Cette rencontre a été l'occasion de préciser aux 13 opérateurs et chaînes récemment sélectionnés par le CSA, le calendrier des prochaines étapes du projet TMP français. L'une des options serait celle de la création d'une société ad-hoc, distincte d'un opérateur multiplex, qui prendrait à sa charge les coûts du réseau.
Parallèlement, la secrétaire d'Etat chargée de la prospective et de l'économie numérique a évoqué le rapport du gouvernement sur l'intérêt d'une attribution des fréquences aux distributeurs. A court terme, une telle procédure apporterait peu d'avantages « en raison des délais de mise en œuvre, de 18 mois à minima », précise le secrétariat dans un communiqué. En revanche, à moyen terme, « cette procédure pourrait avoir un intérêt sous réserve que de nouvelles fréquences soient identifiées », conclut le rapport réalisé dans le cadre de la loi relative à la télévision du futur.
Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé que les fréquences de la TMP devaient être utilisées au profit de nouveaux services. Elle a ajouté être attentive à ce que « aucune réserve foncière de fréquences ne soit faite ». Enfin, NKM a déclaré suivre avec attention l'expérimentation parisienne de la norme DVB-SH, utilisant une infrastructure hybride terrestre/satellite.
Rappelons-le, la TMP consiste en une offre de services audiovisuels linéaires diffusés sur des terminaux mobiles, smartphones, laptops, PDA, etc.
Source: NetEco
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