recherches et des données du Cleantech Group, mais également sur la base de jugements qualitatifs pondérés de centaines de personnes, ainsi que ceux d’un panel d’experts.

Le processus de notation se déroule en deux phases. Au cours de la première, la communauté cleantech (des centaines d’experts à travers le monde) en lien avec le Cleantech Group porte ses nominations, qui proviennent également d’une cinquantaine de concours organisés par des tiers. Les dossiers sélectionnés à l’issue de la première étape sont analysés, dans la seconde, par un comité de 60 experts.

Ainsi, pour l’édition 2010 du Global Cleantech 100, 4616 candidatures ont été reçues issues de plus de 3000 sources différentes ; 3138 ont été validées et soumises à un nouveau filtrage pour aboutir à 218 entreprises présentées en phase 2. Pour désigner les 100 heureux élus, le comité d’experts tient compte de critères de représentativité sectorielle et géographique.

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Présentation des entreprises du Top 10 Cleantech Europe


> Agri.capital

Pays : Allemagne
Activité : Développeur et opérateur de centrales biogaz
Date de création : 2004
Effectif : nc
Innovation : Agri.capital produit du biogaz à partir de matières végétales, de déjections animales et de déchets alimentaires. Le biogaz ainsi généré est soit brûlé pour la production d’électricité ou de chaleur, soit converti en biométhane, lequel est réintroduit dans les réseaux de distribution existants. Les usines de Agri.capital sont bâties à partir de modules d’une puissance de 500 kilowatts qui utilisent annuellement 8000 tonnes de matières premières renouvelables et 5000 mètres cubes de lisier. La société compte à ce jour plus de 40 usines. Elle est en train de construire sa première raffinerie de biométhane près de Halle en Allemagne qui produira 6 millions de mètres cubes de biogaz par an injectés dans le réseau de Mitteldeutsche Gasversorgung (MITGAS). Quatre autres sites de ce type sont planifiés.
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> Avantium

Pays : Pays-Bas
Activité : Développe une technologie qui convertit la biomasse en composés furaniques à la base d’une nouvelle génération de bioplastiques et de biocarburants.
Date de création : 2000
Effectif : 110
Innovation : Passer de la chimie du carbone fossile à la chimie du carbone biologique. Tel est l’objectif d’Avantium, qui a trouvé le moyen de produire des composés furaniques (furane) à partir de biomasse. Elle a mis au point un procédé catalytique à faible coût (c’est là un atout majeur) qui génère ce type de composés à partir d’hydrates de carbone, autrement dit de glucides. Typiquement, les composés furaniques sont dérivés par la décomposition thermale de solides cellulosiques comme l’essence de pin. Quinze brevets protègent son innovation. Avantium commercialise ses composés sous la marque YXY. Lesquels serviront à fabriquer de nombreux produits recyclables : bouteilles, tapis, textiles, fibres, revêtements, etc. L’entreprise a démarré la construction d’une usine pilote, opérationnelle début 2011, qui apportera la preuve de ce concept révolutionnaire.
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> Chemrec AB

Pays : Suède
Activité : Développeur de systèmes de récupération d’énergie basés sur la gazéification de la « liqueur noire », un sous-produit généré lors du processus de fabrication da la pâte à papier.
Date de création : 1987
Effectif : 30
Innovation : La technologie développée par Chemrec transforme les usines de pâte à papier en bioraffineries. Elle permet de produire des carburants de synthèse par gazéification sous pression à haute température de la liqueur noire. Cette technique donne des gaz de synthèse brut de bonne qualité (tels que : méthanol, DME, essence synthétique et Diesel FT). En outre, le procédé ne nécessite qu’une simple injection. Intégrer la technologie dans les opérations des usines de pâte à papier autorise un rendement de conversion très élevé et la reprise simultanée des sous-produits chimiques de la pâte à papier ; ce qui offre un débouché supplémentaire à l’industriel.
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> ClimateWell

Pays : Suède
Activité : Equipements de chauffage et climatisation solaire
Date de création : 2001
Effectif : nc
Innovation : ClimateWell fabrique des pompes à chaleur optimisées pour les capteurs solaires thermiques. La technologie brevetée du Suédois utilise le transfert de chaleur déclenché par une réaction thermodynamique entre du sel et de l’eau. L’énergie solaire thermique peut ainsi être captée et stockée dans l’objectif d’être réutilisée pour chauffer ou rafraichir - ou les deux à la fois - l’intérieur d’une maison ou d’un bâtiment. Autrement dit, la technologie de ClimateWell exploite l’énergie solaire pour produire du froid ou du chaud, non seulement quand le soleil brille, mais à tout moment.
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> EnecSys Ltd.

Pays : Royaume-Uni
Activité : Fabricant de micro-onduleurs qui transforment les modules solaires en dispositifs de production d’énergie indépendants.
Date de création : 2003
Effectif : NC
Innovation : Enecsys fabrique un micro-onduleur qui convertit le courant continu de chaque module photovoltaïque en courant alternatif. Par rapport aux technologies photovoltaïques qui recourent aux onduleurs classiques, dits « centraux », le micro-variateur d’EnecSys permet de réduire de 15% à 20% le coût au watt. Les sorties AC de l’onduleur du Britannique sont connectées en parallèle et alimentées directement dans la grille, ce qui supprime le besoin de recourir à un onduleur central électrolytique ; cause la plus fréquente, selon Enecys, d’avarie sur les micro-onduleurs. Avec ce nouveau type de micro-onduleur, chaque module génère un courant électrique alternatif autonome.
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> GreenBiologics

Pays : Royaume-Uni
Activité : Transformation de déchets en carburants.
Date de création : 2004
Effectif : 23
Innovation : GreenBiologics a développé un procédé industriel pour produire du butanol à partir de la fermentation de souches microbiennes. Ce butanol est produit à partir d’un large éventail de matières premières renouvelables et à faible coût, comme les sous-produits agricoles, les déchets et les matières à base de cellulose.
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> Heliatek

Pays : Allemagne
Activité : Production et développement de cellules photovoltaïques
Date de création : 2006
Effectif : 40
Innovation : Heliatek produit sous vide des cellules photovoltaïques organiques. Grâce à sa technologie propriétaire « tandem » (deux cellules empilées l’une sur l’autre), la société propose des cellules capables d’absorber la totalité du spectre solaire sur des couches très minces (200 nm environ). Produites en grandes quantités, ces cellules solaires organiques offrent des coûts de production très faible car elles ne nécessitent que de très petites quantités de matériel. De plus, comme le processus de production nécessite moins d’énergie, le temps de récupération d’énergie est sensiblement réduit.
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> Landis+Gyr

Pays : Suisse
Activité : Solutions de mesures électriques avancées
Date de création : 1896
Effectif : 4849
Innovation : Landis+Gyr dispose d’un large portefeuille de produits, dont des compteurs électriques, des compteurs à gaz et des compteurs de chaleur, ainsi que l’infrastructure, les solutions logicielles et les systèmes de communication permettant de les relier aux réseaux de gestion d’énergie.
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> Metalysis

Pays : Pays-Bas
Activité : Développement de technologies de production de métaux spéciaux à basse te température et sans produits toxiques
Date de création : 2001
Effectif : 50
Innovation : Métal vital pour de nombreux produits de haute technologie, le titanium est produit depuis 70 ans selon des procédés inefficaces et chimiquement dangereux. Metalysis a développé une nouvelle technique de réduction électrochimique inventé à l’université de Cambridge. Au stade de la production industrielle, elle promet de réduire massivement les coûts et l’impact environnemental grâce à l’utilisation de matériaux durables et recyclables, tout en consommant moins d’eau et en produisant moins de dêchets.
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> Novacem Ltd.

