mercredi 17 mars 2010

Avec Rightcliq, Visa lance une offensive contre Paypal

La marque de carte de paiement lance un service gratuit destiné à faciliter le paiement et la gestion des achats sur Internet. Une initiative concurrente du Paypal d'eBay.

Sur Internet, Visa veut devenir plus qu'une marque de cartes bancaires. L'entreprise américaine vient de lancer Rightcliq, une plate-forme concurrente de Paypal dont l'ambition est d'accompagner les internautes dans leurs achats en ligne. Rightcliq fonctionne à partir d'un plug-in de navigateur Web et est compatible avec l'ensemble des cybermarchands américains. Gratuit pour les internautes, Rightcliq sera financé par un service de couponning valable chez certains e-commerçants américains.

Le cœur du service de Rightcliq est sa solution de gestion de coordonnées, qui permet à l'internaute de déléguer le remplissage de formulaires lors de commandes sur les sites e-commerce (moyen de paiement, coordonnées bancaires, adresse de livraison, etc.). Cet outil permet de gérer plusieurs cartes de paiement (Visa ou non) pour un même compte et propose également le stockage et l'archivage des confirmations de paiements envoyées par les cybermarchands.

Visa propose également un service de wishlist dans lequel l'internaute peut stocker les produits qu'il désire acheter. Lorsqu'un utilisateur surfe sur un site marchand et signale à Rightcliq un produit intéressant, l'outil récupère la fiche produit et l'intègre à la wishlist de l'internaute. Ce dernier peut ensuite requérir l'avis de ses amis sur ces articles qu'il convoite.

A travers ce service, Visa cherche à concurrencer plus frontalement Paypal, la filiale de paiement électronique d'eBay. Si la carte bancaire demeure le moyen de paiement le plus utilisé en ligne, Paypal est devenu la première alternative à la saisie directe d'un numéro de carte sur un site e-commerce, avec 81 millions de membres actifs selon une étude de Lazard Capital Markets. Ni le service de paiement de Google, Google Checkout, ni celui d'Amazon, Checkout by Amazon, n'ont réussi à s'arroger une part de marché suffisamment importante pour concurrencer efficacement Paypal. En offrant un service gratuit (Paypal se rémunère en prélevant des commissions sur les transactions), Visa espère réussir là où ces deux tenors du Web ont jusqu'à présent échoué.

Source: JDNet

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