jeudi 22 septembre 2011

Un T-shirt pour améliorer les services hospitaliers

En intégrant des technologies de mesure aux vêtements des patients, il devient possible de s'enquérir en temps réel de leur état de santé, comme de parer rapidement aux éventuels troubles de ces derniers.

Au sein d'un hôpital, être informé en permanence sur l'état de santé d'une personne est un avantage non négligeable. En développant un t-shirt intelligent, des chercheurs de l'université Carlos III de Madrid proposent de rendre possible la chose. Grâce aux outils technologiques intégrés à celui-ci, il deviendrait ainsi possible de se tenir informé en temps réel sur la température des patients, leur activité physique, leur rythme cardiaque, et même leur localisation géographique... Autant de données essentielles qui permettent d'agir rapidement en cas de problème.

Obtenir en temps réel l'état de santé et la position des patients

Le t-shirt est en fait un concentré de technologies, qui inclut un thermomètre, des électrodes, ainsi qu'un Accéléromètre, qui permettent la mesure des informations vitales. Les chercheurs expliquent ainsi: "l'information collectée via le t-shirt intelligent est ensuite envoyée, via un système Wi-Fi, vers un centre de gestion des données. Celui-ci permet ensuite de consulter en temps réel aux signes vitaux et le lieu où se trouvent l'ensemble des patients de l'hôpital". Si les signes vitaux excèdent un certain seuil (100 battements par minute pour le cœur par exemple), une alarme se met en marche, permettant d'avertir les infirmiers du problème.

Un large panel d'application

Pour les chercheurs, le dispositif remplit avant tout un rôle médical. Et outre une utilisation au sein d'un hôpital, d'autres situations se prêtent bien à son application. Ainsi, en y apportant de légères modifications, il deviendrait possible par son biais de détecter les anomalies cardiaques des sportifs, ou de mettre en place une "télémédecine", qui éviterait aux patients un séjour trop long au sein des hôpitaux. A noter que des tests concluants ont déjà été menés au sein du corps médical. La généralisation du procédé pourrait donc se faire d'ici 2012.

Source: L'Atelier

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