Pays : Royaume-Uni
Activité : Développement de ciment à bilan carbone négatif
Date de création : 2007
Effectif : 15
Innovation : Novacem a développé un ciment à bilan carbone négatif qui économise environ 800 kg de CO2 par rapport à une tonne de ciment Portland ordinaire. La société a récemment annoncé que Lafarge serait son premier client et prévoit de construire une usine d’une capacité de production de 25.000 tonnes. Novacem Spin-out de l’Imperial College à Londres, Novacem et a un partenariat commercial avec Rio Tinto et Laing O’Rourke
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Présentation des entreprises du Top 5 France

> McPhy Energy

Activité : Fournisseur de systèmes de stockage d’hydrogène à l’état solide pour les énergies renouvelables et les installations de gaz industriel
Date de création : 2008
Effectif : 12
Innovation : Pour stocker de l’hydrogène solide, McPhy a axé sa recherche et développement sur la combinaison chimique d’hydrogène à un métal, le magnésium sous forme d’hydrures. Les réservoirs de stockage d’hydrogène solide de McPhy fonctionnent à basses pressions. Réversibles, ils chargent et déchargent l’hydrogène en seulement quelques minutes, et restituent 97% de l’énergie hydrogène stockée. L’entreprise détient les droits exclusifs sur des brevets développés par le CNRS et le CEA, en partenariat avec l’Université Joseph Fourier. Ses marchés cibles : les énergies solaires et éoliennes (stockage de ces énergies intermittentes quand le réseau est saturé) et les compagnies gazières (qui pourront avec McPhy fabriquer et stocker de l’hydrogène sur le site de leur client). La start-up vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2015.
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> Recupyl

Activité : Développe des technologies de recyclage de déchets dangereux en matériaux hautement valorisables
Date de création : 1993
Effectif : 12
Innovation : Les procédés de recyclage de déchets dangereux de Recupyl consomment peu d’énergie et n’émettent ni gaz, ni particules dans l’atmosphère. Ils s’appuient sur l’hydrométallurgie. Les métaux sont extraits par une mise en solution (acide ou basique) et par traitements de lixiviation, d’électrolyse et de précipitation sélective. Recupyl détient un portefeuille de dix brevets. Le recyclage de tous types de batteries, y compris celles au lithium-ion, constitue la cible majeure de l’entreprise. En plus d’une usine pilote installée en Isère où siège Recupyl, la PME a implanté à Singapour un site industriel de recyclage de piles lithium-ion. Ses procédés s’appliquent à de nombreux autres flux de déchets : les écrans plats, les cendres issues de l’incinération de déchets solides, les bains chimiques, et l’amiante.
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> Solairedirect

Activité : Développeur et opérateur de fermes solaires photovoltaïques au sol, et de systèmes photovoltaïques pour le résidentiel, et les bâtiments commerciaux
Date de création : 2006
Effectif : 150
Innovation : Solairedirect fournit à ses clients des solutions packagées, répondant ainsi à la complexité liée à l’installation de systèmes photovoltaïques. Ses services couvrent l’approvisionnement de systèmes adaptés à chaque site, le développement de projet, l’installation, le financement à travers ses partenaires bancaires, la gestion administrative, et même des conseils sur mesure une fois que le système photovoltaïque est mis en place. Quand des tarifs de rachat préférentiels existent, Solairedirect assurent des revenus au propriétaire de la centrale solaire. Sa filiale Solairedirect Technologies fabrique 30% des modules solaires photovoltaïques utilisés dans les projets de sa maison mère. Tandis que le métier d’installateur solaire est assuré par sa filiale Solairedirect Installation. En 2010, la PME annonce un chiffre d’affaires prévisionnel de 160 M€.
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> Vertaris

Activité : Producteur d’un papier recyclé de très haute qualité, et d’une pâte à papier également recyclée extra blanche.
Date de création : 2009
Effectif : 140 avant fin 2010
Innovation : Vertaris fonde la production de son papier et de sa pâte à papier 100% recyclés sur plusieurs technologies différenciantes. La PME possède d’abord une ligne de désencrage parmi les plus efficaces au monde. Cela, tout en conservant un rendement supérieur de 20% par rapport à la concurrence. Pour atteindre une blancheur optimale de tout type de fibres en entrée, l’entreprise fractionne ensuite son processus de blanchissement en trois étapes, contre deux chez les autres acteurs du marché. Enfin, une technologie maison permet d’éliminer tous les éléments susceptibles de « polluer » la fibre : métaux, plastiques, verre, colle,… Dans un avenir proche, Vertaris prévoit de se lancer dans la production de ouate de cellulose pour l’isolation de bâtiment, une opportunité de diversification en bonne synergie avec l’expertise et les actifs de l’entreprise.
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> Watteco

Activité : Fournisseur d’une technologie de communication ultra basse puissance sur courant porteur pour les réseaux intelligents
Date de création : 1998
Effectif : 20
Innovation : Watteco est un fabricant de puces intégrant son innovation brevetée, baptisée WPC (Watt Pulse Communication). Cette technologie exploite les impulsions électromagnétiques générées par les appareils électriques pour transporter des données à ultra basse puissance sur courant porteur en ligne : cela se traduit par la création d’un réseau de communication bidirectionnel utilisé pour commander et contrôler les équipements branchés sur le réseau. Watteco a adapté ses puces pour les rendre compatibles avec des protocoles radiofréquence et IP. L’entreprise destine ses modems au comptage intelligent, à la gestion intelligente de l’énergie de la maison, et à la supervision des centrales photovoltaïques. Les puces Watteco sont commercialisés sur la base de contrats OEM. Schneider Electric et Truffle Capital comptent parmi les investisseurs de la PME.

Avec SmartGrains trouver une place de parking ne sera plus un calvaire

Trouver une place de parking en ville (à Paris concernant mon expérience) est une épreuve particulièrement difficile et éprouvante pour les nerfs. La startup SmartGrains s’attaque justement à ce problème qui gâche la vie de nombreux citadins avec un réseau de capteurs sans fil disposés sur les places de stationnement et indiquant en temps réel le nombre de places libres ainsi que leur emplacement. La startup vient de lancer une expérimentation de guidage sur une centaine de places de stationnement en voirie à Issy-les-Moulineaux. L’expérimentation sera étendue à plus de 300 emplacement dés les prochains mois.



