vendredi 1 octobre 2010

Les technologies vertes boostent la créativité

Selon une étude conjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement, le PNUE, et l'Office européen des brevets, les brevets dans le secteur des technologies 'vertes' jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique.

Télécharger ici l’étude Patents clean energy study.

Achim Steiner, le directeur exécutif du PNUE constate que "les efforts internationaux pour combattre le changement climatique ont suscité la créativité technologique pour la réduction des émissions de carbone. Le défi est aujourd'hui de trouver une manière de diffuser et transférer partout ces technologies pour qu'elles puissent bénéficier à l'économie et au climat".

Environ 80% des brevets dans le secteur des technologies "vertes" sont déposés par six pays : le Japon, les Etats-Unis, l'Allemagne, la République de Corée, la France et le Royaume Uni. Les experts ont identifié 400.000 brevets relatifs aux énergies vertes sur les 60 millions déposés dans le monde. "Les brevets fournissent des informations clés sur les technologies existantes, leur niveau de développement et leur diffusion géographique", explique le président de l'Office européen des brevets, Benoît Batitelli.


Des recherches cruciales dans la lutte contre le changement climatique
L'étude démontre par exemple que le dépôt de brevets sur les énergies 'vertes' a débuté après l'adoption du Protocole de Kyoto en 1997, relatif à la réduction des gaz à effets de serre. "Ces indications sont importantes car elles démontrent que les décisions politiques peuvent stimuler le développement des technologies qui sont considérées comme cruciales pour lutter contre le changement climatique", constate le PNUE. La Chine, l'Inde et le Brésil sont les seuls pays en développement qui ont une grande activité de dépôt de brevets relatifs aux innovations et technologies 'vertes', indique le rapport. "Ces informations permettent de documenter le débat sur le changement climatique", a conclu Benoît Batitelli.

SOURCE : Enviro2B

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