Geolinked Data agrège différentes bases de données gouvernementales, apportant des informations spatiales et statistiques. Celles-ci sont combinées et affichées sur une carte en fonction de la demande des internautes.
Afin de rendre les données gouvernementales plus accessibles et lisibles, le mieux est peut-être de les combiner avec des informations géographiques. L'université polytechnique de Madrid est partie de ce constat pour lancer Geolinked Data. Celui-ci analyse les informations issues de ces différentes sources et les affichent ensuite sur une carte. Ce qui permet à l'utilisateur d'obtenir une image lui permettant de mieux comprendre la problématique de son choix, comme celle des dynamiques de l'emploi, en liant par exemple une carte des hôtels avec les statistiques du chômage. Le service fait appel aux sources provenant à la fois de l'Institut Géographique National (IGN), du Centre national d'information géographique (CNIG) et de l'Institut national des statistiques (INE).
Des données statistiques sur une carte de l'Espagne
A partir de celles-ci, des bases de données sont établies : institutions (municipalités, préfectures…), réseaux de transport (autoroutes, nationales…) ou encore hydrographie (rivières, lacs, réservoirs…). L'internaute choisit les thèmes qu'il souhaite voir représenter et jumeler sur la carte. Le système va alors les puiser auprès des sites "sources" où les informations sont hébergées. Cela en utilisant des technologies de contextualisation qui vont requêter dans les bases des occurrences pertinentes. Les données sont alors fusionnées et représentées graphiquement sur une carte de l'Espagne. Carte qui est mise à jour à chaque fois que de nouvelles informations sont demandées par l'utilisateur. Les données statistiques sont affichées sous forme chronologique par année.
Des données présentes sur le réseau mondial des données "LOD"
Elles illustrent ainsi la tendance d'un paramètre sélectionné sur une période de dix ans, tout en étant reliées sur la carte à l'information géographique également demandée. L'ensemble des informations est également intégré à la base de données Linked Open Data (LOD), destinée à enrichir le web sémantique. Celle-ci contient d'ores et déjà plus de 4,5 millions de références reliées entre elles via Internet, mais ne comprenait jusqu'alors que peu de données géographiques. Selon les chercheurs, avec 21,5 millions de descriptions informatives reliées à la LOD, l'Espagne devient la deuxième langue la plus courante de cette base de donnée derrière l'anglais. Un service web qui intègre désormais l'Espagne dans le club des pays donnant le plus accès aux données publiques. Ce, au côté des États-Unis et du Royaume-Uni.
Source: L'Atelier
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