Concrètement les automobilistes se trouvant à Issy-les-Moulineaux peuvent télécharger l’application iPhone Parksense (dés maintenant), qui en un clic vous indique en temps réel les emplacements libres et, bien sur, vous guide jusqu’à ceux-ci. L’innovation principale de SmartGrains réside dans les capteurs sans fil développés en collaboration avec l’INRIA, le CNAM et le CNRS et qui installés sur chaque emplacement (même en extérieur) informent en temps réel les utilisateurs de la présence ou non de voiture. Vous vous posez surement la question de l’alimentation en énergie de ces capteurs sans fil, et bien l’autonomie de ceux-ci est d’environ 5 ans, permettant aux collectivités qui les utilisent de ne pas se soucier de changements trop fréquents.



La grande force de la startup est donc de s’appuyer sur un réseau de capteurs physiques qui indiquent de façon fiable la présence ou non de véhicule. De nombreuses applications mobiles existent déjà pour indiquer des places libres (comme Google Open Spot) mais toutes se basent sur la déclaration des utilisateurs, en aucun cas vous ne savez en temps réel si cette information est toujours valable. Le second avantage est bien sur la possibilité de placer ces capteurs sur la voirie, ce que permet la technologie sans fil et qui était jusque là difficilement faisable avec les capteurs traditionnels.



Au niveau marché et opportunités de revenus on comprend vite que le gâteau auquel s’attaque SmartGrains est tout simplement énorme. Rien qu’à Paris intra muros la mairie estime à plus de 785 000 le nombre de places de stationnement, imaginez au niveau national, européen ou mondial. De plus les problématiques liées au stationnement ne sont pas uniquement de l’ordre du confort de l’automobiliste mais impactent également le trafic (30% du trafic lié à la recherche d’une place) et la pollution (2 millions de tonnes/an de co2 à économiser avec ce système pour une ville comme Paris). Que ce soient les organismes publics ou privés (VINCI) tous s’intéressent à ces problématiques.



Au-delà du guidage des conducteurs et de l’installation des capteurs, SmartGrains pourra également travailler sur une masse de données énorme et ainsi proposer l’optimisation du stationnement en ville ou dans les parkings privés. Taux de rotation, voitures qui restent stationnés plus de 7 jours, optimisation des flux, bref de nombreuses possibilités pour combler tous les acteurs qui doivent gérer ces lieux de stationnement (collectivités locales, supermarchés, aéroports etc…). Les sources de revenus ne manquent donc pas.



La talentueuse équipe de SmartGrains a d’ailleurs déjà gagné de nombreux prix comme le Concours National du Ministère de la Recherche ou Les Grands Prix de l’Innovation de la Ville de Paris, et effectué une première levée auprès de business angels et du fond Partech International Venture. Voici donc une startup française ambitieuse à définitivement surveiller dans les mois/années qui viennent…



SOURCE : Techcrunch

Véhicules électriques : une nouvelle structure de montroseite pour améliorer les performances des batteries

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65130.htm



Le Ministère de l'Environnement chinois a publié son premier rapport concernant l'impact des voitures sur la pollution. Selon les auteurs du rapport, un tiers des 113 villes chinoises étudiées ne remplissent pas les critères minima de qualité de l'air en raison du boom de l'industrie automobile. L'émission de gaz des véhicules serait à l'origine de 70% de la pollution atmosphérique dans les grandes villes chinoises. Le Ministère chinois de la Sécurité publique a indiqué que le nombre de véhicules à moteur sur les routes de Chine a atteint les 199 millions d'unités, soit un chiffre multiplié par plus de 25 depuis 1980.



Le porte-parole du Ministère de l'Industrie et des technologies de l'information, Zhu Hongren, a déclaré que "le consensus fondamental est de prendre les voitures électriques comme axe de développement stratégique pour la transformation de l'industrie automobile chinoise". Le gouvernement devrait investir 14 milliards de dollars (soit environ 10 milliards d'euro) dans les voitures économes en énergie au cours de la prochaine décennie. Le ministre des Sciences et des Technologies, Wan Gang [1] a annoncé que la capacité de production annuelle des automobiles électriques en Chine devrait atteindre un million d'unités en 2020. Les recherches s'axent ainsi sur le développement de batteries et de moteurs électriques plus performants. Dans le domaine des batteries Li-ion, les travaux de R&D se concentrent sur les matériaux d'électrodes et les électrolytes.



Des chercheurs de l'Université des Sciences et Technologies de Chine à Hefei [2], dans la province de l'Anhui, cherchent à utiliser la montroseite, un minerai d'oxyde de vanadium découvert il y a 60 ans, pour la réalisation d'anode de batteries Li-ion. Le Prof. Yi Xie et son équipe ont synthétisé de la montroseite par simple réaction hydrothermale, aux propriétés électrochimiques plus performantes que les nanotubes d'électrodes habituelles, du fait d'une structure particulière en "oursin". Les batteries Li-ion utilisant une solution aqueuse d'électrolytes sont plus performantes que les batteries utilisant une solution organique d'électrolyte, du à une haute conductivité ionique, mais posent des problèmes de stabilité. L'électrolyte organique est l'un des points faibles des batteries au lithium car elle peut facilement prendre feu et présente un risque d'explosion en cas de forte augmentation de la température de la batterie. Ainsi, la performance d'une batterie est étroitement liée au choix des électrodes. La structure synthétisée se rapproche de la forme des oursins de mer, chaque motif étant formé de nanotubes pointant à partir du centre d'une sphère. Cette structure facilite les échanges ioniques, permettant une infiltration plus aisée de l'électrolyte. Cette découverte apporte de nouvelles perspectives aux systèmes de stockage et de conversion de l'énergie.



Un rapport de J.D Power and Associates [3], intitulé "les véhicules écologiques 2020 : plus un espoir qu'une réalité", nuance l'engouement pour les véhicules électriques en avançant que la demande prévisionnelle mondiale de véhicules hybrides et de véhicules électriques aurait été surévaluée. Le rapport prévoit, en 2010, la vente de 954 500 véhicules hybrides et électriques, soit 2,2 pour cent des 44,7 millions de véhicules qui devraient être vendus au cours de l'année.



La demande devrait s'élever à 5,2 millions de voitures en 2020 : 3,9 millions de véhicules hybrides et 1,3 millions des véhicules électriques. Cela représenterait environ 7,3% d'un marché mondial estimé à 70,9 millions de véhicules. Selon le rapport, les principaux marchés des véhicules hybrides en 2020 seraient les Etats-Unis (1,7 millions de véhicules), l'Europe (977.000 véhicules) et le Japon (875.000 véhicules). Les ventes en Chine seraient inférieures à 100.000 véhicules. Une projection de l'estimation des véhicules électriques en 2020 dans le monde indique 742.000 véhicules en Europe, 332.000 en Chine et environ 100.000 aux Etats-Unis et au Japon. Un rapport de l'Agence Internationale de l'énergie avance qu'à l'horizon 2035, la Chine produirait 20% des véhicules électriques du monde. A noter que les politiques environnementales influenceront grandement les tendances du marché automobile à venir. Le développement des véhicules propres se heurterait à divers freins : les divergences réglementaires existants sur le marché, les prix du pétrole relativement stables et les inquiétudes des consommateurs quand au coût et au fonctionnement des véhicules hybrides et électriques.


