Smart Trash identifie si un objet est réutilisable en lisant le tag RFID ou le code dont il est pourvu. Si tel est le cas, les services dédiés sont alertés. Les appareils sont revendus, et la somme reversée au consommateur.
Pour recycler d'une manière plus efficace et éviter le gaspillage, le Georgia Institute (GIT) a mis au point une poubelle intelligente. Equipée d'un lecteur de tags RFID et de CUP (code universel des produits), Smart Trash scannera les objets afin d'identifier ceux qui sont recyclables et qui peuvent avoir potentiellement de la valeur commerciale. Il suffira aux utilisateurs de glisser dans la poubelle les appareils qu'ils pensent susceptibles d'être réutilisés. Celle-ci sera reliée aux services de recyclage par une connexion Wi-Fi. Ceci dans le but d'anticiper ou d'organiser proprement la collecte des déchets. L'autre fait intéressant, c'est que les objets recyclables - gadgets électroniques, mais aussi objets de grand usage comme une bouteille de savon liquide - seront par la suite vendus aux enchères via des services en ligne spécialisés.
Gagner de l'argent en recyclant
L'argent collecté sera déduit de la facture mensuelle du consommateur, ou alors un chèque bancaire lui sera envoyé. La poubelle triera aussi les objets dangereux pour l’environnement. Le but étant de les séparer des autres déchets avant de les envoyer aux services spécialisés. Selon les chercheurs, les objets non recyclables ne doivent pas être juste détruits, mais doivent être utilisés d'une manière plus responsable. Par exemple, pour produire de l'énergie, utilisée aussi bien pour l'éclairage des maisons que pour des appareils électroménagers.
Zéro gaspillage
"Aujourd'hui, nous utilisons encore les technologies élaborées en 1950 pour recycler les déchets", explique Valérie Thomas, responsable du projet. "Avec Smart Trash, pratiquement tout objet peut être traité d'une manière plus efficace, responsable et écologique". Le système peut aussi être utile pour identifier des objets dangereux pour la santé et la sécurité des usagers. Plusieurs associations ont montré leur intérêt pour le projet. Parmi elles : l'Agence de Protection Environnementale (EPA), le projet PURE (Promoting Understanding of RFID and the Environment) et même Hewlett-Packard.
Source: L'Atelier
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