Les biotechnologues marins sont porteuses de nombreuses applications : nouveaux produits et services dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de la pharmacie, des matériaux et procédés industriels. © Tanguy Cadieu / Naja
Un rapport coordonné par Joël Querellou, chercheur à l’Ifremer, estime qu’avec les actions collaboratives de R&D et les financements nécessaires, l’Europe pourrait devenir leader mondial en matière de biotechnologies marines avant 10 ans.
« Les biotechnologies marines ne créent pas seulement de l’emploi et de la richesse, elles contribuent également au développement d’économies plus respectueuses de l’environnement. Le Japon, la Chine et les États-Unis investissent déjà massivement dans les biotechnologies marines. Si nous n’agissons pas, l’Europe sera perdante » estime Lars Horn, Président du Marine Board. Son organisation a initié, avec ESF (European Science Foundation), un rapport, coordonné par Joël Querellou, chercheur à l’Ifremer, sur le potentiel européen dans le domaine des biotechnologies marines.
Un marché mondial de 2,8 milliards d’euros
Selon le rapport, « l’Europe pourrait devenir leader mondial en matière de biotechnologies marines avant 10 ans. Elles représentent actuellement un marché de 2,8 milliards d’euros à l’échelle mondiale, et pourraient potentiellement croître de 12% par an si industriels et universitaires collaborent ». Nouveaux produits et services dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de la pharmacie, des matériaux et procédés industriels, etc : les possibilités offertes par le développement les biotechnologues marins sont nombreuses, d’autant qu’avec quatre mers et deux océans, l’Europe dispose d’une grande diversité marine, « largement inexplorée et sous-exploitée ».
La feuille de route de la Marine Board
« Les biocarburants sont un exemple de la façon dont les biotechnologies marines peuvent aider à mettre en œuvre la stratégie Europe 2020 : cultiver les micro-algues pour le carburant pourrait réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre. Cette technologie est sans doute la manière la plus prometteuse de capter la bioénergie de l’océan, mais nécessite davantage de recherches approfondies pour réduire les coûts et augmenter la production » soulignent les auteurs du rapport dans un communiqué. La feuille de route de la Marine Board, intitulée « Biotechnologies Marines : une vision et une stratégie nouvelles pour l’Europe », s’inscrit dans cette démarche.
L’Europe, un leader en 2020
Pour l’organisme, trois actions sont nécessaires pour faire de l’Europe un leader mondial en matière de biotechnologies marines d’ici 2020 : développer de nouvelles stratégies de recherche et de programme de biotechnologies marines (niveaux régional, national et européen), améliorer le transfert de technologies de la recherche universitaire vers l’industrie, mais aussi, garantir un accès « juste et équitable » aux ressources génétiques marines. « Les récentes évolutions dans le domaine des Biotechnologies Marines promettent d’être très importantes » a conclu Maive Rute, Directrice à la DG Recherche de la Commission Européenne pour les Biotechnologies, l’Agriculture et l’Alimentation, à la remise du rapport.
Source: Le Journal de l'Innovation
Un marché mondial de 2,8 milliards d’euros
Selon le rapport, « l’Europe pourrait devenir leader mondial en matière de biotechnologies marines avant 10 ans. Elles représentent actuellement un marché de 2,8 milliards d’euros à l’échelle mondiale, et pourraient potentiellement croître de 12% par an si industriels et universitaires collaborent ». Nouveaux produits et services dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de la pharmacie, des matériaux et procédés industriels, etc : les possibilités offertes par le développement les biotechnologues marins sont nombreuses, d’autant qu’avec quatre mers et deux océans, l’Europe dispose d’une grande diversité marine, « largement inexplorée et sous-exploitée ».
La feuille de route de la Marine Board
« Les biocarburants sont un exemple de la façon dont les biotechnologies marines peuvent aider à mettre en œuvre la stratégie Europe 2020 : cultiver les micro-algues pour le carburant pourrait réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre. Cette technologie est sans doute la manière la plus prometteuse de capter la bioénergie de l’océan, mais nécessite davantage de recherches approfondies pour réduire les coûts et augmenter la production » soulignent les auteurs du rapport dans un communiqué. La feuille de route de la Marine Board, intitulée « Biotechnologies Marines : une vision et une stratégie nouvelles pour l’Europe », s’inscrit dans cette démarche.
L’Europe, un leader en 2020
Pour l’organisme, trois actions sont nécessaires pour faire de l’Europe un leader mondial en matière de biotechnologies marines d’ici 2020 : développer de nouvelles stratégies de recherche et de programme de biotechnologies marines (niveaux régional, national et européen), améliorer le transfert de technologies de la recherche universitaire vers l’industrie, mais aussi, garantir un accès « juste et équitable » aux ressources génétiques marines. « Les récentes évolutions dans le domaine des Biotechnologies Marines promettent d’être très importantes » a conclu Maive Rute, Directrice à la DG Recherche de la Commission Européenne pour les Biotechnologies, l’Agriculture et l’Alimentation, à la remise du rapport.
Source: Le Journal de l'Innovation
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