Pour en savoir plus, contacts :

- [1] La production annuelle des automobiles électriques, 16/10/2010 -http://redirectix.bulletins-electroniques.com/RLVcQ

- [2] 08/11/2010, Nano-urchins as anode material for greener batteries, Chinese Academy of Science -http://english.cas.ac.cn/Ne/CASE/201011/t20101108_61014.shtml

Code brève

ADIT :
65130

Source :

- 3/11/2010, http://redirectix.bulletins-electroniques.com/o3Zct

- [3] 29/10/2010, La demande de véhicules hybrides et électriques évaluée à 7% du marché : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/PvAo3

Rédacteur :

Zoé Lombard, zoe.lombard@diplomatie.gouv.fr



ORIGINE : BE Chine numéro 97 (18/11/2010) - Ambassade de France en Chine / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65130.htm

Les priorités énergétiques de la Chine selon le XIIème plan quinquennal

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65128.htm

Le 30 octobre dernier s'est tenu à Pékin le forum "Energie, économie et développement", l'occasion d'y annoncer les priorités énergétiques du pays ainsi que les prévisions à l'horizon 2015. Jiang Bing, chef du département de la planification du développement de l'Administration nationale de l'énergie y a déclaré qu'"à l'horizon 2015, la proportion de la consommation des énergies non fossiles atteindra 11% de celle des sources primaires", posant le jalon pour 2020 des 15%. A l'horizon 2015, la consommation totale en énergie de la Chine devrait être maîtrisée en dessous de 4 à 4,2 milliards de tonnes de charbon standard.

Jiang Bing a rappelé les sept priorités énergétiques définies dans le XIIème plan : l'optimisation du développement des énergies non fossiles (dont l'électricité hydraulique, nucléaire, éolienne et solaire), la construction renforcée de réseaux d'acheminement de l'électricité, l'accélération de l'innovation technologique, l'intensification de l'économie d'énergie et la réduction des émissions polluantes, le renforcement de la coopération internationale et la promotion de la réforme du système énergétique.

La consommation totale d'énergie sera contrôlée à travers l'ensemble du pays et des stratégies adaptées seront déployées dans les différentes régions chinoises, prenant en compte les ressources disponibles et les besoins locaux. Dans l'est du pays, la priorité sera donnée à la construction de centrales nucléaires et au gaz. La construction des centrales au charbon sera progressivement limitée dans ces régions, afin de diminuer la consommation totale de charbon, notamment dans la zone autour de la mer de Bohai, ainsi que les deltas du Yangsté et de la rivière des perles. Dans les régions de l'ouest et du centre, seront optimisés la disposition des grandes centrales thermiques, les réseaux électriques et les lignes d'acheminement de l'électricité, en respect avec la capacité de support des eaux et de l'environnement. Dans le sud-ouest, le gaz naturel et l'énergie hydraulique des bassins majeurs seront activement exploités.

Pour replacer la politique énergétique chinoise dans le contexte mondial, l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) a publié l'édition 2010 de son rapport sur les perspectives énergétiques mondiales [1]. Fatih Birol, l'Economiste en chef de l'AIE et le Directeur du bureau responsable de l'analyse économique de la politique énergétique, a indiqué, reprenant les conclusions du rapport, que la Chine deviendrait le leader mondial des technologies propres et d'énergies renouvelables, en particulier en matière d'énergie solaire, éolienne, nucléaire. La Chine représenterait d'ici 2035, plus de 20% de toutes les croissances de l'énergie solaire photovoltaïque, disposant d'un tiers de la capacité de production éolienne, ainsi qu'un tiers des centrales nucléaires, et produisant 20% des voitures électriques du monde.

ORIGINE : BE Chine numéro 97 (18/11/2010) - Ambassade de France en Chine / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65128.htm

Tango : une start-up qui explose à la Valley

Tango (www.tango.me) est un nouveau service d'appels video mobile gratuits pour iPhone et Android qui marche sur WiFi et 3G. Le service, lancé il y a un mois, compte déjà plus de 2M d'utilisateurs. C'est paraît-il l'un des lancement les plus reussis de ces denières années.

L'équipe de 27 personnes est basée a Palo Alto (Silicon Valley).

Eric Setton, l'un des co-fondateurs, est un ingénieur polytechnicien. Il est en train d'embaucher des ingenieurs de haut calibre notamment au niveau backend pour aider a repondre a la demande.

Si vous êtes X, Mines, Telecom ParisTech et autres, jeunes et dynamiques et que vous souhaitez tenter votre chance à la Bay Area, c'est le moment !

http://www.tango.me/careers

Marketing mobile : VuFind privilégie l'image à la géolocalisation

L'application invite ses utilisateurs à se photographier ou se filmer avec leur appareil, puis de partager les clichés. Si des marques et produits apparaissent dans le décor, ils peuvent bénéficier d'offres.

VuFind souhaite permettre aux internautes de renseigner leurs contacts sur leur localisation et de gagner des offres promotionnelles en allant plus loin que le simple "check in". Pour y parvenir, elle table sur la photo. L'application invite les mobinautes à se photographier pour indiquer le lieu où ils se trouvent à un instant précis. Le logiciel mis au point, baptisé VuCheckin, se télécharge sur le mobile de l'utilisateur, et permet ensuite de mettre en ligne des photographies enregistrées dans l’appareil. Mais aussi de taguer ces images, et d’effectuer des recherches en fonctions d’intérêts, présents sur celles-ci. Les contenus mis en ligne peuvent représenter une ou plusieurs personnes, ainsi que leur environnement. Dans lequel se glissent éventuellement une ou plusieurs marques. Qui ont tout intérêt à encourager les utilisateurs à se photographier devant le logo, par exemple, contre des bons de réduction et autres offres promotionnelles.

L’utilisateur tague lui-même les contenus qu’il upload

Les images peuvent en effet être taguées par l’utilisateur, qui coche certaines cases - indiquant divers éléments du contenu qu’il est en train d’uploader. L’application lance alors un système de reconnaissance automatique qui analyse l’image, en cherchant des éléments clés dans une base de données en ligne. "L’intérêt de cette application, c’est qu’elle permet de constituer des hubs, en prenant à la fois en compte les lieux communs, mais aussi les intérêts partagés par les utilisateurs, pour construire des communautés", explique à L’Atelier Marc Leprat, expert en marketing 2.0. "Miser sur la photo permet d’établir un contact direct avec l’utilisateur, car, de fait, les images sont plus accessibles que le texte", précise-t-il. Et d'estimer que VuFind peut intéresser les annonceurs, pour du placement de produit, ou du marketing relationnel.

