mercredi 28 juillet 2010

SFR Régie lance « SFR Market Place », sa place de marché publicitaire mobile

La plateforme fonctionne par un système d’enchères en temps réel, et permet une mise en relation entre les éditeurs de sites mobiles proposant leurs espaces publicitaires et les annonceurs qui souhaitent en acheter (paiement de la campagne par CB). La commercialisation de ces espaces s'effectue sur la base du coût par clic. Pour développer cette place de marché SFR Régie s'appuie sur la plateforme Aditic, développée en Europe par Sofialys « SFR Market Place » promet 65% des revenus aux éditeurs de sites mobiles.

Source: 100% Media

lundi 26 juillet 2010

Dans six ans, un compteur à eau sur trois sera « intelligent » (étude)

Le marché mondial des compteurs d’eau pourrait grimper de 5,2 millions d’unités en 2009 à 31,8 millions en 2016, selon un nouveau rapport de l’institut américain Pike Research. A cette échéance, près d’un nouveau compteur à eau installé sur trois sera « intelligent ».

Comme les compteurs intelligents pour l’électricité ou le gaz, les compteurs intelligents pour l’eau sont supposés améliorer le suivi de la consommation d’eau pour mieux la réduire et limiter les pertes, mais aussi par exemple d’éviter des relevés in situ grâce au relevé à distance, par exemple, ce qui réduira les coûts des « utilities » ;

Le marché est pour l’instant embryonnaire et butte sur plusieurs obstacles : des freins technologiques pour déployer des réseaux de communication longue distance dans les infrastructures, mais aussi la fragmentation des gestionnaires : rien qu’aux Etats-Unis – le plus gros marché potentiel – pas moins de 52 000 distributeurs sont actifs, ce qui ne facilite pas les investissements.

Risque de pénurie

Le levier le plus important pour développer le marché est le risque de pénurie d’eau. Selon Pike Research, la moitié de la population mondiale en souffrira en 2030. Et les pays développés sont aussi concernés : aux Etats-Unis, 36 Etats pourraient subir des sécheresses importantes en 2013.

Plus globalement que les seuls compteurs intelligents à eau, le marché de la smartwater est aujourd’hui très prometteur compte tenu de la nécessité de mieux gérer la ressource en eau alors que les pertes dans les réseaux de distribution sont gigantesques : jusqu’à 50% dans les pays émergents et 20% dans les pays industrialisés.

Quelques grandes entreprises ont commencé à se positionner comme IBM, qui évalue le marché à plus de 20 milliards de dollars d’ici à 15 ans. Et des start-up se lancent avec des technologies innovantes, comme, en France, Hydrelis, une entreprise lilloise qui propose des disjoncteurs capables de détecter et couper des fuites d’eau.

SOURCE : GreenUnivers

La simplicité facilitera l'adoption du compteur intelligent

Pour généraliser les smart meter, le Fraunhofer développe un système proposant des services de gestion et de diminution de sa consommation variés et accessibles instantanément depuis plusieurs supports.

Pour sensibiliser les particuliers à l'utilisation d'un compteur intelligent, il ne faut pas seulement en prouver les avantages. Mais aussi proposer un système permettant de connaître avec précision la consommation de chacun de ses appareils électriques, et comment il est possible de faire des économies en utilisant des sources d'énergie alternatives. Le tout de façon très simple. De ce postulat, deux instituts du Fraunhofer* ont mis au point un système informationnel pour les compteurs intelligents disposés dans le domicile des consommateurs. L'objectif : fournir un accès permanent aux informations relatives à la quantité d'électricité consommée à un instant défini, ainsi qu'à la manière d'utiliser de l'électricité dite "verte". Cela au travers d'un site, d'une application pour smartphone ou d'un mail automatique.


Un panel d'informations pour adapter les comportements

Le consommateur doit comprendre l'origine de sa dépense en énergie, et adapter son comportement", expliquent les chercheurs. Le dispositif propose plusieurs informations : la consommation d'électricité instantanée, le coût du kilowatt par heure ou encore la quantité d'énergie utilisée pendant une certaine période. Le tout basé sur les tarifs en vigueur. Techniquement, des capteurs électroniques sont installés sur chaque prise de la maison. Ils recueillent le débit électrique de chaque appareil branché, et transfèrent les données par le biais de la ligne au compteur intelligent de la maison. Ce dernier bascule à son tour les informations sur un serveur web. Parmi les services proposés : la consultation de sa facture ou la quantité d'énergie consommée le jour même.


Un portail Web pour prolonger l'information fournit par le compteur

Mais également le retour de sa consommation en CO2. Les utilisateurs y trouvent également des suggestions pour améliorer leur consommation. Le système compare et présente par exemple, le bilan énergétique et financier des sources d'énergies renouvelables - telles que les panneaux solaires - par rapport aux énergies fossiles. Ils peuvent enfin comparer les résultats obtenus sur une période donnée aux précédentes ou à la consommation d'autres habitations. Une vue d'ensemble des résultats annuels met aussi en lumière les mois où le plus d'électricité a été consommée. Tandis qu'un aperçu quotidien met en évidence les heures de pointe de consommation au cours d'une journée. Le système est actuellement testé dans cent habitations, et sera lancé officiellement fin août.

* Fraunhofer Application Center for System Technology (AST) et Fraunhofer Institute for Digital Media Technology (IDMT)

SOURCE : L'Atelier

Desertec prévoit la première centrale électrique au Maroc

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64113.htm

L'initiative Desertec [1], qui vise à produire de l'électricité dans le désert du Sahara, va bientôt lancer au Maroc le premier projet de référence. "Nous y planifions le premier parc de centrales", a déclaré Paul van Son, chef de la Desertec Industrial Initiative (DII). Celle-ci recherche actuellement des sites appropriés au Maroc. Des installations faisant appel à diverses technologies sont prévues : thermique solaire, photovoltaïque, énergie éolienne. Avec une puissance de 500 à 1.000 MW, le parc doit atteindre la puissance d'une centrale au charbon.

L'électricité produite au Maroc grâce à Desertec pourrait approvisionner aussi bien le marché marocain que le marché européen. Il existe déjà une conduite électrique vers l'Espagne.

Selon Paul van Son, le groupe électrique tunisien Steg Energies renouvelables, l'exploitant de réseau italien Terna et une entreprise égyptienne, sont sur le point de rejoindre l'initiative Desertec.

ORIGINE : BE Allemagne numéro 492 (23/07/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64113.htm

Comment monétiser une application mobile gratuite

Si elles sont les plus consommées par les utilisateurs de smartphones, les applications gratuites co"tent cher à produire. Voici quelques façons de rentabiliser une application proposée gracieusement aux mobinautes.

Techshower la Web TV Techno en francais de la Silicon Valley

Techshower Techshower c’est le nom de la nouvelle WebTV made in french basée à San Francisco et qui nous raconte la vie des startups de la baie et de la Silicon Valley.

Les fondateurs sont Stéphane Nguyen et Skander Larbi deux français installés en Californie.

Le concept de TechShower est de présenter une fois par semaine une entrevue vidéo sur les innovations et entrepreneurs de la Silicon Valley : Twitter, Orange, Google, Pana.ma, Seesmic, AltShift, DoYouBuzz, etc.

L’idée est bien sympathique car les entrepreneurs du web orginaires de France et présents dans la baie de San Francisco /Silicon Valley sont assez nombreux (à commencer par un certain Loic Le Meur).

En exclu une entrevue de Onlive, le jeu video du futur :


Source: Vincent Abry

Amazon vend désormais plus d'e-books que de livres reliés

Les livres électroniques se vendent mieux sur Amazon que leurs équivalents au format papier. Une tendance qui n'est pas près de s'observer en France.

Le livre électronique marque un point. Sur les trois derniers mois, les e-books se sont mieux vendus sur Amazon que leurs versions papier : pour 100 livres vendus au format papier, Amazon affirme avoir vendu 143 livres numérisés pour son Kindle. Et la tendance semble s'affirmer puisque le ratio passe à 180/100 sur les quatre dernières semaines. Ces chiffres ne prennent en compte que les nouvelles publications disposant de versions numérisées, et pas les livres de poche. Les livres pour Kindle gratuits ne sont pas non plus comptabilisés.

Si ces chiffres sont prometteurs pour le marché du livre électronique, la réalité est disparate selon les pays. En matière d'équipement, les Etats-Unis ont plusieurs années d'avance. Le seul Kindle est notamment le produit le plus vendu sur Amazon depuis deux ans. Et pour accélérer son adoption par le grand public, son prix est passé de 259 dollars à 199 dollars il y a un mois (tout comme le Nook de Barnes & Noble).

En termes d'offre, le marchand pure player propose pas mois de 630 000 e-books sur son site. Enfin, le prix des livres dématérialisés profite de la concurrence entre Amazon et Apple depuis la sortie de l'iPad. Pour inciter les éditeurs à baisser leurs tarifs et choisir sa plate-forme, Amazon leur rétrocède 70 % du montant de la vente si le prix de l'ouvrage numérique est compris entre 2,99 et 9,99 dollars et 20 % moins élevé que sa version papier.

Le contexte en France est de son côté beaucoup moins vertueux. Selon Ipsos, 0,25 % seulement des français disposent d'un terminal dédié à la lecture des e-books. Et l'offre légale n'incite pas à s'équiper. Selon le Motif, l'observatoire du livre en Ile-de-France, seuls 17,3 % des nouveautés disposent d'une version électronique. Si aucun chiffre officiel n'existe, il estime qu'à peine 10 % des livres disponibles à la vente papier le sont sur une plate-forme numérique.

Source: Journal du Net

m-Commerce : les retours des pionniers

Encore modeste, le commerce sur mobile se développe. Quels résultats en attendre ? Quelles synergies développer avec le Web fixe ? Quatre pionniers du m-commerce ont évoqué leurs expériences respectives lors du forum "Mobile 2010" organisé par Benchmark Group (éditeur du Journal du Net) les 22 et 23 juin.

Source: Journal du Net

BranchOut veut être le LinkedIn intégré à Facebook

BranchOut
Estimant que 80% des nouveaux emplois sont une conséquence direct d'un réseau d'amis, BranchOut a décidé d'investir le réseau social le plus populaire du moment, Facebook, pour venir marcher sur les plate-bandes de LinkedIn - et par conséquent de Viadeo. Si l'application Facebook n'affiche à l'heure où j'écris que 23 utilisateurs mensuels, elle n'a été lancée que cette nuit aux Etats-Unis.

L'intérêt de BranchOut est de regrouper et de naviguer dans les informations professionnelles laissées par ses amis dans Facebook. L'application permet de rechercher par entreprise, pour voir qui de ses amis est en lien avec elle (comme anciens employés ou employés actuels par exemple). BranchOut se présente comme « la solution ultime pour trouver un nouvel emploi et identifier les opportunités de business dans les entreprises qui comptent pour vous, » selon sa vidéo de présentation :



Si l'application ne permet d'accéder qu'à l'historique des employeurs de ses amis Facebook, elle autorise également l'utilisateur à voir les employeurs actuels et passés de leurs relations, si toutefois ces amis ont installé BranchOut. Le profil professionnel se met automatiquement à jour à partir des informations ajoutées dans Facebook. BranchOut a ajouté une fonctionnalité d'annonces pour des emplois. « A vous maintenant d'inviter vos amis pour faire fructifier votre Empire et bénéficier de leurs réseaux, » ne manque pas de préciser la vidéo.

Le service est encore en version beta, et est notamment un peu lent pour remplir les nouvelles données d'emploi venues de Facebook. Les annonces d'emplois, qui sont gratuites pendant trente jours à destination de votre réseau, devraient rapidement toucher tous les utilisateurs, selon le PDG et fondateur de BranchOut Rick Marini. Cela coûtera alors 30 dollars américains, ce qui amènerait le tarif de BranchOut au niveau du premier compte payant de LinkedIn... Et nécessitera sans doute d'avoir plus de fonctionnalités, même si le fait de toucher une base d'abonnés potentiels vaste est un intérêt certain.

Source: Clubic.com

Tumblr : 6 millions d'utilisateurs, bientôt en français

Le site de micro-blogging Tumblr continue sa croissance et enregistrerait désormais 6 millions d'utilisateurs et 1,5 milliard de pages vues chaque mois. En comparaison, le site recueillait 255 millions de pages vue en juillet 2009 et 420 millions au mois de novembre. La moitié de ce trafic proviendrait des Etats-Unis. La France ne représenterait pour sa part qu'1% du trafic (16 millions de pages vues).

Rappelons que Tumblr se trouve à mi-chemin entre Twitter et Blogger. L'internaute est invité à publier de courts billets de différentes natures (texte, vidéo, audio...). Tumblr décline également plusieurs applications mobiles et met à disposition une adresse email afin de publier du contenu directement depuis n'importe quel téléphone portable. Au mois de mars, la jeune pousse de David Karp avait levé le voile sur un premier modèle économique en proposant un répertoire de thèmes payants facturés entre 9 et 49 dollars. La société s'octroie ainsi une pourcentage sur chacune des ventes. Le mois suivant Tumblr avait réalisé un troisième tour de table de 5 millions de dollars auprès de ses investisseurs historiques, Spark Capital et Union Square. Cette nouvelle levée de fonds portait à 10,25 millions la somme investie dans le développement de cette plateforme.

tumblr FR


Si l'équipe annonce sur son blog que Tumblr vient d'entrer dans le top 50 des sites les plus visités aux Etats-Unis, ce dernier est également en 10e position sur le web français. En tout 4,3 millions de billets seraient publiés chaque jour pour une base totale de 831 000 publications. Enfin chaque jour le réseau enregistrerait 25 000 nouveaux inscrits.

Notons que depuis deux semaines la start-up new-yorkaise a lancé un programme de test à destination des utilisateurs francophones. Finalement le site devrait être décliné dans cinq langues avec le japonais, l'allemand et l'italien.

Source: Clubic.com

samedi 24 juillet 2010

MulteeGaming : le pari en ligne s'ouvre au monde du jeu sur consoles

Alors que les sites de jeux en ligne commencent à pulluler sur le Web français suite à l'ouverture des paris en ligne le 8 juin dernier et l'autorisation des jeux de cercles le 28 juin dernier, un site de paris d'un nouveau genre vient d'ouvrir ses portes : MulteeGaming, c'est son nom, propose en effet aux adeptes de jeux de foot sur console de miser sur leurs propres performances.

Un modèle original

Imaginé l'année dernière par 5 jeunes diplômés issus de Télécom SudParis et Télécom École de Management, MulteeGaming s'est illustré en 2009 en gagnant le Challenge Projets d'Entreprendre organisé par Télécom SudParis. Le projet a ensuite demandé un an de développement avant d'être lancé samedi dernier. « C'est un projet qui s'inspire beaucoup de ce qui est fait dans le monde du poker en ligne » explique Yoann Saubot, responsable communication de la Start Up. « Dans le monde du poker, les gros joueurs peuvent vivre de leur passion. Mais dans le monde du jeux vidéo, les joueurs qui s'investissent beaucoup reçoivent souvent peu en retour. »

Ainsi est né MulteeGaming, sur lequel les joueurs peuvent proposer des paris sur des matchs dans lesquels ils prennent part : un utilisateur inscrit transfère sur son compte une somme d'argent, choisit ensuite le jeu – actuellement, seuls FIFA 10 et PES 10 sont disponibles -, l'horaire du match, la mise, et n'a plus qu'à attendre qu'un adversaire se déclare. Quand c'est le cas, rendez-vous est pris sur le Xbox Live ou le PSN – le service n'est pas présent sur PC « moins sûr et plus facile à pirater » -, dans le salon créé par MulteeGaming. Le match, qui doit impérativement être classé, se déroule, puis à la fin, le vainqueur retourne sur le site déclarer sa victoire et empocher les gains.

Parier sur son jeu, une démarche qui rappelle effectivement ce que propose le poker en ligne. Mais « paradoxalement, les deux systèmes n'ont rien à voir » commente Yoann Saubot. « Le poker est un jeu de hasard, alors que les jeux vidéo sont des jeux de compétences où le talent et la stratégie sont prépondérants ». Et la différence est de taille, puisqu'en France, miser sur des jeux de compétences est autorisé depuis longtemps, et la pratique ne dépend pas de l'Arjel, - l'autorité de régulation des jeux en ligne – et de sa liste conséquente de restrictions. Par conséquent, même s'il surfe sur la mode du jeu en ligne, MulteeGaming n'a pas grand chose à voir avec les sites qui émergent actuellement dans ce sens.

Des jeux sous surveillance

Reste que l'absence du spectre de l'Arjel ne signifie pas que le joueur se retrouve livré à lui-même sur le site : « Nous avons une politique de jeu responsable qui se veut innovante » explique Yoann Saubot. Un utilisateur nouvellement inscrit ne pourra pas, par exemple, miser immédiatement la somme maximale autorisée (50 euros) et devra gagner des niveaux sur le site pour débloquer des paliers, actuellement au nombre de 3. A l'inverse, un joueur qui multiplie les défaites verra son palier maximum baisser, de sorte à l'empêcher de perdre trop d'argent. A noter également que, comme sur un site de poker, le nouvel inscrit devra prouver qu'il est majeur en envoyant une copie d'une pièce d'identité par mail ou par courrier.

Par ailleurs, dans la mesure où les paris se basent sur les compétences des joueurs, il ne fallait pas défavoriser les plus faibles au profit des plus forts : le site adopte en ce sens un système de handicap qui oblige un joueur de niveau supérieur à parier plus, s'il est confronté à un joueur de niveau inférieur. Si un joueur de niveau 1 qui mise 10 euros est opposé à un joueur de niveau 2, ce dernier devra miser 14 euros. Le gagnant remporte alors les 24 euros.

Enfin, autre enjeu et pas des moindres : celui d'empêcher la triche sur la plateforme. « C'est le problème numéro un » avoue Yoann Saubot, qui identifie deux types de fraude : la fausse déclaration de victoire, et le « lag forcé » du jeu par un adversaire en train de perdre.

Dans le premier cas, un système de contestation permet au joueur lésé de déposer une requête pour rectifier l'issue du match. Un système qui oblige cependant le joueur en question à fournir au service son login et son mot de passe Xbox Live ou PSN, pour permettre aux modérateurs de vérifier l'information directement sur son compte. Dans le second cas, si l'un des joueurs fait laguer sa connexion pour être déconnecté et ainsi ne pas terminer le match, il perd tout simplement la mise engagée. La perte des gains est d'ailleurs automatique en cas de déconnexion en cours de match, si l'adversaire déclare le match comme non terminé pour cette raison. Gare donc aux connexions bancales !

Des précautions qui, selon Yoann Saubot, ont prouvé leur efficacité lors de la bêta privée du site, réalisée en mai dernier, durant laquelle entre 1 et 2% des matchs réalisés ont fait l'objet de contestations.

Des ambitions affichées

Ouvert depuis moins d'une semaine, le site compte à l'heure actuelle environ 500 membres, et des partenariats réalisés avec de « gros forums communautaires » devraient permettre à la communauté de se développer. « Notre objectif pour le moment est de l'ordre de 20 à 50 joueurs en ligne, en permanence » explique le responsable de la communication, qui espère également « plusieurs centaines de paris par semaine ». Une évolution nécessaire pour l'entreprise, puisqu'elle prélève 10% sur chaque pari. A l'heure actuelle, la mise moyenne est de 5 euros, pour des paliers allant de 1 à 50 euros.

Pour le moment axé sur la France, MulteeGaming dispose néanmoins d'ores et déjà d'une version anglaise de son site : la Start Up compte en effet commencer sa communication en Angleterre et en Allemagne dès septembre. Quant aux jeux proposés sur le service, s'ils sont pour le moment très limités, ils devraient s'étoffer début 2011 avec d'autres jeux, a priori principalement sportifs.

Source: Clubic

jeudi 22 juillet 2010

A fresh take on online memories

It may now be possible to add digital data to a traditional cemetery marker, but that's not necessarily the same as creating a full-fledged online memorial. Aiming to enable the latter, 1000Memories provides a place for friends and family to gather and remember deceased loved ones.

To create an online memorial, users of 1000Memories begin by customizing a homepage for the deceased, including a full-screen photo. They then invite family and friends to the site, where a dedicated page allows everyone to see all the activity there so far. Stories and memories about the deceased are easily shared on the site, as are photos from a variety of sources. An online guestbook, meanwhile, lets all visitors leave a brief note to share their thoughts and feelings. 1000Memories even allows users to start a project in someone's honour or direct donations to a favorite charitable cause.

While the field of online memorial services is a crowded one, many of those sites were clearly created in the early days of the web. With its fresh design and more current feature set, 1000Memories sets itself apart and could attract a sizeable audience. Using 1000Memories is currently free, and it appears that's not likely to change: ultimately, San Francisco-based Hampshire St. Experiment—the startup behind the site—is considering creating and selling print books of the content on individual sites, according to a report on TechCrunch. Who will step up as partner to help make that happen...? (Related: From online baby blogs to printed baby books.)

Source: Springwise - Website: www.1000memories.com


mardi 20 juillet 2010

Les téléphones mobiles pour lutter contre les embouteillages

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63853.htm

Les téléphones mobiles, quand ils sont allumés, peuvent fournir des informations sur le comportement des automobilistes. Grâce à l'exploitation de ces données, les chercheurs sont aujourd'hui capables d'établir des prédictions sur l'encombrement des routes.

