On connaît bien l'incroyable pouvoir de la "communauté" dans la modification des comportements, d'une part dans l'influence d'opinion (effet de modes, de buzz, etc.) mais aussi dans la modification de notre propre comportement. Weight Watcher ou encore les "alcooliques anonymes" utilisent ainsi des leviers communautaires : l'engagement ouvert, le partage des bonnes pratiques, publication des résultats et intercomparaison.
Le consommateur "traditionnel" d'eau ou d'électricité connaît généralement mal ses consommations ou son profil de consommation, ni les leviers d'économie hormis ceux répandus par les médias (exemple caricaturaux, la brique dans la chasse d'eau, la pyrolyse après une cuisson...), et ceux par l'absence de moyens de mesure et d'analyse (lien avec les smartgrids et home automation). Et de toute façon sa facture énergétique ou son sentiment écologique ne justifient pas pour lui un investissement en temps et en argent, sauf lors des travaux de rénovation au moment d'investir dans une installation.
Les temps changent, les comportements aussi avec les éco-citoyens, l'émergence de nouvelles technologies et l'incroyable développement des réseaux sociaux.
Efficiency 2.0 s’appuie sur les informations démographiques et géographiques vous concernant (âge, revenus moyens du voisinage, équipement des foyers comme le vôtre etc.), ainsi que des informations supplémentaires que vous acceptez de livrer, pour vous proposer des recommandations qui doivent tomber le plus juste possible, grâce à un algorithme très sophistiqué.
Efficiency 2.0 propose en outre des outils de socialisation pour essayer d’impliquer tout un voisinage dans des actions d’conomies d’énergie, via une interface type Facebook qui permet de se connecter avec des « amis » voisins pour comparer sa consommation d’énergie. Si vous consommez davantage que vos voisins, votre icône fait la grimace, sinon un grand sourire, l'idée étant de culpabiliser.
L'énergie rentre donc dans le domaine du social, au même titre que la santé, la famille...
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