L'ancien président international de Vivendi Universal Games, Christophe Ramboz, et le fondateur du studio Coktel à l'origine des jeux ludo-éducatifs Adibou, Roland Oskian, viennent de lancer un monde permanent sur Internet destiné aux enfants.
Ici, pas de trolls ou de bataille épique. « Le Monde de Boaki », l'un des rares mondes permanents sur Internet pour les enfants de 6 à 12 ans, vient d'être lancé en France. Avec deux parrains : Roland Oskian, fondateur du studio Coktel, ancienne filiale de Havas à l'origine des jeux ludo-éducatifs « Adi » et « Adibou », et Chistophe Ramboz, ex-président international de Vivendi Universal Games. « Nous avons déjà plusieurs milliers de joueurs, explique ce dernier. Après avoir créé son avatar, le joueur peut gagner six premières étoiles au terme de différentes épreuves à résoudre seul ou avec d'autres membres. Pour aller au-delà, l'enfant doit s'abonner en payant 4,95 euros par mois. »
En développement depuis six ans, cet univers en 3D mêle jeux de réflexion, de stratégie et de découverte. Les jeunes joueurs sont encouragés à coopérer entre eux pour progresser plus facilement. Une équipe de modérateurs s'assure du bon comportement des utilisateurs et les sessions de jeu sont limitées dans le temps.
Intérêt des groupes de médias
Loin des univers de combat tels que « World of Warcraft », ce type d'univers permanent pour enfants mélangeant accès gratuit et zone payante suscite l'intérêt des groupes de médias depuis quelque temps. En 2007, le groupe Disney a acheté pour 350 millions de dollars le monde virtuel de « Club Penguin », qui comptait alors quelque 700.000 abonnés payants. Ce monde virtuel de glace dans lequel un pingouin en rencontre d'autres est un site de socialisation.
Plus récemment, Sony Online Entertainment a ouvert en avril son monde virtuel « FreeRealms », qui compte déjà plus de 4 millions d'utilisateurs au bout de trois mois d'existence.
En France, le groupe M6 s'est allié avec le finlandais Sulake, à l'origine du jeu « Habbo Hotel » destiné aux 13-16 ans. Gratuit, ce jeu sur Internet propose aux utilisateurs d'explorer un hôtel virtuel en compagnie d'autres Habbos avec lesquels discuter. Les utilisateurs paient, s'ils le souhaitent, pour décorer leur chambre virtuelle. Plus de 9 millions d'internautes français s'y seraient déjà inscrits.
Ce genre de jeu doit rapidement atteindre une taille critique pour stabiliser son modèle économique. « Pour cela, nous cherchons à nouer quatre ou cinq partenariats forts d'ici à la rentrée de septembre », indique Christophe Ramboz.
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