En développement depuis quelques années, le covoiturage gagne en réactivité grâce au téléphone portable. En Allemagne, des chercheurs travaillent sur une application capable de satisfaire les demandes en temps réel.
L’outil nous vient tout droit des laboratoires du Fraunhofer Institute. Sans être totalement inédit - des expérimentations ont déjà été ménées en France, en Belgique et aux USA -, il est une nouvelle illustration du virage que le covoiturage est en train de prendre grâce aux nouvelles technologies. L’usage combiné du texto, du GPS, et de l’Internet mobile lui valent le nom désormais de covoiturage dynamique.
Et OpenRide fait justement partie de ces applications qui permettent de trouver un embarquement dans une voiture, en moins de temps pratiquement qu’il ne faut pour le dire. Tout se passe à partir de votre téléphone portable - type i-Phone et autre smartphone nouvelle génération – mis en relation avec le serveur d’OpenRide.
Si vous êtes passager en quête d’une place, vous consultez une liste de propositions en rapport avec vos critères. Si vous êtes conducteur, vous indiquez votre itinéraire bien sûr ou encore le nombre de places disponibles. Entre les deux, OpenRide se charge de tout, scrutant en permanence les offres et les demandes pour ensuite adresser la ou les propositions les plus pertinentes aux utilisateurs en fonction de leur localisation.
Les chercheurs du Fraunhofer Institute à l’origine du projet disent avoir particulièrement travaillé sur la réactivité du système et son ergonomie. Mais une version plus poussée devrait jouer aussi sur l’aspect communautaire, en particulier sur le profil et la réputation de chaque utilisateur. Les opérateurs téléphoniques devraient alors pouvoir proposer le service à leurs abonnés courant 2010.
En France, le covoiturage dynamique est un concept considéré avec beaucoup d’attention. Le Certu, le centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques, a même publié en début d’année une étude préalable avant expérimentation.
Où il ressort que les gains, économiques et environnementaux, sont indéniables. Mais que l’efficacité du covoiturage dynamique dépend de ce que l’on appelle la masse critique. Viennent alors à l’esprit deux questions qui n’ont rien à envier à l’origine de la poule et de l’oeuf : est-ce le nombre d’utilisateurs qui crée l’intérêt d’un tel service ? Ou, est-ce un tel service qui crée l’intérêt d’un nombre d’utilisateurs suffisants ? La clé se trouve probablement sur Internet, du côté des réseaux sociaux.
SOURCE : Cleantech Republic
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