On n'achète pas forcément un lecteur électronique parce qu'on est féru de contenus online. Mais à terme, cela accroît l'intérêt pour les nouveaux médias. Une cible que les fournisseurs de contenu ne doivent pas négliger.
Les propriétaires de livres électroniques représentent une cible non négligeable pour les fournisseurs de contenu et les annonceurs en ligne. Tout du moins aux Etats-Unis. Voilà l'une des conclusions tirées par LEK dans son étude "Hidden Opportunities in New Media". Déjà parce qu'ils sont nombreux : ces individus, que le cabinet réunit sous l'appellation de "E-Reader Republic", représentent désormais environ un internaute sur dix. Autre chose : l'achat de l'un de ces lecteurs faciliterait ensuite l'engouement pour les contenus online. Dans son étude, le cabinet explique que près de la moitié des possesseurs d'un e-reader interrogés ont confié avoir augmenté leur consommation de nouveaux médias l'année dernière. Par comparaison, ceux que LEK baptise d'"iPod Nation" ne sont qu'un peu plus de 15 % à s'être plus intéressés à ces médias après leur achat, et à peine 20 % des "Facebook Fanatics", ou amateurs de réseaux sociaux.
L’achat d’un e-reader encourage à la consommation de médias online
A l'échelle temporelle, le cabinet souligne qu'en moyenne, les membres de l'"E-Reader Republic" passent dix huit heures par semaine à consommer ces nouveaux médias, contre neuf pour les férus d'iPod. Dans le détail, les possesseurs de lecteurs électroniques ont augmenté leur volume d'achat en livres. Et cette consommation est incrémentale. C'est-à-dire qu'une grande partie des ouvrages achetés ne l'aurait pas été par ces consommateurs sous support papier. "Le fait qu'Amazon ait vendu plus de livres Kindle que d'imprimés à Noël est parlant", note Dan Schechter, vice-président de LEK Consulting. Du coup, encouragés par leur expérience d'achat de livre électronique, les possesseurs de lecteurs dédiés sont aussi plus enclins à consommer d'autres médias online. Comme les web radios.
Les membres de l’E-reader veulent accéder à plus de contenus
Le cabinet note que désormais près d'un tiers des répondants en écoutent, pour une moyenne d'environ six heures par semaine. En ce qui concerne la télévision, les choses sont différentes. LEK Consulting rappelle que malgré un certain déclin dans le visionnage de contenus locaux à la TV, cette dernière reste un média majeur. Près de 20 % des personnes interrogées ont augmenté le montant de leur abonnement au câble pour accéder à plus de contenus. Ils sont aussi de plus en plus férus d'enregistreurs vidéo numériques. L'accès à du contenu télévisuel en ligne ne concerne encore qu'1 % des répondants. Mais ils sont nombreux à affirmer être prêts à payer pour accéder à plus de vidéos en ligne.
Source: L'Atelier
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