l'une des dix personnalités qui ont changé le monde des entreprises au XXème siècle, c'est le français Georges Doriot qui est à l'origine de ce mouvement qui mobilisait il y a encore quelques mois près de 30 milliards de dollars.
Ce montant considérable faisait des Etats-Unis le premier pays du monde à disposer de telles ressources privées pour alimenter l'innovation et la croissance future. A titre de comparaison, le marché français du capital risque est estimé à quelques 700 millions d'euros en 2008.
Cette étude se concentre sur le fonctionnement et l'avenir du capital risque. Ce segment du capital investissement, représentant plus de 28 milliards de dollars aux Etats-Unis en 2008, concerne particulièrement les jeunes pousses technologiques à fort potentiel de croissance dans les premières phases de leur développement. Le capital risque a déjà permis à des sociétés aussi renommées qu'Apple dans l'informatique ou encore Genentech et Medtronic dans le secteur de la santé de se développer avec succès. Au capital risque s'ajoutent d'autres sources de financement : les jeunes entreprises innovantes peuvent bénéficier de financements complémentaires de la part des investisseurs providentiels ("business angels"), des investisseurs institutionnels et des seconds marchés.
L'activité du capital risque accuse une néanmoins, du fait de la crise financière, une très forte baisse aux Etats-Unis. Polarisé géographiquement sur la Californie et le Massachusetts,
le capital risque privilégie actuellement les dossiers de sociétés impliquées dans les technologies "vertes" aux dépens des jeunes pousses dans
les biotechnologies. Avec la réduction de l'activité du capital risque coïncide une réflexion sur la pérennité et l'efficacité du modèle américain de financement de l'innovation.
Source : BE Etats-Unis numéro 181 (23/10/2009) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60886.htm
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