Une équipe internationale impliquant l'Institut pour l'informatique quantique de l'Université de Waterloo, Canada, a développé une technologie innovante basée sur l'informatique quantique qui permet de sécuriser l'information stockée sur un serveur partagé. Cette technologie est appelée informatique quantique aveugle ("blind quantum computing").
Basée sur un protocole théorique publié en 2009 par Anne Broadbent de l'Université de Waterloo, Elham Kashefi de l'Université d'Edinbourg et Joseph Fitzsimons de l'Université Nationale de Singapour, l'expérience a montré que, quelle que soit la puissance de calcul assignée au hacker, l'information reste sécurisée.
Dans cette expérience conduite à Vienne, Autriche, les données sont encodées par des particules de lumière ou photons. Les photons sont des bits quantiques ou qbits, utilisés pour les calculs informatiques, et peuvent être transmis sur des longues distances. Grâce à la manière dont les qbits sont utilisés, ni un hacker ni même l'ordinateur quantique de stockage ne peuvent déchiffrer l'information que les photons contiennent, rendant tout le monde aveugle à l'information contenue dans les photons, sauf l'expéditeur originel. Mais, bien plus que de garder l'information cachée, l'informatique quantique aveugle permet aux serveurs de traiter l'information en utilisant l'informatique quantique sans pour autant connaitre l'information qu'elle contient.
Cette étude conforte la tendance actuelle à penser que l'informatique quantique est le futur de l'informatique, les ordinateurs quantiques surpassant déjà les ordinateurs classiques. Il est à prévoir que les premiers ordinateurs quantiques seront probablement localisés dans un nombre réduit d'installations spécialisées contenant des serveurs utilisés pour stocker et traiter des données.
Basée sur un protocole théorique publié en 2009 par Anne Broadbent de l'Université de Waterloo, Elham Kashefi de l'Université d'Edinbourg et Joseph Fitzsimons de l'Université Nationale de Singapour, l'expérience a montré que, quelle que soit la puissance de calcul assignée au hacker, l'information reste sécurisée.
Dans cette expérience conduite à Vienne, Autriche, les données sont encodées par des particules de lumière ou photons. Les photons sont des bits quantiques ou qbits, utilisés pour les calculs informatiques, et peuvent être transmis sur des longues distances. Grâce à la manière dont les qbits sont utilisés, ni un hacker ni même l'ordinateur quantique de stockage ne peuvent déchiffrer l'information que les photons contiennent, rendant tout le monde aveugle à l'information contenue dans les photons, sauf l'expéditeur originel. Mais, bien plus que de garder l'information cachée, l'informatique quantique aveugle permet aux serveurs de traiter l'information en utilisant l'informatique quantique sans pour autant connaitre l'information qu'elle contient.
Cette étude conforte la tendance actuelle à penser que l'informatique quantique est le futur de l'informatique, les ordinateurs quantiques surpassant déjà les ordinateurs classiques. Il est à prévoir que les premiers ordinateurs quantiques seront probablement localisés dans un nombre réduit d'installations spécialisées contenant des serveurs utilisés pour stocker et traiter des données.
Origine : BE Canada numéro 397 (1/02/2012) - Ambassade de France au Canada / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68966.htm
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