Selon une récente étude sur la consommation durable, 54 % des Français se montrent de plus en plus méfiants vis-à-vis des arguments écologiques utilisés dans les publicités alors que dans le même temps 74 % d’entre eux souhaitent connaître l’impact environnemental des produits. Ces résultats soulignent l’attente des consommateurs pour disposer dans ce domaine d’une information objective, fiable et transparente. A cet égard, le chantier de l’étiquetage environnemental vient de passer une nouvelle étape avec l’annonce par Nathalie Kosciusko-Morizet des premiers résultats de l’expérimentation nationale.
L’affichage des caractéristiques environnementales, engagement phare du Grenelle de l’Environnement, est un outil concret mis au service du consommateur pour guider ses achats vers les produits les plus respectueux de l’environnement. La consommation est un des principaux vecteurs pour orienter les systèmes de production vers des modèles de développement plus responsables souvent tournés vers des marchés de proximité.
La ministre s’est félicitée de la mobilisation des entreprises : plus de 230 d’entre elles se sont portées volontaires. Les produits proposés pour l’expérimentation couvrent un large spectre : l’alimentaire (un tiers des candidatures), le textile et l’habillement, l’ameublement, les produits de construction et de bricolage, l’entretien, les soins de la personne, l’imprimerie et l’édition… Les entreprises candidates sont également représentatives de la diversité du tissu industriel : des TPE/PME aux grands groupes (français comme étrangers), des producteurs aux distributeurs (généralistes ou spécialisés).
Début de l'expérimentation
Une phase de dialogue entre les candidats et le ministère débute aujourd’hui pour préciser et finaliser les dossiers des entreprises. La ministre annoncera la liste des entreprises qui participeront à l’expérimentation à la fin du mois de février.
L’expérimentation de l’affichage des caractéristiques environnementales commencera le 1er juillet 2011 pour une durée de 12 mois. Elle est destinée à tester les modalités de mise en place et de détermination du coût écologique en vue de sa généralisation. Il intégrera systématiquement le niveau d’émission en gaz à effet de serre et indiquera l’impact sur les ressources naturelles (l’eau, la biodiversité, l’air, la consommation d’énergie…) les plus pertinents par catégorie de produit.
"La consommation est un des leviers les plus puissants pour transformer notre système de production. Je crois au pouvoir du consommateur pour orienter nos économies sur les voies d’un développement responsable. Avec la mise en place de l’affichage environnemental, nous lui donnons le moyen d’agir", a déclaré la ministre.
SOURCE : Enviro2B
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vendredi 4 février 2011
L’étiquetage environnemental franchit une nouvelle étape
Libellés :
Cleantech et Eco-technologies
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