En situation d'embouteillage, les automobilistes peuvent s'informer sur la situation du trafic soit par radio, soit par des panneaux dynamiques placés au bord des routes, indiquant des itinéraires alternatifs. Les informations sur l'état de la circulation sur les autoroutes sont fournies par plus de 4.000 détecteurs infrarouges placés sur des ponts, et environ 5.000 boucles d'induction implantées dans la route.

L'objectif des chercheurs est de développer une technologie plus préventive, qui empêcherait la formation d'embouteillages. "Pour cela, nous devons en apprendre plus sur le comportement des conducteurs", explique Markus Friedrich, professeur à l'Université de Stuttgart. En coopération avec l'entreprise T-Mobile, les villes de Karlsruhe et Stuttgart, et le Ministère de l'intérieur du Land de Bade-Wurtemberg, il a examiné comment les informations sur la circulation fournies aux automobilistes influencent leur comportement. Les réponses ont été fournies par les téléphones mobiles présents à bord des véhicules.

Les téléphones émettent des signaux qui sont reconnus par l'antenne téléphonique la plus proche. Chaque antenne définit ainsi une cellule, correspondant à l'étendue des signaux qu'elle peut capter. 50 des ces cellules forment une unité, nommée "location area", qui correspond à la parcelle du réseau gérée par un centre de commutation numérique. Chaque téléphone allumé s'enregistre dans une de ces "location area", qui couvre environ 250 km carrés. Ainsi, selon la position du véhicule dans le réseau routier, il sera possible de détecter dans quelle parcelle il se trouve.

La région couverte par cette étude, qui s'étend entre Mannheim, Heilbronn, Karlsruhe et Stuttgart (Bade-Wurtemberg), est parsemée de 40 parcelles. M. Friedrich y a prélevé des données relatives à quelque 12 millions de téléphones mobiles par jour de juillet 2008 à mars 2009, en prenant soin de les rendre anonymes. Leur analyse a montré comment les automobilistes réagissent à certaines situations de circulation, et dans quelle mesure ils adaptent leur itinéraire. "En moyenne, 35% des conducteurs suivent les informations et les itinéraires alternatifs qui leurs sont proposés".

Toutes ces données collectées peuvent par la suite être implantées dans des logiciels de simulation modélisant le trafic routier. Un tel programme a par exemple été développé par Michael Schreckenberg de l'Université de Duisbourg-Essen (Rhénanie-du-Nord - Westphalie). Celui-ci est capable de prédire des embouteillages avant même leur formation, et permettrait ainsi de proposer des itinéraires alternatifs aux usagers assez rapidement pour éviter tout encombrement. "Le problème actuellement est qu'il n'y a pas de coordination au niveau fédéral de ce type d'initiatives", déplore M. Friedrich.

ORIGINE : BE Allemagne numéro 489 (30/06/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63853.htm

La bataille des technologies propres aura lieu

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63795.htm

Les Etats-Unis et la Californie aux avant-postes

Dans son discours annuel sur l'Etat de l'Union, le président américain Obama avait fait connaître son point de vue : le pays qui dominera l'économie de l'énergie verte sera aussi celui qui dominera l'économie mondiale dans les années à venir. Et naturellement le Président sous-entendait que ce pays devait être les Etats-Unis. Pour le Président Obama, c'est d'autant plus important que les Etats-Unis ont besoin de réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis des pays producteurs de pétrole tout en continuant à alimenter leur croissance.

C'est cette motivation que l'on voit à l'oeuvre dans l'ensemble des initiatives qui sont actuellement menées par le gouvernement américain, à travers le plan de relance, à travers les prêts aux entreprises comme Solyndra, les financements alloués aux projets complexes par ARPA-E, etc... Et de ce point de vue, la Californie est aux avant-postes car elle constitue le véritable laboratoire de ce que pourrait devenir les Etats-Unis sur l'ensemble de son territoire dans quelques années.

Un grand nombre d'entrepreneurs se lancent dans les technologies propres, et l'investissement du capital risque nourrit cette révolution verte, principalement en Californie. La Californie, capitale mondiale de l'entrepreneuriat technologique, se réinvente une nouvelle fois et, cette fois-ci, dans les technologies propres. Mais il n'est pas sûr que cette reconversion se fasse aussi facilement : le monde de l'énergie est un environnement différent où les avancées technologiques sont cruciales, mais ou l'intervention de l'état fédéral peut s'avérer décisive pour transformer une avance technologique en avance économique. Or il est bien connu que le monde de l'entrepreneuriat américain est rétif à un modèle d'état interventionniste.

Les faiblesses du modèle américain se situent aussi dans le fait que les entrepreneurs ne peuvent pas toujours bénéficier des financements nécessaires pour développer leurs technologies. Les technologies vertes nécessitent un haut niveau d'investissement, se chiffrant parfois en centaines de millions de dollars. Les fonds de capital risque sont encore hésitants à investir lourdement car leur retour sur investissement est loin d'être évident, contrairement à ce qui a pu se passer par le passé lors du boom internet où les rachats à prix d'or et les introductions en bourse justifiaient cela. Ils ne voient pas nécessairement de bonnes perspectives de croissance sur ces marchés et peu osent sauter le pas.

C'est pour cela que le gouvernement américain multiplie les initiatives pour rendre le contexte plus favorable à l'investissement. Mais la Chine le fait à une toute autre échelle: en 2009 la Chine a pour la première fois dépassé tous les pays du G-20 en investissant 35 milliards de dollars, soit le double des Etats-Unis. Et cela ne semble pas devoir s'arrêter là.

Le rouleau compresseur chinois

En effet la Chine investit massivement dans les technologies propres et possède par ailleurs d'énormes avantages liés à la taille de son marché, et à l'interventionnisme opportuniste de son gouvernement:
- En 2014 la Chine prévoit d'ouvrir un marché de négociation et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre.
- La Chine s'est fixée des objectifs agressifs en terme de diminution de ses émissions de gaz à effet de serre par point de PIB (et non pas absolue): réduire cette "intensité carbone" en 2020 de 45% par rapport à 2005. cela n'empêchant pas une augmentation de ses émissions de 9% en 2009, en pleine récession économique mondiale.
- D'un point de vue plus pragmatique, obtenir l'autorisation de créer une usine de productions de modules photovoltaïques en Chine est une question de semaines quand c'est une question de mois en Californie comme nous le confiait récemment un entrepreneur californien. La Chine a un avantage triple sur le capital, les surfaces disponibles et la main d'oeuvre.

La Chine peut donc s'approprier l'innovation américaine et la combiner à sa puissance de production - que les entreprises américaines utilisent de plus en plus au risque de dévoiler leurs avantages technologiques -. Par ailleurs rien ne l'empêche de développer sa propre innovation, contrairement aux idées reçues qu'elle n'en serait pas capable comme cela était le cas il y a quelques années. Deux illustrations:
- La Chine est maintenant le marché le plus important de l'énergie d'origine éolienne, et le premier producteur mondial de panneaux solaires.
- En 2009, les entreprises chinoises du secteur ont attiré 331 millions de dollars d'investissement de capital risque, et 47% des introductions en bourse du secteur ont été réalisées en Chine en 2009.

