A partir des statuts de ses utilisateurs, Facebook analyse l'humeur de ses membres. L'ambiance est plutôt à la déprime.
Chaque jour, en vous connectant sur Facebook, vous ne ratez rien de l'émerveillement maternel de votre amie Sophie, du sujet d'agacement du jour de votre collègue de travail... Grâce à ces quelques mots ajoutés sous leur nom, les membres de votre réseau vous ouvrent une fenêtre sur leurs émotions du jour. Partant de ce constat, la firme de Mark Zuckerberg lance un indice national du bonheur, pour connaître le moral des internautes.
« Prises ensemble, ces mises à jour indiquent quelle est l'humeur collective du jour. (...) En début d'année 2009, des analystes de Facebook ont commencé à travailler sur un projet pour mesurer l'humeur générale des Américains grâce aux sentiments exprimés par les membres dans les mises à jour de leur statut », explique, sur le blog du numéro un des réseaux sociaux, Adam D. I. Kramer, statisticien.
Grosse déprime le jour du krach boursier asiatique
Le résultat de ces recherches vient d'être rendu public. Il consiste en un indice national du bonheur obtenu grâce à l'analyse des mots à connotation négative ou positive dans le statut des internautes.
Les premiers chiffres montrent que les membres du réseau sont sensibles aux fêtes nationales : l'un des jours les plus heureux fût le 4 juillet. Suivent, Thanksgiving et les fêtes religieuses de Pâques et de Noël. Le jour le plus sombre « a été le 22 janvier, date de l'effondrement du marché asiatique qui a coïncidé avec la mort tragique de l'acteur Heath Ledger », détaille Adam D.I. Kramer. Celui de la mort de Michael Jackson, le 25 juin dernier, vient en deuxième position.
D'une manière générale, on peut dire que l'humeur n'est pas au beau fixe à en juger le graphique de ces derniers mois. Hormis quelques rares exceptions, l'humeur oscille entre les valeurs 1 et -1 (l'indice dépasse la valeur 8 les très bons jours).
Reste à connaître l'humeur des Français. Pour l'heure, l'indice du bonheur analyse uniquement la courbe du bonheur des Américains, mais Facebook ne cache pas son intention d'ouvrir cet outil à d'autres langues et donc populations.
Source: 01net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire