FaceCash combine code-barre et photographie de son visage pour réaliser un achat. Le marchand scanne le code, puis compare l'image qui s'affiche sur son écran avec la face du client. Un code finalise le processus.
Pour populariser le paiement sur mobile, il faut le rendre plus pratique et sécurisé que celui par carte bancaire, juge FaceCash. Qui dans ce but a mis au point une application de débit permettant de régler avec son téléphone auprès des commerçants partenaires. Jusque là, rien d'exceptionnel. Ce qui est intéressant, c'est que le système utilise un simple code-barre et la photo du propriétaire du compte pour valider les transactions. Dans le détail, le consommateur doit présenter son téléphone au marchand qui dispose d'un lecteur adapté. Une fois le code-barre scanné, le montant à valider apparaît, ainsi que la photo du client. Permettant au professionnel de contrôler l'identité de ce dernier.
L'image pour sécuriser la transaction
Un code PIN est enfin demandé afin de finaliser le processus. "Ce système n'est ni plus ni moins sûr qu'un autre qui passe par l'envoi de SMS pour réaliser une transaction", explique Aaron Greenspan, le fondateur de FaceCash, à L'Atelier. "Ce qui est certain, c'est qu'il l'est bien plus que la vérification de signature, méthode majoritairement utilisée aux Etats-Unis lors d'un paiement par carte". Et d'ajouter qu'en cas de vol du téléphone, le dispositif empêche le voleur d'accomplir un achat. Cela sauf s'il ressemble fortement au propriétaire légitime du téléphone. FaceCash envoie aussi un reçu électronique au consommateur.
Suivre ses dépenses
Et d'éventuels coupons de réduction peuvent être intégrés directement au dispositif, qui calcule automatiquement le nouveau montant. Pour les commerçants, le système permet aussi de centraliser l'ensemble des activités opérées afin de leur permettre de gérer automatiquement leurs dépenses. A noter que la start-up prélève 1,5 % de charges par transaction. L'application est disponible sur iPhone et Blackberry. Pour le moment, aux Etats-Unis uniquement. "En raison de questions de régulation, FaceCash ne devrait pas être développé sur d'autres marchés pour le moment", conclut Aaron Greenspan. La start-up sera présente au salon National Retail Federation, qui se déroulera du 9 au 12 janvier à New-York.
Source: L'Atelier
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