Le contexte politique californien

Dans ce contexte, il est primordial de pouvoir bénéficier de l'appui de la région et de l'Etat. Du point de vue de la région, l'Assembly Bill 32 (AB32), aussi connue sous le nom de "Global Warming Solutions Act of 2006", fixe des objectifs précis en terme de réduction de gaz à effet de serre pour 2020. Cette loi a été signée par le Gouverneur Schwarzenegger en 2006. Elle est assez emblématique de son mandat, très orienté vers les aides au secteur des technologies vertes. Elle doit donner suite à un certain nombre de réglementations, comme l'introduction de tarifs incitatifs, qui pourraient permettre de financer les développements technologiques nécessaires pour atteindre ces objectifs, et, par la même occasion, permettre aux acteurs des industries vertes de trouver les sources de financement nécessaires à la stabilisation d'un marché.

Il est aussi prévu dans la loi AB32 l'introduction d'un système "Cap & Trade" en 2012. L'établissement d'un coût associé au carbone a principalement deux objectifs:
- décourager par une taxe lourde l'emploi de pétrole, du charbon et de gaz naturel comme source d'énergie;
- encourager le développement de sources d'énergies renouvelables.

Les grandes forces du système "cap and trade" sont d'abord de fixer un plafond sur les émissions, et de créer un marché qui incite les entreprises à réduire fortement leurs émissions pour pouvoir vendre leur droit d'émettre sur un marché des changes.

Mais cette loi est loin d'être du goût de tout le monde. Ses adversaires arguent du fait que faire croître les prix de l'énergie par l'intermédiaire de la taxe sur les énergies fossiles va faire fuir les entreprises en dehors de l'état. La candidate républicaine pour le poste de gouverneur de Californie veut ainsi suspendre les engagements de la région vis-à-vis de ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre au prétexte que cela pourrait avoir un impact sur l'activité économique quand d'autres entretiennent la confusion entre climat et météo comme Carly Fiorina dans sa course pour le poste de Sénateur de Californie.

Dans le camp adverse il est clair que la défense d'AB32 est un des enjeux majeur de ces prochaines élections. Le candidat démocrate Jerry Brown, ancien gouverneur de Californie, multiplie les apparitions lors des conférences sur les technologies propres: on l'a vu récemment à Green Net 2010. Il y a esquissé son projet politique pour la Californie. C'est très symboliquement qu'il vient aussi de lancer sa campagne après les primaires lors d'une présentation depuis les locaux d'une startup solaire de Califonie, Solaria.

Il n'est pas le seul. Toute l'industrie verte est en train de fourbir ses armes pour défendre ce cadre législatif qui lui permet de respirer malgré la morosité économique. On voit même des acteurs du capital risque comme Josh Becker de New Cycle Capital tenter de briguer des postes clés de l'administration pour pouvoir défendre une législation en faveur des technologies propres.

Des enjeux de taille : l'indépendance énergétique et le changement climatique

Il ne fait aucun doute que les démocrates voudront amener les républicains sur ce terrain pendant les débats qui se préparent. Au niveau fédéral, l'adoption d'un marché carbone n'est pas encore d'actualité malgré les efforts démocrates sur le sujet. Ainsi il se pourrait que l'enjeu de ces élections régionales soit plus important que ces fameux emplois verts qui devraient être créés par ces mesures. Si la Chine gagne la course sur les technologies propres, il se peut que les Etats-Unis se retrouvent à troquer une dépendance vis-à-vis des pays du Golfe sur le pétrole, avec une dépendance vis-à-vis de la Chine et de ses panneaux solaires à des prix imbattables.

C'est aussi un miroir intéressant pour l'Europe à l'heure ou certains industriels français tirent la sonnette d'alarme sur les risques associés à la délocalisation de la production de modules solaires en direction de la Chine

GEIT Awards : les bonnes pratiques pour les centres de données se voient récompensées

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63803.htm

En marge du congrès 2010 de l'Uptime Institute qui s'est déroulé à New York du 17 au 19 mai dernier[1], était organisé le concours "Green Enterprise IT Awards".

L'objectif était de récompenser des acteurs du domaine des centres de données qui proposent ou ont mis en place des solutions qui réduisent de manière significative la consommation électrique des centres de données. Voici les lauréats pour chaque catégorie :

=> Prix de la meilleure conception d'un centre de données ("Data center design") : La société Hewlett Packard a été récompensée pour la conception et la construction de son centre de données situé dans le nord-est de l'Angleterre[2]. Celui-ci est en effet refroidi quasi exclusivement en "free cooling"[3] grâce à l'air froid de la région. Une vidéo présentant les installations est disponible à cette adresse : http://www.youtube.com/watch?v=QsIyzdva780.

=> Prix de la meilleure innovation concernant les équipements informatiques ("IT Innovation") : Dans le cadre du programme "Green the Capitol"[4],[5], le centre de données de la Chambre des Représentants a entrepris de réduire sa consommation électrique. En constatant que le taux d'utilisation du matériel était très bas (taux d'utilisation moyen du CPU inférieur à 5%), l'équipe de Jack Nichols, en charge du centre de données, a décidé de mener une campagne de virtualisation des serveurs. Lorsque, pour des raisons techniques ou de sécurité, il n'était pas possible d'utiliser ce procédé, la configuration matérielle des serveurs a été redimensionnée en fonction des besoins logiciels.

Résultat : la consommation électrique des équipements informatiques a été réduite de 75% (de 500kW à 125kW). En toute logique, les besoins en refroidissement ont aussi baissé, de l'ordre de 50% (750kW à 350kW). Ainsi, la consommation électrique totale du centre de données a baissé de 62% sur 2 années fiscales. Ce résultat a dépassé toutes les prévisions, alors que l'objectif global du programme "Green the Capitol" était de baisser la consommation électrique de 50% sur 10 ans.

=> Prix du meilleur produit IT ("Best IT product"): la société Raritan[6] a été récompensée pour ses unités d'approvisionnement électrique "intelligentes" installées dans chaque armoire (rack). Alors que la consommation électrique des équipements informatiques d'un centre de données se mesure la plupart du temps au niveau de l'UPS[7] ou du PDU[8], la solution proposée par la société Raritan apporte beaucoup plus de précision en permettant de mesurer, puis de reporter, la consommation électrique de chaque serveur hébergé dans l'armoire.

=> Prix de l'idée la plus audacieuse ("Audacious Idea") : C'est cette fois Microsoft qui a été récompensé pour son centre de données "contenerisé" de 66.000m2 déployé il y a plus d'un an à Chicago. Les serveurs sont en effet installés dans des conteneurs de fret standards de 12,1 mètres de long (40 pieds, voir fig. 2). L'avantage avancé par Microsoft est, d'une part, la modularité et, d'autre part, un PUE[9] très faible, de l'ordre de 1,22. En effet, pour chaque KWh consommé par un serveur, seulement 220Wh sont consommés par les infrastructures, c'est-à-dire l'alimentation électrique et le système de refroidissement. Du reste, la densité des équipements est très élevée puisqu'un conteneur peut héberger jusqu'à 2 500 serveurs.

=> Prix du meilleur projet d'infrastructure (Best Facilities Product) : La société Verizon Wireless a été récompensée pour son centre de données situé à Orangeburg (Caroline du Sud) dans lequel elle a mis en place un système de gestion du refroidissement intelligent qui s'adapte dynamiquement en fonction de la charge de travail des équipements informatiques (charge de travail IT proportionnelle à la chaleur dégagée). La société annonce une économie de 1 752 MWh par an par rapport à la situation de départ.

