mercredi 1 juillet 2009

Analyse Innhotep- L'effet Obama : une rupture salvatrice

Sous la pression de l'administration Obama, le Congrès américain vient de voter une Loi inédite, surtout après l'ère Bush : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% en 2020 par rapport au niveau de 2005, et de 83% en 2050. http://energycommerce.house.gov/index.php?option=com_content&view=article&id=1697:house-passes-historic-waxman-markey-clean-energy-bill&catid=155:statements&Itemid=55
L’arrivée récente au pouvoir de Barack Obama à a tête des Etats-Unis, à eux seuls émetteurs de 20 % des gaz à effet de serre de la planète est une bonne nouvelle concernant la valeur de l’exemple et le niveau des ambitions : multiplication par trois des énergies renouvelables à l’échelle fédérale sur les deux prochaines années et lancement du marché du carbone. A cet égard, l'Agence américaine de protection de l'Environnement (EPA) vient d’annoncer que les Etats-Unis considèrent désormais les gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2) et cinq autres gaz, comme dangereux et nuisibles pour la santé et l’environnement. Autant de bonnes nouvelles préfigurant sans-doute d’un succès de la prochaine conférence internationale sur le changement climatique prévue à Copenhague. Les conclusions de cette dernière accélèreront probablement la révolution énergétique en marche et le rythme des innovations et de leur adoption. D'autant que le Sécrétaire à l'Energie désigné par le Président Obama, Steven Chu, Prix Nobel de physique, est à la fois un expert de premier plan et un visionnaire sur le sujet.

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