jeudi 7 octobre 2010

La Chine bientôt première en innovation technologique

Le nombre de brevets chinois dépassera dès 2011 ceux déposés aux Etats-Unis et au Japon. Notamment grâce aux efforts du pays pour encourager la recherche et le développement.

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En terme d'innovation technologique, la Chine continue son essor et s'apprête même à dépasser le Japon et les Etats-Unis, indique une étude menée par Thomson Reuters. Pour les analystes, cette ascension de la Chine au sommet des pays les plus innovants est imminente. Les demandes de brevets dans le pays dépasseront celles de ses deux principaux concurrents - Japon et Etats-Unis - avant la fin de l'année 2011, selon les prévisions du rapport. Conséquence logique d'une évolution antérieure : le taux de croissance annuel de l'activité chinoise liée aux brevets est supérieur à 26 % en moyenne sur la période qui s'étend de 2003 à 2009.

Un soutien national à l'innovation

A titre de comparaison, les Etats-Unis ont enregistré un taux de croissance annuel avoisinant les 6 % sur la même période. La raison d'une telle progression, en Chine ? Le soutien national à l'innovation. "Les incitations du gouvernement, les déductions fiscales pour la recherche et le développement, et les types de brevets uniques contribuent à propulser la Chine vers la première place du classement", soulignent les spécialistes. Les brevets uniques - dits "d'utilité", sont des formes de brevets plus souples, offrant une protection de dix ans au lieu de vingt ans. Et connaissent de fait un engouement, selon les analystes.

Les inventions technologiques privilégiées

Par ailleurs, la Chine étend sa protection de propriété intellectuelle à l'étranger. Le taux de croissance des dépôts de brevets chinois à l'étranger entre 2007 et 2008 atteint plus de 33 % en Europe et près de 16 % au Japon. Précision importante : l'innovation technologique constitue le moteur de cette évolution. Les brevets relatifs à des inventions dans le secteur de l'agriculture ou celui de la production alimentaire sont bien moins nombreux que ceux déposés dans le domaine high-tech.

Source: L'Atelier

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