=> Au-delà du Centre de données (Beyond the Data Center) : La société Helsignin Energia a été récompensée pour son centre de données d'Helsinki (Finlande). Sa particularité : la chaleur produite par les installations informatiques n'est plus simplement évacuée à l'extérieur, mais est récupérée pour chauffer les habitations voisines. Particularité de la ville d'Helsinki, 93% des besoins de chauffage sont couverts par un réseau de ville qui existe depuis 1913. Ce réseau est alimenté en partie par la chaleur résiduelle provenant de 4 centrales de production d'électricité environnantes (cogénération[10]). Dans le cas de ce projet, le centre de données est une nouvelle source de chaleur qui alimente le réseau de chauffage.

=> Prix de la meilleure innovation au niveau de l'infrastructure du centre de données (Facilities innovation) : La société Savvis a été récompensée pour la rénovation du système de refroidissement d'un centre de données de 13.000 m2 . La difficulté du projet était d'effectuer les travaux en n'éteignant aucun équipement informatique. La société annonce avoir réduit de 35% la consommation électrique du système de refroidissement, soit l'équivalent d'une économie de 177.000 dollars par mois.

=> Prix de la meilleur innovation conjointe IT et infrastructure (Joint IT and Facilities innovation) : La banque espagnole Itau a été récompensée pour la mise en place d'un outil d'intégration entre le département informatique (IT) et le département infrastructure (facilities). Alors que les locaux de la société consomment 580 881 MWh par an, les équipements informatiques (postes de travail et centre de données) représentent 50% de cette consommation électrique. Le point fort de ce projet est d'avoir mis en place une collaboration étroite entre le département informatique et le département infrastructure, chose apparemment encore rare. Ce projet commun a permis l'amélioration du PUE du centre de données (2,14 en 2004 à 1,72 en 2009) et une économie d'énergie de 1 908 MWh pour l'année 2009 (soit une économie de 324 100 dollars).

Une société française finaliste

Petite surprise du concours, la société française Optimal Data Center[11] (ODC) est arrivée en finale pour le prix du meilleur produit dans le domaine de l'infrastructure, grâce à une solution particulièrement astucieuse de confinement d'allée froide constituée d'armoires de tailles différentes. En effet, durant l'exploitation du centre de données, le matériel est amené à évoluer. Or il n'est pas rare que, pour des raisons techniques ou financières, celui-ci ne soit pas remplacé par du matériel aux dimensions précisément équivalentes. Par conséquent, cela peut compromettre le confinement de l'air froid et réduire considérablement les performances du système de refroidissement.

Illustré par un modèle réduit (voir photo ci-dessous), le concept consiste en une structure qui vient s'ajouter au dessus des armoires. Celle-ci peut couvrir une allée de 9 mètres de longueur sans soutien intermédiaire grâce à une poutre métallique renforcée par un hauban. Des "rideaux" composés d'une matière ininflammable et dont la longueur est adaptable viennent se fixer sur la poutre. Enfin, la structure est coiffée d'un toit qui est prévu pour céder rapidement sous le poids de l'eau en cas d'incendie.

Dans l'étude de cas présentée lors de l'évènement, ce système a permis de réduire de 11°C la différence de température entre le pied du rack (arrivée d'air froid) et le haut du rack. Par conséquent, les besoins en refroidissement ont significativement baissé permettant ainsi de mettre en place une solution de refroidissement à l'air libre [12]. Ce concept simple, efficace et adapté aux contraintes de sécurité des centres de données a eu beaucoup de succès parmi les participants du congrès de l'Uptime Institute.

Origine : BE Etats-Unis numéro 213 (25/06/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63803.htm

Le prix d'un bien virtuel dépend de l'ensemble du réseau d'un internaute

L'internaute social achète en fonction des autres consommateurs, estime un consortium comprenant le MIT. Son système tient compte du prix auquel les contacts d'une personne achètent des objets pour proposer un tarif.

Le prix qu'un internaute est prêt à payer pour acquérir un bien virtuel sur un réseau social est en partie lié à la disposition de ses pairs à mettre la main à la poche de façon équivalente pour se le procurer également, explique une équipe de chercheurs du centre de recherche de Microsoft en Asie, de l'université Jiao tong de Shanghai et du MIT CSAIL*. Les scientifiques ont ainsi mis au point un système permettant de déterminer le prix optimal que les marketeurs ont intérêt à fixer au départ pour générer le maximum de revenus sur les plates-formes sociales. Deux hypothèses sont élaborées : pour la première, il s'agit d'étudier une situation théorique où tous les consommateurs connaissent parfaitement les préférences de leurs amis. Et le prix que ceux-ci sont prêts à mettre pour acquérir tel ou tel bien virtuel.


Des modèles de calcul mathématique

Dans ce cas, la valeur initiale du produit est liée à l'équilibre de Nash, c'est-à-dire une situation stable résultant de la prise en compte réciproque par les internautes sociaux des intentions de chacun d'entre eux. "Dans ce cas, chaque internaute suit une stratégie publique pour effectuer sa décision (acheter ou ne pas acheter) en fonction du prix fixé", expliquent les chercheurs. En clair, s'il sait que tel utilisateur est disposé à payer tel prix, il réévaluera son propre montant. Chacun effectuant la même démarche, cela aboutit à un équilibre, qu'il est possible de calculer en amont. Conscients que cette situation de connaissance parfaite par un membre du réseau des intentions de ses pairs est improbable, les scientifiques proposent une seconde hypothèse, à laquelle correspond un second modèle mathématique.


L'internaute effectue son choix de façon intuitive

Cette fois, l'internaute social suppose l'intérêt potentiel que le produit - au prix indiqué - suscite chez ses semblables, et prend sa décision en fonction. Il s'agit de l'équilibre de Nash combiné d'une approche dite bayésienne, qui consiste à réviser en permanence la validité d'une hypothèse. L'idée est donc de complexifier les probabilités du premier modèle, pour introduire cette part d'indécision. Selon cette combinaison, les scientifiques affirment parvenir à obtenir le revenu maximal potentiel avec une quasi-exactitude. "Notre algorithme peut calculer le prix qui optimise le revenu du vendeur, lors d'une vente simultanée", concluent les chercheurs.

SOURCE : L'Atelier

lundi 19 juillet 2010

Is Google at Risk of Becoming the Next Microsoft?

Editor’s note: Is the law of large numbers getting to Google? Innovation is hard, especially when a new idea needs to create billions of dollars in revenue for it to count. In the the following guest post, author and former venture capitalist Peter Sims talks about the challenges Google faces not to suffer the same fate as every other dominant tech company before it. Sims is co-author of True North: Discover Your Authentic Leadership with Bill George. His next book, Little Bets, will be published next spring. He can be found on Twitter @petersims.

In late April, JP Morgan invited me to a “thought leaders dinner” to discuss the latest goings on in Silicon Valley and digital media. In a private room at the swanky San Francisco restaurant Kokkari, there were about 20 of us seated around a long rectangular table, including venture capitalists from prominent firms, highly successful entrepreneurs, and a handful of people from J.P. Morgan, including Jimmy Lee, the firm’s well-known Vice Chairman, who sat at the head of the table. (I was, like Kevin Costner’s character in Bull Durham Crash Davis, “the player to be named later.”)

