Le retrait progressif des ampoules à incandescence a démarré hier en France :
Les gains en matière de CO2 (et accessoirement sur les investissements en capacité de transport - RTE) sont principalement liés aux moyens de production émetteurs de CO2 (type centrale à gaz) que le retrait des ampoules évite de solliciter.
Rappelons que seulement 10,1% de l'énergie électrique produite en France en 2007 (source RTE) a été d'origine thermique (énergie thermique classique, aussi appelée énergie thermique à flamme, est celle qui utilise du charbon, du pétrole ou du gaz), énergie dite de pointe (dont l'hydrolique fait aussi partie - 11,6% de la production en 2007).
En France, l'énergie de base est nucléaire, donc décarbonnée (en dehors de tout débat sur les risques, les problèmes de retraitement des déchets, le réchauffement des eaux, etc.).
Le calcul des gains en matière d'émission de CO2 des ampoules basse consommation est affaire d'expert. Il s'agit de déterminer la courbe énergétique de non utilisation des différents moyens de production thermique. Le résultat diffèrera quelque peu selon le mix énergétique à un instant t (maintenance de tranches nucléaires...), de l'utilisation des moyens d'éclairage (ensoleillement ...), etc.
Courbe de Charge en France (source RTE) : http://www.rte-france.com/htm/fr/accueil/courbe.jsp
Pour conclure, en matière de réduction des émissions de CO2, le retrait des ampoules à incandescence aura un effet non proportionnel avec la réduction de la consommation. Ce rapport peut être considérablement amélioré par des mesures de maîtrise de l'énergie "intelligentes", faisant correspondre la réduction de la consommation à des périodes de sollicitation d'énergie thermique de pointe. Cela implique :
- avec les ampoules domestiques de 100 W ou plus
- puis celles de 75 W à la fin de l’année,
- de 60 W le 30 juin 2010,
- de 40 watts le 31 août 2011
- et de 25 watts le 31 décembre 2012.
- Le coût (avec pourtant un rapport prix / durée de vie in fine favorable)
- Le confort (couleur du spectre lumineux, inertie, compatibilité avec les variateurs)
- La sécurité (champs magnétiques et radio fréquence)
- Le recyclage (le consommateur doit être responsable car l'ampoule contient environ 3mg de mercure)
- Des campagnes de remplacement systématiques discutables d'ampoules en état de fonctionnement...
- 1,6% du total de l'électricité consommée en France
- 2 fois la consommation annuelle d’électricité des Parisiens
- 9% en moyenne de la facture d’électricité des ménages français
Les gains en matière de CO2 (et accessoirement sur les investissements en capacité de transport - RTE) sont principalement liés aux moyens de production émetteurs de CO2 (type centrale à gaz) que le retrait des ampoules évite de solliciter.
Rappelons que seulement 10,1% de l'énergie électrique produite en France en 2007 (source RTE) a été d'origine thermique (énergie thermique classique, aussi appelée énergie thermique à flamme, est celle qui utilise du charbon, du pétrole ou du gaz), énergie dite de pointe (dont l'hydrolique fait aussi partie - 11,6% de la production en 2007).
En France, l'énergie de base est nucléaire, donc décarbonnée (en dehors de tout débat sur les risques, les problèmes de retraitement des déchets, le réchauffement des eaux, etc.).
Le calcul des gains en matière d'émission de CO2 des ampoules basse consommation est affaire d'expert. Il s'agit de déterminer la courbe énergétique de non utilisation des différents moyens de production thermique. Le résultat diffèrera quelque peu selon le mix énergétique à un instant t (maintenance de tranches nucléaires...), de l'utilisation des moyens d'éclairage (ensoleillement ...), etc.
Courbe de Charge en France (source RTE) : http://www.rte-france.com/htm/fr/accueil/courbe.jsp
Pour conclure, en matière de réduction des émissions de CO2, le retrait des ampoules à incandescence aura un effet non proportionnel avec la réduction de la consommation. Ce rapport peut être considérablement amélioré par des mesures de maîtrise de l'énergie "intelligentes", faisant correspondre la réduction de la consommation à des périodes de sollicitation d'énergie thermique de pointe. Cela implique :
- de donner un signal prix clair du kWh à un instant t (le projet AMM Linky de comptage communicant va y contribuer)
- de s'appuyer sur les nouvelles technologies de Smart Grids et Home automation
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