Nous avons aujourd’hui accès à un nombre considérable de technologies de qualité permettant à chacun de mesurer et de récolter des données relatives à sa santé ou à ses performances physiques et psychiques. Grâce à un simple iPhone, n’importe qui peut mesurer son pouls, suivre ses cycles de sommeil ou calculer le nombre de calories brûlées sur un parcours à vélo. Les technologies de « self-tracking » (accéléromètres, GPS, biométrie), permettent donc à chacun d'amasser des données qui constituent son « Quantified Self » ou notre « Moi Quantifié ». Depuis plusieurs années, de nombreux praticiens du Quantified Self mènent ainsi sur eux-mêmes des expériences pour apprendre à mieux se connaître. Seth Roberts par exemple, professeur Emérite à l'Université de Berkley, a mené une expérience pour étudier la corrélation entre sa consommation de beurre et ses performances en mathématiques. L’accumulation de ces données est entrain de devenir une ressource de plus en plus intéressante pour les Instituts de recherche scientifiques ou médicaux.
Genomera, une plateforme de Quantified Self
A San Francisco, Genomera a développé une plate-forme qui vise à développer le Quantified Self à une échelle plus large. La plate-forme permet de mener des Quantified Self Experiments de façon collective. L’idée est de mettre en contact les gens pratiquant le Quantified Self pour mener des expériences à plus grande échelle. La plate-forme permet à n’importe qui de poster une idée d’expérience, un postulat scientifique ou médical, et de solliciter la communauté Genomera pour mener ensemble une Quantified Self Experiment. Les résultats ensuite mis en commun permettent de valider ou de réfuter le postulat de départ. En clair, il s’agit de Science crowdsourcée.
Un nouveau modèle pour la recherche?
Si pour le moment le Quantified Self reste un mouvement encore relativement marginal, il attire de plus en plus l’attention de la recherche et de l’industrie pharmaceutique. Les données collectées grâce au crowdsourcing constituent un puits de ressource d’une richesse inestimable pour la science ou la médecine. Plus encore, Genomera a sans doute donné naissance à une forme nouvelle d’expérience scientifique : l’expérience crowdsourcée, qui pourrait bien révolutionner la recherche.
Ici la vidéo du TEDTalk de Genomera à TEDxSoMa.
Source: L'Atelier
Genomera, une plateforme de Quantified Self
A San Francisco, Genomera a développé une plate-forme qui vise à développer le Quantified Self à une échelle plus large. La plate-forme permet de mener des Quantified Self Experiments de façon collective. L’idée est de mettre en contact les gens pratiquant le Quantified Self pour mener des expériences à plus grande échelle. La plate-forme permet à n’importe qui de poster une idée d’expérience, un postulat scientifique ou médical, et de solliciter la communauté Genomera pour mener ensemble une Quantified Self Experiment. Les résultats ensuite mis en commun permettent de valider ou de réfuter le postulat de départ. En clair, il s’agit de Science crowdsourcée.
Un nouveau modèle pour la recherche?
Si pour le moment le Quantified Self reste un mouvement encore relativement marginal, il attire de plus en plus l’attention de la recherche et de l’industrie pharmaceutique. Les données collectées grâce au crowdsourcing constituent un puits de ressource d’une richesse inestimable pour la science ou la médecine. Plus encore, Genomera a sans doute donné naissance à une forme nouvelle d’expérience scientifique : l’expérience crowdsourcée, qui pourrait bien révolutionner la recherche.
Ici la vidéo du TEDTalk de Genomera à TEDxSoMa.
Source: L'Atelier
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