Anyhow, after about an hour and a few glasses wine, Jimmy raised the main question he was curious about: “I want to know from each of you: which company would you go long on and which would you short?” We could pick any timeframe. And, as it turned out, while the long picks varied widely from Amazon to Yahoo!, 12 of the 15 ‘thought leaders’ shorted Google. Jimmy was surprised, virtually astounded: “Wow!” he exclaimed, “You guys are really negative on Google, huh?”

I, too, was surprised. Google has been, after all, the most successful company in recent history (in terms of churning out growth and profits), led by Eric Schmidt, a well-respected CEO. And, we’ve seen book after book about why everyone should be more like Google. I admire Google, its people, and what they have been able to accomplish enormously. It’s astonishing. But the opinions in that room were not based on the company’s past performance. They were based on insights about Google’s future. Below are the reasons people cited for shorting the company (which, interestingly, were fairly diverse):

  • Google has experienced a severe talent drain over the past several years, losing some of its most entrepreneurial and innovative people. Although Google’s has high retention rates, Google’s talent challenge is not in terms of numbers, it’s the type of people who are leaving and why they are leaving. The talent drain from Google has been well documented. Venture capitalists in the room (without a vested interest in the companies) argued that Facebook and Zynga are currently considered hot places to work in Silicon Valley. Google has, for example, seen a stream of people leave for Facebook including, more recently, the likes of Erick Tseng, the senior product manager of Android, Google’s critically important mobile initiative.

    People close go Google say upward management is slowly replacing the company’s early culture of innovation. Entrepreneurial types and thought leaders who feel confined or unmotivated are moving. People will even say that it reminds them of Yahoo back in 2004-2005, not the meritocracy they once joined.

  • The company has run out of easy growth opportunities and must now find big chunks of new revenue. With the core search business maturing, Google increasingly seems to increasingly feel the need to make some “big bets.” That is a problem that maturing companies face that CEOs call “the tyranny of large numbers.” Even mobile search, which is seeing impressive growth numbers of a small base, is still too small to make a material difference for the company. The company is obviously trying like crazy to find growth pockets, knowing that mobile is a ways off. The recent $700 million ITA acquisition is a great case in point of how it is going to spread out some medium-sized to big-bets to see what sticks. That is, companies must find bigger and bigger chunks of revenue to maintain growth rates. This problem is documented well by innovation researchers Professor Clayton Christensen in The Innovators Solution, and Jim Collins in How the Mighty Fall.
  • The company lacks a coherent strategy, especially in mobile. As Schmidt and other Google execs have stated, mobile is core to future growth. A number of people around the table that night had unique insight into Google’s mobile efforts. They argued that growing nascent mobile revenues will take significant time, especially since there aren’t many sizable acquisition targets available in mobile after Google’s purchase of AdMob. Instead, the recent purchase of ITA Software was an indicator of how the company might make some medium to big bets to see what sticks.
  • It’s about people, people, people. Google’s engineering-dominated culture isn’t news to anyone. But As Peter Drucker opined in his landmark book Innovation and Entrepreneurship, “Successful innovators…look at figures, and they look at people.” The company has long recruited people who fit a very specific profile.

Product manager candidates, for example, are told they must have computer science degrees from top universities. But while Google’s core algorithm was a brilliant feat of engineering innovation, a growing chorus of voices question whether it can be sustained. That cookie-cutter approach to people misses important opportunities for diversity and creates glass ceilings for non-engineers, both of which stifle innovation. Cultural hubris, another pattern Jim Collins in particular raises, is of foremost concern. It is often said that at Google the engineers lead engineering, product, and even marketing decisions. But when the company has failed, such as with Google Wave or Google Radio, critics have questioned whether the company really understands people.

For these reasons and more, perhaps the question that “in the know” Silicon Valley observers are now increasingly asking is: Could Google be the next Microsoft? That is, much like Google revolutionized search, Microsoft was a pioneer with its market-dominating operating systems and Microsoft Office. But outside the Xbox, Microsoft has struggled severely to produce new innovations. Deeper cultural problems were hidden by amazing performance and success.

One thing is for certain: it’s a pivotal time in Google’s history. If the company does not put these types of issues on the table, the chorus of short sellers will increase. But with mountains of cash, access to great people and big problems, I see the moment as an opportunity. It’s a chance to reflect, ask some tough questions, openly discuss the challenges, and incorporate some fresh thinking and people, so that this great symbol of global innovation can evolve and grow.

Source: Techcrunch

How Social Media Drives New Business: Six Case Studies

Businesses both big and small are flocking to social media platforms such as Twitter, Facebook, YouTube and Foursquare. The fact is that a presence on these platforms not only allows companies to engage in conversations with consumers, but also serves as an outlet to drive sales through deals and coupons.

And while major brands like Starbucks, Virgin, and Levi’s have been participating in the social web for some time now, the rate of adoption among small businesses is increasing too. According to a recent University of Maryland study, social media adoption by small businesses has doubled from 12% to 24% in the last year. But as these businesses look to Facebook and Twitter to connect with customers, many are finding that some strategies work and some do not produce results. We’ll be exploring these questions at a panel on Social Media and Businesses at our Social Currency CrunchUp on July 30. We’ve found some local and national businesses using social media effectively, ranging from Levi’s to a creme brulee cart, whose case studies are below. Some of these businesses will be sharing their experiences at the CrunchUp (You can buy tickets to the CrunchUp here).

The Creme Brulee Man: Food from street carts have become a foodie favorite for San Franciscans. Food carts travel from neighborhood to neighborhood, offering their delicacies to a range of local foodies. But without a set location, how do these carts let consumers know where they will be? Well, through Twitter of course. Curtis Kimball, the man behind the enormously popular Creme Brulee Cart in San Francisco, has quickly amassed over 12,000 followers in a little over a year. He knows that most of his business comes from people who follow him on Twitter because Twitter is the only way you can find the cart’s location for the day, says Kimball, a former construction worker turned creme brulee expert. “It gives people a valid reason to follow me,” he says.

The other use of Twitter for Kimball is to tell people what flavor of creme brulee he is serving in a given day. And Kimball says that Twitter gives him the ability to develop a personal relationship with his followers and others. He says he tries to engage his followers by asking for suggestions of what type of custard to serve or where he should park his cart, and he always tries to keep things humorous.

Kimball says he has no marketing budget and Twitter has been a great way to amass fans. He doesn’t have as much of a presence on Facebook, and he’s not sure the model is as efficient as Twitter. “Twitter can absorb more than Facebook with very little effort,” Kimball adds. Yelp has also been a valuable source of referrals for the entrepreneur. The cart has 224 reviews and is rated with 4 and a half stars.

Joie De Vivre: Joie De Vivre, a company that operates 33 luxury hotels in California is using a variety of social media platforms to drive sales and marketing for its properties. Central to the hotel group’s strategy is disseminating deals and coupons to followers and fans on Facebook and Twitter. Every Tuesday, Joie De Vivre’s Twitter account will Tweet an exclusive deal to its nearly 10,000 followers. Followers have only hours to book the steeply discounted room rate. For example, this past Tuesday, it offered $79 rooms at the group’s Galleria Park Hotel in San Francisco in November and December. The company also operates similar deals for its 5,000-plus Facebook fans on Fridays.