L’image plus accessible que le texte

De là à ce que les marques adoptent durablement cette solution, il y a un pas. "Cela reste assez secondaire, assez marginal. Pour accroître leur présence sur le Web, les marques peuvent utiliser ce type de programme, mais cela ne peut constituer une stratégie en soi", note le spécialiste."Bien que l’effet ‘photo’ puisse être démultiplicateur", précise-t-il. Une fois l’opération effectuée, l’utilisateur peut partager sur différentes plates-formes collaboratives - comme Facebook ou Twitter – les contenus tagués qu’il vient de télécharger. "L’application se place directement comme complémentaire, et non concurrente, des réseaux sociaux existants", conclut Marc Leprat.

Source: L'Atelier

Quand la publicité ciblée a besoin de widgets

EasyStore propose aux marchands d'exporter des versions personnalisées et actualisées de leur catalogue en fonction de leurs affiliés. Les internautes peuvent ensuite naviguer dedans et en partager le contenu.

Pour faciliter le ciblage des publicités sur les sites, blogs et réseaux sociaux, et donc augmenter les revenus générés sur le web, Nosibay mise sur les widgets. Elle a mis au point EasyStore. L'application permet à un marchand d'exporter des versions personnalisées de son catalogue depuis un flux unique. C'est-à-dire de proposer à ses affiliés de paramétrer par type de produit ou situation géographique la bannière qui s'affichera sur leur page. Mais aussi de donner la possibilité aux internautes de partager celle-ci, en n'affichant que les produits qu'ils souhaitent. "Cela correspondait à une demande de nos clients, qui souhaitaient exporter nos applications sur d'autres plates-formes (Facebook, Netvibes…)", explique à L'Atelier Laurent Taton, président de Nosibay.

Un catalogue personnalisable, sur plusieurs supports

Un fournisseur de contenus qui souscrit au système propose ainsi à ses affiliés de sélectionner les produits de son catalogue qu'il estimera pertinents avec son activité. Un choix qui peut s'opérer par genre ou en fonction du lieu : une société de presse régionale et affiliée à un revendeur peut par exemple n'afficher que des produits disponibles dans la région. "Des onglets sont ensuite proposés à l'affilié pour personnaliser le widget (couleurs, affichage - ou non - du logo…). Il suffit ensuite de recopier quelques lignes de code afin de l'intégrer à son site", poursuit le responsable. Ou sur la page Facebook de son entreprise. En cas de promotion temporaire ou d'opération, un bandeau s'affiche sur le widget, afin de fournir de l'information en temps réel. Le tout est affiché au format xml.

Donner la main aux internautes pour le partage

Fait intéressant : les internautes peuvent ensuite explorer les contenus au sein même du widget. Ceux qui visualisent la réclame peuvent aussi partager la bannière via un bouton, en choisissant les contenus qu'ils veulent voir afficher sur leur page de réseau social ou celle d'amis. Cela afin de proposer des recommandations. "Cette forme de communication plus directe est en général mieux acceptée par les internautes", juge Laurent Taton. A terme, la montpelliéraine souhaite autoriser l'achat au sein même du widget. A noter que l'affilié est classiquement rémunéré au nombre de ventes générées depuis le widget installé sur son site. Nosibay présentait ses solutions à l'occasion du DigiWorld Summit, qui s'est tenu à Montpellier la semaine dernière.

Source: L'Atelier

lundi 22 novembre 2010

RTE publie les émissions de CO2 des centrales électriques françaises sur le Net

Le Réseau de Transport d'électricité (RTE), filiale d'EDF, a annoncé mardi le lancement d'un dispositif baptisé « éCOmix », permettant à chaque consommateur de connaître quasiment en temps réel les quantités de CO2 émises par les centrales électriques du pays. Cette information « permettra à chacun de prendre en compte dans ses gestes de consommation d'électricité, leurs effets sur les émissions de CO2 », selon RTE. A terme, ces données pourraient être utilisées dans le cadre de la mise en place du compteur intelligent.

Source : La Tribune, 17/11/10

Gel du tarif du gaz

Les tarifs resteront bloqués jusqu'en avril. Le nouveau mode de calcul préconisé par le ministère rend la tarification moins dépendante des prix du pétrole brut
Les tarifs était indexé sur le prix du pétrole brut, à la hausse, alors même que le gaz suit une tendance baissière.

Les tarifs était indexé sur le prix du pétrole brut, à la hausse, alors même que le gaz suit une tendance baissière

Les tarifs du gaz naturel, qui sont en principe réévalués tous les trois mois, ne changeront pas jusqu'au 1er avril 2011, date à laquelle une nouvelle formule de calcul entrera en vigueur, ont annoncé les ministres de l'Économie et de l'Énergie mardi dans un communiqué.

Une nouvelle formule de calcul des prix du gaz, prenant en compte l'évolution des cours sur les marchés de gros, "entrera en vigueur au 1er avril", indiquent la ministre de l'Économie Christine Lagarde et le ministre de l'Énergie Éric Besson. "D'ici là, il n'y aura pas de modification des tarifs réglementés du gaz en distribution publique de GDF Suez", ajoutent-ils.

Les tarifs réglementés du gaz naturel ont augmenté de 15% en 2010, après deux hausses successives en avril et juillet.

Ils n'avaient en revanche pas évolué en octobre, alors que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) recommandait de modifier la formule de calcul servant à établir leur niveau. Christine Lagarde et Éric Besson ont saisi mardi la CRE d'un projet d'arrêté sur les tarifs réglementés de vente du gaz naturel de GDF Suez.

"Cet arrêté modifie la formule exprimant les coûts d'approvisionnement de GDF Suez, puisque ces derniers ont évolué récemment, à la suite des renégociations des contrats entre GDF Suez et ses principaux fournisseurs historiques", est-il indiqué dans le communiqué.

"Ainsi, au-delà de l'indexation traditionnelle sur les cours des produits pétroliers, la nouvelle formule fait désormais partiellement référence, à hauteur de 10% environ, au prix du gaz naturel sur les marchés", ajoute le communiqué.

Les prix du gaz ont fortement baissé sur les marchés de gros ces dernières années, en raison de l'exploitation de nouveaux gisements de gaz, dits non conventionnels. Ils suivent de moins en moins les prix du pétrole brut, qui sont eux sur une tendance ascendante.
Source : Sud Ouest, 16/11/10

Android : paiements mobiles : Android Xperia X10

Les briques qui permettront d'utiliser des services NFC se mettent peu à peu en place sur les plates-formes mobiles. Android Gingerbread sera capable de supporter la technologie NFC, a indiqué Eric Schmidt, président de Google.

