Présenter son problème à une communauté de « solvers » est le service que propose hypios. Ce « marché aux idées » est une plateforme pour la résolution de problèmes contre rémunération.
Surfant sur le concept de l’« open innovation » (innovation ouverte) ou « crowd innovation » (innovation par la foule), la société hypios, créée en 2008, organise des compétitions de résolutions de problèmes en ligne. L’idée est simple : des « seekers » (entreprise, organisme, individu) soumettent un problème sur la plateforme d’hypios à une communauté de « solvers » qui peuvent proposer et déposer des solutions. A l’issue de cette phase, celui dont la solution a été retenue en cède les droits au « seeker » contre une rémunération définie au départ. « Pour chaque problème posé, jusqu’à cinq personnes peuvent toucher une rémunération » précise Klaus-Peter Speidel, chargé de la communication.
Mutualiser « l’intelligence collective »
Née d’une rencontre entre Oussama Ammar et Jérémie Bertrand, l’idée d’hypios est donc celle d’une plateforme de mise en relation, mais pas seulement. « L’ambition est de créer un marché aux idées, confie Klaus-Peter Speidel. L’innovation est souvent relative dans la mesure où une innovation dans un secteur ne l’est déjà plus dans un autre. L’idée est donc d’établir de la transversalité, des passerelles entre secteurs. » Le site s’appuie donc sur une mutualisation de « l’intelligence collective » pour en quelque sorte diffuser les idées. « Une autre approche est de permettre à des utilisateurs de proposer des idées sans qu’il y ait une demande explicite de solutions de la part de l’entreprise, mais en termes de propriété intellectuelle, cela est plus difficile à réaliser » poursuit Klaus-Peter Speidel.
De nouveaux services en développement
Après une ouverture des inscriptions dès février 2009, une première version bêta du site est lancée en juin 2009 et une seconde, ouverte à l’ensemble des entreprises, en octobre 2009. « Les premiers problème ssoumis, lors de l’ouverture en juin dernier, étaient nos propres propres problèmes, ceux du fonctionnement d’hypios » rappelle Klaus-Peter Speidel. Depuis, l’équipe de 15 personnes travaille au développement de nouveaux services. « Nous réfléchissons actuellement à l’élaboration d’un service permettant aux entreprises d’optimiser l’identification de leurs compétences en interne » précise Klaus Spiedel. Un partenariat vient également d’être engagé avec la fondation Pierre Gilles de Gennes pour mettre 1500 chercheurs issus de laboratoires académiques en relation avec le monde des entreprises sur des projets de R&D.
Une communauté de 120 000 « solvers »
Aujourd’hui, le site affiche une communauté de 120 000 « solvers » de plus de 150 nationalités différentes. Se positionnant ainsi d’emblée au niveau international, la société hypios a déjà une équipe et des clients aux Etats-Unis et à se déployer vers l’Asie, avec des résultats attendus « d’ici deux à trois ans » précise Klaus -Pëter Speidel. Les premières résolutions ont été proposées dès janvier 2010 et une dizaine a déjà été adoptée par les « seekers ». A chaque validation d’une solution, hypios touche une commission. « Un des problèmes en cours de résolution porte sur une batterie que l’on pourrait jeter à la mer sans qu’elle pollue » conclut Klaus Spiedel.
Source: Le Journal de l'Innovation
Mutualiser « l’intelligence collective »
Née d’une rencontre entre Oussama Ammar et Jérémie Bertrand, l’idée d’hypios est donc celle d’une plateforme de mise en relation, mais pas seulement. « L’ambition est de créer un marché aux idées, confie Klaus-Peter Speidel. L’innovation est souvent relative dans la mesure où une innovation dans un secteur ne l’est déjà plus dans un autre. L’idée est donc d’établir de la transversalité, des passerelles entre secteurs. » Le site s’appuie donc sur une mutualisation de « l’intelligence collective » pour en quelque sorte diffuser les idées. « Une autre approche est de permettre à des utilisateurs de proposer des idées sans qu’il y ait une demande explicite de solutions de la part de l’entreprise, mais en termes de propriété intellectuelle, cela est plus difficile à réaliser » poursuit Klaus-Peter Speidel.
De nouveaux services en développement
Après une ouverture des inscriptions dès février 2009, une première version bêta du site est lancée en juin 2009 et une seconde, ouverte à l’ensemble des entreprises, en octobre 2009. « Les premiers problème ssoumis, lors de l’ouverture en juin dernier, étaient nos propres propres problèmes, ceux du fonctionnement d’hypios » rappelle Klaus-Peter Speidel. Depuis, l’équipe de 15 personnes travaille au développement de nouveaux services. « Nous réfléchissons actuellement à l’élaboration d’un service permettant aux entreprises d’optimiser l’identification de leurs compétences en interne » précise Klaus Spiedel. Un partenariat vient également d’être engagé avec la fondation Pierre Gilles de Gennes pour mettre 1500 chercheurs issus de laboratoires académiques en relation avec le monde des entreprises sur des projets de R&D.
Une communauté de 120 000 « solvers »
Aujourd’hui, le site affiche une communauté de 120 000 « solvers » de plus de 150 nationalités différentes. Se positionnant ainsi d’emblée au niveau international, la société hypios a déjà une équipe et des clients aux Etats-Unis et à se déployer vers l’Asie, avec des résultats attendus « d’ici deux à trois ans » précise Klaus -Pëter Speidel. Les premières résolutions ont été proposées dès janvier 2010 et une dizaine a déjà été adoptée par les « seekers ». A chaque validation d’une solution, hypios touche une commission. « Un des problèmes en cours de résolution porte sur une batterie que l’on pourrait jeter à la mer sans qu’elle pollue » conclut Klaus Spiedel.
Source: Le Journal de l'Innovation
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