In less than a year, Joie De Vivre has booked over 1,000 room nights through these types of deals—rooms that otherwise would have stayed empty. The company has also started a partnership with coupons site Mobile Spinach to offer coupons for the group’s restaurants. And the company has partnered with Foursquare to offer deals for check-ins at its various restaurants. In terms of flash sales, Joir De Vivre has done a number of deals with travel sites like Gilt’s Jetsetter as well as RueLaLa, and Nadeau says these deals have done moderately well.

The company’s marketing VP Ann Nadeau tells me that because of the economy the hotel industry’s marketing budgets have shrunk, and social media efforts have proved to be a great way to both drive sales and build loyalty. The company’s social media efforts are not solely deal based. This summer, Joie De Vivre encouraged consumers to enter its Road Trippin’ California contest, which asked people to submit videos on YouTube that share why they love California. Three winners, out of 270 videos that were submitted, were selected to win all-expense California road trips with stays in the company’s hotels.

In terms of using social media for customer service, Nadeau says that each property hotel manager is responsible for monitoring conversations and reviews on Twitter, Facebook, and Yelp.

Stone Korean Kitchen: Co-founded last November by chef Terry Lin, and LinkedIn employees Robby Kwok and Dan Yoo, Stone Korean Kitchen aims to bring modern Korean cuisine to the Financial District in San Francisco. Yoo tells me that as soon as the restaurant launched, he started a presence on social media sites, including Twitter, Yelp, and Facebook. But the challenge of many small businesses with social media is driving traffic to the right social media channel rather than splitting it between various sites. Yoo says that interconnecting content between the various profiles has helped gain Twitter followers and Facebook fans. Currently the restaurant’s Twitter profile has 65 followers and its Facebook page has 107 fans. Many of these are repeat customers. For a small restaurant, it doesn’t take that many loyal customers to keep the kitchen busy.

Yoo says that he consistently Tweets links to comments and reviews on the Facebook page. Of course, Yoo also stresses the importance of managing Yelp reviews and responding to customer complaints on social media platforms.

But what really tipped the scales for Yoo was Groupon (disclosure: my husband works for Groupon). Yoo says that restaurant saw significant traction in both sales and traffic to its Yelp sites and Facebook page when the restaurant signed up for a Groupon deal in April. Stone Korean Kitchen sold 2600 groupons in one day, and saw a packed house for two months for both lunch and dinner. Now Yoo says that they see around 5 to 10 Groupons per day instead of 30 or 40 but the restaurant is still seeing a good number of repeat customers from the Groupon deal, says Yoo.

One effect of the Groupon deal, besides increased sales, was that there were a flux of Yelp reviews. It took the company six months to accumulate 80 reviews on Yelp and after the deal, the restaurant accumulated 90 reviews within three months. Yoo also says that he’s seen a steady increase in Foursquare check-ins following the Groupon deal.

Of course, since Yoo and Kwok are both LinkedIn employees (chef Lin manages the restaurant on a day-to-day basis), they put their heads together to figure out how they could use the professional social network to drive sales. With the ad targeting capabilities on LinkedIn, the restaurant started serving ads that target lawyers and bankers in the San Francisco area, as both industries are centralized in the financial district. They’ve noticed an increase in foot traffic and corporate catering requests as a result. In the future, Yoo says that the restaurant is working on a promotion with Foursquare. And he is in talks with Twitter on featuring a deal on the social network’s new Earlybird venture.

Dr. Irena Vaksman, Dentist: Social media and dentistry don’t necessarily go hand in hand, but one San Francisco dentist has forged an impressive social media campaign to raise awareness of her recently launched practice. She has a Twitter profile, a Facebook page, a YouTube channel and an website. Dr. Vaksman’s husband, lawyer Robert Vaksman, has been the strategist behind her social media efforts. Robert says that his wife is confronted with the challenge of practicing in a building that houses hundreds of other dentists that have more established practices. He says that it’s a no brainer to be looking at as many social channels as possible for marketing efforts.

While the practice is still young, the Vaksmans say that they are starting to see patients and potential patients begin to communicate with them on the Facebook page, which has 70 fans. Vaksman will publish her Yelp reviews from patients on the site as well as YouTube videos containing educational content about dental procedures. Twitter is still a fairly new forum for the practice says Robert, and he’s still trying to determine the best way to engage with potential customers on the network.

Last October, Dr. Vaksman signed up for a Groupon deal in San Francisco, and received 320 new patients because of the deal, which was for a patient exam and x-ray. The Vaksmans say that the deal propelled the five month old business in the right direction and boosted its patient base significantly. Robert is also looking into partnering with Facebook campaign startup Wildfire to set up a promotional sweepstakes for the practice’s Facebook page.

Levi’s: Now more than ever, retail brands are engaging consumers on social networks to offer deals, allow users to socialize around purchases, and more. Levi’s Jeans was one of the brands that was first to use Facebook as a tool for sales and marketing initiatives and has launched a number of compelling campaigns using Facebook.

As one of Facebook’s initial partners using the social network’s new Like functionality, Levi’s allows Facebook users to like products on Levi’s online store and its Facebook page (which has nearly 500,000 likes) and share their favorite items with their friends. Within the first week, Levi’s got more than 4,000 likes, says Inside Facebook.

The jeans giant also promoted a major campaign in conjunction with SXSW this year, partnering with music publication The Fader to promote a music event at the festival. The company worked with brand marketing platform Involver to incorporate music and video into their page, with the hopes of driving music fans to buy jeans from the Levi’s brand. Most recently, Levi’s has begun to promote retail offerings with geo-targeted event advertisements on Facebook.

In terms of Twitter, Levi’s recently enlisted a “Levi’s Guy,” 23-year-old USC graduate Gareth, to engage consumers on the microblogging platform. He has over 6,000 followers and is responsible for responding to and engaging in conversations about the Levi’s brand on Twitter. The company is currently in the process of trying to find a Levi’s Girl, which will serve as a female foil to Gareth.

Levi’s director of digital marketing, Megan O’Connor, told us that the engagement with both Twitter and Facebook is about creating and informing brand ambassadors that will help drive sales through their own actions and word of mouth.

Starbucks: Most experts will agree that Starbucks has one of the best social media strategies out there. Now that it is giving away free WiFi, it is even more of a magnet for roving laptop warriors. And with 10 million Facebook fans, Starbucks is now close to surpassing the Facebook fan base of Lady Gaga. The company has held a number of promotions on its page to drive engagement. For example, Starbucks held a promotion for free pastries on its Facebook page, allowing customers to access a coupon that would give them a free pastry with a purchase of a coffee drink. Advertising on the social network has also helped to drive traffic to Starbucks’ page.

In terms of Twitter, Starbucks has also been incredibly active on the microblogging network, amassing nearly one million followers. Not only does the company’s Twitter stream serve as an engagement tool with customers who are talking about the brand on Twitter, but it is also used as a way to spread news from Starbucks. Starbucks has also participated in Twitter’s promoted Tweets program, which allows advertisers to buy sponsored links on Twitter.

The combination of geolocation and social networks is also a huge avenue for Starbucks and the company was one of the first major brands to broker a deal with popular location-based social network Foursquare. In March, Starbucks started offering Foursquare mayors of retail stores special ‘Barista’ badges that would come with discounts on drinks and food. Starbucks also partnered recently with mobile social network Brightkite to give members special discounts on drinks.

Source: Techcrunch