A l'Université d'Alberta (Edmonton), un géologue espère qu'un système d'imagerie unique en son genre va combler deux besoins essentiels des exploitants de sables bitumineux: trouver plus d'énergie et rendre les sites miniers post-exploitation à leur état naturel.
Benoît Rivard, chercheur au département Sciences de la Terre et Atmosphériques de l'Université, adapte un nouvel instrument fabriqué en Finlande dans le but d'analyser des échantillons de carottes de forage issus des régions de sables bitumineux au nord de l'Alberta. "Cet appareil est unique", dit Rivard. "Il permet de mesurer la lumière réfléchie par des échantillons minéraux, et les données recueillies pourraient nous permettre de déterminer non seulement s'il y a présence ou pas de bitume, mais également le niveau de difficulté pour y accéder".
Rivard espère également que la technologie pourra aider les exploitants de sables bitumineux à la remédiation des sols par la surveillance du processus de densification des bassins de décantation. Les producteurs de pétrole sont censés retransformer ces bassins en forêts, mais le défi est de diminuer l'humidité des sols de façon à ce que ces derniers puissent supporter les équipements utilisés pour la remédiation et la revégétalisation finale. "Avec cette technologie, nous cherchons à déterminer si les concentrations d'argile ou d'autres minéraux dans les boues molles sont propices à l'assèchement, à un taux compatible avec les objectifs de revégétalisation", dit Rivard. La procédure standard d'analyse implique que du personnel se penche méticuleusement sur des échantillons pouvant atteindre 50 mètres de long, suivi d'analyses chimiques. Nous travaillons avec l'industrie ressource afin de nous assurer que nous identifions bien les mêmes minéraux et d'autres indicateurs de sables bitumineux afin que les analystes d'échantillons puissent les utiliser de manière fiable pour leurs travaux.
Rivard espère que cette nouvelle technologie à un demi-million de dollars pourra permettre de travailler plus rapidement, mais les chercheurs doivent encore éprouver sa précision. Dans tous les cas, le système devrait être opérationnel dans les trois années à venir.
Benoît Rivard, chercheur au département Sciences de la Terre et Atmosphériques de l'Université, adapte un nouvel instrument fabriqué en Finlande dans le but d'analyser des échantillons de carottes de forage issus des régions de sables bitumineux au nord de l'Alberta. "Cet appareil est unique", dit Rivard. "Il permet de mesurer la lumière réfléchie par des échantillons minéraux, et les données recueillies pourraient nous permettre de déterminer non seulement s'il y a présence ou pas de bitume, mais également le niveau de difficulté pour y accéder".
Rivard espère également que la technologie pourra aider les exploitants de sables bitumineux à la remédiation des sols par la surveillance du processus de densification des bassins de décantation. Les producteurs de pétrole sont censés retransformer ces bassins en forêts, mais le défi est de diminuer l'humidité des sols de façon à ce que ces derniers puissent supporter les équipements utilisés pour la remédiation et la revégétalisation finale. "Avec cette technologie, nous cherchons à déterminer si les concentrations d'argile ou d'autres minéraux dans les boues molles sont propices à l'assèchement, à un taux compatible avec les objectifs de revégétalisation", dit Rivard. La procédure standard d'analyse implique que du personnel se penche méticuleusement sur des échantillons pouvant atteindre 50 mètres de long, suivi d'analyses chimiques. Nous travaillons avec l'industrie ressource afin de nous assurer que nous identifions bien les mêmes minéraux et d'autres indicateurs de sables bitumineux afin que les analystes d'échantillons puissent les utiliser de manière fiable pour leurs travaux.
Rivard espère que cette nouvelle technologie à un demi-million de dollars pourra permettre de travailler plus rapidement, mais les chercheurs doivent encore éprouver sa précision. Dans tous les cas, le système devrait être opérationnel dans les trois années à venir.
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