vendredi 15 janvier 2010

Cloud computing : entreprises gourmandes d'applications mobiles dans les nuages

Pour continuer à utiliser leur smartphone comme un véritable ordinateur, les professionnels s'intéressent de plus en plus aux solutions de cloud computing. En cause notamment : le déficit de mémoire des appareils portables.

Les entreprises sont de plus en plus demandeuses d'applications hébergées dans les nuages et accessibles depuis leur téléphone portable, rapporte ABI Research. Dans l’étude "Entreprise Mobile Cloud Computing", le cabinet explique que plus de deux cent quarante millions de clients commerciaux s’apprêtent à profiter de ce type de services dans les cinq années à venir. Les opérateurs de téléphonie mobile ont donc tout intérêt à développer des solutions de ce type pour les professionnels. Ce sont en effet les premiers concernés.


Des services payables à l’unité

Ils ont besoin de mettre à jour leurs réseaux, de stocker des données, et d’utiliser de nombreuses applications. Or, les capacités des téléphones portables, aussi intelligents soient-ils, sont limitées. Le déficit de mémoire et de performance inhérent aux téléphones mobiles explique d’ailleurs la raison pour laquelle on est allé très tôt rechercher dans les "nuages" une extension de services. "Sur le long terme, il s’agira de mettre à disposition des services de cloud computing, accessibles via le téléphone, moyennant un coût à l’unité",précise Dan Shey, du cabinet d’études.


Amazon, Google et Microsoft vont tirer le marché

Selon lui, l’expansion de ce marché concerne aussi bien les entreprises de grande envergure que les PME. Le développement d’applications en ligne de plus en plus performantes, fonctionnant par exemple à partir d’un système de géolocalisation, renforce cette nécessité. Une attention particulière est prêtée par ABI Research aux entreprises telles que Amazon, Google ou Microsoft, qui mettent à disposition ces plates-formes dans les nuages et encouragent de ce fait le développement d’applications de ce type. Ces trois géants vont tirer le marché, conclut l’étude.

SOURCE : L'Atelier

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