mercredi 24 février 2010

Accueil - Techno & Solutions Juridique | Open source Amazon et Microsoft partageront leurs brevets

Microsoft et Amazon ont annoncé lundi soir la signature d'un accord selon les termes duquel chacune de deux sociétés pourra accéder au catalogue des brevets détenus par l'autre. Les modalités financières de ce partenariat n'ont pas été précisées, mais Microsoft précise qu'Amazon lui versera une somme d'argent non communiquée en contrepartie de cet accord.

Les brevets et technologies couverts n'ont pas non plus été spécifiés. Dans un communiqué, Microsoft précise toutefois que l'accord couvre certains pans logiciels du Kindle, la liseuse électronique d'Amazon, qui fait appel à du logiciel libre adossé à du code propriétaire, ainsi que l'utilisation qui est faite par Amazon de Linux dans ses serveurs.

« Le catalogue de brevets de Microsoft est le plus important de toute l'industrie du logiciel et cet accord montre tout autant notre respect mutuel pour la propriété intellectuelle que notre capacité à trouver des solutions pragmatiques aux problèmes qu'elle pose, que du logiciel propriétaire ou open source soit impliqué », se félicite dans un communiqué Horacio Gutierrez, vice président et responsable juridique en charge des questions de PI chez Microsoft.

Les accords de ce type sont légion dans l'industrie du logiciel. Dans ce même communiqué, Microsoft rappelle d'ailleurs qu'il en a déjà signé plus de 600 avec des grands acteurs de l'univers informatique.

L'allusion directe aux logiciels libres ne manque toutefois pas de soulever quelques questions au sein de la communauté concernée. L'éditeur de Redmond a en effet affirmé à de nombreuses reprises que Linux enfreignait certains pans de sa propriété intellectuelle et a déjà conduit des actions en justice allant dans ce sens, à l'encontre du néerlandais TomTom notamment.

Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation, semble pour sa part estimer que s'il y a provocation, celle-ci est gratuite. « Évitons de leur prêter des intentions ou d'essayer d'y voir un quelconque aboutissant. Il n'y a rien à voir ici. Nous avons du vrai code à écrire », commente-t-il sur son blog.

Source: NetEco

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