Google Nexus SLors de l'événement Web 2.0 de San Francisco, Eric Schmidt, CEO de Google, avait plusieurs choses à montrer et à dire. Il a d'abord rapidement dévoilé le mystérieux smartphone Nexus S, successeur du Nexus One, sans lui donner de nom ni en révéler le fabricant ( Samsung ).

Il ne s'est pas étendu ses fonctionnalités, l'appareil étant surtout là pour introduire l'arrivée imminente d' Android 2.3 Gingerbread, la prochaine version de l'OS mobile.


NFC à tous les étages
Et cette nouvelle évolution apportera un élément important : le support de la technologie NFC ( Near Field Communication ) qui va permettre de transformer le téléphone portable en un système d'activation de services sans contact : porte-monnaie électronique, billetterie dématérialisée, identification...

Google ne devrait pas développer directement de tels services mais les start-up prêtes à percer dans le domaine de la NFC ne manquent pas. Par ailleurs, la société préfère ne pas se mettre à dos les grandes institutions bancaires par une concurrence dans ce domaine et choisit plutôt la voie de la collaboration.

La croissance rapide d'Android sur le segment des smartphones sera un atout pour une adoption large de la technologie NFC, ce qui lui fait encore défaut après des années d'expérimentations de modèles économiques.

Nokia a fait une annonce comparable concernant son système Symbian, promettant une large présence de modules NFC dans ses prochains smartphones. En étant présente sur les deux principaux OS pour smartphone, la technologie sans contact a maintenant de bonnes chances d'atteindre à court / moyen terme le seuil critique qui la fera sortir du champ expérimental.

On prête également à Apple l'intention de proposer un module NFC dans ses futures générations d' iPhone tandis que Research in Motion ne devrait pas rester longtemps loin de cette évolution.

Source : Génération Nouvelles Technologies, 16/11/10

La "smart Grid" aux Etats-Unis, un enjeu fédéral

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_049.htm

Le terme de "Smart Grid" s'impose aujourd'hui de manière incontournable dans le débat sur l'avenir de la consommation énergétique. Face à l'augmentation de la demande, à l'apparition de sources d'énergie nouvelles et à un usage en pleine évolution, le réseau (Grid) de distribution de l'électricité doit devenir un élément de plus en plus actif (Smart).

Les technologies de l'information doivent permettre d'affronter deux défis majeurs : favoriser l'introduction de sources multiples et décentralisées grâce à un flux bidirectionnel d'information ; réguler l'offre et la demande pour optimiser la production et la fiabilité du réseau. Nous présentons les dimensions technique et sociétale que cette notion recouvre et en quoi elle est devenue un enjeu majeur dans la réalité américaine de 2010.

Ce rapport présente un état des lieux du réseau américain, de ses failles qui montrent combien l'intervention fédérale est indispensable dans cet immense pays. Après une description des technologies utilisées dans la Smart Grid, nous montrons les bénéfices espérés comme les obstacles attendus (normalisation, sécurité, confidentialité), pour finir sur l'impact économique, politique et législatif sur la société américaine.

Au sommaire de ce document :

1. Le réseau électrique américain n'est plus viable à moyen et long
1.1. Réseau électrique : objet technique et social
- L'électricité : service et marché
- La situation américaine : un héritage à assumer
- Les différences avec la France
1.2. Une remise en question complète et indispensable
- Remettre en état l'infrastructure vieillissante
- Tirer avantage des sources d'énergie renouvelable
- Mieux équilibrer production et consommation

2. Les technologies de la "smart Grid" et leurs apports
2.1. Nouveaux acteurs et nouvelles technologies
- Nouvelles technologies
- Nouveaux acteurs
2.2. Les bénéfices apportés par l'implémentation de ces technologies
- Efficacité, Fiabilité, Prix
- Intégration de nouveaux usages
- Environnement : réduction des émissions de gaz à effet de serre
- Sécurité 2.2.5 Economie nationale et compétitivité mondiale

3. Les implications liées à la mise en place de la "smart Grid"
3.1. De nombreux obstacles attendus
- Normes et compatibilité
- Sécurité
- Protection de la vie privée
- La "Smart Grid" ne fait pas encore l'unanimité
3.2. Un chantier économique et politique
- Volonté politique et financement fédéraux
- Evolution du cadre législatif

Conclusion

ORIGINE : Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_049.htm

Les systèmes de Transport Intelligents au Japon

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_046.htm

Ce document présente le développement des systèmes de transport intelligents routiers (STI) au Japon. Ce pays, qui s'appuie depuis de nombreuses années sur les technologies de pointe, a rapidement rattrapé son retard dans le domaine de l'automobile. Aujourd'hui considéré comme faisant partie des piliers du secteur, il contribue fortement aux avancées de celui-ci. Le gouvernement japonais participe activement à l'effort d'investissement et incite les industries à mettre au point de nouveaux transports dits intelligents.

La première partie du dossier retrace l'historique de la stratégie gouvernementale dans le domaine des transports intelligents et tente d'en expliquer les raisons en mettant en évidence certaines singularités japonaises. Elle expose ensuite l'organisation choisie par le gouvernement afin de diffuser le plus rapidement possible les STI au sein de la nation.

La deuxième partie vise à présenter les technologies des transports intelligents et leurs usages. Dans un premier temps, elle décrit les éléments de base qui constituent l'ensemble des STI au Japon. Pour cela, elle détaille les dispositifs présents dans les voitures, les différents types de communication et enfin la place du système d'information. Ensuite, elle développe les principaux projets soutenus par le gouvernement et explicite leurs usages.

Dans la troisième partie, le rapport aborde les mesures qui ont été prises par le gouvernement afin de prendre en compte l'aspect environnemental dans les transports intelligents. Il présente les actions qui visent à améliorer la protection des routes contre les désastres naturels et dans un deuxième temps, expose les dispositions prises par les autorités dans le but de diminuer les émissions de carbone.

Enfin la dernière partie donne un aperçu des études en cours. Elle explore pour cela, à titre d'exemples, les projets de deux centres de recherche universitaires et donne une esquisse des perspectives futures des transports intelligents.

