vendredi 15 janvier 2010

3D, casque et micro bouleversent la relation client

En faisant appel à un spécialiste du rendu en trois dimensions, le Canadien Nortel revisite l'expérience utilisateur lors des achats en lignes. En ligne de mire : réseaux sociaux et shopping de groupe.

La tourmente financière n'empêche pas Nortel de plonger son nez dans la 3D. Peu de temps avant sa mise sous le chapitre 11 et sa mise en faillite, l'équipementier canadien s'est associé à l'un des meilleurs éditeurs de moteurs de rendu 3D : Epic. Les deux partenaires ont créé web.alive, une plate-forme de travail collaboratif en mode mondes virtuels avec support de l’audio et de la vidéo. Premier utilisateur : le constructeur chinois Lenovo. Avec ces technologies, il a monté un commerce virtuel baptisé "eLounge", présenté en marge du CES à Las Vegas.

Selon les concepteurs, web.alive autorise les consommateurs à créer des avatars personnalisés qui iront faire du lèche-vitrine dans le centre commercial 3D. Un choix différent du concept TheMall.tv, où la navigation se fait en vue subjective. Les acquisitions pourront se faire en collaboration avec les autres acheteurs, et avec les conseils avisés des représentations des vendeurs. Autre fonction : un système de création de réseau social lié aux achats, afin de lancer des actions de shopping en groupe. À noter que ce concept - exploré par le site Shop N Chill - pourrait bien plaire en Asie, où l'achat groupé fait partie de la vie courante.

Pour les acheteurs, c'est aussi la certitude d'avoir un minimum d'actions à réaliser pour joindre un représentant du vendeur. Un micro et un casque suffisent pour dialoguer dans la boutique. D'un point de vue technique, cela semble au point : le dialogue entre la page web et l’application en 3D et optimal. Le contenu se réactualise dans la page web directement pour proposer différents produits que l’on survole dans le monde virtuel, la personnalisation d’avatar est assez poussée. Autres aspects appréciés par Galdric Pons, notre spécialiste de la 3D : l'installation ne nécessite pas de redémarrage d'Internet Explorer. Les défauts ? La lourdeur du plugin (20 Mo), et des contrôles complexes à maîtriser.

L'Atelier

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