EnergeTIC analysera en permanence les besoins des applications informatiques et la disponibilité des ressources énergétiques. Le but est de concentrer les premiers sur un nombre limité de serveurs, pour réduire la consommation.
Au vu de la quantité énergétique consommée par les data center et du coût financier que cela suscite, EnergeTIC propose de réduire les dépenses des entreprises en adaptant la consommation des centres de données à la consommation informatique réelle. L'initiative, issue d'un consortium de sept partenaires industriels et universitaires*, vise à rendre les entreprises capables de n'utiliser leurs serveurs que lorsque cela est nécessaire. Cela en fonction des capacités et de la charge que supporte chaque machine du centre de données en temps réel. Le projet est basé sur un système de gestion unique capable de fédérer à la fois les données concernant la consommation des serveurs mais aussi la répartition des flux informatiques.
Moduler les flux informatiques
Voilà ce qu'explique à L'Atelier Christian Parniere, chef de projet pour EnergeTIC. Les responsables sont actuellement en train de mettre au point les algorithmes qui permettront l'analyse et la redirection des besoins des applications informatiques pour mettre à profit certains serveurs et en éteindre d'autres. "Mais aussi pour mettre en veille les systèmes de refroidissement qui y sont raccordés", souligne le scientifique. Et ainsi diminuer la déperdition de chaleur, soit les coûts superflus générés par un serveur en veille. Pour y parvenir, le dispositif se réfèrera à des familles de scénarios d'efficience énergétique définis en amont.
Une meilleure allocation des ressources
Si par exemple un centre de données utilise 50 % de la capacité de quatre serveurs pour produire une dite quantité de flux informatique, "la plate-forme préconisera aux contrôleurs l'utilisation de deux serveurs à 100 %", explique Christian Parniere. Car "lorsqu'ils sont en veille, les serveurs ne répondent à aucun besoin informatique, pourtant ils continuent de consommer de l'électricité et d'utiliser les systèmes de refroidissement", ajoute le chef de projet. La recherche est prévue pour durer trente mois, avant d'être testée sur un data center dit "démonstrateur".
* Bull, Business & Decision Eolas, Schneider Electric, UXP, les laboratoires universitaires G2Elab, G-Scop, LIG et l'université Joseph Fourier.
SOURCE : L'Atelier
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mercredi 6 octobre 2010
Un centre de données "vert" répartit mieux ressources et besoins
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