Au sommaire de ce document :

I. Historique
1.1 Introduction
1.2 Les STI, des débuts à nos jours
1.2.1 Premières études (années 60 - années 70)
1.2.2 Premières applications (années 80 - milieu des années 90)
1.2.3 Les grand projets (milieu des années 90 - aujourd'hui)
1.2.4 Motivations
- Evolution des accidents
- Evolution de la population
- Problème économique des bouchons
- Réduction de l'émission de CO2
1.3 Organisation et stratégie de la promotion des STI
1.3.1 Structure organisationnelle
1.3.2 Promotion des STI
- Plan national : Innovation 25
- Programmes et collaborations nationales
- Promotion des STI à travers des projets (communes, villages et régions)
- Standardisations et collaborations internationales

2. Technologies et usages
2.1 Les éléments de base
2.1.1 La voiture
- Le système de navigation
- Le GPS
- Les capteurs
- Unité STI embarquée ou ITS-OBU (ITS on board units)
2.1.2 Les communications
- Détecteurs
- DSRC et balises infrarouges
- Antenne FM et balises radio
- Internet
- Téléphones
2.1.3 Le système d'information
2.2 Les services STI
2.2.1 VICS
2.2.2 ETC
2.2.3 AHS
2.2.4 ASV
2.2.5 Système de management de trafic (UTMS)
2.2.6 Système de localisation de bus
2.2.7 Systèmes télématiques et voitures-sondes
2.2.8 Town-car life nav
2.2.9 Smartway

3. Mesures liées à l'environnement
3.1 Protections contre les désastres naturels et le mauvais temps
3.2 Réduction des émissions de CO2
3.2.1 Encourager la fréquentation des voies rapides via l'ETC
3.2.2 Gestion des camions
3.2.3 Energy ITS
3.2.4 Système d'"ECO-conduite"

4. Centres de recherche et perspectives
4.1 Centres de recherche universitaires
4.1.1 ITS center
4.1.2 Co-mobilité
4.2 Perspectives
4.2.1 Plan de ré-allocation des ondes et impacts sur les STI
4.2.2 Le futur des communications STI : CALM

Conclusion

ORIGINE : Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_046.htm

dimanche 21 novembre 2010

RichAnalysis facilite la lecture des données ouvertes

La plate-forme propose des services de visualisation par graphique ou cartes des informations brutes que les particuliers et professionnels peuvent désormais avoir à leur disposition.

Si les données - publiques et privées - s’ouvrent de plus en plus au grand public et aux professionnels, les informations mises à leur disposition le sont la plupart du temps sous forme brute. Pour rendre véritablement accessibles les données, il faut les convertir en schémas, cartes, tableaux et autres graphiques, explique à L’Atelier David Biscarrat, directeur de RichAnalysis. La société propose sur une plate-forme en ligne plusieurs solutions de visualisation : richgraphs (pour les graphiques), richmaps (pour les cartes), etc. L’utilisateur commence par se connecter au site. Il peut alors uploader un fichier Excel. Et choisir l’une des solutions proposées, pour convertir automatiquement ces données en graphiques ou en arborescence, par exemple.

Aider les décideurs à donner du sens aux données
Le service RichCarto permet par exemple de visualiser sous une carte Google Maps un listing d’adresses postales. “Nous aidons les décideurs à donner du sens aux données qu’ils possèdent déjà, mais qui sont peu lisibles, dans des tableurs”, précise le responsable. Avant d’ajouter : “le volume d’informations disponible est aujourd’hui colossal. Encore faut-il traiter ces données, et les analyser”. David Biscarrat précise qu’il s’agit aussi bien de données privées – données commerciales, financières, ou concernant les relations humaines – que de données publiques.

Dans le cadre de l'Open Data
“Le mouvement d’ouverture des administrations, amorcé il y a plusieurs années, est aujourd’hui une réalité”, affirme-t-il. Les outils de visualisation développés par la société permettent à l’utilisateur final de traiter des informations auparavant inutilisables. Des options interactives sont par ailleurs ajoutées, pour permettre de zoomer, ou de filtrer les données présentées sur une carte. L’objectif étant ensuite de partager les tableaux et autres infographies à ses contacts, en interne ou en externe.

Source: L'Atelier

jeudi 18 novembre 2010

Square - terminal de carte de crédit mobile

square.pngAccepter des paiements par cartes de crédit reste toujours difficile pour les très petites structures. Square s'adresse aux particuliers (ou TPE) qui souhaitent accepter les cartes de crédit comme moyen de paiement : vide greniers, fêtes de quartier, concert de groupe amateur, ...
Le service s'utilise grâce à un petit boitier cubique (connecté à la prise "audio" du téléphone) qui permet la lecture de la piste magnétique des cartes de crédit. Le boitier communique avec une application mobile, qui authentifie l'acheteur et émet des justificatifs de paiement. Les caractéristiques du mobile sont utilisées pleinement : les reçus ne sont pas imprimés mais envoyés (par email ou SMS), le GPS insère une Google Map sur le ticket indiquant le lieu de la transaction, et l'écran tactile est utilisé pour la signature d'authentification. L'utilisateur dispose ainsi de tous ses reçus de paiement au format électronique. En tant qu'acheteur, il est possible de se créer un compte sur le site de Square, d'y associer sa carte de crédit avec une photo, pour que le marchand puisse voir celle-ci lors d'une transaction et ainsi renforcer le degré de confiance.

square2.png Visa, Mastercard et American Express ont annoncé leur accord pour accepter les paiements effectués par Square.

Fondée en 2009 par Jack Dorsey (créateur de Twitter) et Jim McKelvey, la société a déjà levé 10 millions de $ pour une évaluation à 40 millions, alors que le service est encore en beta privée. Jack Dorsey a également annoncé à LeWeb que sa volonté était de faire en sorte que le hardware (le petit cube) soit gratuit pour l’utilisateur. Il est convaincu que l’industrie des paiements est mûre pour une technologie de rupture, et ce dans les 2 prochaines années..

Voir la vidéo

Source: L'échangeur

EU says €200bn needed for energy grids by 2020

€200 billion is needed to upgrade Europe's gas and electricity grids over the coming decade, the European Commission said yesterday (17 November), adding that half of the sum will have to come from government coffers at a time of budgetary presssure.

BACKGROUND
The EU has begun the search for new electricity grid solutions as its commitments to greenhouse gas emission cuts and renewable energy have raised new issues for Europe's ageing grid, which is not capable of integrating large amounts of decentralised energy.

Moreover, the Russia-Ukraine gas dispute, which cut supplies to large parts of Eastern Europe in January 2009, brought to the surface the need diversify supply channels.

The Energy Infrastructure Package was set to define the energy infrastructure priorities for the coming decade. It also initiates the debate on a new instrument to finance projects of European interest.

An implementation report of the Trans-European Networks for Energy (TEN-E), which defines which projects are eligible for Community financing, last May highlighted major changes that have taken place in EU energy policy in the past few years, including the adoption of the 2020 climate objectives and the third internal energy market package.

It argued that TEN-E in its current form has "neither the resources nor the flexibility to make a full contribution to the delivery of the ambitious energy and climate goals".


The EU executive presented its energy infrastructure priorities for the next two decades.

It warned that the EU will not meet its goals on renewable energy, greenhouse gas emission reductions and security of supply without significant investment in cross-border interconnections and in integrating renewable energy into the network.

"We're still using the old territorial limits, which existed before the European Union," EU Energy Commissioner Günther Oettinger said, presenting the EU executive's communication. He pointed out that the EU is currently not able to transport energy from West to East or from North to South.

Only half of the required investment in energy transmission networks will be delivered by the market on time, the Commission said. "The other €100bn will require public action on permitting and leveraging the necessary private capital," it said.

Priority corridors

The Commission defined four priority corridors for electricity and three for gas where concrete projects eligible for European funding will be identified in 2012. These projects of "European interest" will also benefit from an accelerated permitting process with a time limit for the final decision, it said.

The EU executive said it would propose a new financial instrument in June 2011 to support the priority projects from the EU's next long-term budgetary period (2014-2020).

The electricity priorities include an offshore grid in the North Sea and a connection to transport power from wind parks to Northern and Central European cities and to hydro storage in the Alpine region.

Other projects are aimed at connecting the Iberian Peninsula with France, strengthening the regional network in Central Eastern and South Eastern Europe and integrating the Baltic energy market into the European market.

For gas, two priority corridors run North-South in Western Europe to remove internal bottlenecks and in Eastern Europe to boost Baltic market integration.

The Southern Gas Corridor is also given priority status to deliver gas directly from the Caspian Sea to Europe with the aim of bypassing Russia. It will also be discussed by the EU and the US at an upcoming summit in Lisbon.

Electricity 'highways'

In terms of a long-term strategy to decarbonise Europe's energy supply, the Commission proposes to establish a plan for the development of "electricity highways," the first of which could be commissioned by 2020.

These lines would be able to transport wind power from the North and Baltic Seas and solar power from the Mediterranean to major consumption centres.

The strategy also mentions planning for transport infrastructure for CO2 after carbon capture and underground storage technology becomes commercially viable, probably after 2020.

POSITIONS
The European Network of Transmission System Operators for Electricity (ENTSO-E) endorsed the Commission's aim to tackle barriers like inefficient and slow permitting procedures and access to capital for network developers, which hinder the development of electricity networks

"Transmission system operators, as future owners and operators, look forward to cooperating with the Commission, using their knowledge and experience, for the design and operation of the contemplated electricity highways, with the aim of ensuring a secure and reliable integration with the existing grids," the TSOs said in a statement.

Gasunie, a gas infrastructure company, argued that a well-developed gas infrastructure is a key condition for the successful completion of the EU internal market for gas. It stressed that further investment in infrastructure will be needed to accommodate the changing patterns of supply and demand and to improve market functioning and supply security, it said.

"The challenge for the Commission will be how to reconcile its ideas of increased EU funding for energy infrastructure development with the current market based approach [the user pays principle]. In any case a proper national investment climate remains crucial," it argued.

Gasunie also expressed its support for proposals to harmonise permitting rules and create more predictability.

"However a time limit for permitting procedures in its current form will not help to speed up permitting procedures, and even poses the risk that authorities will be working towards a deadline instead of taking a timely decision," it said.

The Trans Adriatic Pipeline (TAP), a gas pipeline project to link Italy with Albania and Greece, welcomed the Commission's recognition of gas as an important part of the EU's future energy mix. It stressed the important role of commercial decision-makers and the market, urging governments to ensure that any public incentives build on the principle of cost-effectiveness.

"TAP is pleased with the political direction in today's Communication, and the recognition of TAP as one of the viable options for bringing additional volumes of gas to the European market and creating increased diversity to Europe's gas supply. TAP is now looking forward to the next concrete steps, and expects that the EU and the relevantmember states will ensure that the competition among alternative projects can be carried out on transparent and equal terms on a level playing field," said Kjetil Tungland, managing director of TAP.

The European Wind Energy Association (EWEA) stressed that an integrated European energy network is crucial for Europe's future prosperity. It urged the Commission to come forward with proposals on new financial solutions to pay for the new infrastructure.

"If governments do not get behind the proposal for a European grid, we will face an absurd situation in which renewable energy capacity is being built, but no adequate grid exists to deliver the 34% of renewable electricity needed by 2020 to reach the EU's binding renewable energy targets," warned Christian Kjaer, EWEA chief executive officer.

"Without a European grid there can be no single market in electricity, and no effective competition in the electricity industry. That's bad for consumers small and large," he added.

The Greens in the European Parliament welcomed the priority of the North Sea grid, and the recognition of the importance of decentralised energy infrastructure investments and heating and cooling networks.

But Luxembourg Green MEP Claude Turmes questioned the Commission's decision to postpone decisions on building a DC cable linking the North Sea wind area to the continent until 2020. "First electricity highways like a DC connection between North West Germany, Swizerland and Northern Italy should be commissioned already in 2015," he said.

Landis+Gyr, a leading company in smart metering solutions, was satisfied with the recognition in the infrastructure package that smart metering and smart grid technologies are not being deployed fast enough.

"The critical question is how the EU is going to turn this knowledge into action. We don't have much time to left to reach the EU's 20-20-20 goals – and other areas of the world are deploying these technologies faster than Europe," said Jon Stretch, executive vice-president of EMEA.

Stretch argued that the technology already exists and simply needs to be put in place. "Without laying the foundation of the smart grid through smart metering as quickly as possible, the infrastructure will not be ready to move towards an energy-efficient, low-carbon economy in the next ten years," he added.

"Prolonging support for classical fossil infrastructure will divert resources from smarter power network investments. Energy ministers meeting next month must prioritise the electricity system if overall objectives are to be met," he added.

The Renewables Grid Initiative (RGI), a coalition of businesses and NGOs promoting 100% grid integration of renewable energy, expressed concerns that the Commission's communication does not provide for a predictable investment framework to expand renewables and energy-efficient technologies.

"Unfortunately, the document does not provide clear directions for investors, no indications of the desired infrastructure, nor a path for achieving the 2020 targets," said Antonella Battaglini, executive director of RGI.

The RGI urged the Commission to prioritise necessary electricity infrastructure development for new renewable energy generation so as not to stall potential large investment flows into large-scale offshore wind and required transmission lines, for instance.

Green group WWF criticised Commissioner Oettinger for trying to please everybody at the expense of blurring what is important.

"Future energy needs point clearly to electricity and its efficient use as a priority over other options, yet today's energy project shopping list fails to make this key distinction," said Mark Johnston, senior policy adviser at WWF.

The International Network for Sustainable Energy (INFORSE-Europe) criticised the Commission for coming forward with a "strategy of the past" by constructing "ever-longer pipelines to bring in ever-scarcer fossil fuels".

"It is crucial that EU funding and national subsidies are not spent on international energy infrastructure at the expense of local solutions for energy efficiency and renewable energy," the NGO network said in a statement.

INFORSE-Europe called on the EU to make base decisions any EU funding or national subsidies for gas and power transmission lines on the basis of a careful evaluation of the benefits and drawbacks of investments compared to other solutions.

It argued that the lack of such an assessment in the Commission's proposal risks wasting resources in infrastructure when other solutions "could have addressed the same problems more cheaply and with less environmental costs".

Greenpeace regretted that the Commission had missed the opportunity to tackle "the real energy issue".

"If they do not make the strategic choice to develop a clean, flexible energy mix, we will end up with a wasteful and expensive energy system that tries to combine the growing share of renewables with old-fashioned, inflexible and dirty coal and nuclear. The Commission has presented some critical tools to help us along the path to a green future, but shied away from showing EU countries the way," said Frauke Thies, EU energy policy campaigner at Greenpeace.

SOURCE : Euractive